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Critiques de Henri Stierlin (15)
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Teotihuacan, Cite des Dieux

Un livre sommaire et intéressant mais qui montre un peu les limites d'une collection aussi synthétique (le livre est très très bref, mais c'est ici la règle du jeu) pour un sujet tout de même complexe : Teotihuacan (vous noterez que je ne vous ai pas menti, si vous êtes au point sur ce thème, c'est que vous être très fort(e) ou que vous êtes l'auteur du livre !).

L'ouvrage pèche un peu par la présentation même très synthétique de la civilisation qui a donné naissance à cette ville qui compta autrefois près de 150 000 habitants (dixit la quatrième de couverture).

L'essentiel tient ici à la belle photo aérienne qui démontre l'ampleur du site archéologique, et puis il y a toutes les photos d'objets, les masques, les objets de culte. Le livre évoque sommairement l'histoire de la redécouverte du site.

Ca a l'air passionnant, mais l'ouvrage me parait tout de même trop bref pour marquer suffisamment le lecteur (en tout cas en ce qui me concerne).

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Grèce : De Mycènes au Parthenon

Dans ma bibliothèque de quartier, cet ouvrage était classé à "tourisme" et j'ai donc bien été surprise de découvrir qu'il s'agissait d'un précis d'architecture. Néanmoins j'ai persévéré puisque je préparais un voyage en Grèce, et j'ai bien fait. Cet ouvrage quoique technique est vraiment passionnant, il permet d'agrandir son vocabulaire mais aussi d'appréhender les différentes influences et civilisations qui se sont succédées sur la péninsule hellénistique, de Mycènes à l'Attique. Pourquoi les temples sont-ils entourés de colonnes ? Pourquoi différents chapiteaux en fonction des époques ? Comment et pourquoi la Mésopotamie a-t-elle influencé la Grèce (et inversement) ? Toutes les réponses et bien d'autres dans cet ouvrage !
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Splendeurs de l'Empire Perse

Très bel ouvrage sur l'histoire de la Perse de l'époque paléolithique jusqu'au renouveau des Sassanides. Les étapes chronologiques permettent de mettre en relief la densité de l'histoire des plateaux de la Perse antique et de mettre en parallèle les merveilleuses découvertes archéologiques et les oeuvres d'art des différentes époques. Les photographies des oeuvres sont magnifiques. Les chroniques historiques son synthétiques mais intéressantes comme celle faisant le parallèle entre les bas reliefs de l'Apadana de Persépolis et ceux du Parthénon. C'est du bel ouvrage !
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Le monde de l'Amérique précolombienne

Bon, levez la main ceux qui ne savent pas distinguer les Olmèques des Chichimèques, ni si la civilisation de Chavin c’était en Amérique du Nord ou du Sud ! Si tous ces noms sonnent un peu comme la pyramide Paztèque de Tintin et les Picaros, ce livre est fait pour vous.



Vous découvrirez donc la mystérieuse civilisation Olmèque. Comment a-t-elle émergé ? On ne sait pas trop. C’est comme si, du jour au lendemain, les cultivateurs de maïs s’étaient mis à construire des cités énormes et des têtes mégalithiques géantes. Et avaient inventé un système d’écriture, ainsi que les deux bâtiments de base de toute civilisation d’Amérique centrale : la pyramide et le terrain de pok-a-tok, le jeu mystique sacré où le vainqueur a l’insigne honneur d’être sacrifié aux dieux.



Tout ce qu’on sait, c’est qu’à l’issue d’un passage de relais de quelques siècles, les Mayas prirent la relève. Et que ces derniers commencèrent eux aussi à élever des cités géantes – vous connaissez peut-être les noms de Tikal, Palenque, Uxmal, Chichen-Itza… Qui au bout de quelques siècles étaient systématiquement abandonnées sans qu’on sache trop pourquoi. Même s’ils survécurent vaille que vaille jusqu’à la conquête espagnole, les Mayas virent aussi au fil des siècles une foule de partenaires ou de rivaux émerger. Certains restent totalement énigmatiques, comme la colossale cité de Teotihuacan (la plus grande cité précolombienne d’Amérique centrale), qui avait déjà un statut de mythe à l’arrivée des Conquistadors : personne ne savait plus qui avait construit ces ruines gigantesques, les dieux, supposait-on.



Le livre n’est pas non plus avare sur l’Amérique du Sud, où on en apprend un peu plus sur les nombreuses civilisations ayant précédé les Incas. Il ne s’embarrasse pas trop d’hypothèse farfelues sur les dessins kilométriques des Nazcas, et c’est aussi bien. En revanche, il nous permet de découvrir la civilisation de Chavin, la plus ancienne connue en Amérique du Sud, qui elle aussi se mit soudainement à pratiquer avec enthousiasme la construction mégalithique, sans qu’on sache trop pourquoi.



Principal intérêt de ce genre de livres, les illustrations sont riches et variées. Beaucoup de photos de pyramides au milieu de la jungle, forcément. Mais aussi des sculptures, des bijoux, des céramiques… Le texte a certes un peu vieilli, mais reste parfaitement exact dans les grandes lignes – en fait, les découvertes récentes ont surtout permis de combler les trous dans la chronologie. Il permet de poser les bases, et de nous plonger dans la diversité des civilisations méso-américaines et sud-américaines.
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Grèce d'Asie

Henri Stierlin a consacré un grand nombre d'ouvrages à l'art et à l'architecture de différentes civilisations, dont trois ouvrages aux cités de l'Orient. Cet ouvrage est le second de la série. Il est consacré aux cités héllenistiques puis romaines de l'actuelle Turquie.

Les différents chapitres permettent d'aborder l'urbanisme hippodamien, la création architecturale grecque, les techniques mises en oeuvre pour l'hydraulique et la restauration des grands édifices de Pergame, Sardes et Ephèses, les hypothèses relatives au mausolée d'Halicarnasse, l'évolution du culte des empereurs et des fonctions du théâtre...

Au travers de ce bel ouvrage, on voyage en Thrace, en Lydie, en Perse, en Phrygie, en Lycie, en Commagène...

Certes, l'ouvrage commence à dater un peu, mais il conserve tout son intérêt.
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Cités du désert - L'art antique au Proche-Orien..

Excellent ouvrage consacré aux cités du désert avec un focus particulier sur Pétra, Palmyre et Hatra.

L'auteur fait parler l'architecture et décrypte le message idéologique des souverains écrit dans les murs des bâtiments. Il démontre avec brio l'influence gréco-romaine sur des édifices qui restent fondamentalement autochtones. Il sait aussi malgré le syncrètisme religieux retrouver les cultes originels célébrés dans les bâtiments. L'ensemble de ces cités arabes pré-islamiques ont également puisé aux influences perses, assyriennes ou encore parthes.

C'est à cette époque que le lieu de culte s'ouvre aux participants, que la religion astrale devient centrale avant de laisser place à une triade qui par certains aspects inspireront nos monosthéismes. L'architecture des lieux de culte inspirera d'ailleurs celle des mosquées .

L'art suit également une évolution extrêmement dynamique et pénètrera jusqu'en Inde où l'in voit son influence sur le bouddhisme qui partira ensuite à la conquêtes de la Chine jusqu'au Japon ! C'est sur le commerce que ces populations ont bâti leurs richesse, leur permettant de bâtir des cités somptueuses dans des déserts qui aujourd'hui encore sont porteuses de mythes.

Passionnant.
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Le Monde du Japon

A travers cet ouvrage, Henri Stierlin s'attarde avant tout sur le monde du Japon ANCIEN s'étendant du Japon préhistorique jusqu'au début de l'Ere Meiji. Il ne faut donc pas s'attendre à une analyse des coutumes et traditions de la société nippone des années 80 (date de publication du livre).





D'ailleurs, si l'auteur s'attarde sur l'histoire de l'archipel japonais, il se concentre avant tout sur ses productions artistiques. Ayant une formation d'historien de l'art et de l'architecture, ce sont ces domaines qui sont mis en avant ici. Architecture, estampes, statuaire, artisanat, jardins composent l'essentiel de ce livre. Son contenu y est limité, trop synthétique à mon goût mais reste intéressant. De belles et nombreuses photos viennent en plus illustrer les textes en donnant un aperçu de l'originalité et du savoir-faire japonais.

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Islam : De Bagdad à Cordoue, Des origines au ..

Ce magnifique ouvrage, édité par Taschen, décrit avec précision et illustre d'une belle manière les chefs d'oeuvre architecturaux de l'art islamique, depuis les origines jusqu'à la chute de la dynastie abbasside (1258). Une attention particulière est donnée à quelques édifices parmi les plus emblématiques: le Dôme du Rocher à Jérusalem, la grande mosquée des Omeyyades à Damas, la grande mosquée de Cordoue, l'architecture au temps des Abbassides (en Mésopotamie) et des Fatimides (en Egypte), etc. Comme c'est écrit dans l'ouvrage, la plupart de ces monuments exceptionnels, d'allure à la fois robuste et raffinée, sont à l'image du Paradis.

Le lecteur bénéficie ainsi d'une vue d'ensemble sur les grandes réalisations inspirées directement par la religion et la culture islamiques. Mais attention: ceci n'est pas de la vulgarisation "basique": le commentaire me semble très détaillé et pertinent, et l'iconographie présentée est à la hauteur du texte.

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L'art et l'Islam en Orient. D'Ispahan au Ta..

Tout aussi volumineux et complet que le premier, ce second volume (36,3 sur 26,3 cm pour 2 kg) vaut son pesant de merveilles orientales ! Il nous embarque cette fois-ci en Orient, entre Iran et Inde, en passant par les territoires turcophones de Turkménistan et d’Ouzbékistan, ces pays d’Asie Centrale autrefois connus sous les noms de Khwarezm et Transoxiane.



L’art figuratif sous forme de miniatures est plus présent cette fois-ci, au travers des magnifiques représentations picturales timourides (l’anthologie d’Iskandar), persanes (Shah Name) ou mogholes (Babour Name). Ces œuvres nous rappellent l’influence de la Chine chez ces peuples conquérants d’origine turco-mongole qui maîtrisaient les étapes de la Route de la soie.



Mais comme dans le premier volume, c’est surtout l’architecture qui est à l’honneur, avec des présentations des plus belles mosquées, madrasas et mausolées. Les influences iraniennes, caractérisées par les iwâns et les pishtaks, constituent le trait commun de l’art islamique en Orient. Les iwâns des mosquées ou madrasas sont des espaces voûtés, à arc brisé, dans un ensemble carré ou rectangulaire. Ouverts en façade, ils donnent sur une place ou sur la cour centrale de l’édifice. Le pishtak est un grand portail d’entrée en forme d’iwan. Les quatre minarets d’angles, fréquents chez les architectes timourides, se retrouveront chez les Moghols, par exemple au mausolée d’Akbar, à Sikandra.



La brique domine dans l’aire géographique iranienne, tandis que le grès rouge et le marbre blanc prévalent dans l’Art Moghol en Inde. Dans le style Moghol, le savoir-faire irano-timouride des premiers architectes persans laissera peu à peu la place aux orientations hindoues, à partir d’Akbar le Grand et de ses successeurs Jahangir et Shah Jahan, le promoteur du célébrissime Taj Mahal d’Agra. En Inde, cet art islamique se caractérise par la technique du jali (des murs de pierre ciselée à claire-voie), l’adoption des chhatris (kiosques ou pavillons surplombant les murs d’enceintes) et la magnificence des jardins, qui représentent ici-bas le monde paradisiaque décrit dans les sourates du Coran. Au passage, le livre écorne le mythe tenace et romantique de l’attribution du Taj Mahl à l’impératrice Mumtaz Mahall, morte en couches. Une si belle fable cadre mal en effet avec la mentalité des souverains musulmans et, en particulier, avec l’autorité de Shah Jahan. Par son échelle majestueuse, sa splendeur et son ampleur, le mausolée était bien dédié au Grand Moghol lui-même. Mais il s’est trouvé que son épouse l’a précédé dans cette ultime demeure, contribuant à cette touchante légende entretenue par les premiers voyageurs…



Avec des chefs d’œuvre comme la madrasa d’Ulugh Beg à Samarcande (dynastie des Timourides, 15e s.), la mosquée de l’Imam (Shah Abbas, dynastie des Safavides, 17e s.) ou la madrasa Moder- É Shah (début 18e) à Ispahan, ou encore le mausolée d’Houmayoun à Delhi (16e s.) - mais il y en a bien d’autres -, le livre compose ainsi un défilé de splendeurs de coupoles turquoises à profil outrepassé, de décorations foisonnantes aux teintes bleues-verts et de stalactites et alvéoles étourdissantes, toutes plus enchanteresses les unes que les autres !

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L'art de l'Islam en Méditerranée

Les splendeurs de l’Islam, on le sait, se sont déployées de la fin du VIIe siècle, au Moyen Age, à la fin des Lumières, voire début XIXe, pour la période ottomane. Ce premier tome traite spécifiquement des monuments et édifices religieux de l’islam occidental méditerranéen, des Omeyades puis Abbassides du Moyen Orient, jusqu’aux Ottomans d’Asie mineure, en passant les diverses dynasties ayant jalonné l’histoire (Seldjoukides, Mamelouks, Nasrides, Mérinides, etc.). L’islam oriental, de la Perse aux frontières de la Chine, en passant par l'Inde, fait l’objet d’un second volume.



Il n’est pas ici, ou alors très peu, question des autres formes d’expression artistique, que sont la musique, la littérature, la peinture ou le dessin, par exemple. Il faut en effet rappeler l’interdit islamique de représenter les êtres animés, hommes et animaux, une tolérance existant néanmoins pour le règne végétal. Et de fait, à de notables exceptions près (les Lions de l’Alhambra ou les miniatures ottomanes, par exemple), les 295 pages de ce magnifique livre ne nous offrent quasiment aucun portrait, tableau ou dessin. L’art islamique est non figuratif et à l’opposé de l’art occidental, qui est souvent individualiste et passionnel. C’est au contraire un art du sacré qui doit exalter la transcendance de Dieu.



Nous sommes dès lors invités à un fabuleux voyage essentiellement architectural au travers des mosquées, principalement, mais aussi des madrasas, mausolées et palais-forteresses des sultans et des califes. Et il m’a semblé constater, en feuilletant ces images splendides, un besoin des artistes de compenser l’interdit de la figuration par le raffinement et la minutie des décorations murales, le délicat cisellement des stucs, l’agencement sophistiqué des motifs en céramiques, les entrelacs subtils des arabesques et la diversité des styles de calligraphies.



C’est le premier point. Au passage, le lecteur peu instruit des choses de la culture musulmane apprendra beaucoup sur l’histoire, les dynasties et les différentes époques de cette civilisation.



La seconde idée que je retiendrai concerne les influences gréco-romano-byzantines. Les premiers bâtisseurs des VIIe et VIIIe siècles ont bénéficié d’un héritage de l’antiquité et du monde mésopotamien. Malgré les guerres religieuses et les affrontements sanglants, les peuples arabes, berbères et turcs ont su collaborer avec les autochtones, pour s’enrichir mutuellement. Les architectes d’origine byzantine ont conçu les hauts lieux spirituels à Jérusalem ou à Médine, la Grande Mosquée de Damas fut élevée à partir des remplois d’une basilique, tandis que les bâtisseurs arméniens (Mimar Sinan) et syriens ont embellis les villes d’Asie mineure. Les échanges culturels n’ont pas cessé entre l’Orient, l’Occident et le monde perse. Au sortir de la guerre, Mehemet II s’est extasié devant Sainte-Sophie, qu’il a préservée et reconvertie en mosquée, tandis que les Rois Catholiques d’Espagne ont rendu hommage à la beauté de l’Alhambra et que Pierre le Cruel a adopté le style maure pour son palais.



Un très beau livre donc, comportant plus de 400 superbes photos, à lire chez soi et sur une table à cause de sa grande taille. Un livre bienvenu, aussi, qui nous enseigne que la fracture entre les mondes n’est pas si nette et que le conquérant s’imprègne des talents artistiques de l’autre pour créer ses propres œuvres originales.

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Maya palais et pyramides de la foret vierge

Un autre ouvrage très intéressant portant sur l'histoire de l'architecture, cette fois, les Maya qui furent eux aussi des bâtisseurs d’exception. Le texte est fluide et simple à lire mais aussi très complet, les illustrations abondantes et bien choisies. Une très bonne entrée en matière pour mieux connaitre l'architecture précolombienne maya.
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Égypte. De la Préhistoire aux Romains

La civilisation égyptienne a marqué l'Antiquité à travers notamment des réalisations architecturales (temples, tombeaux, palais...) qui font encore rêver aujourd'hui. Cet agréable documentaire, abondamment illustré, offre un très beau panorama des réalisations de ce grand peuple de bâtisseurs.
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Rituels et mystères des rois divinisés : Création..

Interprétations astronomiques, lecture partielle des sanctuaires, textes appelés en simples illustrations des démonstrations... J'ai un peu de mal à adhérer aux hypothèses de l'auteur, ou du moins à son interprétation du théâtre maritime. Je me méfie de cette apparente évidence et de ces liens tissés entre tous les monuments convoqués ici. Peut-être ne devrais-je pas. Mais je suis de nature sceptique.
Lien : http://pralinerie.blogspot.f..
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L'Art persan

Un beau livre sur l'art persan où l'on découvre ses plus belles merveilles témoignant d'une richesse inouïe.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Nazca. La clé du mystère

QUe sont ces dessins étranges découverts en Amérique du sud ?

L'auteur spécialiste des civilisation précolombienne nous livrent ces mystères.
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