Henriette Bernier

Bon, j'aurais du me douter.

Le titre d'abord « Les ombres de l'enfance », ça sent le mélo.

Le genre, vaguement terroir

Mais j'ai vu que ça se passait en Meuse, ma région.

Que ça parlait d'un instit, mon métier.

Or il est à peine question de l'un comme de l'autre.

L'histoire n'a rien d'extraordinaire.

Trois enfants dans un village que l'on suivra jusqu'à leur vie d'adultes.

Le style est basique

Bref, un roman très commun qui ne m'a pas apporté grand chose.

J'aurais du me fier à mon instinct.

Un tour de piste... de danse, en survolant l'évolution de la société des années 50 aux années 2000. Un tour de piste, ce n'est pas désagréable... et on retourne s'asseoir sans que la tête nous tourne.

Une sympathique lecture, sans plus.

Un petit roman qui m'a rappelé les excellents moments que j'ai passés, il y a quelques années, avec Claude Michelet, Marie-Paul Armand et Christian Signol...



C'est triste à souhait, avec d'emblée le décès de la maman, Odette, au moment de la naissance de la petite Agathe.

Il y a les bons, ceux qui ont des valeurs d'honnêteté, de droiture, de courage; en face, il y a les frivoles, les collabos, les menteurs.

Peu de nuances dans les personnages, à part peut-être pour Marcel qui semble être un peu transformé par l'amour, mais qu'est-ce que ça fait du bien: finalement, c'est toujours cet Amour au sens large qui gagne!



Un roman de "terroir", comme je les aime, une fois de temps en temps, qui fait juste battre le coeur sans trop tourmenter les méninges!...

Malgré certains passage un peu long, ce livre est émouvant, l'histoire d'une petite fille qui a un rêve, mais qui malheureusement doit l'abandonner pour raison familiale. Tout au long du livre on découvre le courage et les sacrifices que Rosalie a du faire pour son père, ses grands frères et ses petites soeurs sans jamais se plaindre.

Voilà un roman qui dénonce bien la condition des femmes au siècle passé, dans toute la misère qu'il pouvait contenir ainsi que les injustices subies. Une chose en entraînant une autre, on se rend bien compte qu'il y a encore du chemin à parcourir dans l'égalité homme-femme et qu'il faut prêter une attention toute particulière à sa progression sans laisser la place à la moindre régression. Nous nous sommes battues pour le droit de vote, pour être reconnues et au doit à l'avortement... Il faut préserver ces avancements et les poursuivre.

Bien sûr, cette histoire fait aussi appel à une palette ravissante de personnages touchants et à la vie parfois malmenée.

Qui nous montre encore que rien n'est plus fort que l'amour d'une mère...

Un roman époustouflant que je quitte à regret !

Elle est jeune et fine, et belle, et voilà soudain qu'au soir de ses noces tout cela ne veut plus rien dire...

Car il y a le troisième personnage.

Une femme, grave, muette dont le regard se pose sur les deux autres mais ne les voit pas.

C'est la première épouse du marié d'aujourd'hui.



La photographie au dessus du lit doublement conjugal est la sienne.

Un portrait au dessus d'un lit qui va faire le malheur de Mariette une jeune femme nouvellement mariée à Paulin.



Le premier ouvrage lu d'Henriette Bernier qui m'a donné envie d'en lire d'autres de cette cette plume remarquable.

Tendres souvenirs d'hier. Cet hier qui fut à l'origine de tant de lendemains, avec leurs attentes et leurs espoirs, mais en vain.



Tout apparaît, se créé, se forme et; plus rien.

Tout s'effondre.



La misère, une guerre, des déchirements et des erreurs de temps et de jugements.



Bruits sourds et lancinants de ces moments perdus dans une vie de recherches et d'espérances.



Les pages se succèdent, les choses se font et se défont, puis la vie reprend son droit et une lueur s'attarde sur l'ombre d'une vie.



A découvrir avec tendresse et souvenirs d'un autre temps, déjà.

Transportée un siècle et demi plus tôt, j'ai aimé découvrir cette vie, ces personnages simples avec leurs mœurs et mentalités tellement bien décrites.

On s'attache tout de suite à ces femmes dont les 2 principales: Emélie puis Marie qui nous font découvrir des conditions de vie bien loin d'être faciles.Le problème de l'enfantement est bien posé.Le premier devoir étant d'assurer une bonne descendance, donner de vigoureux enfants pour reprendre plus tard l'entreprise ou le commerce familial. Bien mal venues celles qui ne pouvaient enfanter... la seule coupable : la femme à blâmer, à chasser, à punir !

Puis le dur choix de l'abandon d'enfants est très bien relaté

Dure époque aussi pour la vie des paysannes qui n'était pas plus douce surtout lorsque les hommes tombaient malades ou décédaient trop tôt...

J' ai apprécié aussi le récit sous son aspect historique. On suit l'histoire de cette ville dans le contexte de l'époque (révolution industrielle, changements de gouvernements, guerre...)

En conclusion, un bon roman très émouvant et enrichissant, un bel hommage rendu à toutes ces femmes de ce 19ème siècle.

Mon conseil : Lisez le vite, vous ne serez pas déçu(e)s !

Un jolie lécture que je trouve émouvante

Si certaines choses sont un peu faciles, ce livre est un bon moment passé en compagnie de personnages attachants. De plus, le décor est bien rendu.

L'histoire a certains côtés prévisibles: par exemple, on devine très vite comment se comportera Lily; mais d'autres le sont moins. En outre, Henriette Bernier n'amène pas les choses grossièrement, elle n'use pas d'énormes ficelles. De ce fait, même si, au final, le tout pouvait se prévoir, cela ne m'a pas gênée.



L'auteur dépeint bien l'ambiance d'un petit village en temps de guerre. Là encore, si on se doute de l'attitude des personnages, celle de Marcel, par exemple, ne montre pas forcément quelqu'un de sombre. J'ai apprécié la nuance apportée à ce personnage. Il n'est pas très reluisant, mais ses raisons peuvent s'expliquer.

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Ce livre nous permet de suivre l'évolution de la société tant à la condition des femmes des années 1950 à 1980 à peu près. Tout cela à travers, deux soeurs qui aiment aller danser. l'auteur nous fait partager au hasard du livre les chansons et les actualités et les évolutions de la société qui ont marqué ses époques.

Verdun, 1843. Emélie se marie avec Jean-Nicolas. Mais l'enfant espéré ne vient pas. Pour ne pas le décevoir, elle va en voler un.

L'auteure nous décrit la condition de la femme en ce milieu du dix-neuvième siècle. Conditionnée pour porter les enfants et effectuer les tâches ménagères, la femme n'est plus rien si elle ne peut pas enfanter. Tirée d'une histoire vraie, j'espérais peut-être un peu plus de romance. La première partie est bien, mais la deuxième m'a beaucoup déçue, comme si l'auteure s'était détachée des personnages et relatait juste une histoire avec des dates et des faits. Dommage !

Un roman comme je les aime, la petite histoire nous permettant de découvrir l'Histoire avec un grand H.

En l'occurrence, à travers le destin d'Emma et d'autres femmes, il s'agit des problèmes liés à la féminité et à l'enfance: stérilité, grossesse non désirée, avortement, abandon d'enfant et adoption.

On y découvre les mœurs en vigueur au début du 19ème siècle en France, plus précisément en Vendée.

Je me suis attachée au personnage d'Emma tout en étant surprise par son comportement, je n'en dit pas plus.

Le roman est très bien documenté et agréable à lire.

Une façon agréable de découvrir la vie des femmes et des enfants au 19ème siècle.

L'histoire est tirée d'un fait réel . Elle est authentiquement triste, et ce que les personnages vivent est vraiment tragique. le livre se lit facilement et rapidement, sans plus.

L'écriture est lourde et le sujet résonne d'un sacrifice. Même si l'histoire aurait pu être vraie et vécue il y a quelques temps en France, le thème aurait mérité d'être traité avec un peu plus de légèreté.

Au fil des pages, je me sentais de plus en plus claustrophobe, comme étouffée par la vie que Rosalie accepte de se voir imposer.

Agathe naît juste avant la seconde guerre mondiale, malheureusement sa maman décède à sa naissance.

Étienne, son père, la tient pour responsable de cette perte tragique, refuse de la voir, de sen occuper. Elle est donc confiée à Léonie, sa grand mère paternelle.



La famille tient une ferme depuis de nombreuses années.



Quelques années plus tard, Étienne refait sa vie avec Lili, une beauté de la ville dont il a toujours été amoureux, mais réputée dévergondee.

Celle-ci, qui lui donnera 2 enfants, refuse de s'occuper de la ferme et ne veut pas en entendre parler. Quand à "l'enfant de l'autre" (Agathe), comme elle l'appelle, encore moins.

Cette union ne fera que creuser le fossé entre Agathe et son père, avec qui elle aimerait tant se rapprocher.



Lili ne tiendra pas ce mariage, qui n'avait pour seul avantage pour elle de la mettre à l'abri du besoin, elle finira par quitter Étienne après avoir rencontrer un amant et partira en emmenant leurs deux enfants...



Comme le dit si bien le résumé de la 4eme de couverture, suite à cela, Étienne, seul, Agathe va tenter de reconquérir l'amour de son père...



J'ai aimé lire ce livre qui m'a plongée dans les temps de guerre à la campagne, les temps durs et puis parfois de la douceur qui vient apaiser tout ça...



Mais jai trouvé certains passages longs et plats moi qui aime l'action, ça ma manqué dans ce roman, cest le genre du livre qui veut ça, c'est une découverte pour moi.

Pas une découverte et pas inoubliable: Ce roman raconte l'histoire de trois enfants qui se sont trouvés sur les bancs de la même classe, dans la Meuse.

Leurs chemins se croisent et se séparent, avec ce qu'il faut d'amour et de rivalité, de jalousie et de rancoeurs.

Ce n'est pas un grand roman mais c'est une jolie lecture de vacances.

Une femme ne faisant que des fausses couches en passe de perdre son mari avide de paternité, fait croire qu'elle est enceinte et "adopte" l'enfant d'une jeune fille ne pouvant l'élever.

Mais tout ne se passe pas comme prévu ...

Très émouvant.

Odile, qu'on surnomme Dilette est une enfant illégitime d'un père maquisard disparu du jour au lendemain et d'une mère qui s'est mariée bien plus tard avec un homme de son village, marchand connu et respecté de tous. Mais, alors qu'elle n'est toujours qu'une enfant, ses parents décèdent dans un accident de voiture. Odile vit chez sa grand-mère et, c'est une jeune fille fermée et qui parle peu fait sa première rentrée à l'école. Luigi (Gigi) est le dernier enfant d'une famille italienne qui s'est installée en France peu avant la guerre. C'est un enfant gentil et choyé par sa mère. Claude, appelé Bouboule, est le petit dernier d'une fratrie de trois sœurs. Issu d'une grossesse tardive, le petit garçon n'était pas désiré par sa mère, une femme froide et aigrie par la charge de ses nombreuses grossesses.



Dans Les ombres de l'enfance, l'auteure prend le temps de nous présenter chaque famille, leur histoire, dans quel milieu et quelle condition est né chaque enfant. Au cœur de la Meuse, durant la Seconde Guerre mondiale, la jeune Dilette fait battre le cœur de ses deux chevaliers servants. Mais comme dans chaque trio amoureux, elle n'en choisira qu'un. Les deux garçons se battent pour être le centre d'attention de la jeune fille. Dans le cas de figure présent ici, il n'y aura pas de mauvais choix, mais les répercussions sur la vie du « laissé pour compte » vont être importantes : il va mener une vie isolée, vide, faite de rancœur, de ressentiments, de haine à l'encontre d'autrui. Il n'y a pas de réel suspense dans l'intrigue puisqu'on imagine assez rapidement vers qui l'affection de Dilette va tendre. Il s'agit plus d'un récit qui met en avant le destin d'enfants nés dans certaines conditions, comme une prédisposition à mener telle ou telle vie sans pouvoir échapper à son « destin ».



Une lecture du terroir sympathique qui manquait toutefois de profondeur et d'inattendu.
Lien : http://sariahlit.blogspot.co..

Un bon roman historique. Au travers de l'histoire d'une fromagerie, on suit l'évolution de la filière laitière.