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4.09/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 5 Décembre 1896
Mort(e) à : Cachan , le 30 mars 1980
Biographie :

Henry Poulaille, né le 5 décembre 1896 à Paris et mort le 30 mars 1980 à Cachan, est un écrivain anarchiste français.
Ecrivain autodidacte parisien, Henry Poulaille consacra sa vie aux arts d’expression populaire et à la littérature prolétarienne. Directeur du service de presse chez Grasset, il fut aussi l’un des plus grands admirateurs de C.F. Ramuz et joua un rôle déterminant dans la diffusion en France des œuvres de ce dernier. Pendant près de cinquante ans, Henry Poulaille découpa, colla, annota des coupures de presse et des documents sur le dessin, l’histoire politique, la chanson ou le folklore. Son attrait pour l’art pictural donna naissance à une collection d’illustrations et de caricatures tirées de publications du XIXe et XXe siècle

Source : wikipédia
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Bibliographie de Henry Poulaille   (10)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Thierry Maricourt : Henry Poulaille
Olivier BARROT présente "Henry POULAILLE" écrit par Thierry MARICOURT, paru aux Editions MANYA. Henry POULAILLE fut un écrivain, auteur d'un classique de la littérature populaire : "Le Pain quotidien".

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
L'intruction, c'est les diplômes, les certificats, les titres, tout un tas de conneries qui signifient rien. C'est du tape à l'oeil.
__ C'est les idées de Magneux qui vous tournent tous, dit elle. Mais qu'est-ce qu'on f'rait sans les gendarmes, sans gouvernement, sans lois, sans rien?
__ Qu'est ce que tu peux en dire? On n'a jamais essayé !
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Comme dit Vaillant : la misère , c'est la mère des révolutions. Les réformes, c'est de la dorure sur nos chaines.
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C'est salauds et compagnie les médecins. I's vous écrivent en gribouillages eau d'la pompe et poud'e de perlimpimpin, et i's disent ; c'est tant, et le pharmacien, i' vous met ça en bouteille et en paquet, et i' vous dit : "Voilà Madame, c'est tant". Et on est volé comme dans un bois.
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On a laissé la moitié des copains. Tués, blessés, c'est kif-kif !
__ Et c'était rien comparé avec les hommes de Mangin-Mang'tout...
__ Les noirs ?
__ Oui les noirs, les pauv'gars, i'g'laient de froid, on les a bousillé d'une manière dégueulasse.
__I'pleuraient de rage, pas'que c'est pas des peureux.
__ Dans le temps, j'charriais les gars qui vendent des cacahuètes, des bons à rien, j'pensais. Ben, i't'naient le coup, la gueule tiré par la souffrance, et i'cavalaient malgré leurs pieds raides, i'flanchaient pas. Maintenant, faudra plus me dire du mal des nègres devant moi.
__ Et ils se battaient pour rien !
__ Tu l'as dit bouffi ! pour moins que nous, qui pourtant n'avons rien.
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__ Ce salaud de Clémenceau ! Les ouvriers, c'est de la chair à bénéfice, de la chair à grisou, comme à Courrières. Quand une catastrophe arrive, ces cochons-là, sont les premiers à parler de héros ! Mais ils oublient vite leurs belles phrases ! Quelques semaines ... et nous sommes des apaches, des anarchos, des çi, des ça...
Quoi pour vingt ronds de l'heure! Hein, c'est pas dégueulasse...!
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__Si tout le monde avait fait comme toi, i'seraient allés "cor" plus loin! t'as pas peur plus qu'un autre pourtant? Pourquoi que t'as pas tiré?
__ C'est pourtant la seule chose de bath à la guerre! opina un jeune arrivé la veille.
__ C'est un point de vue, convint Magneux, pas le mien.
__ C'est ta religion qui te défend de tirer?
__ Je n'ai pas de religion.
__ Alors, j'comprends pas ! je comprends pas !
Il hoche la tête. Soudain il a une illumination.
__ T'es anarchiste, alors?
__ oui, dit Magneux
__ ... C'est une infirmité qu'vouloir pas tuer à la guerre...Ca s'punitait, t'sais ! P't'être salement...!
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La mobilisation n'est pas la guerre !
Si les mots n'ont pas de sens, les faits ont une signification et ce n'était pas pour rien que l'on arrachait à leur travail, à leurs familles, des centaines de milliers de mobilisables.
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Des blessés hurlaient. Ceux de la "trois" dévalant la zone dangereuse furent sur eux. Mais aucun ne se retourna....

... Ils avaient fui de toute la force de leurs jarrets l'appel des blessés, mais les plaintes leur étaient arrivées quand même au coeur. Et elles restaient présentes, pesantes, douloureuses.
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Voilà le jour qui se lève. C'est l'heure propice aux coups de main. Ils ont peur, non pas une peur banale, mais une angoisse pesante...

...Tous ces hommes sont dans l'attente de la mort mais aucun ne se la donnerait lui-même. Quel drôle d'animal que l'homme !
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C'était alors de bonnes heures passées là, dans le creux de cette végétation luxuriante, poussée là à son gré. Le Paradis, le Paradis de la fable, la terre sans les imbéciles de machine dont on n'avait su, à vrai dire, que se rendre les esclaves.
Libre, il était libre comme aux premières heures du monde.

Derrière lui, à même pas dix kilomètres de là "l'homme" après des millénaires de civilisation s'était calé dans des trous et sous la mitraille et les gaz "défendait sa vie, sa patrie, sa culture..."!
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