- J'en ai marre, ça fait trois heures que je joue. Je n'avance pas, ça m'énerve, les jeux. C'est comme un roman où tu lirais dix fois la même page avant de pouvoir passer à la suivante.
- C'est le principe, je réponds. Quand on termine un livre, c'est comme quand tu as sauvé la princesse dans un jeu, tu le ranges et tu passes au suivant. (p.73)
L'Oracle va parler :
- "Où que tu ailles, aussi longtemps que les filles croiront aux princes charmants, il y aura une princesse à délivrer." (p.41)
Ce faisant, je scrute s'il n'y aurait pas des sangliers à crocs rouges ou l'ours mellivore tapi pas loin. C'est important, car dans le vrai monde, on ne possède qu'une barra de vie et il faut faire gaffe quand même. (p.29)
Je pars à pied pour une sorte de redémarrage au dernier point de sauvegarde, sans manette, sans clavier et sans l'électricité qui fait tourner les bécanes. (p.9)
La pluie est joyeuse et rince le paysage autour de moi. J'avance en écartant le rideau :...
La musique c'est comme Internet mais en vrai ; ça rapproche les hommes.
Je passe la journée assis, ainsi, grelottant, somnolent, concentrant mes pensées sur le futur, Eglantine, le retour, la fin de ce cauchemar, la vie qui reprend ses droits et s'écoule tendrement, calmement, sans violence, sans bruit sinon celui des roses qui éclosent.
On doit tuer ceux d'en face et ceux d'en face doivent nous tuer en prétextant qu'on veut les tuer. C'est une fête foireuse, un joyeux hasard mortel.