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Critiques de Hilary Mantel (112)
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Beyond Black

Alison est voyante. Avec son amie Colette, qui a elle aussi des dons, elle parcourt Londres pour transmettre à ses clients les messages de leurs connaissances passées dans le monde de l'au-delà. Mais elle vit un enfer aux côtés de morts qui lui font entrevoir des choses horribles...



Certes, ce synopsis ne paie pas de mine. Normal, c'est une espèce de rapide résumé du synopsis en quatrième de couverture du dit bouquin. Pourquoi ce "pompage" ? Parce que pour une fois, je n'ai pas fini ce roman. Non, c'était impossible. Sur les 451 pages, la 193ème était pour moi la dernière.

Je n'ai pas aimé le fait que l'action mette un temps considérable à s'installer, si tant est qu'il y ait vraiment de l'action dans ce roman.

Ensuite, Mantel écrit l'oralité, et c'est vraiment un style que je déteste. Les personnages parlent l'argot et le narrateur aussi. le récit est totalement "déconstruit", il n'y a aucune logique, aucune chronologie claire. Mantel insère parfois des passages sous forme de pièce de théâtre pour une raison totalement inconnue. Je n'ai vu aucune justification à ce mélange des genres qui ne soutient pas grand chose.

Enfin, les personnages ne sont pas du tout attachants et on y perd son latin tant il y en a.

Cette critique est assez sévère, surtout pour un livre que je n'ai pas fini me direz-vous. Sauf que j'ai vraiment essayé mais n'ai vraiment pas accroché.


Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Fludd

Bienvenue à Fetherhoughton, village isolé de culs-terreux superstitieux et de travailleurs de filatures analphabètes.



Le père Angwin, curé de paroisse devenu incroyant, noie son spleen dans la bouteille et vit sa petite vie de pasteur entre sa bonne, les congrégations religieuses du secteur qui mènent leurs petites affaires tambour battant, et son ennemie jurée la directrice de l'école.

Mais Sa Corpulence l'évêque, veut remettre un peu d'ordre et de modernité dans ce nid de paganisme, à commencer par se débarrasser des statues de l'église en surnombre. Et quand un étranger sonne à la porte de la cure, sans doute le nouveau vicaire annoncé, la vie du pauvre curé et du village vont en être complètement bouleversées.



Quel drôle de livre! Etrange, insolite, extravagant...

Peinture caustique de société, critique du catholicisme, conte délirant miraculeux, réflexion sur la foi? J'hésite à trouver le fil rouge et il m'a fallu m'accrocher pour ne pas décrocher... L'histoire passe pour être divertissante mais je ne me suis guère divertie. Je dois être trop mécréante pour goûter la bizarrerie du propos et en savourer le contexte religieux décalé.



C'est donc une lecture déconcertante, que l'écriture désuète ne sauve pas et que j'ai finie en accéléré.

Et le manque de critiques Babeliotes me laisse seule pour m'interroger sur ce drôle de roman...
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Fludd

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La locataire

Pour de la haine, c'est de la haine ! de l'humour noir glacial, une ambiance oppressante, une violence psychologique distillée à petite dose. Réjouissant décalé, on ne lâche pas le livre....Une réussite !




Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

👑 Le conseiller - Tome 1 - Dans l'ombre des Tudors - Hilary Mantel 👑

Traduction : Fabrice Pointeau



Résumé :

Angleterre, 1527. Dynastie des Tudors. Thomas Cromwell est le secrétaire du cardinal Wolsey, le conseiller favori d'Henri VIII. Mais les rois sont inconstants. La Couronne réclame un héritier et la reine Catherine a une rivale : la belle Anne Boleyn qui attise la passion du souverain... Ce dernier veut se débarrasser de Catherine, et le cardinal Wosley échoue à obtenir du pape Léon X l'annulation du mariage royal.

Thomas pourrait tomber en disgrâce avec son maître, mais c'est compter sans son habileté et son art politique...





J'ai lu il y a peu, les deux premiers tomes de la série Les reines maudites parus chez les éditions Hauteville et j'avais très envie de creuser la période du règne d'Henri VIII, j'ai donc décidé de lire la trilogie d'Hilary Mantel consacrée à Thomas Cromwell son plus proche conseiller.

Ce premier tome nous permet de faire connaissance avec Cromwell, son enfance, ses liens avec le cardinal Wosley, son arrivée à la cour et sa montée en influence. C'est son implication dans "la grande affaire du roi" qui va lui permettre de se rapprocher toujours plus d'Henri, lui le fils de forgeron, cet homme de rien qui va avoir plus de poids que les nobles auprès du roi. Il lui faudra être fin politique pour survivre au milieu de cette cour pleine de jalousie, de manigance, d'ambition...

J'ai beaucoup aimé ce premier tome même si le début a été laborieux, j'ai mis du temps à me faire au style de l'auteure, j'avais du mal à m'y retrouver par moment surtout qu'il y a foule de personnages et entre les prénoms similaires (tout le monde apparemment s'appelait Thomas ou Richard) et les titres qu'il faut réassocier aux bons noms... mais bon au bout d'un moment la magie opère et on resitue plus facilement chacun.

Un roman très intéressant et très prenant qui nous plonge dans l'Angleterre du XVIème siècle.

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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Après avoir lu le deuxième tome de cette série (vous connaissez ma manie de tout prendre dans le désordre), j'avais très envie de découvrir le début des aventures de Thomas Cromwell. Ce roman mélange la période allant de 1527 à 1535 à des flash-backs sur la vie de Thomas Cromwell. Contrairement à ce qui se passe dans le deuxième tome, il n'a pas encore pris l'importance qu'il aura auprès du roi Henry qui lui, est lassé de sa femme Catherine qui ne sait pas lui faire un hériter (ou le garder car des enfants garçons sont tout de même nés). Il a donc commencé à courtiser Anne Boleyn mais nous ne suivons ça que de loin puisque c'est à travers les yeux de Thomas que nous est racontée l'histoire, même s'il n'en est pas le narrateur, et que lui n'a pas encore un accès direct aux intrigues de la cour.



J'ai moins aimé ce tome que le deuxième, très probablement parce que Thomas Cromwell n'est pas encore au coeur de l'intrigue. Ce que j'ai préféré, c'est tout ce qui a trait à sa famille. En épousant sa femme, il a passé une sorte de contrat mais cela ne l'a pas empêché d'avoir beaucoup d'affection pour elle.



Lizzie wanted children; he wanted a wife with city contacts and some money behind them.



Le thème du mariage arrangé est d'ailleurs très présent puisqu'il l'est à travers Cromwell, le roi mais aussi Mary Boleyn qui est à la recherche d'un mari qui pourrait devenir le père de ses enfants, nés de son premier mariage.



Même si je préfère quand Cromwell est à la cour, il est intéressant de voir dans ce tome la mort qui rôde partout, mais tout de même un peu plus en dehors que la cour qu'en dedans.



It's not the hand of God kills our children. It's disease and hunger and war, rat bites and bad air...



Ce roman est aussi une critique de l'Eglise, présenté comme le lieu de l'hypocrisie et même de la falsification puisqu'elle est soupçonnée d'avoir réécrit l'Histoire comme ça l'arrangeait, étant la détentrice du savoir.


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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Thomas Cromwell, s'il est l’un des hommes politiques les plus importants d’Angleterre pour avoir mis en place la réforme anglicane au XVIe siècle, n’est pas forcément très connu dans le détail en France.

La trilogie d’Hilary Mantel, « Le conseiller », répare cette injustice en narrant la vie de cet homme illustre, à l’origine fils de forgeron, régulièrement battu par celui-ci au point de s’enfuir à 15 ans pour l’Europe, revenu en Angleterre quelques années plus tard. Employé par le cardinal Wolsey, auquel il restera d’une fidélité exemplaire même après la disgrâce de ce dernier, il est remarqué par Henri VIII qui le charge de réussir à obtenir du pape son divorce d’avec Catherine d’Aragon, incapable de lui donner un héritier mâle, afin d’épouser Anne Boleyn…



« Le conseiller » n’est cependant pas une biographie, mais un roman historique, ce qui permet à l’auteur de romancer les zones d’ombre liées à ce personnage de la manière la plus crédible qui soit. L’histoire est racontée du point de vue de Thomas Cromwell et l’on a accès ainsi à ses pensées (politiques, religieuses et stratégiques, qui lui ont permis d’avoir cette carrière exceptionnelle) et sentiments au sujet de la vie à la Cour et des personnages célèbres (Henri VIII, Anne Boleyn, sa sœur Mary Carey, Jane Seymour…) qui l’animent. La vie là-bas n’était pas de tout repos (comme dans toute Cour, de toute façon) !



Le résultat est un roman captivant, passionnant, flamboyant, ce qui n’était pas une mince affaire quand on sait que l’ouvrage fait plus de 700 pages. Le grand talent de conteuse et d’historienne d’Hilary Mantel lui a ainsi fait réussir un ouvrage qui apprend beaucoup de choses sur les mœurs, les modes de vie et de pensée de la cour d’Angleterre, sans aucun temps mort. Elle a également réussi à donner de l’épaisseur à tous ses personnages, leur (re)donnant, pendant la durée du roman, souffle et vie. Je me suis surprise à m’attacher à Thomas Cromwell, homme secret, complexe, mais qui n’oublie pas ses origines humbles (la noblesse ne manque de toute manière pas de les lui rappeler), et, dans un autre registre, à Jane Seymour, jeune femme discrète, voire effacée, et réfléchie.



Je vous recommande donc vivement la lecture du premier tome de cette trilogie !

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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Ce livre m'attirait par la période traitée ... je viens enfin de le terminer après 10 jours.

Trop long, trop pesant, un empilement de faits sans enchainements.

L'histoire m'est connue, mais ça ne m'empêchait pas d'espérer une lecture agréable avec peut être une découverte.

Le choix du temps présent pour tout l'ouvrage ne m'a pas convaincu, et contribue à mon sens à la lourdeur du récit.

Je ne suis pas sûre de poursuivre avec les 2 autres volumes



Pour ceux qui apprécient cette période je conseillerais plutôt les ouvrages de J. C. Sansom avec son personnage d'avocat Matthew Shardlake.
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

On est d’abord dérouté par le style narratif de ce livre qui raconte la vie de Thomas Cromwell à la troisième personne. De plus, c’est le récit d’une succession de moments les uns après les autres, dans l’intimité du quotidien des personnages, et si cela permet de bien comprendre leur psychologie, il vaut mieux prendre le temps d’aller voir leur vie (merci Wikipedia) pour ne pas se perdre dans les méandres de l’histoire d’Angleterre.

Mais une fois plongé dedans, on ne peut plus en sortir, accroché et envoûté tellement on s’identifie à Thomas Cromwell dont on partage les tourments et on admire l’habileté.

Plus de 800 pages qui se lisent très vites.

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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Lu en anglais. Un roman historique de référence, long et tres détaillé, parfaitement documenté. Le lecteur rentre en intimité avec Thomas Cromwell et la cour d Henry VIII. 800 pages. Il m a fallu plusieurs mois pour le lire.
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Tres déçu. L'auteur nous plonge un peu trop a mon gout dans les details du quotidien. Tome 3 toujours pas paru???

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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Je n’aurais sûrement pas lu cet ambitieux roman de plus de 800 pages s’il ne m’avait pas été prêté par une amie. Et je l'en remercie car j'ai découvert une écrivaine dotée d'un vrai talent de conteuse. Elle nous raconte l’histoire de Thomas Cromwell (1485-1540) qui bouleversa à jamais l’histoire de l’Angleterre. Le conseiller s’ouvre en 1500 et se referme trente-cinq années plus tard durant lesquelles nous aurons assisté à sa lente ascension. La suite nous sera contée dans deux autres tomes, Le pouvoir et La disgrâce, qui sortiront respectivement en 2014 et 2015.



Thomas Cromwell connut une carrière d'abord aventureuse. Pour échapper à un père forgeron alcoolique qui le battait, il s’embarque à 15 ans vers la France pour aller guerroyer en Italie puis s'initie à la finance dans une banque florentine. Il revient en Angleterre en tant qu'avocat et entre au service du cardinal Thomas Wolsey, l’homme qui sans en avoir la couronne dirige l’Angleterre. Élu au Parlement dès 1523, Cromwell échappe à la disgrâce de Wolsey grâce à son intelligence et son sens de la politique. Nommé au Conseil du roi, il est au cœur du pouvoir puisqu'il connaît les affaires de Rome et celles de l'Église d'Angleterre, à l'heure où Henri VIII mène sa politique de rupture. Outre le divorce d'avec Catherine d'Aragon, qui devrait affermir la jeune dynastie des Tudors (Catherine n'a pas d'enfant mâle) par son mariage avec Anne Boleyn, Henri veut aussi mettre la main sur le considérable pouvoir temporel et spirituel de l'Église. Les monastères en sont l'enjeu à cause de leur poids économique. Thomas devient le principal théoricien de l'anglicanisme et d'une pratique "impériale" du pouvoir dont il assure la mise en œuvre. En 1535, quand s'achève ce premier tome, il a fait d'Henri VIII le chef de l'Église d'Angleterre et a vu disparaître ses principaux adversaires, dont le grand humaniste Thomas More. Il est alors au plus haut sommet de l’Etat.



Bon, d’accord, me direz-vous voilà sans doute un intéressant roman historique.
Pas du tout ! C’est beaucoup mieux qu’intéressant ! C’est captivant. Historique, la saga de Hilary Mantel l'est d'autant plus que l'auteure est devenue la seule femme à avoir remporté deux fois le Booker Prize, Goncourt du Commonwealth. Alors, pourquoi un tel engouement pour une histoire de roi et de reines dans l’Angleterre postmédiévale ? D’abord le roman est superbement écrit, ensuite il est passionnant. De plus, Dans l’Ombre des Tudors n’est pas un roman historique ordinaire. Ecrit au présent , on pénètre à l'intérieur des pensées de Thomas Cromwell, et c'est toute la force de ce récit. Incroyablement fouillé et moderne, il est fait presque uniquement de dialogues. L’écriture est rapide, nerveuse. Les personnages sont remarquablement mis en scène – le portrait de Thomas Cromwell est subtil, complexe et on le découvre plus humain qu’on ne pouvait l’imaginer. 
C'est une épopée formidable : le souffle de l’Histoire, la reconstitution d’une époque marquée par un fanatisme religieux et une humanité naissante, des débats et critiques politiques qui trouvent de échos dans l’actualité du XXIe siècle, des rebondissements et des intrigues à foison.
 Ce roman est pourtant tout sauf facile, du moins au début, il faut s’habituer au style particulier de l’auteur, mais il vaut vraiment la peine d’être lu. Intelligent et foisonnant ! Passionnant ! Et dire qu’il va falloir attendre un an pour lire le second tome de cette trilogie !
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Malheureusement, je n’ai pas été réellement emballée dans ma lecture. Ce livre a eu quelques prix littéraires, donc je m’attendais à ce que la plume soit particulière… mais pas à ce point-là. Et c’est ce qui m’a principalement bloqué. J’ai mis quasiment 15 jours à lire ce livre car tout simplement je n’arrivais pas à rentrer totalement dans l’histoire. Pourtant c’est une histoire que je connais et qui me passionne… Mais j’ai trouvé ici que le style de l’auteur desservait l’histoire en ne la traitant pas de manière suffisamment précise.



En fait, en ouvrant ce roman, je m’attendais à découvrir l’histoire des Tudors du point de vue de Thomas Cromwell, qui est un personnage qui me fascine beaucoup. Or, je me suis retrouvée à lire l’enfance et l’ascension de Thomas Cromwell, dont les Tudors sont évidemment les personnages secondaires. Et c’est cela qui m’a gênée, car de ce fait les faits historiques ne sont pas retranscrits de manière très précise. Ce sont donc mes attentes qui ont été déçues…



Et c’est un autre défaut du roman, selon moi : la multitude de personnages. Si vous ne connaissez pas un minimum l’histoire d’Angleterre au temps des Tudors, je vous déconseille de vous aventurer dans ce livre car il ne vous apprendra pas énormément de choses. Entre les conseillers, les contes, les ducs, les rois, les dames de compagnie, les avocats, les enfants, je me suis parfois demandé avec qui j’étais dans le livre. Tout cela relève d’un travail de fourmi de la part de l’auteure, qui est très bien renseignée sur les fonctions de cette époque et le mode de fonctionnement de la Cour, mais on s’y perd un peu si on ne connait pas un minimum les noms les plus importants de l’époque.



J’ai également trouvé que le roman n’était pas suffisamment aéré. Exemple tout simple, il est arrivé qu’un dialogue se termine et que la ligne d’en-dessous, mais vraiment juste en-dessous (sans saut de ligne) on se retrouve à un autre endroit une semaine plus tard. Sans qu’on nous le dise de manière claire… J’étais parfois un peu confuse dans ma lecture – et ajoutez à ça mon état de fatigue actuel, et c’est perdant, forcément !

Par ailleurs, certains dialogues étaient parfois difficiles à suivre : des conversation à trois ou quatre protagonistes sans que le nom du personnage qui parle soit indiqué à côté de la ligne de dialogue par exemple… Ou des dialogues du type : « Il me dit tel chose, et je lui répondis telle chose, ce à quoi il répliqua telle dernière chose. » Assez bizarre…



J’ai trouvé par ailleurs que le récit n’avait pas d’enjeu. Bon, je sais, vous allez dire que je chipote, que c’est un roman inspiré d’une vie, etc. Mais alors, quid de la couverture ??? Je ne sais pas vous, mais moi elle me promet du sang, un petit côté thriller… Et bien non en fait ! On suit l’ascension du personnage, les quelques intrigues et les relations cordiales avec les ambassadeurs et autres membres de l’aristocratie britannique, et c’est tout. Sauf si l’on considère que les faits historiques sont les enjeux de l’histoire, n’en attendez pas d’autres il n’y en a pas !



La lecture des 500 premières pages (sur 810 au total) a été réellement laborieuse… Après 500 pages, dès que Cromwell est nommé conseiller, le récit s’accélère et on rentre dans le vif du sujet : les luttes de pouvoir. C’est le réel intérêt du livre : voir de quelle manière un simple film de forgeron est devenu premier conseiller du roi à une époque où les privilèges de l’aristocratie menaient le pays. Thomas Cromwell est un vrai personnage de roman, charismatique, plein d’esprit, assez perfide en un sens, et il est le miroir de toute la Cour d’Angleterre. Sans ce personnage au cœur du récit, je pense que j’aurais abandonné le livre.



Au final, j’ai tout de même apprécié cette lecture de par son sujet et son personnage principal, même si je n’ai pas accroché au style de l’auteur. Peut-être ai-je lu trop de livres sur cette période ces trois derniers mois… En tout cas, je pense lire le tome 2 l’année prochaine, tout doucement et sans me presser, qui traitera là de la chute de la reine Anne Boleyn, ce qui devrait donc être très intéressant.



14/20
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Faisons une petite plongée de l’histoire avec ce premier tome haut en couleurs.





Cromwell, de basse extraction, est devenu un proche du cardinal Wolsey. Travaillant pour lui, il se forge petit à petit une réputation auprès de la Cour du roi Henri VIII.



Mais le cardinal finit par tomber en disgrâce, et Cromwell cherche alors à se rapprocher du roi, afin de le conseiller.



Surtout que ce dernier est amoureux d’une jeune fille, Anne Boleyn, alors qu’il est déjà marié à Catherine. De quoi bouleverser toute la chrétienté.





J’ai trouvé ce livre vraiment très bien fait et très intéressant.





L’histoire nous plonge au coeur de la vie de Thomas Cromwell, un personnage très connu de la Cour d’Henri VIII, mais sur lequel nous savons peu de choses.



En tentant de rester la plus fidèle possible à l’histoire anglaise, l’auteur cherche ici à reconstituer la vie de ce personnage proche du roi, à voir sa façon de penser, d’agir, comment il a accédé au pouvoir, lui qui était de basse extraction, quels étaient ses états d’âme, etc. Tout cela est vraiment très intéressant et nous plonge au coeur de l’Histoire, ce qui nous permet d’apprendre, à travers cette lecture passionnante, de très nombreux éléments historiques sur un règne qui a marqué l’Angleterre à jamais.



Le tout est tout à fait cohérent, et respecte (autant que je le sache, je ne suis pas un spécialiste de cette époque) la réalité historique.



Suite voir lien
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

En cours,115 pages

C est très bien et nul besoin d être expert en Histoire de la perfide Albion



Il y a longtemps que je n al plus eu entre les mains un tel "page Turner "
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Amoureuse de l'Angleterre et de l'Histoire, je ne pouvais qu'acheter ce roman.



J'avoue pourtant avoir d'abord eu un mal incroyable à entrer dans l'univers et l'atmosphère particuliers de l'auteure. Pendant les 150 premières pages environ, son écriture m'a franchement rebutée. Je la trouvais froide, les sauts dans le temps me perturbaient, et ces tournures de phrases, mêlant les différentes formes de discours comme les personnages, passant soudain du "il" de narration au "je" d'un personnage autre que Cromwell.



Peut-être est-ce un défaut de mettre tant de temps à être conquis par un roman, je l'ignore.

Dans tous les cas, j'ai persisté et j'ai bien fait. Finalement, je me suis habituée à l'écriture, habituée à la logique de Cromwell ; j'ai plus ou moins, car il y en a beaucoup quand même, suivi les personnages et leurs titres ; j'ai été complètement emportée par l'histoire.



J'attends avec grande hâte de pouvoir lire le deuxième volume !
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Une chose est sûre, cette trilogie dépoussière bien comme il faut l’époque des Tudors grâce au point de vue plein d’humour de Thomas Cromwell, l’homme ambitieux qui parvint à se hisser dans l’ombre du roi Henry VIII. Le sujet est vaste, intéressant, mais extrêmement copieux, il faut l’avouer. Et c’est peut-être ce qui a fait que j’ai lu ce premier tome lentement mais sûrement. Hilary Mantel ne prend pas ses lecteurs pour des imbéciles, elle les immerge complètement dans son récit, les inondant d’un flot de références historiques pointues. La dame maîtrise son sujet, ce n’est pas le lecteur qui dira le contraire.



Je pense que c’est un roman qui ne se lit pas de la même façon selon notre degré de connaissances en rapport avec cette époque. Ceux qui en sont friands pourront saisir toutes les subtilités politiques, les autres se contenteront de se laisser séduire par le point de vue Cromwell, ce qui n’est pas désagréable non plus. Je me situe entre les deux puisque je suivais la série Les Tudors avec assiduité, même si je pense qu’il faut en prendre et en laisser, c’est évident, pour pleinement apprécier la saveur que l’auteure a donnée à ses protagonistes.



Le style est surprenant et nécessite plusieurs pages de lecture pour qu’on se familiarise avec, car Hilary Mantel donne un côté théâtral à son récit en utilisant un « il » qui fait toujours référence à Thomas Cromwell, son héros attitré. Avec du recul, on se rend compte que le choix est judicieux étant donné qu’on ne perd rien des pensées truculentes du personnage, mais à la fois on gagne en perception puisque des mouvements d’une caméra, qui plonge presque à l’intérieur des autres protagonistes, nous permettent de pousser plus loin l’analyse que l’on peut faire d’eux. Je déplore peut-être qu’on ait l’impression de rester en huis-clos car les décors sont minimalistes et récurrents, mais c’est à l’échelle des complots et trahisons, dirons-nous, et cela nous permet de rester dans une dimension plus intimiste.



J’ai grandement apprécié que le ton soit frais et finalement très contemporain dans le traitement des rapports entre les personnages, je pense notamment à la relation très intéressante qui lie Cromwell au cardinal de Wolsey. En se focalisant sur Thomas Cromwell, Hilary Mantel confère une humanité certaine à son récit, c’est un outsider qui arrive peu à peu à s’immiscer dans les hautes sphères grâce à son intelligence. Si le récit est loin d’être larmoyant, la pudeur du personnage lorsqu’il évoque sa vie personnelle, son enfance ou la mort de sa femme, est touchante.



Un livre à lire, donc, pour le plaisir de revenir sur les trahisons à l’époque des Tudors en adoptant un point de vue frais concernant, du moins dans ce premier tome, l’affaire du divorce d’Henry VIII avec Catherine qui va conduire à un bouleversement des rapports entre la monarchie et la papauté.



PS : Chapeau bas au traducteur pour avoir su retranscrire la saveur du récit, ce qui n'était pas une mince affaire compte tenu de la particularité du point de vue.
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Wolf Hall est le premier tome de la fameuse trilogie (troisième tome en cours d'écriture) aux deux Booker Prizes d'Hilary Mantel consacrée au personnage si énigmatique de Thomas Cromwell. Ce premier tome couvre la jeunesse de Cromwell, jusqu'aux années 1535, relatant ainsi la chute du cardinal Wolsey et l'ascension d'Anne Boleyn, la deuxième femme d'Henry VIII.



Comment parler d'un roman aussi foisonnant, aussi riche, aussi abouti? Hilary Mantel reprend la genèse de Thomas Cromwell, à la réputation sombre et austère, pour en faire un personnage passionnant et brillant; un homme mystérieux, à la mémoire exceptionnelle, fidèle envers ses amis mais fin stratège. Au passage, l'auteur fournit un énorme travail historique, où, si l'on reste dans la fiction, chaque détail, chaque rencontre est au moins probable. A travers les ragots de la cour et les murmures londoniens, le lecteur est totalement immergé dans la société de l'époque, du lit du Roi aux marchands d'Antwerp, des intrigues tudoriennes aux querelles religieuses. Lire Wolf Hall, c'est d'abord plonger dans cette atmosphère, se sentir perdu parmi tous les personnages de la cour, y prendre peu à peu ses marques et suivre le destin fabuleux de Cromwell, fils d'un maréchal ferrant devenu conseiller du Roi. Mantel y décrit avec autant de talent la rivalité entre Thomas More et Cromwell, l'art d'Hans Holbein ou les tortures du bûcher.



Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé cette lecture, mais j'ai également bien sué. Hilary Mantel fait confiance à son lecteur et refuse toute simplification. Il n'est parfois fait qu'allusion à certains faits de l'histoire anglaise, l'auteur assumant en effet que ceux-ci sont aussi familiers pour le lecteur que pour les personnages de l'époque. Ajoutez à cela un style extrêmement travaillé, une construction des dialogues parfois déroutante et vous obtenez une lecture passionnante mais aussi parfois exténuante.



Une lecture intelligente, riche et palpitante où tout, de l'ambiance aux personnages, de la conformité historique au style, est poussé jusqu'à la perfection; mais une lecture dense, grouillante de détails et de personnages à faire à tête reposée. J'ai beaucoup aimé Wolf Hall, mais je ne peux pas vraiment dire que j'ai passé un bon moment. Je reste impatiente de découvrir la suite.


Lien : http://unmomentpourlire.blog..
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Épais ouvrage de plus de 800 pages que l'on a du mal à finir.

On y apprend certes beaucoup, mais on se perd dans le nombre de personnages désignées soit par leur nom, leur prénom, leurs fonctions. Ce qui fait que notre attention se dilue et se perd dans des méandres de sous-histoires. Et on finit par sauter des lignes, puis des paragraphes...

Ne donne pas envie de lire le second tome dont le premier capter se trouve en fin de l'ouvrage
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

grandiose
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