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Critiques de Hilary Mantel (114)
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Le Miroir et la Lumière

Le dernier livre d'Hillary Mantel, morte toute récemment. Un tome final pour le conseiller et je remercie les Editions Sonatine et NetGalley de m'avoir permis de le lire. Les deux précédents étaient fascinants et orne ma bibliothèque saturée..

Un livre qui nous conte la fin de l'histoire entre Henri le VIIIème, de la famille des Tudor (l'enfant roi, car il ressemblait étrangement sur sa fin de vie à un gros bébé trop nourri et à la jambe gâtée par une blessure) et Thomas Cromwell, le bras droit du roi, fils brutalisé d'un forgeron, soldat, marchand, apprenant plus vite que son ombre, s'adaptant à toutes les situations avec aisance, mais surtout énormément de réflexion.

Le texte commence et finit par une décapitation : une tradition du roi joufflu. J'y ai noté l'amour du travail bien fait de la part du bourreau français pour Anne Boleyn : la qualité française, c'est important. J'ai eu quelques incompréhensions surtout quand il s'agit de faire appel aux qualités de la femme qui sont celles qui sont malheureusement inchangées dans beaucoup de pays pour certains hommes : beauté, calme, sérénité, faire bonne figure, bonne reproductrice de mâles. L'étonnement aussi que manifeste les hommes face à la cruauté de l'autre sexe, me laisse pantoise : en quoi différons-nous physiologiquement et humainement parlant des hommes ? Notre appareil reproducteur est différent, mais nous sommes équipés de poitrine tous les deux. la haine et l'envie de tuer est commune aux deux sexes. Nous ne parlerons donc pas du futur et de Mary Stuart dite Bloody Mary et d'Elisabeth Ière, qui en digne fille de son père, la décapita. Elizabeth qui ne se maria jamais : les hommes pensaient au mariage comme un remède pour empêcher une femme de penser : intéressant Diafoirus ! L'animal tue si il a peur si on pénètre sur son territoire ou pour se nourrir. Le plaisir de tuer est très humain. J'ai retrouvé aussi les HA-AH : Henri-Anne qu'il fallut faire disparaître rapidement de tous les endroits au Royaume pas encore très unis et qui désigne aussi une belle vue sur un paysage (Henri et Anne formait un beau couple). Le roi est devenu le représentant de l'Eglise où les Evangiles doivent être traduits en anglais pour être compris par le peuple. C'est donc un autocrate qui gouverne, enfin plutôt un aigle à deux têtes et celle de Cromwell est toujours menacée. On retrouve beaucoup de références bibliques bien sûr dont celle de Caïn et Abel pour les rapports entre frères.. Il va falloir qu'on m'explique la différence entre des gens éduqués et des luthériens : qu'est ce que l'éducation ? connaissance, respect des rites ? La question de la survie du roi et d'un potentiel empoisonnement m'a fait sourire, car il est tellement facile de tuer avec des plantes anodines glissées en poudre au dernier moment dans le plat d'Henri VIII. Le lierre qui s'attache grâce à ces crampons aux maisons, les abîme lentement. Evidemment, il y a de la chasse à courre : le sport des anglais et la croix entre les bois du cerf pour St Hubert.

La discussion sur les divinités m'a aussi fait sourire : aujourd'hui aussi certains ont leurs petites divinités : réseaux, portable ... L'histoire de Dédale me fait dire qu'il n'est pas responsable de la chute.de son fils. C'est Icare qui s'est voulu l'égal du soleil. Les références à Saint Luc qui est ébréché m'ont inquiété : quand la lumière est ébréchée, l'obscurité s'installe. Etre intelligent est dangereux pour certains qui ne pensent pas et écoutent le dernier chien coiffé qui passe.

Un fort beau texte qui rend hommage à l'homme qu'était Cromwell, qui aimait son roi et les évangiles, mais qui pour certains naviguaient dans des eaux troubles, dont ils ne pouvaient saisir l'importance pour l'avenir de l'Angleterre. Le miroir s'est brisé et la lumière s'est éteinte.
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Le Miroir et la Lumière

Extraordinaire! C'est le seul mot qui me vient pour parler du travail d'Hillary Mantel. Cette femme était un génie :faire revivre, incarner ces personnages si éloignés de nous dans le temps avec un tel génie qu'à la fin de la lecture vous êtes persuadé de les avoir connus intimement. Depuis Robert Merle je n'avais jamais plus vu une telle virtuosité. C'est tellement mieux qu'un livre d'histoire ! Si vous voulez apprendre l'histoire, lisez des romans !
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Le Miroir et la Lumière

👑 Le conseiller - Tome 3 - Le miroir et la lumière - Hilary Mantel 👑

Traduction : Fabrice Pointeau



Résumé :

Angleterre, 1536. Tandis qu'Henri VIII prépare son mariage avec Jane Seymour, Thomas Cromwell assiste à l'exécution d'Anne Boleyn, l'ancienne épouse du roi. Nommé plus proche conseiller d'Henri, il peut désormais se consacrer aux affaires du royaume et à l'ascension sociale de sa propre famille. Mais son triomphe est de courte durée : à travers toute l'Angleterre et jusqu'aux confins de l'Europe, dans les grandes maisons comme chez les paysans, on prononce son nom avec mépris, et nombreux sont ceux qui voudraient précipiter sa chute. Attaqué de toutes parts, Cromwell entame un périlleux jeu d'équilibre : il sait qu'aucun danger ne vaut celui d'être l'homme de confiance d'un roi capricieux et versatile.



Troisième et dernier tome de la trilogie, c'est aussi le plus volumineux et pour cause il se passe beaucoup de choses!

Le roi a évidemment eu gain de cause concernant la fin de son mariage avec Anne (même si son image en a pris un coup) et peut convoler en justes noces avec la réservée Jane Seymour.

Cromwell est au faît de sa carrière, il est l'homme le plus puissant d'Angleterre mais ce pouvoir lui attire le mépris des grands et des petits, lui simple fils de forgeron ne mérite pas cette place. On dit que le roi est sa marionnette, les mères menacent leurs enfants indisciplinés de faire venir Cromwell pour les punir comme on ferait appel à un monstre, les grandes familles complotent à sa chute tout en lui demandant de l'aide quand elles ont besoin de lui, les papistes le considèrent comme un hérétique et guettent le moment propice pour le faire chuter.

Quand on est arrivé au plus haut il n'y a plus qu'une possibilité...

J'ai beaucoup aimé ce dernier tome qui clôture une trilogie impressionnante en érudition et en rebondissements (ma conclusion : rien n'est plus inconstant et capricieux qu'un roi). Le seul bémol que je ferai est la redondance des souvenirs d'enfance de Cromwell qui ont un peu trop alourdi le récit par moment. Je suis impressionnée par le travail de l'auteur et je compte lire sa duologie sur la Révolution.
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Le Miroir et la Lumière

Cela fait quelques années déjà que je souhaite lire la trilogie "Le Conseiller" d’Hilary Mantel sans pour autant passer à l’acte et le Grand Prix des Lecteurs Pocket 2024 m’a finalement forcé la main avec le troisième tome ; mais pas de panique, la lecture des deux premiers tomes n’est pas indispensable pour suivre l’histoire monumentale qui nous est contée ! Je dis "histoire monumentale" et je pèse mes mots tant cette œuvre est prodigieuse, complexe, riche et révèle un incroyable travail de documentation puis de mise en récit !



Le sang d’Anne Boleyn est encore chaud sur l’échafaud où elle a été décapitée lorsque débute le roman. Nous sommes le 19 mai 1536 et toute l’Europe remet en question l’Eglise d’Angleterre, créée par Henri VIII après l’annulation de ses deux premiers mariages. Au fil des 1 216 pages suivantes, nous devenons l’ombre de Thomas Cromwell, un homme parti de rien qui s’est élevé jusqu’aux plus hautes sphères jusqu’à sa mort en 1540 qui marque aussi la fin du livre.



J’ai beaucoup aimé cette lecture exigeante qui multiplie les protagonistes et les intrigues mais également facile car l’autrice déploie devant nous une vie colorée par sa cuisine, ses vêtements, son art… Plutôt qu’une biographie de Cromwell, cette œuvre est une illustration du pouvoir. Différentes factions se positionnent et misent sur un pion plus que sur un autre : Marie, la fille du premier lit d’Henri, ou son fils illégitime Fitzroy, à moins que le plus sûr soit encore un autre souverain européen tant ils sont nombreux à lorgner sur l’Angleterre ! Sur cet échiquier où la moindre erreur est synonyme de mort, lord Cromwell trace son chemin avec une rigueur, une détermination et une ingéniosité qui forcent le respect.
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Révolution, tome 1 : L'idéal

À chaque masse critique de Babelio, j'ai un rituel qui consiste à me renseigner sur les romans présents dans la sélection pour faire le meilleur choix possible.

Pour la masse critique de mai, mon choix s'est tout de suite porté sur le premier tome de Révolution. C'est une période de l'histoire de France qui m'a toujours fasciné, car notre époque est un héritage du soulèvement du peuple contre la monarchie.

De plus, le fait que l'histoire est centrée sur trois jeunes avocats : Danton, Robespierre et Desmoulins, a fini par me convaincre qu'il me fallait lire ce roman.

Hilary Mantel est une auteure que je souhaite lire depuis plusieurs années notamment grâce à ses romans s'intéressant à la dynastie des Tudors, une famille royale qui m'obnubile à cause du célèbre Henri VIII. Dès les premières pages, Hilary Mantel montre qu'elle a effectué un très gros travail de recherche pour écrire ce dytique sur la Révolution française.



Il est parfois difficile d'imaginer des personnages connus ayant écrit les plus grands moments de l'histoire de France comme des enfants, des jeunes hommes sans le sou qui n'ont que leur ambition, leur intelligence et leur verbe pour percer.



Hilary Mantel place le lecteur aux premières loges pour assister à l'un des plus grands évènements. J'ai adoré être au plus près de l'histoire et voir Robespierre, Danton et Desmoulins grandir pour devenir de grands orateurs.



L'histoire est pourtant archi connue, elle n'en ai pas moins surprenante. La Révolution devrait être enseignée comme cela à l'école, les élèves seraient surement plus intéressés par la matière. Le tome deux est déjà sorti, et je n'ai pas attendu pour me le procurer. Je vous connaitre la suite sans plus attendre.
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Révolution, tome 1 : L'idéal

Ce livre est mal traduit et est très fastidieux à lire. Je ne le conseille pas. Nous avons d'autres livres sur la Révolution française plus intéressant. Dans ce livre, nous nous perdons très vite . J ai lu 283 pages et j ai laissé de côté ce livre
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Révolution, tome 1 : L'idéal

À la voir passer de Hampton Court Palace aux cafés parisiens, des knickers d'Henri VIII aux sans-culottes, on subodore un French bashing à peine déguisé...
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Révolution, tome 1 : L'idéal

Grande fan de l'oeuvre de Robert Margerit :La Révolution (4 tomes), j'étais très curieuse de découvrir ce qu'une anglaise avait bien pu écrire sur le même sujet compte tenu de la monarchie toujours en place là-bas, de la presque idolâtrie que portent nombre d'anglais envers leur famille royale et de l'idée désastreuse qu'ils ont de notre révolution, début de tous nos ennuis selon eux.

Seul point commun avec Margerit, Hilary Mantel écrit l'histoire sans un h majuscule et prend la liberté d'imaginer ce que ces grandes figures historiques - si connues qu'elles en sont réduites pour beaucoup à des noms sur le dico, des appellations de rues ou de bâtiments de cités pavillonnaires - ont vécu, leur liens, leurs dialogues, leurs ressentis.

La différence est que Mantel le fait avec encore peut-être davantage de liberté que Margerit ; ce parti pris a cependant le risque ( auquel elle n'échappe pas) de tomber parfois dans l'anachronisme, les erreurs et les approximations.

Mais pour un néophyte (que nous sommes presque tous , à moins d'avoir étudiė cette période de l'histoire pendant des décennies comme Margerit ), l'oeuvre de Mantel se révèle plus facile à lire (de par son style plus anecdotique et moins érudit).

Margerit reste cependant mon idole en cette matière, insurpassė et insurpassable, n'en déplaise à Mantel qui a le mérite toutefois de se détacher de la tradition monarchique de son pays.

Me reste encore à decouvrir dans le 2eme tome comment elle a écrit l'épilogue de cette révolution.



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Révolution, tome 1 : L'idéal

Enfin achevé! 600 pages longues, mais longues. Et surtout quelle déception!



Je me revois, furetant dans les rayons du Furet du Nord et tombant sur cette fiction historique si prometteuse qui m'a fait de l'oeil plusieurs mois avant que je daigne l'acheter. La Révolution française contée par une Anglaise? Qu'à cela ne tienne, essayons!

Bien mal m'en a pris vu que seulement le dernier tiers du livre m'a réellement séduite. Avec un tel livre, on s'attend à revivre les moments de la Révolution. Que dire du Serment du Jeu de Paume qui fait 5 lignes? De la prise de la Bastille qui fait une page? Quasiment rien sur l'abolition des privilèges et la DDHC,... des anecdotes comme l'année 1789 en général. Quant à nos personnages, Danton, Robespierre, Camille Desmoulins, ils sont bien là. Mais leurs idéaux très peu (si ce n'est là encore dans les 200 dernières pages). Il semblerait que leurs convictions politiques aient été sacrifiées pour la prétendue histoire de coeur de Camille Desmoulins pour la mère de sa future femme... On s'en serait passé. Et ne parlons pas de la première partie sur leur enfance longuette au possible. J'aime les fictions historiques. J'aime que les auteurs donnent vie à leur personnage en nous montrant leur personnalité. Mais, là, en l'occurrence on ne voit rien de leurs cheminements politiques si ce n'est sur la fin. Cela ne devrait-il pas être le principal? Quant à la narration, je n'ai pas compris le parti-pris de chapitres longs avec des paragraphes très courts qui change de point de vue narratif mais surtout de style narraitf : un coup une narration interne, une autre fois une narration externe. Et les paragraphes m'ont semblé commencé de manière abrupte. Personnellement, je me suis perdue devant cette prose hermétique.



Je vais tout de même rapporter quelques points positifs, car il y en a, mais essentiellement sur le dernier tiers selon moi. Premièrement, sur cette partie, la narration m'a semblé plus fluide et moins ennuyeuse. Ou alors je me suis habituée?

Les événements d'à partir 1790 se sont enchaînés vite. Deuxièmement, j'ai été agréablement surprise de constater que des trois personnages, c'est la personnalité de Robespierre (conçue par Hilary Mantel) qui m'a le plus plu. J'aurais pensé Camille Desmoulins, en voilà pour mon compte. Enfin, la fin appelle clairement une suite. Mais ce sera sûrement sans moi. Vous l'aurez compris, cette lecture ne m'a pas ravie.



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Révolution, tome 1 : L'idéal

C'est pas mal, bien écrit et assez précis.

Par contre, l'auteur ne parle pas assez des évènements historiques...
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Révolution, tome 1 : L'idéal

Pourtant désireuse d’aborder la Révolution française à travers un aspect plus romancé, je suis restée sur ma faim.

Les longueurs sont à n’en plus finir, l’histoire ne débute réellement qu’autour des 350 pages et finalement, le travail de recherche semble superficiel. Il me semble que quelques clichés aient été remasterisés.

Par ailleurs, la plume est véritablement médiocre et ne laisse transparaître aucune émotion, aucune saveur, aucun sentiment.

À partir de la moitié, j’ai lu en diagonale et n’ai finalement seulement bien lus les chapitres relatifs à Robespierre.

Bref, la Révolution française vue par une américaine.
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Révolution, tome 1 : L'idéal

Ce roman m’a-t-il réconcilié avec Hilary Mantel ? Non. Est-ce que je lirai malgré tout la suite ? Oui… Contradiction quand tu nous tiens ! J’ai rencontré plusieurs problèmes durant ma lecture, plutôt mon écoute, de ce roman. En premier lieu, les longueurs. En second lieu, mes attentes non comblées vis à vis de l’intrigue. Et en dernier lieu, la narration, directement liée au format audio. Mais commençons par le commencement !



J’ai rencontré dans L’idéal le même problème que j’avais eu lors de ma lecture d’un précédent roman de l’autrice, à savoir les longueurs. Certes, le roman est formidablement bien documenté, c’est indéniable. Bon, il y a tout de même quelques inexactitudes historiques, mais elles ne sont pas primordiales à l’histoire donc j’ai pardonné. Mais c’est surtout que le roman est d’une longueur folle, alors qu’il n’y a que quelques scènes clés. Oui, les personnages sont approfondis, mais il faut avouer qu’une grosse moitié du roman tourne en rond et n’évolue que peu. L’autrice reste très focalisée sur l’enfance, l’adolescence et la vie professionnelle de ses trois personnages principaux, ce qui peut sembler, parfois, inutile.



Si vous vous attendez à suivre un roman qui vous permettra de comprendre la Révolution, vous y trouverez votre compte… d’un certain côté. Je m’explique. Je suis pour ma part restée sur ma faim concernant le développement de certains faits historiques (comme la prise de la Bastille, entre autres), qui ne sont pas suffisamment expliqués à mon goût. Ce roman se place du point de Desmoulins, Danton et Robespierre, et nous fait suivre la révolution française à travers leur regard et leur rôle dans tous ces bouleversements. Le roman est donc avant tout leur « biographie » – romancée – qu’un roman sur la Révolution en elle-même, car de ce fait le point de vue reste subjectif. C’est donc un roman sur la Révolution, ses raisons et ses évolutions, mais d’un seul point de vue, celui des Jacobins, ce qui me semble quelque peu biaisé. Après, ce n’est pas un essai non plus, j’étais prévenue par rapport au résumé, donc je ne peux pas non plus me plaindre.



En ce qui concerne la version audio : je ne la conseille pas. Le narrateur est bon, sauf pour l’interprétation des personnages féminins, qui sont horriblement caricaturaux. Je conseille également la lecture papier pour bien réussir à s’imprégner des dates, la version audio me perdant parfois dans les dates (mais ce n’est peut-être que moi).



Est-ce que je lirai la suite ? Sincèrement, je le pense. Je m’intéresse beaucoup à cette période, mais j’en connais peu sur la Terreur : je vais donc voir ce que l’autrice me propose.
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Révolution, tome 1 : L'idéal

Démarrage un peu poussif pour cette lecture, attendue sur le pur registre du roman historique alors que c'est avant tout un roman. Mais une fois accepté ce parti pris littéraire, une fois passée également la longue période initiale centrée sur l'enfance des protagonistes dans laquelle, toute éclairante qu'elle soit, je me suis un peu embourbée, le charme agit et on se laisse emporter par le grand vent de l'Histoire.



Même si j'ai rencontré une difficulté toute personnelle à adhérer à la patte stylistique d'Hilary Mantel, il faut reconnaître que l'approche tout à la fois intime et distanciée de cette auteure multi-primée en Grande-Bretagne offre un regard original et permet une immersion totale dans la grande histoire de la Révolution française.

Une révolution racontée à hauteur d'hommes, et pas n'importe lesquels : Camille Desmoulin, dépeint sous les traits d'un ardent bipolaire projeté presque contre son gré au coeur des événements; Danton, mâle alpha dont les motivations véritables restent troubles ou en tout cas multiples; et Robespierre, le besogneux imperturbable présenté sous un jour presque sympathique.



A ces trois figures principales qui figurent le principe essentiel de la révolution, une multitude d'acteurs non moins majeurs apportent au récit toute la complexité de la période qui en ressort bien moins linéaire que dans nos livres d'école : les époux royaux bien sur, mais encore un Lafayette auréolé de sa gloire américaine mais qui choisit le mauvais camp, et surtout le cynique Mirabeau qui à lui seul représente tous les opportunismes des temps troublés; le peuple enfin, éternel second rôle grassement manipulé.



Ce premier tome s'achève sur un Danton en fuite, un Desmoulin décidé à se jeter dans la gueule du loup et un Robespierre prêt à jouer sa partition majeure : vivement la suite!
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Révolution, tome 1 : L'idéal

La Révolution française vue par une romancière anglaise... Voici un programme digne de faire frissonner les plus braves, surtout si l'on se rappelle le très francophobe « Mouron Rouge » de la baronne Orczy. Et pourtant, et pourtant… Peut-être fallait-il un point de vue étranger pour décrire cette période si controversée et plonger un regard objectif dans ce torrent de passions, de haines et d'idéologies contradictoires qui a secoué la France de 1789 à 1799 – date à laquelle un petit corse bien connu est venu poser ses fesses audacieuses de parvenu sur le trône des Bourbons. Avec sa jolie plume si vive et son regard résolument moderne, Hilary Mantel réussit un petit miracle : écrire un roman qui ne soit ni à charge, ni panégyrique, un récit plein de bruit et de fureur qui parvient à trouver l'équilibre parfait entre exaltation et terreur.



Pour se faire, nous emboiterons le pas à trois jeunes gens dont les noms – vénérés ou décriés – résonneront bientôt dans toute l'Europe et donneront des siècles plus tard des sueurs froides à plein de petits écoliers français : Maximilien Robespierre, Georges Danton et Camille Desmoulins. Tous trois sont jeunes, très jeunes, terriblement jeunes (j'ai eu un petit choc en réalisant que tous ces grands révolutionnaires étaient morts avant d'avoir quarante ans). Tous trois sont brillants, libéraux et ambitieux.



A ceci près ils ne se ressemblent guère. Danton est une force de la Nature, un géant à la voix de stentor dont le physique impressionnant et les colères tonitruantes dissimulent une nature pragmatique et calculatrice, toujours enclin à faire passer ses priorités avant celles des autres. Pourtant, c'est peut-être le plus sympathique des trois car il possède des qualités que l'on admire et des vices que l'on pardonne volontiers – au fond, n'avons-nous pas tous les mêmes ? Camille, jeune exalté au coeur généreux et la plume vénéneuse, brûle les années de sa jeunesse avec autant d'enthousiaste que d'autres en mettent à les faire fructifier. Reste Robespierre, le plus énigmatique et le plus controversé des trois, troublant toujours car apparaissant comme un peu moins ou un peu plus qu'humain selon l'oeil avec lequel on le regarde.



Si les événements du premier tome de la duologie révolutionnaire de Mantel gravitent autour de ces trois hommes, nombreux sont les personnages secondaires qui le jalonnent : le redoutable Marat, le marquis De La Fayette, Mirabeau, Saint-Just… Et, bien entendu, « Louis Capet » et son autrichienne d'épouse ! Tous sont généralement mis en scène avec nuance, subtilité et surtout un grand sens du dialogue. On les suit autant dans leurs vies personnelles que dans leurs vies politiques, les deux forts bien remplies et passionnantes. A noter que les personnages féminins sont bien mis en valeur, détail qu'il faut applaudir au vu du contexte. Enorme travail de recherche également. Tant dans les rendus des caractères que dans la narration des événements, Hilary Mantel fait preuve d'une grande érudition au risque parfois d'assommer un peu son lecteur sous les détails : j'avoue avoir parfois décroché un peu de l'intrigue, le temps de consulter l'imposante liste des personnages ou de jeter un oeil sur Wikipédia (oui, oui, je sais, honte sur moi…), mes connaissances sur la période laissant à désirer. La densité du récit entraîne parfois quelques longueurs, heureusement compensées par la virtuosité avec laquelle Mantel décrit les mouvements de foule et les pics d'action.



Les romans un tant soit peu objectifs sur la Révolution Française sont assez rares et celui-là mérite largement d'attirer l'attention. Il est aussi de ceux qui incitent à se procurer pleins d'ouvrages historique sur la période concernée, histoire de démêler la réalité de la licence poétique (je suis particulièrement curieuse de découvrir la biographie de Robespierre de Jean-Clément Martin qui – une fois n'est pas coutume – semble se dispenser de casser du sucre sur le dos de « l'incorruptible »). En conclusion, un roman historique un peu dense mais brillant dont j'attends avec impatience la suite, « Les Désordres ». Miam, miam !

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Révolution, tome 1 : L'idéal

Une longue biographie romancée de Camille Desmoulins. Danton et Robespierre sont aussi très présents, ainsi que Lucile Desmoulins, bien sûr, et une foule d'autres personnages, sans compter la révolution elle-même, dont on sent le souffle épique et tragique, noble ou horrible, tout le long.



Le livre est principalement écrit à la troisième personne, mais de temps en temps, on a des passages à la première personne, des extraits de journaux, de rapports, réels ou inventés, des petites scènes écrites en mode théâtral, ce qui forme un bric-à-brac qui en théorie ne devrait pas être recommandé comme mode d'écriture, mais qui, en l'occurence, marche excessivement bien.



Ce en quoi Hilary Mantel est très douée et qui fait marcher son texte : les répliques ou autres remarques sarcastiques, dans les dialogues ou la narration. C'est souvent de l'humour noir, mais j'ai pouffé régulièrement. L'ironie dramatique. Les relations interpersonnelles intenses et complexes, qui ne rentrent jamais dans des moules, qu'on ressent à travers les dialogues et les actes plutôt que les analyses externes. La description des compromis, des refus de compromis, et de leurs conséquences. La description des mouvements de foule. On peut imaginer à quel point chacun de ces talents est précieux pour le sujet en question ! Elle sait utiliser les personnages féminins, ce qui n'est pas toujours évident, avec un tel thème. Elle a aussi fait une très, très grande quantité de recherche et maîtrise parfaitement son sujet.



En fait, cela en devient presque frustrant. Je me retrouve à lire de très longs passages en me disant, wow, elle sait parfaitement l'histoire et comment la rendre, elle sait comment rendre l'ambiance, les personnalités de Danton, de Robespierre, de Mirabeau, de Marat, de Madame Roland, sont parfaites, et... he, mais ça, cette conspiration, cette relation personnelle, ce n'est pas historique, ce n'est jamais arrivé ! Puis je me reprends, je suis bête, c'est un roman historique, bien sûr, elle a le droit et presque le devoir de s'éloigner de l'histoire, mais elle me l'avait fait oublier un instant. Ca ne veut pas dire qu'elle pense que c'est arrivé, ou qu'elle veut le faire croire.



Dans les divergences très intéressantes : sa version de Camille et du ménage Desmoulins ne correspond pas du tout à ce que j'imagine, beaucoup plus débauché, en premier (elle utilise dans son roman des histoires qui, à mon avis, sont des rumeurs sans fondement, et néglige explicitement les journaux de Lucile comme pieux mensonges ne contenant que des pensées élevées pour la postérité) mais Camille est tellement bien écrit, infiniment charismatique et charmant et irresponsable, toujours cohérent avec sa figure publique, que vraiment, comment s'en plaindre ? La dynamique entre eux est excellente - et la romance touchante, même si ça a bien mal commencé, genre, Camille qui l'a demandé en mariage pour avoir un prétexte pour essayer de séduire sa mère. Oh, et la tension sexuelle lourde entre Danton et Lucile d'une part, Danton et Camille d'autre part, est très bien écrite.



Dans les divergences qui m'ont gênée : une insistance à mettre les hébertistes en méchants sans nuances, et - c'est plus personnel - une insistance, pour l'effet tragique, à écrire toutes les amitiés de Robespierre autres que Camille comme toxiques ou insignifiantes. Je comprends qu'on écrive Saint-Just comme très déplaisant, voire en pur méchant, dans un tel cadre, mais il l'est de façon qui lui va mal dans la moitié de ses apparitions. Et surtout l'auteur est très injuste avec les Duplay et ça m'attriste de penser que certains lecteurs n'auront que cette image d'eux, surtout quand elle a tant de personnages secondaires écrits de façon beaucoup plus nuancée à côté.

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Révolution, tome 1 : L'idéal

Quelle déception !

C'est juste un roman bien écrit !

Ne le prenez pas pour un roman historique : c'est juste une accumulation des légendes du 19e siècle, saupoudré des images du film "Les années lumières" de Robert Enrico ! (que je vous conseille de redécouvrir !)

Beaucoup d'erreurs !

- Non, Maximilien Robespierre n'a pas prononcé le discours pour l'arrivée de Louis XVI à Paris, la peine à la mort de sa mère est à nuancer avec les "coutumes" du 18e siècle.

- Non Camille Desmoulins n'était pas amoureux de la mère de Lucile...



Et dire, selon la quatrième de couverture, Hilary Mantel a consacré vingt ans de sa vie à ce roman !

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Révolution, tome 1 : L'idéal

Un roman portant sur la Révolution... voilà qui est un projet dangereux. Seuls deux résultats sont possibles : on se retrouve avec un document très mauvais, ou très bon. Hilary Mantel réalise un petit tour de force et se trouve ainsi dans le 2e camp.

Mantel nous plonge dans le quotidien de Robespierre, Desmoulins et Danton tout juste avant la Révolution jusqu'à ce que les évènements échappent à ses protagonistes et obligent Danton et Desmoulins à prendre la fuite. Comme si nous étions à vol d'oiseau, l'auteure nous permet d'être témoins des balbutiements de 1789 tout en gardant une respectueuse distance face à la trame de l'histoire. Elle n'invente pas ce que les années passées ne nous ont pas transmises. Par exemple, le mystère de Robespierre, homme froid, travaillant, voué corps et âme à la cause, reste entier.

Je n'ai maintenant qu'une envie, m'immerger dans l'Histoire avec un grand H avec laquelle j'ai perdu contact depuis trop longtemps.
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Révolution, tome 1 : L'idéal

Je remercie Babelio ainsi que les éditions Sonatine pour l'envoi de ce livre!



Si j'ai coché ce livre lors d'une masse critique, c'est tout simplement parce que j'adore l'Histoire et plus particulièrement la période de la Révolution française. J'étais donc très intrigué de découvrir ce livre.



Alors j'ai mis trèèèès longtemps à le lire (plusieurs semaines) mais je l'ai mis plusieurs fois en pause tout simplement parce qu'il est très dense (presque 495 pages!), c'est écrit pas très gros et c'est très documenté, beaucoup dans les détails et je n'ai pas voulu faire une indigestion.



Au fil des pages, nous apprenons à mieux connaître trois des principaux acteurs de la Révolution: Robespierre, Danton et Desmoulins. Ils sont tous les trois très différents, mais ils sont malgré tout amis. Desmoulins se lance très vite dans l'écriture de pamphlets, à cause desquels il ne va pas s'attirer que des amis. Il est épris d'une femme mais je vois contraint de se fiancer à sa fille. Robespierre, lui est plus austère, plus renfermé, il n'a aucune intention de se marier, il veut surtout faire évoluer le système français. Danton pour sa part est très imposant de par sa taille et son élocution. Il souhaite prendre part à la vie politique française mais pas n'importe comment et avec n'importe qui... Nous allons les suivre de leur enfance, à leur vie de famille, leurs études jusqu'à l'aube de la Terreur, période la plus meurtrière de notre Révolution.



On sent à travers les pages qui défilent sous nos yeux à quel point l'auteure s'est documentée pour son roman. Et le fait que ce soit une britannique qui raconte un pan très important de notre passé n'a que plus de poids à mon sens. Et en même temps, le fait que ce soit si documenté a également freiné ma lecture, car il y a beaucoup de choses à assimiler, beaucoup de protagonistes à connaître c'est pour cela que je recommanderai ce livre aux personnes qui ont un minimum de connaissance de l'Histoire française.

J'ai également trouvé la première partie du roman, avec l'enfance et la jeunesse des trois héros un peu longuette... Mais une fois la Révolution lancée, il y a beaucoup d'actions, peu de temps morts, ce qui m'a donné un bien meilleur rythme de lecture.

J'ai également adoré mieux connaître Danton, Desmoulins et Robespierre. Avec ce livre, je me suis aperçue que j'avais dans ma tête des idées bien préconçues sur ces personnes...



Pour résumé, c'est une lecture que j'ai à la fois beaucoup aimé par le côté historique très documenté, les personnages, l'écriture de l'auteure mais à la fois moins aimé à cause de la densité et de la première partie à laquelle j'ai un peu moins accroché. Malgré tout, je pense que je me laisserai tenter par le second tome où l'on rentrera un peu plus dans le vif du sujet de la Révolution.

Je recommande ce livre à ceux qui aime l'Histoire française et qui ont un minimum de connaissance en la matière, si on ne veut pas être perdu au milieu des nombreux personnages de ce roman.

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Révolution, tome 1 : L'idéal

Oyez ! Oyez ! Braves gens. Pénétrez dans l’histoire française dans toute sa splendeur de 1763 à 1791. Découvrez le décryptage de son émancipation progressive d’un système féodal dépassé. Soyez témoin de la fin de la monarchie sous Louis XVI : les membres acharnés des États généraux se débattent pour créer — ou empêcher selon le parti pris — la constitution d’une république libre, égale et fraternelle. Pour aboutir à cette société idéale, trois hommes se démarquent : Camille Desmoulins, le poète fougueux ; Jacques Danton, le patibulaire charismatique ; et Maximilien de Robespierre, le précurseur infatigable. Une quête aux portes de l’hystérie s’ouvre aux complotistes, aux réactionnaires, aux royalistes, aux libéraux, aux milices, aux pauvres et aux bourgeois…

C’est le début d’un grand changement où se battre à mort devient inévitable.

« Le soir venu, ils étaient toute une armée à marcher derrière leurs propres bannières, et la chaleur n’avait en rien diminué. Puis, au cours de la nuit, l’orage éclata, et les grondements du tonnerre au-dessus de leurs têtes rivalisèrent avec les claquements des coups de feu et les fracas du verre brisé. Les gens chantaient ; des ordres trouaient l’obscurité ; on entendait résonner le bruit sourd des bottes sur les pavés et le cliquetis du métal. Les éclairs qui zébraient le ciel éclairaient des rues dévastées ; et le vent charriait les tourbillons de fumée qui montaient des barrières en flammes. » (Extrait page 382-383)

Féru d’histoire ou pas… lisez-le.

C’est dense, avec un océan de personnages – j’ai une préférence pour le trio de base (C,J,M) et Lucile Duplessis fiancée de Camille, esprit de contradiction, belle et intelligente (le fantasme ! C’était il y a trop longtemps pour moi, snif !).

Des émotions, de la réflexion, vous en rencontrerez évidemment : ambition, désir, convoitise, renoncement, amour, nouvelle société, condition sociale, etc…



La plume est riche, enflammée, incessante, une source d’eau limpide.



Question :

J’ai été témoin d’un impressionnant décorticage de relations interpersonnelles, d’autocritique, d’une véritable tournée générale d’introspection ; ça en devient presque un roman intimiste, psychologique. L’auteur serait-elle un peu Lucile qui connaît le secret de sa capacité à s’identifier aux personnages en plus d’une certaine passion de l’Histoire ? :

« Dans le temps, je vivais comme Dieu, à travers différentes personnes. La raison en était la monotonie de ma vie. Je faisais semblant d’être Marie Stuart et, pour être tout à fait honnête, il m’arrive encore de le faire, par pure nostalgie. Il n’est pas si facile de se défaire de ce genre de penchant. Tous ceux qui occupaient ma vie se voyaient assigner un rôle bien défini – en général celui de dame de compagnie ou quelque chose d’approchant -, et je les détestais quand ils ne le jouaient pas correctement. Si je me lassais de Marie S., je passais à Julie de La Nouvelle Héloïse. Ces temps-ci, je me pose des questions sur la nature de ma relation avec Maximilien de Robespierre. Je vis à l’intérieur de son roman favori. »



Petit détail :

Dans cet ouvrage, on sent déjà l’intérêt de l’auteur pour la famille Tudor (voir l’extrait dans la question plus haut). L’histoire nous le confirme avec la publication entre 2009 et 2012 des 2 tomes de « Le conseiller » en V. O. bien sûr. Si, si ! Car c’est bien un peu plus de 15 après la première publication de « Révolution », en 1992, V.O. toujours. Ça tient donc la route.



Frustration personnelle :

a) — Robespierre montant sur l’estrade emporté par « l’inspiration », poussé par le rejet de l’injustice sociale et politique ; Camille lève les mains et guide la foule par une diatribe enflammée ; et les pamphlets.

--->Au moment où le lecteur est pendu aux lèvres de ces héros de la nation, touché par l’émotion, les poils dressés vraiment partout, prêt à en découdre dans la bataille ; les mots, le discours ne sont pas là ! Pourquoi ?

Même des parcelles majeures m’auraient suffi.

b) – Le manque de regard sur le peuple lui-même qui était en plein milieu des massacres. J’attendais des impressions de ce côté. Comment ont vécu les événements le boulanger, le balayeur, la mère au foyer, l’adolescente, le falotier (allumeur de réverbères — en voilà un éclairage intéressant
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Révolution, tome 1 : L'idéal

Un roman que je vous recommande sans hésiter un instant !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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