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Citations de Horace McCoy (117)


Je l'ai entendu avec mes pieds, mes jambes, mon torse et mes bras, avec tout, sauf avec mes oreilles et mon cerveau.
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Je veux rendre service à quelqu'un et, en fin de compte, je me fais tuer dans cette histoire.
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- Ce que j'aimerais savoir... c'est si cela vous réussit?
- Quoi?
- D'essayer de noyer vos chagrins dans la vodka!
- Le malheur ressemble au bouchon, dis-je. On ne peut pas le noyer!
- Alors, pourquoi essayer? dit-elle.
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Ce qui me paraît bizarre, fit-elle, c'est que les gens accordent tant d'attention à la vie et si peu à la mort. Voulez-vous me dire pourquoi tous ces savants à grosse tête n'arrêtent pas de se décarcasser pour essayer de prolonger la vie au lieu de chercher des moyens agréables pour la finir? Il doit y en avoir dans le monde une tripotée de gens comme moi, qui ont envie de mourir, mais qui n'en ont pas le courage.
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- Qu'est-ce que tu penses des derbys? lui demandai-je
- C'est un moyen de plus d'avoir notre peau, répondit-elle.
Le coup de sifflet nous fit repartir...
Il y a plus de cent personnes ici, ce soir, dis-je.
G. et moi nous ne dansions pas. J'avais passé mon bras autour de ses épaules et elle me tenait par la taille et, ainsi enlacés, nous marchions. C'était permis. Durant la première semaine il fallait danser, mais après c'était inutile. On nous demandait seulement de rester continuellement en mouvement.
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Vaut mieux ne savoir rien faire, dit Mario. Tout ce que ça rapporte, c'est du boulot supplémentaire, et, en plus, ça ne t'arrange pas les jambes.
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Je vais vous dire ce que je ferais si j'avais un peu de cran : je sortirais par la fenêtre, ou bien je me jetterais devant un tramway, ou n'importe quoi...
- Je sais ce que c'est, dis-je, je me mets à votre place.
- Ce qui me parait bizarre, fit-elle, c'est que les gens accordent tant d'attention à la vie et si peu à la mort. Voulez-vous me dire pourquoi tous ces savants à grosse tête n'arrêtent pas de se décarcasser pour essayer de prolonger la vie au lieu de chercher des moyens agréables pour la finir ? Il doit y avoir dans le monde une tripotée de gens comme moi, qui ont envie de mourir, mais qui n'en ont pas le courage.
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Tous ces gens savaient que je l'avais tuée ; la seule autre personne qui aurait pu me venir en aide était morte, elle aussi.
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C’était le plus grand service que je pouvais lui rendre, dit-il. Elle n’était plus bonne à rien. C’était la seule façon de la soulager de sa misère. IF
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- Je sais qu'elle a couché avec toute la ville. Ça, je le sais. J'ai découvert ça après l'avoir épousée.
- Et bien !
- N'essayez pas de prendre sa défense, Dolan. Vous aussi, vous avez couché avec elle. C'est encore une chose que je sais.
- Je n'ai pas couché avec elle depuis qu'elle est mariée.
- Vous ne vous en êtes pas privé quand elle était fiancée. Où est la différence ?
- Comment ? Mais ça n'a aucun rapport, bon Dieu. Écoutez-moi, Roy. Il ne serait pas prudent de vous énerver sans raison. Surtout avec ce révolver, vous seriez fichu de vous attirer une sale histoire.
- Je vais tuer l'homme avec qui elle a passé la nuit, répliqua-t-il calmement.
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- C'est ce qui fait que rien ne marche droit dans ce pays, ajouta Bishop en se penchant sur le bureau. Un tas de minables dans votre genre, qui n'ont rien dans le ventre, espère ce ver de terre...
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- Le Ku Klux Klan est mort. Ce n'était pas le Klan !
- Bon, bon, les Croisés alors... ou quel que soit le foutu nom qu'ils se donnent. La rose n'est pas la seule fleur à porter des noms différents et à donner le même parfum. Il se trouve que les Croisés portent des robes, des cagoules et tiennent des réunions secrètes.
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(...) à ce moment, il entendit un frottement derrière lui, et sans raison très précise, la peur soudain l'envahit, une peur qu'il n'avait jamais connue auparavant. Une peur, sauvage, animale. Avant d'avoir pu faire un geste, il sentit un léger attouchement au bord de son chapeau, par derrière, et alors il comprit qu'il allait arriver quelque chose d'horrible, et qu'il n'était plus qu'à une rapide pulsation de la mort. (...)
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Un homme peut se coucher ce soir en parfait idiot et se réveiller sensé le lendemain matin. Il ne peut pas expliquer ce qui s'est passé entre temps; Tout ce qu'il sait c'est que c'est arrivé. C'est mon cas, je ne sais pas encore ce que je vais faire, je n'ai pas la moindre idée de ce que je vais entreprendre. Mais je sais que je le ferai.
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(à remettre dans son contexte...)
(...) mais tout au fond de sa pensée, il y avait Carlisle - Le Cosmopolite - et l'idée qu'il fallait que ce maudit pays fût vachement pourri pour permettre un tel état de choses, et aussi qu'il y avait un Carlisle dans chaque ville, mais que des millions et des millions de gens étaient trop crétins pour s'en soucier, et que c'était pareil dans le monde entier: des millions et des millions de gens prenaient Hitler pour un grand bonhomme, sans savoir (ou sans s'en inquiéter) que c'était un fou qui battait de la grosse caisse, pauvre malade délirant, conduisant un immense troupeau (ces mêmes millions de crétins) à l'abattoir, et qu'il finirait sûrement par nous y conduire tous (Hemingway avait raison de dire que dans la prochaine guerre la T.S.F. servirait à propager une hystérie collective) ; songeant qu'il serait grand temps de les liquider, tous ces Carlisle et ces Hitler; oui bien sûr, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, dans ce superbe, ce merveilleux paradis que sont les Etats-Unis d'Amérique, le seul pays où la radio est libre et ne connaît pas la censure, où la parole, la presse, sont libres et ne connaissent pas de censure - parfaitement, un homme a le droit de dire tout ce qui lui passe par la tête quand ça lui chante - tu parles - essaie seulement et on te rafle ton journal.
L'espèce
de saloperie
d'enfant de putain
se dit-il, en songeant à Carlisle (mais songeant en même temps à Hitler).
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- Si vous ne laissez pas tomber, je vous promets que vous vous en mordrez les doigts.
- Grands dieux, mais je ne fais que commencer. Attendez seulement que je m'y mette vraiment, dit-il en sortant un papier de la poche intérieure de son veston.
(...)
- Je ne vois rien de bien neuf là-dedans, répliqua Thomas. C'est un état de choses qui règne dans toutes les villes de ce pays. Cela fait partie du système établi. Il faut être complètement fou pour oser y toucher...
- Y toucher !!! Mais je vais les mettre à nu. Les exploiter à fond. Les sucer jusqu'à la moelle. Je vais fournir à notre vénérable Haute-Cour l'occasion de travailler un peu.
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- Il ne m'arrivera rien, répliqua brièvement Dolan.
- Vous allez essayer de dire la vérité, n'est-ce pas ?
- Je ne vais pas essayer de dire la vérité, je vais la dire.
- Vous êtes-vous demandé ce qui arriverait si vous mettiez certaines gens en mauvaise posture ? N'oubliez pas que nous sommes dans une ville de province qui fait sa crise de croissance, elle est remplie de petits bourgeois à l'esprit étroit, de bigots, de gens qui ne supporteront pas que l'on vienne se mêler de tout chambarder. Je le sais. Je ne sais que trop bien ce que sont les villes de ce genre.
- Je le sais aussi. J'y suis né.
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- Bon Dieu, jamais je n'arriverai à me calmer. Ce n'est pas un journal que vous dirigez, c'est un catalogue de publicité !
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Quand Dolan fut averti par téléphone que le directeur du journal désirait le voir dans son bureau, il sentit que ça allait barder, et tout en montant l'escalier il se dit une fois de plus que le manque de courage la Presse était dégueulasse.
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Elle n’est pas morte dans l’angoisse. Elle était détendue et reposée, elle souriait. C’était même la première fois que je la voyais sourire. Alors, comment aurait-elle pu être dans l’angoisse ? Et elle n’était pas sans amis, non plus.
J’étais son meilleur ami. J’étais son seul ami. Alors comment aurait-elle pu se sentir abandonnée ?
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