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Citations de Howard Phillips Lovecraft (1126)


J'en vins à considérer cet endroit comme une tanière assez propice à l’hibernation, en attendant de me retrouver capable de vivre.
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J’avais pris l’habitude d’écouter attentivement près du portail, dans le tranquille silence de minuit. Peu à peu j’atteignais ma majorité. Au cours des ans, j’avais défriché le petit fourré à flanc de coteau qui dominait la tombe, formant autour d’elle une couronne de bosquets. La végétation était peu à peu devenue comme les murs et le toit d’un berceau de verdure. Ainsi je m’étais construit un Temple qui n’était qu’à moi, et dont la porte fermée constituait le reliquaire.
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Près de chez moi s’étend une étrange vallée boisée, aux profondeurs crépusculaires, au creux de laquelle je passais des heures entières à lire, penser, rêver. Tout enfant, j’avais fait mes premiers pas le long de ses pentes moussues, et c’est au pied de son grand chêne noueux que m’assaillirent les premières chimères de mon
enfance.
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Il me décrivit ses rêves d’une façon étrangement poétique, me faisant voir avec une terrible netteté la cité cyclopéenne aux murs verdâtres recouverts de limon, dont la géométrie était entièrement anormale, et entendre l’incessant appel souterrain : « Cthulhu fhtagn », « Cthulhu fhtagn ».
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Le ciel au-dessus était un bouillonnement opalescent de légères vapeurs glacées
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Au delà, un ciel découpé en vapeurs tournoyantes, éclairé par l’oblique soleil polaire – le ciel de ce mystérieux royaume, là-bas, sur lequel nous sentions qu’aucun regard humain ne s’était jamais posé.
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Même le refrain du vent prenait un accent particulier de malignité consciente ; et il sembla une seconde que le son composite contînt un bizarre sifflement musical ou flûté, couvrant une gamme aussi large que le souffle qui balayait en tout sens les omniprésentes et sonores cavernes.
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[…] le ciel et la terre enneigée ayant tendance à se fondre dans la fascination d’un vide opalescent, où aucun horizon visible ne marquait leurs limites.
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Kuranès, vêtu d'une robe de chambre semblable à celles qu'affectionnaient les tailleurs du Londres de sa jeunesse, se porta vivement à la rencontre de son visiteur. En effet, la visite d'un Anglo-Saxon du monde de l'éveil lui faisait chaud au coeur, même s'il s'agissait d'un Saxon de Boston, Massachussets, plutôt que de Cornouailles. Ils s'entretinrent longtemps du temps jadis, ayant beaucoup de choses à se dire parce qu'ils étaient tous les deux de vieux rêveurs, fort versés dans les merveilles des endroits incroyables. Kuranès, en effet, était allé par-delà les étoiles, dans le vide ultime, et on disait qu'il était le seul à ne pas en être revenu fou.
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N'est pas mort ce qui semble à jamais dormir, en d'étranges éternités, la mort même peut mourir.
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Denis Barry est parti... Dans quel effroyable et lointain royaume, je l'ignore... J'étais là dans la dernière nuit qu'il a passé parmi les hommes.
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- "Il y a de redoutables zones d'ombre au bord de nos chemins quotidiens, et parfois quelque âme damnée force la frontière. Quand cela arrive, celui qui le sait doit frapper avant de se soucier des conséquences."

~ Le monstre sur le seuil ~
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- "Il ne faut pas attacher trop d'importance à ce que disent les gens du pays. Ils sont difficiles à mettre en train, mais quand ils ont démarré, ça n'en finit plus."

~ Le cauchemar d'Innsmouth ~
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Enfin nous perdîmes de vue Plum Island et sur notre gauche apparût l'immense étendue de l'océan Atlantique. Notre route étroite se mit à monter en pente raide, et j'éprouvai un étrange malaise en regardant devant moi la crête solitaire où le chemin creusé d'ornières rencontrait le ciel. Comme si l'autobus allait poursuivre son ascension, quittant complètement le monde de la raison pour se perdre dans les arcanes inconnus des couches supérieures de l'atmosphère et du ciel indéchiffrables.
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Certains ont la tête curieusement étroite, le nez plat, des yeux saillants et fixes qu'on ne voit jamais se fermer, et leur peau n'est pas normale. Elle est rêche et couverte de croûtes, toute ridée et plissée sur les côtés du cou.
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Un classique ! Bien qu'assez complexe à lire du au style très particulier de l'auteur.
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Tu ne me crois pas. Tu penses que l'imagination me joue des tours. Va-t'en, alors, retourne à ton cher sommeil, va attendre que le dernier te surprenne et passe par cette éternelle détresse qu'est la monotonie d'une existence vécue jour après jour.
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[...] ... Je m'assis, j'achevai le nettoyage du cylindre magnétique au moyen du gros velours à côté de mon pantalon et je remarquai qu'il était fait du même métal lourd, brillant et inconnu, que le talisman - c'était là, sans aucun doute, l'origine de ce singulier phénomène d'attraction. Les sculptures et ciselures étaient très étranges et très horrifiantes : des monstres sans nom et des dessins insidieusement chargés de maléfices, le tout exécuté avec la plus grande habileté et soigneusement fini. Tout d'abord, je ne pouvais trouver à cet objet ni queue ni tête, et je le tenais sans savoir qu'en faire jusqu'au moment où je découvris qu'à une extrémité, il pouvait se séparer en deux. Je cherchai alors désespérément un moyen de l'ouvrir et je finis par découvrir que, tout simplement, le bout se dévissait.

Le couvercle fit des difficultés pour bouger, mais il finit par se détacher en laissant s'échapper une curieuse odeur aromatique. Le seul contenu du tube était un gros rouleau d'une matière jaunâtre ressemblant à du papier et recouverte de caractères verdâtres. L'espace d'une seconde, j'éprouvai un frisson indicible en m'imaginant que je tenais la clef écrite donnant accès à des mondes ancestraux inconnus et à des gouffres situés en dehors du temps. Presque immédiatement, cependant, je m'aperçus en déroulant une extrémité, que le manuscrit était en espagnol, mais un espagnol cérémonieux, pompeux, datant d'un temps très reculé. A la lueur dorée du soleil couchant, je regardai l'en-tête et le premier paragraphe, en essayant de déchiffrer l'écriture déplorable, sans ponctuation, de ce personnage disparu. Quel genre de relique était-ce ? De quel genre était la découverte que je venais de faire par hasard ? Les premiers mots déclenchèrent en moi une nouvelle poussée d'énervement et de curiosité, car, au lieu de me détourner de ma recherche initiale, cette trouvaille consolidait d'une manière surprenante ma résolution de poursuivre résolument ces efforts.

Le rouleau jaune à l'écriture verte comportait tout d'abord une fière formule d'identification et un appel cérémonieux et désespéré à la confiance qu'il convenait de faire aux incroyables révélations qui suivaient : ... [...]
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[...] ... Mais ce n'était pas des récits de ces explorateurs sains d'esprit que la terreur essentielle du tertre aux fantômes avait pris naissance. En vérité, leur expérience aurait été typique que le phénomène n'aurait pas pris, et de loin, une pareille importance dans les légendes locales. Ce qu'il y avait de pire, c'est que beaucoup d'autres chercheurs étaient revenus singulièrement diminués aux points de vue mental et corporel, ou bien n'étaient pas revenus du tout.

Le premier de ces cas s'était produit en 1891, lorsqu'un jeune homme, du nom de Heaton, était parti avec une bêche pour voir quels secrets cachés il pourrait déterrer. Il avait entendu de la bouche des Indiens des contes étranges et il avait ri du rapport négatif d'un autre jeune homme qui avait été sur le tertre et n'avait rien trouvé. Heaton avait surveillé le tertre à la lunette d'approche depuis le village pendant que l'autre effectuait son exploration ; et quand ce dernier approchait du point en question, il vit la sentinelle indienne disparaître délibérément dans le tumulus comme s'il existait au sommet une trappe et un escalier. L'autre jeune homme n'avait pas remarqué comment l'Indien avait disparu et avait simplement constaté qu'il n'était plus là en arrivant sur le tertre.

Lorsque Heaton fit sa propre expédition, il décida d'aller jusqu'au fond du mystère et les observateurs postés dans le village le virent attaquer activement à la hache les arbustes qui poussaient au sommet du tertre. Puis ils virent sa silhouette disparaître au sommet, lentement ; elle fut de longues heures avant de redevenir visible, jusqu'à la tombée de la nuit, et la torche de la squaw sans tête brillait d'une lueur fantomatique sur l'éminence lointaine. Deux heures environ après la nuit, il rentra au village en titubant, ayant perdu sa bêche et plusieurs objets lui appartenant, et, d'une voix perçante, il se lança dans un monologue de propos délirants et sans suite. Il parlait en hurlant de gouffres effrayants, de monstres, de sculptures et de statues terribles, de ravisseurs inhumains et de tortures délirantes et d'autres anomalies fantastiques trop complexes et chimériques pour qu'il pût seulement s'en souvenir.

- "Vieux ! Vieux ! Vieux !" ne cessait-il de dire en gémissant. "Grand Dieu, ils sont plus vieux que la terre et ils sont venus ici de quelque part ailleurs - ils savent ce que vous pensez, ils vous font savoir ce qu'ils pensent - ils sont moitié homme, moitié spectre - esclaves morts - folie - Ia ! Shub-Niggurath ! - cet homme blanc - oh ! mon Dieu, qu'est-ce qu'ils lui faisaient ! ..." ... [...]
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Tel son portrait maudit, un an auparavant, Joseph Curwen gisait sur le sol sous la forme d’une mince couche de fine poussière d’un gris bleuâtre.
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