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Critiques de Hubert Nyssen (34)
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Lira bien qui lira le dernier : Lettre libe..

Un essai sur le livre et la lecture aujourd’hui. Rien de neuf (les choses évoluent vite à l’heure du numérique), mais toute la passion et l’intelligence d’Hubert Nyssen qui transparaissent ici, qui plus est avec des mots simples et justes. Hubert Nyssen, un vrai passeur.



L’auteur



Rappelons le Hubert Nyssen est le créateur des éditions Actes Sud qui ont le très bon goût d’avoir publié Nancy Huston, Alberto Manguel, Michel Tremblay, Zoé Valdès, Russel Banks et j’en passe. Beaucoup d’auteurs qui ont une place très chère à mon cœur. Mais il est également écrivain, avec à son actif, des romans, des essais, des poèmes, etc.



Ce qu’il nous dit



Dans ce petit livre d’une centaine de pages et qui date de 2004, Hubert Nyssen s’adresse à une lectrice fictive au joli nom d’Esperluette. (L’esperluette c’est le doux nom du & en « langage typographique » ).



Hubert Nyssen nous livre ici son ressenti sur l’avenir du livre et de la lecture, avec ses yeux d’amoureux de la lecture, du livre et de la littérature et sa grande expérience de défricheur de talents (Il a notamment fait traduire et connaitre Nina berberova et Paul Auster en France).



Ce que j’en ai pensé







Bien sur on n’échappe pas à quelques poncifs, « c’était mieux avant » et on n’apprend pas grand chose. Mais on ne fait que mieux entrevoir la passion de Nyssen pour la littérature, le goût et le désir des mots. La force du livre (ou la grande intelligence de Nyssen) c’est de faire passer cet amour infini avec des mots simples et universels, jamais pompeux. Et à travers ce livre se dresse le portrait de cet éditeur de talent que j’avais déjà eu plaisir à apprendre à connaitre avec La sagesse de l’éditeur, a



ux éditions L’œil neuf.



Ce que j’ai aimé



Quand il analyse la « crise » (ce terme utilisé à toutes les sauces et ça prend encore plus de relief ces derniers temps).

Quand il s’en prend au monde de l’édition de best sellers (la quantité contre la qualité).

Quand il explique comment les 4èmes de couverture sont devenues de purs outils de communications/business, au détriment même du livre.

Quand il s’en prend aux prix littéraires qui sont encore une fois qu’une opération de communication/business/gros sous, et cette critique acerbe du système prend particulièrement de sens cette année.

Quand il dit qu’il faudrait que les bibliothèques ouvrent le soir, la nuit… des « bibliothèques de rêve ».

Et puis il rend hommage aux femmes qui lisent et qui aiment passionnément partager leur lectures (au contraire des hommes).
Lien : http://delphinesbooksandmore..
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Du texte au livre, les avatars du sens

Ce livre parle du tout premier maillon (le maillon zéro?) de la chaîne du livre: du manuscrit qui parvient à la maison d'édition au livre qui peut en sortir. Son postulat est que le texte est le réceptacle du sens, et la conclusion est que les multiples altérations que le texte subit, et notamment l'accumulation de tous les éléments du paratexte modifient de plus en plus le sens. Il s'agit donc, de la part du célèbre éditeur, d'une mise en évidence des multiples processus concrets, souvent occultes pour le profane, qui interviennent à l'intérieur et autour d'une maison d'édition, ainsi que d'un discours plus abstrait sur l'influence sournoise de l'argent, du carcan médiatique, critique, éditorial, ainsi que des idées reçues sur le temps, le langage, la modernité, etc.

Néanmoins, au fil des pages, l'oeuvre de dévoilement de ces mécanismes se transforme en réquisitoire amer et implacable contre l'autorité arbitraire du paratexte:

"[...] l'un des aboutissements que l'exploration des actes du paratexte met en évidence, c'est bien celui-là, c'est bien la banalisation de l'acte de lecture, au péril du sens qu'il prétend découvrir. A vouloir donner pour chaque livre de trop vaines, trop immédiates ou trop futiles raisons de le lire, [...] on en arrive à dégrader la nécessité initiale [...]" (p. 178).

Et pourtant, dans le marché actuel dans lequel Nyssen évolue lui aussi comme éditeur, l'on sait que sans paratexte, sans toute la "valeur ajoutée" qui crée le produit livre et qui essaie d'optimiser sa promotion et sa distribution, le texte lui-même ne pourrait même pas voir le jour, ou serait condamné à l'agonie dès sa naissance. Actes Sud ne se défend pas d'utiliser des couvertures voyantes, de gigantesques affiches y compris dans le metro parisien, des quatrièmes de couverture au paratexte aguichant. Pour tout dire, Actes Sud n'est pas non plus José Corti... Et il en est bien comme ça.

En bref, j'aurais préféré une approche théorique qui ferait du paratexte, comme d'ailleurs de son cas emblématique qu'est la traduction, un procès qui modifie le sens, certes, mais pas uniquement pour aboutir à un appauvrissement, souvent même pour l'enrichir, dans une négociation donnant-donnant entre acteurs multiples qui apportent tous leur savoir et leur intelligence (parfois aussi leurs mauvaises intentions) au service du texte, et dont le nom de certains apparaît sur la couverture en compagnie de celui de l'auteur; sans quoi on risque de trop tirer sur ses confrères sans assez indiquer en quoi on prétend s'en distinguer. Et d'autre part j'aurais aimé lire davantage de cas concrets de modifications, outre le cas ancien de Le Diable au corps, maintes fois réutilisé comme exemple; des cas qui n'ont certainement pas dû manquer dans la longue carrière de notre auteur-éditeur.
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L'éditeur et son double Tome 3 : 1989-1996

Je suis un admirateur de la trajectoire d'Hubert Nyssen et de sa famille depuis que je m'intéresse au monde de l'édition, c'est-à-dire depuis mes deux ans de master dans les métiers du livre et de l'édition. Actes Sud est devenue en quelques années une de mes maisons d'édition préférées. La lecture des carnets d'Hubert Nyssen nous révèlent un homme d'une grande culture, engagé, extrêmement humain, un très grand lecteur évidemment, un homme très proche de ses auteurs. On s'attache à lui et à ses proches qui sont très présents dans les trois volumes, que ce soit sa deuxième épouse, la traductrice et illustratrice Christine Le Boeuf ou ses trois enfants, en particulier Françoise et Louise. J'aime tout particulièrement tous les passages qui concernent sa relation avec Nina Berberova car c'est lui qui a été son éditeur attitré en France, qui s'est occupé d'énormément de choses la concernant. Il a surtout été un de ses amis les plus proches et l'a suivi dans les dernières années de sa vie, l'a accompagné pour qu'elles les traversent le plus sereinement possible. Les Auster sont également très présents dans ces livres. François Mitterand et Jacqueline Kennedy Onassis sont d'autres figures marquantes que Hubert Nyssen a cotoyé. Ces carnets permettent de remonter 14 ans de l'histoire de la maison d'édition située à Arles, les combats de son fondateur. Hubert Nyssen nous révèle ses convictions et sa manière de faire de l'édition. Ce sont de très grands livres.
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L'éditeur et son double

Livre de confidence du fondateur des éditions Actes sud (maison de grande qualité pour son travail éditorial ).

Il faut aimer l'histoire de la littérature (les éditeurs en font naturellement partie) pour en apprécier la lecture.

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Lira bien qui lira le dernier : Lettre libe..

Écrivain et éditeur expérimenté décédé en 2011, fondateur des éditions Actes sud, Hubert Nyssen profite ici des interrogations de Mademoiselle Esperluette, lectrice fictive qui s’interroge sur l’avenir des livres, pour réfléchir sur ces derniers et la lecture en général.



Il saute d’un sujet à l’autre, émaillant son texte de souvenirs et d’anecdotes passionnantes. Il évoque ainsi avec beaucoup de verve sa première rencontre avec Nina Berberova ou son unique mais mémorable expérience de lecture dans une maison d’arrêt. De plus, Hubert Nyssen sème dans sa lettre de nombreuses citations soigneusement choisies, qui donnent envie de découvrir les ouvrages dont elles sont extraites. Même si le ton qu’il adopte est parfois un brin trop professoral, on passe un bon moment à suivre sa dissertation.



Bref, une belle réflexion sur le livre et la lecture, qui délivre un passeport pour un voyage constitué de nombreux autres textes enrichissants… à découvrir.

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La Sagesse de l'Éditeur

Ce livre vient de la collection “la sagesse d’un métier” qui parle de différents métiers avec toujours ce même titre “la sagesse de…”.





Je possède “la sagesse du bibliothécaire” que j’avais trouvé – évidemment – très intéressant et j’espère lire un jour “La sagesse du professeur de français”.



J’aime beaucoup lire des témoignages qui ont trait à la lecture, qui racontent comment les gens en sont venus à la lecture, pourquoi, comment ils lisent …

Tout d’abord parce que j’arrive facilement à m’identifier, ensuite, parce que souvent ils citent un tas de livres et d’auteurs que je ne connais pas et que je retiens pour les découvrir. J’adore quand un livre me donne plein d’idées de lecture !





Hubert Nyssen est le fondateur d’une maison d’édition que j’aime beaucoup, qui m’a fait découvrir de très beaux livres : Actes Sud.

Une des seules maisons d’édition qui se trouve en Provence et qui a énormément de succès. Je trouve le format et les couvertures plutôt sobres et élégantes.





Il nous parle donc de son métier et dans la multitude d’anecdotes et de conseils et d’explications voici ce que j’ai retenu :



1. L’édition c’est de la folie. C’est des paris. Parfois, cela marche, parfois c’est un succès, parfois c’est une catastrophe.

Il faut avoir les fonds pour maintenir la maison à flot. Il faut oser se lancer, avoir une sorte de sixième sens et voir ce qui est un chef d’œuvre et ce qui ne l’est pas.





(Ce qui l’a lancé, ce fut la découverte de Nina Berberova, inconnue en France alors qu’elle avait écrit ses romans plus de 40 ans auparavant. Leur rencontre a été le début et le succès pour les deux .

De même pour Paul Auster qu’Actes Sud a lancé en Europe. Quand les Etats-Unis ont vu son succès, ils ont alors commencer à l’éditer.)







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2. La plupart des éditeurs ont été attiré par l’écriture. :



Etre éditeur, c’est un autre moyen d’être proche de l’écriture, d’être son “protecteur” son “dépositaire” en quelque sorte.



D’ailleurs, le monument de l’éditeur, son œuvre, – son chef-d’œuvre devrais-je dire – est son catalogue. Tous ses auteurs qui se côtoient, qu’il a rassemblé dans sa maison, certains se ressemblant, d’autres ne pouvaient être plus différents…



A propos de cela, j’ai beaucoup aimé une citation de Pierre Assouline sur Gaston Gallimard « Il ne fut l’auteur d’aucun livre, mais il les a tous signés »



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3. C’est un métier, où la passion pour la découverte est essentielle. Le rôle de l’éditeur est de protéger l’écriture et de la perpétuer. D’éviter que les textes ne tombent dans l’oubli (ce qui ne semble pas très évident dans notre société de “maintenant” et de ”tout de suite”)



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4. Ce métier est entrain d’évoluer, hélas dans une direction un peu douteuse : Maintenant certains éditeurs n’hésitent plus à le dire “il faut faire du chiffre!”



Il s’est déjà retrouvé devant des jeunes éditeurs, qui avouaient tranquillement qu’ils n’avaient pas le temps de lire, sans qu’ils remarquent le comique de la situation : Un éditeur qui ne lit pas ? Comment est-ce que c’est possible ?



Il nous parle aussi des auteurs qui tentent de copier les styles qui ont du succès, ces auteurs qui écrivent ce qu’on attend qu’ils écrivent et les éditeurs qui finissent par préférer les livres ”performants” aux livres révélateurs.



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5. L’éditeur de nos jours, se retrouve devant deux choix :

Ou il reste un passeur d’idées et d’émotions où l’écriture est la reine ou bien il devient une sorte de commerçant et fait plus facilement de l’argent.



(Et je suis tout à fait d’accord avec lui, quand il dit que le livre ressemble à une marchandise maintenant : un papier souvent de mauvaise qualité, où on prend le plus d’espace possible, donnant des textes tout ratatinés, des couvertures criardes avec des appréciations et des incitations à la lecture, qui sont plus grandes que la police du titre et de l’auteur)



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6. Pour Hubert Nyssen la sagesse de l’éditeur réside dans l’alliance entre l’éditeur et l’auteur, une alliance qui va bien plus loin que la simple relation “contrat d’édition”.

Le rôle de l’éditeur, c’est, en partie, de montrer à l’auteur ce qu’on voit quand on lit son texte, ce qui est souvent différent de ce que l’auteur voulait dire en fait.



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7. Pour lui, l’écriture est le lieu de rencontre de trois folies, celle de l’auteur, celle de l’éditeur et celle de la lecture. Les trois s’investissent certes à des nouveaux différents, mais ils essayent de se rassembler .



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Il rend un bel hommage aux lecteurs aussi :



“Et s’il est avéré qu’on ne saurait écrire sans lire, il n’en est pas moins certain que lire est une manière que lire est une manière d’écrire ou de récrire et que partant, le lecteur est une espèce d’auteur.”



On a envie de citer tout le livre, c’est terrible! En tout cas, j’ai beaucoup aimé lire ce petit livre, qui m’a appris beaucoup de choses et qui m’a conforté dans plusieurs de mes idées!
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Les déchirements

Valentin Cordonnier aimerait comprendre pourquoi Victor, son frère aîné, mort dans un récent accident de la route, l'a toujours tenu à l'écart.

Valentin a donc entrepris Colette qui, sur son défunt époux, sur elle-même et sur leur famille, lui révèle peu à peu des choses si singulières qu'il s'empresse de les écrire pour n'en rien perdre. Il est, en particulier, fasciné par un spectre qui n'a cessé de perturber le couple et d'attiser la jalousie tardive de Colette, spectre ou ombre de Julie Devos, une jeune enseignante dont Victor était ingénument amoureux et que la guerre a envoyée dans un camp de concentration dont elle n'est pas revenue.

Et puis, un jour, le hasard conduit Valentin à rencontrer Barbara. Ce témoin inattendu lui révèle le drame qui a sans doute mis un terme à la vie de Julie, qui a bouleversé celle de Victor et qui donne son titre au livre : Les déchirements.


Lien : http://www.passiondulivre.co..
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Lira bien qui lira le dernier : Lettre libe..

Le livre est entre sublime et silence

Autour de lui tout tremble

Tout fini.

C'est à lui que l'on pense

A ses ivresses blanches.

Mademoiselle Esperluette,

On caresse son absence

Ses montagnes et l'errance

Et puis l'ennui.

La rivière ressemble au livre

Au moins en apparence.

Le vide aurait suffit.

Le vide aurait suffit.

Mais je sais qu'il reste.

Lira bien qui lira le dernier.



Sous forme de lettre, Hubert Nyssen répond aux interrogations fréquentes sur le devenir du livre. Sa réflexion se divise en morceaux en forme de (bonne) poire. Car il y a quelques naïveté là-dessous, quelques excitations aussi. L'ensemble est savoureux.
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Eléonore à Dresde

Imaginez un film, une actrice qui porte ce film qui a des accents d’un scénario de Duras, un rôle qui l’a tellement marquée qu’elle sera toute sa vie associée à celui-ci. Imaginez un homme bouleversé par ce film qu’il a vu il y a vingt ans. Imaginez maintenant leur rencontre à Bruxelles, les fils qui se tissent et se démêlent pour l’un comme pour l’autre. Imaginez une improbable histoire d’amour sur une plage de la mer du Nord où l’une se met à nu devant celui qui voudrait lui donner vie. Imaginez tout ça. Puis, entrez dans Éléonore à Dresde, un magnifique roman signé Hubert Nyssen sur les apparences. Et laissez-vous raconter cette histoire. Vous aimerez. Je n’en dis pas plus et vous laisse avec cet extrait :



« Pourquoi personne ne la voulait donc telle qu’elle était : changeante certes - mais un nuage dont la forme se modifie sous la poussée du vent cesse-t-il pour autant d’être un nuage? - et toujours pareille à elle-même. » (p.136)
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Lira bien qui lira le dernier : Lettre libe..

Quatrième de couverture :

"La fin du livre? On l'annonce pour demain depuis le berceau des incunables. S'adressant à une lectrice (imaginaire) qui s'inquiète de l'avenir de la lecture, Hubert Nyssen, fort de sa double expérience d'écrivain et d'éditeur, passe au tamis, avec humeur et humour, les craintes, les espérances, les révisions et les prophéties qu'inspire le spectre continuellement brandi de la crise du livre."



Quel livre vraiment intéressant ! Ce qui aurait pu être lourd devient vif avec Hubert Nyssen. Belle idée que d'écrire ces courtes lettres adressées à Mademoiselle Esperluette, que l'on devine grande lectrice amoureuse de la littérature et des livres.

Des réflexions sur le livre et la lecture (ne pas confondre, précise-t-il), allusion aux livres électroniques, à la "présence" des livres, "et les femmes dans tout ça?" , des anecdotes émouvantes de sa vie d'éditeur (réserver les droits d'un auteur danois sans avoir jamais rien lu de lui, juste parce qu'une lectrice avait su lui en bien parler), l'origine justement de la quatrième de couverture, quelques coups de gueule -feutrés cependant-, voilà un survol (forcément réducteur) du contenu de ce petit livre très riche et très intelligent qui pose les bonnes questions et incite à la réflexion sur nos sujets chéris, les livres et la lecture !
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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L'Etrange guerre des fourmis

Petit roman pour la jeunesse qui explique le pouvoir des mots. Superbement illustré ce livre permet de montrer aux plus jeunes que l'usage de la parole et surtout le choix des mots utilisés peut faire naître des situations désagréables, néfastes et même catastrophiques.
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Les déchirements

On suit un homme qui cherche la vérité sur son frère disparu en écoutant sa veuve. Très vite, pour l'un comme l'autre ces rencontres ont un autre but, catharsis, réécriture de l'histoire familiale, début de relation... le narrateur navigue entre ses sentiments et ceux de son frère, il lutte contre l'inclination qui le pousse vers Colette et regrette de lutter. Une plume douce qui déroule ces histoires entremêlées et nous laisse avec un délicieux sentiment d'inachevé.
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Lira bien qui lira le dernier : Lettre libe..

S’adressant à une lectrice imaginaire, Hubert Nyssen, fort de sa double expérience d’écrivain et d’éditeur, passe au tamis les craintes, les espérances, les prévisions et les prophéties qu’inspire la supposée crise du livre.
Lien : http://marieanavel.wordpress..
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Les déchirements

Valentin Cordonnier cherche à comprendre pourquoi son frère Victor, victime d’un accident de la route, s’est toujours désintéressé de lui. Pour en savoir plus, il se rapproche de sa veuve, Colette, qui lui distille, anecdote après anecdote, la réalité de la vie et des amours de son mari. Celui-ci n’a pas pu aller au-delà d’une histoire d’amour impossible qui s’est terminée tragiquement et qui l’a hanté toute sa vie. « Il a aimé au-dessus de sa condition ». Au fil des rencontres, Valentin s’aperçoit que Colette est attirée par lui. Mais rien ne se concrétise. Colette a beaucoup de charme, mais elle se trouve également « au-dessus de sa condition »…

Long roman de facture classique, bien écrit, mais un peu trop « verbeux » à mon goût. Nyssen, éditeur et fondateur d’Actes Sud, se révèle un homme cultivé et ne craignant pas de le montrer ainsi qu’un amoureux du beau langage. Malheureusement, même une prose de cette qualité finit par lasser quand l’intrigue ne repose que sur des situations aussi improbables que cette lamentable histoire d’amour entre un homosexuel et une femme d’âge mûr un peu frustrée. Etalage et délayage de sentiments et d’états d’âme ramènent de grandes ambitions littéraires au niveau de la production « Harlequin », la prétention en plus…
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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