Hugo Buan

J'avais dévoré le premier tome en une après-midi et j'ai recommencé l'expérience avec cette suite des aventures du commissaire Darcourt. L'auteur manie une nouvelle fois avec brio humour, références historiques et suspense avec deux nouvelles enquêtes menées en parallèle. Il est intéressant de voir le passage entre la République et l'Empire de Napoléon et les conséquences de la Terreur sur ces périodes. Des conséquences qui touchent de près le héros qui cherche toujours désespérément à savoir si sa soeur est toujours en vie ou non. J'ai également particulièrement aimé en apprendre plus sur l'histoire du Corbeau blanc qui avait seulement été évoqué dans le tome 1.

Hâte de lire le tome 3 !

Ce n'est pas le premire ouvrage de cet auteur que je lis. J'ai apprécié ses précédents ouvrages mais je n'ai pas retrouvé le même plaisir dans celui-ci.

Le scénario ne manque pas de rebondissements mais je n'ai pas retrouvé l'écriture fluide des précédents ouvrages. Rien de dramatique, juste un ressenti différent. Peut-être faut-il trouver l'origine de cette impression dans le fait que le personnage principal m'a particulièrement mis mal à l'aise.

L'auteur s'est-il essayé a -t- il voulu s'essayer à une autre approche dans le genre polar ? Toujours est-il que l'on ne retrouve pas cette gouaille, l'humour qui rend plaisant d'autres de ses romans.

Ce n'est pas un mauvais livre mais ce n'est pas celui que l'on attend de cet auteur et cet opus n'est pas pour moi.

J'ai toujours apprécié les romans policiers de Hugo Buan. Le commissaire Workan est un vrai délice.

Avec Les âmes noires de Saint-Malo, l'auteur se transforme en historien. En prenant ce roman, je craignais d'être trop surprise par le changement de cap. Et j'ai adoré !

Le contenu historique semble très bien documenté, le vocabulaire, les noms de lieu, les attitudes... Tout y est.

Le lecteur peut réellement plonger dans l'univers du XIXème siècle en Bretagne. Les soubresauts post révolutionnaires, les doutes, les regards en chien-de-faïence sont très bien décrits.

Le personnage de Louis est encore à découvrir. Les esquisses de sa personnalité sont là mais j'aimerai le connaître mieux. Peut-être au cours d'un nouvel opus !

La terreur sévit à Saint Malo. Le jeune Louis Hervelin est confronté à l'horreur, il parvient à fuir et revient 10 ans plus tard. Il retrouve son ami, un amour et fait croire qu'il ne connait pas Saint Malo. Nous partageons alors la ville simple des malouins. Nous comprenons par ce récit la manière dont les gens vivaient au sein des remparts : les tavernes, les corsaires, les filles de joie.

Louis devenu commissaire doit résoudre un meurtre et mène les investigations.

Un livre sans prétention dont la première partie est fort intéressante avec une reconstitution de la période de terreur très pertinente. La fin est moins aboutie. Un bon moment de détente et d'évasion.

Saint-Malo, 1804. Le Commissaire Louis Darcourt est nommé à la tête de la police d’arrondissement par les autorités du Consulat. A peine arrivé et devant faire face aux réticences des autorités locales, il doit enquêter sur l’assassinat d’un ancien meunier. Un crime qui serait lié à la période de la Terreur qui a suivi la révolution française. Louis, qui a lui-même fui la furia révolutionnaire dix ans auparavant après l’assassinat de ses parents, compte bien profiter de l’occasion pour y trouver des réponses et tenter de retrouver sa sœur, disparue à l’époque.



« Les âmes noires de Saint-Malo » est un polar historique qui parvient à totalement nous immerger dans son univers. Il est très bien documenté sur la période de la révolution française et du Consulat et vient même nous distiller, l’air de rien, quelques informations historiques. Il restitue bien la période trouble suivant les excès de la révolution française om la frontière entre victime et bourreau a pu évoluer au fil des années et où tous se côtoient dans une période particulièrement incertaine. L’enquête en elle-même est relativement convenue, même si elle se double de la quête personnelle d’un héros assez intéressant à découvrir et à suivre. Elle vaut surtout pour l’évocation historique et la reconstitution du Saint-Malo d’époque que nous propose Hugo Buan dans ce joli polar.
Lien : https://mangeurdelivres.word..

Un vrai regal ! Bonne histoire, des personnages attachants (surtout le commissaire Workan, un anti-héros), beaucoup d'humour et de suspense dans des rencontres improbables : agents de la CIA, flics, un ancient para de Diên Biên Phu, un tuer à gage (heu ... à hypothèque), une famille de industriels. Le decor est une petite île mystérieuse dans la côte de St Malo. Vraiment, un regal !!

Toujours un bonheur de retrouver le bourru Workan.

C'est tout fois un épisode très surprenant où rien ne laisse présager de la fin.

Mais je n'en dirais pas plus sur l'intrigue.

Nous découvrons la "lieutenante Mahir" sous un autre jour et c'est agréable.

Cet opus est aussi l'occasion d'entrer un peu plus dans les Terres bretonnes et de découvrir des traditions, même malmenées par le commissaire.



A lire pour le plaisir

Merci à Babelio et aux Éditions du Palemon de Quimper pour la découverte de cet auteur que je ne connaissais pas.

Pourquoi j'ai choisi ce livre plutôt qu'un autre ... et bien je suis Malouine.

L'affaire Brillancourt se déroule sur les terres bretonnes dix ans après l'affaire Brillancourt.

Non non mes neurones sont bien connectés ... Et oui Madame a disparu dix avant le meurtre de Monsieur. Les affaires sont-elles liées ? Sûrement car Barthélémy Brillancourt accusé du meurtre de son épouse, Carole, a été acquitté il faut dire que le corps n'a jamais été retrouvé ...

Alors qui est l'auteur ? Adélaïde sa fille qui vit en Australie ou Paul le fils drogué ?

L'enquête est intéressante par la découverte des personnages qui apparaissent dans les deux affaires.

Par contre, que dire de l'équipe d'enquêteurs ... pas grand chose

Un commissaire qui roule en Bentley moi je veux bien mais franchement ce n'est pas courant, et quant à son supérieur il ne serait pas là que ça ne changerait pas grand chose.

J'ai voulu découvrir un nouvel auteur et bien voilà voilà ... il faut dire que je suis loin de mes lectures habituelles.

Cependant le charme du Pays Malouin m'aura fait passer un bon moment de lecture mais sans plus.

Bonne lecture à tous.

Vous connaissez certainement des Legros plutôt maigres, et des Lepetit plutôt grands. Lerouyer, dans le roman de L'affaire Brillancourt, est bien rouquin, lui. C'est l'acolyte du commissaire Workan et du commandant Allan, tous trois œuvrant à Rennes. L'enquête se déroule à St Malo, sous la pluie. Le chirurgien, Barthélémy Brillancourt, y est découvert assassiné dans la maison de son fils, DJ toxico. L'affaire fait écho à un premier drame, la disparition de la mère, qui a eu lieu 7 ans plus tôt, mais dont on ignore les tenants et aboutissants.

Les aficionados d'Hugo Buan sont familiers du style et des personnages. Pour ma part, je découvre. Vulgaire et assez lourd, j'apparente l'auteur à San Antonio et JB Pouy sans qu'il en déploie toutefois l'envergure et l'humour à la juste dose. Les idées véhiculées par ses personnages relèvent de préjugés des plus primaires. Bien sûr, le lecteur ne s'en choquera pas, il s'agit de second degré. Mais l'accumulation de ces jugements éhontés fatigue.

Hugo Buan parvient malgré tout à balader son lecteur au cours d'une intrigue qui reste énigmatique jusqu'aux toutes dernières pages. Si par surcroît on est familier de Rennes et de St Malo, on sera sensible aux itinéraires parcourus dans et autour des deux villes. Au bout du compte, le roman d'Hugo Buan laisse un arrière-goût sympathique.

Quel plaisir de retrouver Workan dans ses oeuvres : ses jeux sur la langue française toujours à propos et drôles ; son caractère soupe au lait qu’on adore ; et sa Bentley ingarable.



En prise avec les deux enfants d’une riche famille dont la mère a mystérieusement disparu 10 ans auparavant, et dont le père vient de mourir assassiné.



L’occasion pour Workan et son lieutenant Mahir de faire un tour de voltige aérienne en passant sous deux ponts consécutifs. Filmés et mis sur Facebook avec des milliers de vues. Ce qui fait râler notre inspecteur bougon.



N’oublions pas que la mère disparue avait monté son agence de rencontres, de quoi mettre de l’eau dans le gaz entre Workan et Mahir.



Un excellent moment de lecture qui mêle deux enquêtes.



L’image que je retiendrai :



Celle du gland de chaussure retrouvé sur la scène de crime et qui donne lieu à de drôle de suppositions.
Lien : https://alexmotamots.fr/laff..

On retrouve le commissaire Workan avec ce même caractère individualiste et pourtant proche, à sa façon, de ses équipiers. Sa mauvaise foi, parfois, sa façon très particulière de mener une enquête, souvent, son opposition à la hiérarchie, presque toujours, constituent l'âme de ce roman, à l'image des deux précédents. Un personnage détesté par le système qui doit, malgré lui, reconnaître l'efficacité de ce commissaire hors normes. Un personnage dans lequel le lecteur se projette à certains moments, variables selon les personnalités. Workan fait toujours preuve d'un humour un peu décalé toujours dans la veine de Audiard, Dard et Nestor Burma. Un subtile mélange dont les amateurs se régalent et auquel ceux qui ne connaissent pas devraient goûter.



Cette fois, son enquête est biaisée de par le présence d'un cousin dans la liste des suspects plus que potentiels. Ce cousin avait été un peu la tête de Turc de Workan lorqu'ils étaient enfants. Flectch, ce cousin, a suivi un cursus artistique mais il a bifurqué ensuite vers la petite délinquance. Workan, a en charge la supervision générale d'une exposition de Quentin de La Tour et ceux d'un certain "Ducon la joie". Il suspecte son cousin Fletch de projeter le vol de ces tableaux.

L'intrigue ne porte pas tant sur l'identification de l'auteur d'un meurtre et du vol que sur le devenir des toiles. Seront-elles volées ou pas et, si elles sont volées, comment seraient-elles récupérées.

Les astuces techniques utilisées constituent également un centre d'intérêt dans la lecture.



Une nouvelle enquête à la hauteur des précédentes, respectant l'esprit de son créateur. Un véritable délice que l'on savoure tranquillement page après page, pour qui apprécie ce style.

Plus puissant que les dieux

Hugo buan

280 pages

Sorti le 03/05/2019



J'adore vraiment quand je reçois des romans de chez Palémon Éditions, car je sais que je vais passer un formidable moment de lecture.



Le commissaire Workan et toute son équipe participent à un stage de psychocriminologie, ça leur retourne le cerveau et ils ne voient pas l'utilité de celui.. Ils perdent du temps ! Quand le divisionnaire Pringent leur confie une enquête, et c'est tant mieux cela va leur changer du stage. Un sarcophage est retrouvé au pied du barrage de la Rance (Bretagne). Ce cercueil ressemble étrangement à celui d'un pharaon. À l'intérieur, il y a un cadavre avec un compas dans l'œil et qui a passé 50 ans

enfermer dans ce bloc de béton hermétique.



Workan et son équipe, vont-ils arriver à découvrir le coupable après tout ce temps ?

Que c'est-il passé pendant la construction de ce barrage, il y a un demi-siècle ?

Il aura-t-il d'autres meurtres ?



Un excellent moment de lecture, 2 soirées intenses en suspens, car avec son écriture fluide, où chaque mot est à leur place. Hugo, nous emmène avec ses personnages dans une enquête où l'intrigue est super bien ficelée et originale. Une imagination fertile de l'auteur et surtout j'ai énormément appris sur tout ce qui concerne la construction des barrages et aussi sur le compagnonnage. J'ai aimé participer à cette enquête au plus près des personnages atypiques. Ce roman est un Véritable régal.

Je vous conseille fortement de découvrir ce roman.



4 ème de couverture



Alors que Workan et son équipe se torturent les méninges dans un stage de psychocriminologie dont le but est de mieux appréhender le profil comportemental des criminels, le divisionnaire Prigent va en profiter pour leur confier une enquête pour le moins étrange.

Des plongeurs ont découvert près de la paroi en béton du barrage de la Rance, en Bretagne, une sorte de sarcophage tout à fait singulier. Depuis quand ce cercueil saugrenu est-il envasé au pied de cet ouvrage ? Ce qui choque l’équipe de flics ce n’est pas tellement la présence d’un corps à l’intérieur, mais le sourire narquois du cadavre momifié. Un sourire jaune, certes, mais quand même.

Workan n’aime pas qu’on se moque de lui.

Cette découverte surprenante va remuer les consciences, notamment, parmi les ouvriers, encore vivants, qui ont participé à la construction de la première usine marémotrice du monde dans les années soixante... Et que veut cet homme, dans sa maison à saint-Malo, qui de son bureau, ne quitte pas des yeux le grand édifice en béton qui barre l’estuaire ?

Une obsession. Avec d’autres, un jour, il s’est senti plus puissant que les dieux. Et si ce n’était, pour lui, qu’un sale destin.

Cinq toiles de Georges de la Tour vont être exposées dans l'ancien couvent des Jacobins de Rennes. Exposition exceptionnelle qui demande des moyens exceptionnels. C'est donc le commissaire Lucien Workan qui est chargé de contrôler la sécurité des lieux et des toiles.



Mais Fletch Nowski, redoutable amateur d'art et surtout cambrioleur est à Rennes en ce moment, bien décidé à faire main basse sur les cinq tableaux et à se venger de son lointain cousin, Lucien Workan.



Et maintenant, pour ce troisième tome, voici le commissaire Workan confronté à une partie de sa famille. Cela permet à Hugo Buan de nous montrer une partie de l'arbre généalogique de son héros, et donc de le connaître un peu mieux.



Ce n'est pas le tome le plus drôle de la série, même si les dialogues sont toujours aussi savoureux, cette fois-ci surtout entre Workan et la procureure et entre Workan et son adjoint, le capitaine Lerouyer. Hugo Buan montre une autre facette de Workan, plus intime, moins grand con rustique. On n'est pas non plus dans un polar à contexte qui nous apprendrait plein de trucs sur un fait historique, un lieu, etc. C'est un polar à confrontation familiale, à intrigue et questionnement, car, le couvent des Jacobins étant une véritable forteresse, on se demande bien comment Fletch Workan et son équipe -et là, permettez-moi de faire une longue parenthèse, car le recrutement de bras cassés, de collègues atypiques (c'est pour être gentil), de branquignols, doit être génétique lorsqu'on étudie l'entourage des deux cousins-, je disais donc qu'on se demande si et comment Fletch va réussir son coup, cinq toiles ce n'est pas rien !



Encore une fois fort bien fait, un troisième tome qui change des autres, et c'est tant mieux, rien de plus terrible que de lire toujours la même chose. Une série qui ne promet plus, elle comble.



Néanmoins, pour cause de rupture de stock (j'ai acheté les deux premiers tomes et ai emprunté ce troisième à la bibliothèque), je vais être obligé de faire une pause dans ma remontada de la série.
Lien : http://www.lyvres.fr/

la 2ème enquête du Commissaire Workan ! Hugo Buan nous transporte ici sur l'Ile de Cézembre pour une enquête au scénario assez commun mais avec un réel talent dans la description des situations.

Cependant, je trouve que M Buan abuse un peu trop souvent de la caricature dans la gestion de ses personnages.

Mais quel plaisir de se retrouver dans un univers malouin !

Un bijou d'humour, une galerie de personnages comme on en voit peu, un huis clos prenant, Hugo Buan a réussi à tout lier pour notre plus grand plaisir

Belle découverte grâce aux éditions Palémon et à la masse critique Babelio.

Un Éditeur Breton qui édite des auteurs Bretons, l'esprit me plait !

Le Quai des enrhumés raconte les enquêtes du commissaire Workan et pour une fois pas de région parisienne, un dépaysement la Bretagne et plus particulièrement Saint Malo et ses effluves d'embruns et de rhum !

L'histoire se déroulant pendant la fameuse course transatlantique.

J'y ai découvert un personnage haut en couleur, avec une forte personnalité et un verbe tranchant.

L'intrigue débute avec un meurtre vite résolu qui va pourtant laisser trop de questions sans réponses à notre héro.

Un bon roman policier qui donne envie d'y revenir à travers d'autres aventures.

Un polar qui se déroule à Saint-Malo alors que je pensais justement à aller peut-être en vacances dans ce coin-là, cela m’a donné de suite envie de lire ce livre quand je l’ai vu dans la liste de la Masse critique…. J’en profite d’ailleurs pour remercier Babélio et les éditions du Palémon pour cet envoi.

Je ne connaissais pas l’auteur, Hugo Buan, donc excellente occasion de le découvrir.

La déception est vite arrivée. Non pas sur le polar en lui-même qui est correct, même si pas exceptionnel. Ce qui m’a dérangé énormément, c’est la personnalité du « héros » récurrent de Hugo Buan, son commissaire Workan. Visiblement, je lis des critiques où on le trouve irrésistible et drôle…. Moi je le trouve insupportable, irascible, misogyne, un brin raciste, irrespectueux avec ses collègues et surtout avec les témoins, et avec un égo surdimensionné qui franchement m’a déplu au plus haut point ! C’est la première fois que je tombe sur un flic à ce point désagréable et du coup, la lecture était parfois pénible (pour moi, peut être que vous, vous aimerez) tant je ne me plaisais pas en compagnie de Workan.

Je suis la première désolée de cette critique assez rude que je fais, d’autant que ce livre m’a été offert, mais la langue de bois, ce n’est pas pour moi.

Voilà je crois que nos routes se séparent ici, définitivement, commissaire Workan… Bonne route !

Quel plaisir de retrouver le Commissaire Workan et ses réparties drôlissimes !



Toujours dans sa vieille Bentley et ses costumes à 400 euros, il navre son supérieur avec ses réparties cinglantes.



Dans cette enquête, il retrouve un vieil ami Corse avec lequel il a fait ses classes. Leurs chemins se sont séparés ensuite quand Paoli est parti dans l’anti-terrorisme.



L’auteur nous dévoile une méthode terroriste très spéciale et plutôt drôle.



Les personnages secondaires ne sont pas en reste, tout aussi bien brossés.



Bref, je me suis encore régalée !



L’image que je retiendrai :



Au départ de la Route du Rhum, cela sent bon le Ti’punch et les acras à Saint-Malo.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=1622

Léonard, du nom de la boutique devant laquelle il a été trouvé. C’est le seul nom qu’il ait. Retrouvé échoué là, à seize ans, amnésique, il a commis ses deux premiers meurtres six mois plus tard, il ne supporte pas la vermine humaine qui vit dans les marécages, dans les LSL, à la limite de la ville, et qui se rapproche de plus en plus.



Engagé tantôt d’un côté tantôt de l’autre, en tant que mercenaire armé, il se vend au plus offrant.



De retour de ses différents engagements, il s’installe à Beckenra City et travaille, soit comme tueur à gage, soit comme chasseur de prime pour le Juge Laupper. Mais cette fois-ci le contrat est juteux : il doit abattre Madame la Bourgmestre, Luth Miller !



Une très belle surprise, on est complètement sous le charme de ce personnage tantôt tueur sans cœur et sans remord, tantôt penaud presque gauche.



Une succession d’évènements complètement imprévisibles font de ce roman un petit bijou du genre. On subit la vitesse entraînante des situations soit dramatiques ou drôles, mais toujours inattendues.



Des phrases courtes nous donnent une impression de tourbillon fou, comme le fleuve dont il est question au long de l’histoire, complètement ingérable, n’en faisant qu’à sa guise le long de son cours, un peu comme Léonard.



Les rebondissements sont vraiment extrêmement bien gérés et tombent toujours à propos, votre tension pourra retomber que lorsque vous aurez posé ce livre et que vous en connaîtrez le dénouement.



Toute l’histoire est une course contre la montre, contre les imprévus, et cette bourgmestre vous surprendra de bien des façons. C’est là que le personnage de Léonard s’exprime dans toute sa complexité, dans toute son innocence, parce que finalement il est né à seize ans !



Léonard reste-t-il vraiment maître de la situation, ou à un moment va-t-il basculer attiré par l’appât du gain ? Restera-t’il intègre à ses idéaux ? La vermine du LSL se rapproche dangereusement de la ville, mais jusqu’à quel point ?



Une fin époustouflante, surprenante, voilà notre première découverte de cet auteur et nous sommes prêts à en goûter à nouveau, rien que pour les montées d’adrénalines qu’il engendre.
Lien : http://onirik.net/ecrire/?ex..

Hugo Buan nous avait fait sourire avec sa série « Workan », (« Cézembre noir », « Hortensia Blues », « La nuit du tricheur », « L’œil du singe ») quatre romans dans lesquels son héros, commissaire baffeur et cynique, rend fou son supérieur, promène la main sur les fesses de la belle Leïla, lieutenant de son groupe d’enquête, et globalement, exaspère tous les protagonistes de ses aventures un peu loufoques se déroulant entre Saint-Malo et Rennes, dans la belle Bretagne.

Mais Hugo Buan n’est pas homme à s’enfermer ad vitam aeternam dans une figure imposée. Si Workan recélait une part noire substantielle, c’est dans l’âme étrange et totalement obscure d’un nouveau héros, Leonard (sans é) que nous fait plonger ce nouveau roman.

À ce héros sombre, il fallait une localisation à sa mesure. Le titre nous en instruit dès le début. Leonard exerce ses talents de tueur dans une ville imaginaire, lieu unique, habité, plus que traversé, par un fleuve fou infesté d’alligators noirs.

Beckenra a ses beaux quartiers édifiés face à la mer et ses banlieues glauques construites sur les marécages. Leonard éprouve une haine profonde pour les « marécageux ». C’est à peu près le seul sentiment qu’il connaît à part une fascination pour une vendeuse de porcelaine et la camaraderie, faite d’ancienne fidélité et de souvenirs guerriers, qui le lie à un certain Castro.

[...]

la suite sur mon blog
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..