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Critiques de Ian R. MacLeod (74)
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Une Heure-Lumière, Hors-Série 2019 : Isabel des..

A nouveau une réussite pour le hors série de la collection Une heure-lumière, cru 2019. Isabel des feuilles mortes se situe dans le même univers que Poumon vert du même auteur, dans la même collection.

L'écriture est très poétique, très imagée bien qu'un peu trop froide pour entrer vraiment en empathie avec les personnages, ce qui m'a manqué à la lecture.

Cela reste un très beau texte dont il serait dommage de se priver.
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L'âge des lumières

Etrange histoire que cette chronique de la vie d'un anglais en un temps (ou plutôt un Temps) étrange ...Pour commencer par le début, ce roman raconte la vie d'un homme qui va nous servir de guide dans toutes les couches d'une société anglaise transformée par la révolution de l'éther, un "truc" magique qui rend le plus mou des caoutchoucs plus dur que l'acier, qui permet des miracles dans tous les domaines d'une industrie naissante. Oh, bien sûr, cet éther ne transforme pas que l'industrie, mais ça, c'est ce que nous fera découvrir le narrateur.Ce narrateur, donc, va partir de sa petite ville "minière" pour découvrir Londres, y pratiquer des activités interlopes mais néanmoins touristiques, avant de se frotter à d'autres tranches de la société. Le tout, bien entendu, sous les auspices de l'amour.La première surprise de ce roman, c'est sa construction sous forme de chroniques relatant les événements importants de la vie de notre héros, et ceux de son époque. Car bien évidement, il est le témoin des transformations radicales de son temps.Pour le dire rapidement, je ne sais pas trop quoi penser de ce roman.Certains passages du roman sont ainsi d'une beauté proprement féérique (comme ceux nous montrant "mademoiselle", ce personnage énigmatique) quand d'autres sont ennuyeux, soit par leur mise en scène de la vie des pauvres (voir la vie dans les easterlies), soit par leur côté proprement excessif (la résidence des grands-guildés et ses sortilèges incroyablement inutiles). Je peux bien entendu comprendre que l'auteur ait souhaité varier les expériences et les visions de ce monde fort contrastéé, mais j'ai trouvé quand même que tout cela manquait d'unité.Dans le même ordre d'idée, les personnages sont, pour la plupart, assez fantomatiques. En fait, les seuls échappant à cet océan de vide sont les "anamorphes" : mademoiselle et Anne.Bon, bien sûr, tout cela ne peut conduire le lecteur de cet avis un peu attentif qu'à une seule conclusion : l'auteur souhaite avant tout montrer que le progrès promis par l'éther n'est qu'un mirage, face auquel seul le réenchantement de ce monde pourra apporter un sens. Joliment dit, non ? Néanmoins, je trouve la démonstration un peu laborieuse.Autant dire que je ne suis pas convaincu. Et c'est bien dommage, car l'auteur déploie un arsenal de sense of wonder rarement égalé : des licornes, de la magie de poche, un fanal éclairant Londres à la façon d'une tour Eiffel magique, un palais des merveilles sur la côte de la manche, ... et j'en oublie bien entendu des tonnes.Mais un beau décor, sans une histoire valable, ne reste malgré tout qu'un décor.Et peut-être que je ne suis pas le public idéal de ce genre de roman, je n'ai pas été convaincu par l'aspect chronique de ce roman somme toute imposant.Néanmoins, je ne saurais dire que c'est un mauvais roman, puisque certains aspects, dont j'ai déja parlé, m'ont réellement impressionnés.
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Une Heure-Lumière, Hors-Série 2019 : Isabel des..

Un hors-série à la beauté phénoménale, avec la nouvelle d’un auteur qui m’a davantage séduit cette fois-ci !



Aaah ! Mon tout premier hors-série des éditions Le Bélial enfin en poche. J’avais raté le coche du premier hors-série à l’époque, surtout parce que je n’en avais pas entendu parler. Spoiler : j’ai réussi à me le procurer d’une façon tout à fait involontaire, mais on y reviendra d’ici peu dans la chronique dédiée au premier hors-série Une Heure Lumière ! 😛
Lien : https://www.acaniel.fr/une-h..
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Poumon vert

Avec Poumon Vert, Ian R. Macleod dépeint une société de culture orientale exclusivement féminine et en montre le fonctionnement, tout en montrant la construction et l’évolution d’une jeune femme, Jalila, qui passe de l’adolescence à l’âge adulte au gré de ses rencontres et de ses découvertes, intellectuelles comme sentimentales. J’ai découvert la plume de cet auteur avec cette novella, et je compte bien poursuivre l’expérience !

Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Poumon vert

Ce petit roman de science-fiction est très singulier. Dans une ambiance arabisante, truffée de références aux Milles et une Nuits et à l’islam, les femmes sont reines. Il ne reste quasi que des femmes et Jalila, l’héroïne rencontre même un homme pour la première fois à Al Janb, ville dans laquelle elle vient d’emménager récemment. Et cela suit sur la forme aussi car la grammaire favorise le genre féminin, ce qui est une bonne idée de l’auteur pour rendre réel son univers. L’atmosphère est exotique, dépaysante, le texte est plutôt poétique. On ne rentre pas forcément très facilement dans l’univers, mais on en capte l’essence. Il y a des fusées dans le ciel, la possibilité de voyager d’une planète à l’autre grâce à des portails, les montures sont mi animal mi-mécaniques… et il y a ces étranges fleurs de marée qui poussent sur la mer et changent au fil des saisons. Il s’agit également d’un récit d’initiation dans lequel la jeune fille de 12 ans va grandir et changer. Elle va découvrir un nouvel environnement, avoir ses premiers rapports charnels avec une femme et devenir amie avec un homme. Il ne se passe pas mille choses, c’est plutôt contemplatif et donc parfois un peu frustrant car les pages passent, la fin arrive et rien n’arrive vraiment. J’aurais peut-être aimé plus de pages à lire. Un court roman de l’écrivain écossais publié pour la première fois en 2002.
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Les îles du Soleil

Uchronie. Pour laver l'humiliation de la défaite subie pendant la Pemière Guerre Mondiale la Grande-Bretagne se tourne vers un dictateur autoritaire, John Arthur, qui fonde la Très-Grande-Bretagne (quand on est dans le déclamatoire autant se faire plaisir !). Régime totalitaire fondé sur la terreur, les déportations et le culte de la personnalité. Mais dans ce pays vit un homme qui connait un "infame" secret qui pourrait faire tomber le régime.
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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Une Heure-Lumière, Hors-Série 2019 : Isabel des..

Un hors-série UHL court, centré sur un texte de Ian R. MacLeod.



La nouvelle en elle même est oubliable. Si elle est plutôt bien écrite, c'est trop rapide pour que j'ai ressenti un quelconque attachement aux personnages principaux.



L'univers n'est pas inintéressant, même si j'ai eu un peu de mal à me le représenter vraiment.

Je suis un peu passée à côté du texte, qui ne m'a pas laissé de vrai émotion.

A noter ; ce texte est le premier d'un univers commun de l'auteur, qui a écrit quatre novellas s'y rattachant. Poumon vert, également dans la collection Une Heure Lumière, s'y rattache aussi.



Je suis contente, pour le coup, d'avoir lu le premier texte écrit dans cet univers avant d'attaquer Poumon vert, qui fait partie de ma PAL. Ca me rend d'autant plus curieuse de ce titre.
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Poumon vert

Déroutant.



En 126 pages seulement, l'auteur nous propose un voyage étonnant sur la planète d'Habara, aux côtés de Jalila, sous forme de conte SF initiatique.



Il soulève diverses questions, en gardant une neutralité déconcertante, laissant le lecteur seul face à son ressenti.



La force de ce court roman réside, à mon sens, dans ses non dits - laissant une large place à l'interprétation - ainsi que sa poésie et fluidité d'écriture.
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Poumon vert

25 ans du Bélial, chapitre 8 !



La collection Une heure-lumière, c'est un peu 42 nuances d'Imaginaire. L'occasion de découvrir une partie des multiples facettes de ces genres rassemblés de manière informe sous l'étiquette "SF".

Bon en l'occurrence c'est bien à de la science-fiction que l'on a affaire ici. Un planet opera. Comme Helstrid dans la même collection. Sauf que ça n'a rien à voir.

Helstrid c'est froid et désertique. Habara c'est foisonnant et habité.



Ian R. Macleod nous présente un monde aux saveurs d'orient. C'est même plus précis que ça, puisque le vocabulaire indique clairement que nous sommes face à une civilisation musulmane mais dans un futur assez lointain. Particularité à noter, tout est féminisé : pas d'humanité, mais une féminité (ce qui d'ailleurs n'est pas vraiment l'opposé, mais je ne sais pas quels étaient les termes en VO) ; la prophète, etc.

À ce sujet, beaucoup de termes ou d'expressions sont féminisées (accord de proximité, c'est cadeau), mais pas toutes. C'est donc un peu étrange une fois qu'on se rend compte que la logique n'a pas été poussée au maximum. Sur Habara, "il fait chaud" pas "elle fait chaud". C'est un choix de traduction puisque qu'on imagine que cela pose moins de questions en anglais !



Bref, et l'histoire dans tout ça ?

C'est celle de Jalila, adolescente, sur les chemins de l'âge adulte. La première étape est un déménagement depuis ses hautes plaines jusqu'à la ville, Al Janb. Le tout en compagnie de ses trois mères et de leurs montures organico-mécaniques.

L'arrivée à Al Janb permet à l'auteur de nous présenter divers aspects de la civilisation habarienne. Un savamment distillé worldbuilding s'érige au fil des pages.

À Al Janb Jalila va découvrir une étrange créature, nimbée de mystère et charriant nombre de mythes : un mâle.

La suite n'est pas aussi évidente qu'il y paraît.



Une sorte de novella d'apprentissage, agréable à lire et largement dépaysante.
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Poumon vert

Vraiment déçue, le résumé laissait présager un univers original et exotique avec une pincée de féminisme dans un environnement SF.

Impossible de rentrer dans l’histoire, des descriptions incompréhensibles, du vocabulaire inconnu. On a l’impression de se trouver dans un extrait de livre bien plus vaste, un univers qu’on ne comprend pas avec l’histoire d’une préado en avance sur sa sexualité, elle n’a que 12 ans !

Qu’est ce que le Poumon vert? Quel est le secret quelle est censée percer à jour selon le résumé ? Aucune réponse.

L’aspect féminin du vocabulaire fait gadget, sans aucun véritable fondement; incomparable face à l’excellent roman d’Elisabeth Vonarburg « Chroniques du pays des mères ».

Rarement autant déçue par un roman!

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Une Heure-Lumière, Hors-Série 2019 : Isabel des..

Pour résumer, Isabel des feuilles mortes est un texte court et dépaysant qui se place dans le même univers que Poumon Vert. Très clairement orientalisant, on se surprend à découvrir un univers très porté sur la technologie tant on aurait pu être dans un texte type « Moyen-Âge ». Avec une écriture très poétique, Ian R. Macleod raconte la légende d’Isabel, Chanteuse de l’église de l’Aube, et de son amitié interdite avec Genya, membre d’une église rivale. Pour moi, cette lecture a été une nouvelle expérience que je ne regrette pas.
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Une Heure-Lumière, Hors-Série 2019 : Isabel des..

Isabel des feuilles mortes est une nouvelle assez conséquente qui se présente comme le récit d’une femme devenue légende au sein des Mille et Un Monde, et en particulier à Gezira, la mégapole au coeur de cet univers. Telle une fable, l’histoire d’Isabel a ceci de poétique et de tragique qui compose les plus beaux mythes. Ian R. MacLeod prouvait déjà dans Poumon vert qu’il était un conteur envoûtant, [...]



Pour lire les suites de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Poumon vert

Cette novella publiée dans la fameuse collection « Une heure lumière » s’avère assez déstabilisante et difficile d’accès. Finaliste du Hugo et du Prix Sturgeon, lauréat du Prix Asimov, POUMON VERT nous emmène dans un univers à l’indéniable originalité pour suivre la destinée de l’adolescente Jalila et de ses trois mères. La société, en effet, y est entièrement féminine et d’inspiration musulmane. Dans la ville côtière d’Al Janb où s’installe la jeune femme tout semble étrange. Si elle tombe amoureuse (du moins le crois t’elle) de Nayra, une belle demoiselle, Jalila rencontre également deux êtres bizarres…des hommes !

Le récit, long d’environ 120 pages, nous plonge directement dans une ambiance quelque peu féérique, un monde de femmes (et donc, forcément, d’amour féminines) moyen orientale, une sorte d’Orient fantasmé et merveilleux. Nous plongeons ainsi dans un conte des milles et une nuit version futuriste et saphique.

En dépit de son côté un peu ardu, POUMON VERT possède donc ce fameux sense of wonder cher aux auteurs d’antan avec cette découverte d’un univers complètement différent du notre. Malheureusement, Ian McLeod ne s’attarde guère sur certains éléments…ainsi le « poumon vert » qui donne son titre à ce court roman reste mystérieux, de même que l’organisation globale de cette société matriarcale à l’extrême. L’histoire parle aussi de voyages spatiaux rendus possibles par les Tariquas, capable de courber l’espace, mais, une fois encore, ce ne sera qu’aborder par l’auteur.

Ce-dernier utilise une écriture « plus qu’inclusive » puisque le féminin prime sur tout, un homme et une femme sont donc dénommés globalement par un « elles » et non un « ils ». Quelque peu déstabilisant au départ mais après quelques pages, le lecteur ne prend plus attention à cette grammaire particulière qui parait aller de soi.

Cependant, en dépit de ses qualités et de son originalité indéniable, POUMON VERT se montre, au final, très descriptif et peine quelque peu à passionner. Le texte, humaniste et philosophique, avance sur un rythme lent, quasiment dénué d’action, pour proposer une réflexion spirituelle et religieuse intéressante qui, néanmoins, peut laisser les moins réceptifs sur le bord du chemin.

Bref, un titre intéressant mais clivant : POUMON VERT risque de diviser les lecteurs entre les enthousiastes et les réfractaires. Une curiosité.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Poumon vert

Jalila a 12 ans standard et emménage à Al Janb, une ville du bord de mer, bien différente des hautes plaines où elle a grandit. Elle aura du mal à s'habituer à cet environnement et les changements physiques qui s'opèrent en elle jusqu'à ce qu'elle rencontre Kalal, un homme, ou plutôt, un garçon. Lui et son père Ibra sont les seuls hommes que Jalila n'a jamais rencontré à Hobara.



Un court roman de science-fiction qui a été primé mais qui a été très étrange, voir, qui est resté très obscure pour moi. La science-fiction n'est pas vraiment mon domaine de prédilection (qui est plutôt la fantasy). Je partais donc de très loin. Malheureusement, je n'ai pas réussi à rentrer dans ma lecture, dans l'univers de l'auteur et à m'accrocher aux personnages. Pour m'ajouter une difficulté, L'auteur a laissé plusieurs termes non expliqués dans son récit ce qui n'a pas facilité mon appréhension de l'univers. Il y en a certains que j'ai compris après quelques pages, d'autres vers la fin du roman, ou encore d'autres que je n'ai pas du tout compris.



Inutile de dire que ce roman n'a pas été fait pour moi malgré l'histoire de départ qui m'intéressait. Il reste également dommage pour moi que les personnages et l'univers n'aient pas été plus développés. Peut-être aurais-je eu plus de facilité à m'accrocher à ma lecture...
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