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Critiques de Ian R. MacLeod (74)
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Poumon vert

Un court roman qui me laisse un avis partagé.

Pour commencer, oubliez le résumé de l'éditeur, qui ne colle pas au roman. On suit en effet la vie de Jalila et de ses trois mères sur une année, en se concentrant sur sa rencontre avec trois personnages : Kalal, le premier garçon qu'elle rencontre sur cette planète où les hommes ont presque disparu, Nayra, son premier amour, et une vieille femme solitaire.

Il n'y a pas vraiment de secret à percer à jour pour Jalila, pas d'états d'âme particulier suite au déménagement à Al Janb, les créatures d'outre-monde ne font que vaguement partie du décor... Il s'agit seulement du récit d'une jeune adolescente qui grandit et découvre un nouvel environnement.



Ceci étant dit, l'écriture est très poétique, le style agréable à lire malgré les libertés prises par l'auteur sur la grammaire. En effet beaucoup de termes sont féminisés, ce qui est plutôt pertinent sur une planète presque intégralement peuplée de femmes, mais un peu déroutant pour le lecteur, du moins au début.



D'un autre côté... Je n'ai pas du tout réussi à m'immerger dans le monde de Poumon Vert. Beaucoup de termes sont visiblement empruntés à la langue arabe, rien n'est vraiment décrit ou expliqué, si bien que je ne suis pas parvenue à me faire réellement une idée du monde dans lequel Jalila et ses mères évoluent. Qu'est ce qu'une hayawan, une tariqa, une mahwagi, un qasr ? A quoi ressemblent la ville, la planète, les bateaux ? Que signifie "mère de lien" ? Jusqu'au poumon vert, dont je n'ai pas vraiment saisi pourquoi il a donné son nom au roman... En bref on évolue dans le flou tout le long du roman, sans indications sur l'environnement ni les intentions des personnages.



Pour résumer j'ai l'impression de ne pas avoir compris ce roman et d'être passée à côté d'une petite pépite. Si lire une histoire sans aide de l'auteur pour se représenter son univers ne vous fait pas peur : foncez, vous allez probablement aimer. Sinon, passez votre chemin.
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Poumon vert

C’est la critique enthousiaste de JamiK qui m’a fait lire ce roman. Cause partage de beaucoup de BD. SF pas trop mon truc. Avis partagé. J’ai aimé le fait que les femmes soient le ´sexe fort’. D’ailleurs les hommes sont nommés ´elles’. Un feu d’artifice de couleurs et senteurs. Mais pas trop compris ce poumon vert qui s’éjecte de cette jeune fille qui s’installe sur une autre planète avec ses trois mères. Un livre, en tout cas, que je n’oublierai pas.
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Poumon vert

Jalila a 12 ans standard et emménage à Al Janb, une ville du bord de mer, bien différente des hautes plaines où elle a grandit. Elle aura du mal à s'habituer à cet environnement et les changements physiques qui s'opèrent en elle jusqu'à ce qu'elle rencontre Kalal, un homme, ou plutôt, un garçon. Lui et son père Ibra sont les seuls hommes que Jalila n'a jamais rencontré à Hobara.



Un court roman de science-fiction qui a été primé mais qui a été très étrange, voir, qui est resté très obscure pour moi. La science-fiction n'est pas vraiment mon domaine de prédilection (qui est plutôt la fantasy). Je partais donc de très loin. Malheureusement, je n'ai pas réussi à rentrer dans ma lecture, dans l'univers de l'auteur et à m'accrocher aux personnages. Pour m'ajouter une difficulté, L'auteur a laissé plusieurs termes non expliqués dans son récit ce qui n'a pas facilité mon appréhension de l'univers. Il y en a certains que j'ai compris après quelques pages, d'autres vers la fin du roman, ou encore d'autres que je n'ai pas du tout compris.



Inutile de dire que ce roman n'a pas été fait pour moi malgré l'histoire de départ qui m'intéressait. Il reste également dommage pour moi que les personnages et l'univers n'aient pas été plus développés. Peut-être aurais-je eu plus de facilité à m'accrocher à ma lecture...
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Poumon vert

Un récit intéressant, dans un futur où il n'y a presque plus que des femmes.

Un peu déstabilisant sur l'écriture au début (tous les personnages sont au féminin, même un mâle on le nomme "elle", une fois ce cap passé, l'histoire se révèle intéressante, dépaysante et gracieuse.



L'auteur a développé cet univers d'une manière peu banale, plein de références à l'Afrique du nord, cette région a certainement inspiré Mr MacLeod, que ce soit les prénoms, les lieux ou les consonances, ce qui donne une sensation de beauté indéniable au décor posé ici.



On aborde également divers thèmes tels que la religion, le don de soi à des causes spirituelles, l'appartenance à un groupe, les liens familiaux, les changements physiques à la puberté, mais aussi l'amour, la découverte du sexe opposé lors de l'adolescence ou encore la jalousie, la perte d'êtres chers et l'amitié, le tout en 144 pages, ce qui en fait un texte riche et intense.



Il fait parti de la collection Une heure lumière de chez Le Bélial c'est donc par définition un texte court, je trouve cela tout de même dommage car sur une taille "roman" l'histoire aurait été bien plus développée, surtout sur l'univers abordé, le thème s'y prêtait vraiment et je suis certain que l'auteur aurait pu en faire un superbe récit.



Voir la chronique sur mon blog :


Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Poumon vert

Poumon Vert est un très court roman de science-fiction (127 pages) d’une richesse épatante! En effet, loin de se restreindre par le format, l’univers proposé par Ian R. MacLeod n’est ici qu’effleuré et pourtant complètement immersif. C’est tout un monde (enfin plutôt Mille et Un Mondes) qu’il nous invite à découvrir, avec ses codes, sa culture, son histoire et son fonctionnement. Et si parfois, il nous suggère des réponses à nos questions, il nous laisse aussi le soin d’y répondre par nous-mêmes via notre propre imaginaire. Je suis ainsi certaine que chaque lecteur aura créé son propre univers, sa propre interprétation et c’est tout simplement fabuleux! On pourrait penser que le format court impose une restriction à l’imaginaire mais ce n’est absolument pas le cas, Ian R. MacLeod ne faisant aucun compromis en créant son propre vocabulaire et une culture bien différente de la notre quitte à perdre au départ son lecteur. De fait, le récit induit de prime abord, une certaine complexité, puisqu’il faut deviner à quel élément renvoie les termes créés, et qu’il faut s’habituer aux codes d’écritures que la culture proposée implique, comme par exemple le fait que le pronom féminin l’emporte dans ce monde où l’homme est une espèce rare. Malgré tout, on passe rapidement outre et ce n’en est que plus immersif et riche. Le récit propose, par ses nombreuses suggestions sur l’univers, un potentiel de réflexion infini qui m’a tout simplement comblée au plus haut point. J’avais une envie d’évasion, je l’ai eu, et je crois que même une fois la dernière page tournée, je suis un peu encore en train d’explorer les Mille et Un Mondes comme une « tariqa » (je vous laisserai le soin de découvrir la signification que vous ferez de ce terme en lisant le livre).

Souvent, ce que les gens reprochent à la SF c’est d’être purement technique. Ian R. MacLeod fera taire ses médisants car il propose ici un récit de pure poésie. Son style est magnifique et riche, ses descriptions envoûtantes, ses métaphores d’une beauté rare. Je me suis surprise à souvent relire certains passages, par pure bonheur littéraire. C’est très évocateur comme écriture et ça lui permet aussi, malgré le format, de suggérer plusieurs interprétations aux évènements. Ce qui frappe aussi c’est que l’auteur reste à un niveau très humain malgré la richesse de l’univers. Poumon Vert parle d’amour (avec une élégance dingue), de la perte de l’enfance, de la solitude et de l’éloignement. Le tout en s’imbriquant dans un monde s’inspirant des théories des cordes et des multiverses. Et, je le rappelle, en moins de 130 pages. Alors oui, la lecture est quelque peu exigeante, ce n’est pas le genre de livres que vous lisez en faisant autre chose en même temps, mais qui demande votre implication personnelle, mais la récompense est tellement à la hauteur! Voilà longtemps que je n’avais pas lu de SF, et je ne pouvais pas être espéré mieux pour renouer avec ce genre merveilleux! Alors sans hésiter, suivez Jalila à la découverte de son univers, mais aussi et surtout d'elle-même...

En bref, Poumon Vert est un court roman immersif, poétique, humain et d’une richesse extrême. Si il demande un peu de concentration à son lecteur, ce n’est qu’un maigre prix à payer pour un tel voyage littéraire.
Lien : http://yuyine.be/review/book..
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Poumon vert

Beau.



Voilà comment je qualifierais au mieux ce court roman. Je ne connaissais pas Ian R. MacLeod (je ne crois pas qu’il soit de la race des highlanders des films mais on ne sait jamais). La courte bio sur le battant du bouquin le décrit comme un « styliste à la sensibilité hors pair », et effectivement il me semble lu une peinture peinte avec des mots.



L’auteur nous plonge tout habillé dans une étrangeté, sans GPS pour se repérer ; un peu à la mode Zelazny en encore plus singulier. On suit le passage d’une fille de l’enfance à l’âge adulte, Jalila. Elle vient probablement d’un lieu exotique en altitude dont on ne saura pas grand-chose et découvre avec nous cette ville portuaire dont l’étrangeté – je vais souvent employer ce mot– échappe malgré les mots à une nette représentation de l’esprit. Mais la beauté des lieux, de la végétation, des animaux est comme palpable. On comprend que l’on se situe sur une autre planète, dans un lointain futur où l’on peut voyager grâce à des Portails, où l’humanité a essaimé, a évolué et s’est adaptée à différents milieux, a rencontré des races extraterrestres.

Pas de conflits, seulement la vie.



Le monde de Jalila est indubitablement d’influence proche orientale ou maghrébine, musulmane. Mais la religion et les traditions remontent à loin et ont évolué aussi. La vie humaine est féminine avant tout. L’homme est quasiment absent, tout au plus une curiosité. La vie suit son cours comme dans toutes les sociétés ; les femmes s’assemblent dans des polygamies et élèvent des filles. L’auteur décide que la dimension féminine a supprimé la violence. Bien sûr les filles peuvent être jalouses, indisciplinées, en colère mais elles maîtrisent toujours tout cela, créant une sorte de société idéale. Des seuls hommes du roman, on s’attend en revanche qu’ils réagissent avec agressivité. On est assez loin du parti pris de Brian K. Vaughan dans sa série comics « Y, le dernier homme », dans laquelle les femmes s’emparent de toutes les niches comportementales laissées libres par les hommes disparus, les plus intellectuels comme les plus violents.



Livre d’ambiance avant tout, il ne conviendra probablement pas à tout le monde. Au début j’ai cru qu’il ne me plairait pas mais je me suis laissé porté par la vague de son étrange beauté. La rémanence qui en restera dans mon esprit sera douce, comme celle d’un beau tableau. Elle perdurera longtemps.

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Poumon vert

Cet opus de la collection Une heure lumière a été un coup de coeur pour ma part ! Le résumé et les critiques auguraient déjà une lecture des plus plaisantes mais lorsque je commençais à en parcourir les premières lignes, j’ai su que j’étais, indubitablement, ferrée.



Poumon vert raconte, avant tout, l’histoire de Jalila. Elle vit sur Habara, planète fascinante colonisée par une population humaine qui offre deux particularités : la première, c’est qu’il s’agit d’une population dont la culture est d’inspiration arabe et musulmane. La seconde, c’est qu’elle est entièrement féminine. Pas un homme à l’horizon – à deux exceptions près – et c’en est au point où le vocabulaire, la grammaire même de la langue dans laquelle s’exprime Jalila est féminisée. D’ailleurs, chapeau bas à la traductrice pour avoir su rendre cette prédominance du féminin dans le texte. Cela participe à l’immersion dans cette culture si particulière tout en prêtant à sourire – en tant que lectrice, j’avoue que ça m’a bien plu ! 🙂



La planète Habara, même si l’action se déroule quasi intégralement à Al Janb, une ville côtière, et ses environs, est des plus fascinantes. À l’instar de Dune, on plonge dans un texte où des termes n’ont d’abord pas d’explications particulières mais, au fur et à mesure que l’on progresse dans l’histoire, nous pouvons nous en construire une image mentale, plus ou moins précise. Au fil des mois, nous découvrons les différents visages des saisons de Habara ainsi que les activités des habitantes, liées à ces saisons. J’ai adoré découvrir, au fil d’une langue riche, ces paysages, cette faune, cette flore, bien qu’elle ne soit décrites qu’à petites touches, en arrière-plan.



Car le sujet principal de Poumon vert, c’est Jalila. Jalila qui se trouve dans une période charnière, au sortir de l’enfance mais pas encore adulte. Jalila qui va mûrir, au fil de son séjour à Al Janb et de ses amitiés, notamment avec Kalal, l’un des deux seuls représentants du sexe masculin sur Habara. Jalila, qui va apprendre à se découvrir et à lever, petit à petit, le voile sur son véritable désir pour l’avenir.



C’est un récit initiatique sur fond de planet opera, qui laisse aussi entrevoir, un peu, les Dix Milles et Un Mondes, ces autres mondes colonisés par l’humanité. Un récit initiatique qui m’a envoûtée, servi par un style impeccable, avec un personnage qui évolue sous nos yeux jusqu’à trouver puis s’engager sur la route qu’elle s’est choisie. Un personnage entouré de ses mères, de ses paires et d’un ami si étrange de par sa non-féminité.



Voilà une belle petite pépite, dont je ne saurai que trop vous recommander la lecture ! 🙂
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Poumon vert

Avec ce Poumon Vert, j'ai pris une grande inspiration… pour expirer mon ennui. Rien à faire, je ne suis jamais rentré dans ce court roman, que j'ai trouvé terriblement désincarné.



Et non, cela ne vient pas de l'approche narrative de MacLeod, par ailleurs très claire : montrer plutôt qu'expliquer. J'approuve cette absence d'exposition, qui laisse le lecteur s'émerveiller (le « sense of wonder » des anglophones), avant d'essayer de comprendre ce qu'il lit (« sense of reading »). Sauf qu'ici, le sens ne succède guère à la beauté des images. Il y a bien des idées, mais aucune n'est explorée en profondeur. Même la substance éponyme du roman ne joue pas un grand rôle dans l'intrigue. Au mieux peut-on y voir une discrète métaphore de la croissance de l'héroïne loin de ses montagnes d'origine. Ce côté accessoire s'étend à tous les éléments du décor : Ies aliens et autres fusées ne sont que des visions fugaces.



Pour soutenir ce cadre imprécis, on ne peut pas non plus compter sur les personnages, car ils s'avèrent tout aussi peu esquissés. L'héroïne, Jalila, se montre particulièrement insipide. Certes, l'adolescence est une phase de construction de la personnalité, et ce roman tente de le montrer en adoptant un schémas de récit initiatique. Mais Jalila ne gagne pas en épaisseur au fil du récit. Pire encore, le twist final entérine son caractère passif : une héroïne perdue dans la contemplation béate d'elle-même. Je vais être très méchant, mais ladite contemplation n'est-elle pas à l'image de MacLeod, qui se regarde écrire sans rien produire de consistant ?



En somme, je n'ai trouvé ici ni d'univers recherché, ni de propos stimulant, ni de procédé littéraire original. Restent quelques belles descriptions en forme de cartes postales exotiques.
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Poumon vert

Déroutant.



En 126 pages seulement, l'auteur nous propose un voyage étonnant sur la planète d'Habara, aux côtés de Jalila, sous forme de conte SF initiatique.



Il soulève diverses questions, en gardant une neutralité déconcertante, laissant le lecteur seul face à son ressenti.



La force de ce court roman réside, à mon sens, dans ses non dits - laissant une large place à l'interprétation - ainsi que sa poésie et fluidité d'écriture.
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Poumon vert

Livre lu en ebook.



Deuxième livre que je lis dans cette édition. Les couvertures de chacun sont plus belles les unes que les autres et les résumés très intrigants. Nous devons celle-ci à Aurélien Police. J'en ai quelques uns de cette édition qui patientent dans ma liseuse. Je ne connais pas du tout cet auteur, ce roman court de 67p me permettra de le découvrir.



L'auteur a créé une société matriarcale où le féminin prévaut sur le masculin, même dans la façon de parler des femmes. le monde inventé est super intéressant avec tous ces mots inventés et cette société matriarcale où les hommes apparaissent comme des intrus. Mais il ne se passe finalement pas grand-chose. La fatigue n'aidant pas, les vingt premières pages ont été longues à lire tant c'est compact. J'ai hésité à en continuer la lecture mais ce monde m'intriguait et je voulais savoir où l'auteur voulait nous amener. Au final, je n'ai pas très bien compris son histoire ni où il voulait en venir. La nouvelle est courte mais elle est intense en informations diverses et part un peu dans tous les sens. Beaucoup de choses sont peu explicitées : le poumon vert, la tariqa… le monde créé est trop vaste mais en même temps, trop peu abordé. Des idées sont lancées dans tous les sens mais peu sont suivies jusqu'au bout. C'est dommage car il y aurait matière à faire un roman beaucoup plus long où l'auteur irait au fond des choses. Je ne sais si c'est le format de ma liseuse ou la taille d'écriture qui fait ça, mais le texte était très compact et la lecture assez longue. J'ai mis moins de 6h pour le lire mais réellement 3 jours pour le finir car je ne pouvais lire beaucoup en semaine…



Comme vous l'aurez compris, mon avis est assez mitigé pour ce court roman car c'est un monde qui pourrait être super intéressant mais pas assez approfondi pour l'être totalement. Il y a trop d'idées et d'informations mais pas sur les détails importants : raison du poumon vert, société matriarcale, peu d'hommes, … C'est dommage mais cette édition aura eu le mérite de me faire découvrir un nouvel auteur à l'imagination débordante. Si vous êtes amateurs de planet opera, je vous conseille néanmoins de découvrir ce court roman et son auteur pour vous en faire votre propre idée. Pour ma part, je continuerai sans doute à découvrir sa bibliographie dès que je pourrais.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Poumon vert

MacLeod ou l’art de la digression et du contentement de soi sans parler de la satisfaction d’être plus féministe que la femme et de sa mortification d’être une homme (mais ce n’est pas le sujet de cette novella)

L’art de décrire l’ambiance climatique , la belle et la mauvaise surtout quand elle change, les belles fleurs comme à la parade de Nice et autres animaux de bât de type mudhorn (star war) mais peu de descriptions d’aliens il paraît qu’il y en a: une alien tariqa peut-être de type jawa (star war), racornie et noiraude comme une racine de vigne avec la vision morte de Jorge de Burgos (à l’appellation de la rose Umberto Eco), une humaine disons mal dégrossie avec des « coucougnettes » plus précisément appelée une homme

Ian R en féministe convaincu pense qu’ une homme, pauvre créature hommasse intrinsèquement violeuse et tueuse, est aussi une femme (selon la pensée de Jean-Jacques Zilbermann) et qu’elle est aussi l’avenir de la femme (voir Aragon et Ferrat) pour la petite graine surtout avant les matrices/couveuses, du moins c’est ce que j’ai compris.



Des descriptions elliptiques: Ian R a vraiment horreur d’éléments superflus il lance l’idée et dépatouille toi avec ça ce qui fait qu’on comprend plus ou moins bien. C’est montrer qu’iel n’a pas une idée bien précise de ses créatures, alors l’expliquer aux autres...

Pour la partie essentielle c’est de la sociologie style Le Guin sans Le Guin ou du Cyrulnik sans Le Guin, la mythologie du harem une histoire très tendance moyen-orientale rien de neuf sous hélianthe «on dirait le sud» y’a même les étendages et la foire aux falbalas! Mektoub! Une société exclusivement de femmes d’hétaïres baba cool, et ça fume la pipe au kif, c’est très féminin la casbah, la prophète, les préoccupations existentielles de Jalila très désœuvrée elle n’en fout pas une rame du début à la fin même pas la vaisselle un peu pimbêche et rabat-joie, pas de «iel» ici mais tout la fraternité est regroupée sous la lexie «elles» pas de jaloux ni de phobies.



Une scène d'expectoration de bronches, une grosse mucosité verte qui va réensemencer originalement la planète, intéressant mais à peine explicité et Ian passe à autre chose. Idem pour la fiesta: elle n’a aucune consistance par contre les mélancolies de Jalila Oula Oula mais c’est vrai que l’appellation est chouette c’est déjà ça mais est-ce suffisant ?

On a des difficultés à apprécier l’importance de cette communauté, la place elle-même, on voit des fusées décoller on n’en sait guère plus, on ne voit pas bien l’importance du triolisme de ces femmes surtout qu’il y a peu de jeunes: une société gériatrique

On ne voit pas bien pourquoi Jalila est descendue de ses montagnes ni même si elle s’achemine vers une pérégrination initiatique à la rencontre du Bene Gesserit (dune) mais pas de fléau de Rossak (dune) juste un poumon vert

Ian R : une fantaisiste, une iel qui jacasse. On se demande bien pourquoi les nouvelles générations d’auteurs de SF, surtout féminines, place leurs personnages dans des décors de SF, encore quand c’est le cas, pour en fin de compte livrer leurs humeurs insignifiantes qui relèvent de la psychanalyse la plus primitive. L’introspection demande-t-elle autant d’espace alors qu’elle n’est qu’ intérieure ?



- Ian R philosophe : « même si on ne revient jamais à l’endroit qu’on a quitté... » plutôt que le complexe mais démodé « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » d’Héraclite

- Ian R poète: « le cœur du mystère se trouvait là à la fois banal et extraordinaire » Ah le trou noir ou trou de vers quelle merveille !

- Ian R ésotérique ou physicien : « Il faut comprendre que l’essence de la Toute Puissance ressemble au néant qui sépare les étoiles et autour duquel elles tournent » Oui je suis comme vous je n’ai pas bien tout saisi !



Pour élargir cette novella fantomatique, en complément, le sujet de la disparition des hommes à lire chez l'Obs "Les hommes vont-ils disparaître avec le chromosome Y ?"

J’ai quand même réussi, l’air de rien, a n’utiliser aucun terme masculin dans cette critique C’est un peu bancal oui mais comme Ian R j’ai fais preuve d’adelphité

Allez mon petit Ian R quitte Bélial et va chez Arlequin et « el hemdou l’illah »

Mon dieu ce que la SF est devenue !
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Poumon vert

Poumon vert (Breathmoss) est une novella publiée en 2002 par Ian MacLeod récompensée par le prix Asimov’s Readers en 2003. D’après ma source (www.isfdb.org) elle fait partie d’une série, « Breathmoss Universe ». Il aura fallu 15 ans pour qu’elle soit traduite en français dans la collection Une Heure Lumière de Le Bélial que j’apprécie beaucoup.



Voici une lecture qui m’a laissée perplexe. J’ai eu un peu la même impression quand j’ai lu Terremer d’Ursula Le Guin : très belle écriture riche en métaphores mais je ne suis pas parvenue à m’immerger totalement dans l’histoire. Je pense qu’au début j’ai été distraite par les termes inconnus, ensuite je me suis efforcée de lire « sans y penser ».



Jalila vit sur la planète Habara dans les hautes plaines montagnardes de Tabuthal. L’histoire commence quand elle a 12 ans et qu’avec ses trois mères elle « déménage» pour s’installer à Al Janb une ville au bord de la mer.



Ian MacLeod décrit une communauté entièrement féminine où les hommes sont considérés comme « d’étranges et malheureuses créatures ». Il explore les relations de Jalila avec son nouvel environnement (ses mères, Kalal, Nayra, la vieille tariqa, …) et comment il va influer sur son passage à l’âge adulte avec ses renoncement nécessaires.



À mon sens, l’ambiance orientale n’est qu’accessoire, au final c’est plus une histoire d’adolescente qui cherche sa place dans l’univers.



Pour terminer, je n’ai pas absolument pas compris cette histoire de « mousse respiratoire verte » ?



Je reste avec l’impression d’être passée à côté de certaines choses et je pense que je vais probablement relire ce livre un jour.









Challenge ATOUT PRIX 2020

Challenge mauvais genres 2020
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Poumon vert

De temps en temps, je sors de mes sentiers battus et je m’en vais explorer d’autres Mondes, d’autres Univers, qu’ils soient au sens premier du terme ou tout simplement littéraires.



La collection Le Bélial est géniale puisqu’elle me permet de m’encanailler dans de la SF, sans pour autant entamer des sagas sans fin ou des très longues que l’on n’a jamais le temps de finir (ou alors, on met des années à tout lire).



Comme l’auteur était anglais, cela tombait bien avec le Mois Anglais. Après mon échec de lecture de "Sur la route d’Aldébaran", je me suis remise tout de suite en selle avec une autre novella de cette maison d’édition.



Bardaf, je suis retombée !



Pourquoi ? Déjà, l’auteur invente des mots, parlant d’objets qui existent sur ce monde, mais sans les expliquer. À vous de faire bosser votre imagination pour tenter de savoir ce que c’est et à quoi ça sert (tentexplo, haremlek, tariqa, hayawans, qasr,…).



Je n’ai rien contre le fait de faire bosser mes petites cellules grises, mais si je me plante dans mon interprétation de ces mots, ça la fout mal, non ?



Dommage, parce que ce monde était intéressant à explorer. Imaginez un monde uniquement peuplé de femmes, la violence abolie, où les hommes sont plus que minoritaires et qu’on suspecte toujours d’être violents.



Non pas que je sois en accord avec ces préjugés, mais j’étais curieuse de lire ce que l’auteur allait inventer, développer, mettre en lumière. La société développée a des airs orientaux, certains mots ou phrase m’ont fait penser à des bien connues, pour peu que l’on ait quelques notions culturelles.



Hélas, je me suis perdue dans ce monde, dans les personnages, dont aucun ne m’a vraiment touché.



J’ai juste été intriguée par sa rencontre de Jalila (personnage principal) avec Kalal, le premier garçon qu’elle croise sur cette planète où les hommes sont archi minoritaire (même Greenpeace ne pourrait plus rien pour cette espèce en voie d’extinction).



Sinon, aucun autre moment de la vie de Jalila, qui vit avec ses trois mères, ne m’a emballé, emporté.



Pire, j’ai même une impression fugace que le tout manquait de cohérence, de liant, et je me suis grave emmerdée durant ma lecture (mais je n’ai pas sauté de pages, sauf si je me suis endormie et que je n’ai rien remarqué en reprenant ensuite la lecture de la novella).



Peu de description de la ville, du monde dans lequel ces femmes vivent… Tout est évasif (oui, je sais, 144 pages, c’est peu), je ne me suis accrochée à rien et si je suis allée jusqu’au bout de cette lecture, c’est justement parce qu’elle était courte.



La seule chose que j’ai appréciée, ce sont les petits piques de l’auteur sur ce monde non mixte, composé à 99 % de femmes. Ce n’est pas un monde meilleur qu’un mixte, que du contraire. On pense avoir aboli les vieux travers, mais chassez le naturel…



Un rendez-vous manqué de plus, ce n’est pas la fin du monde, je vais passer à autre chose et oublier ces deux novellas avec lesquelles ne n’ai pas accroché (mais je n’ai pas dit mon dernier mot, je reviendrai vers les novellas de chez Le Bélial).


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Poumon vert

Découvert grâce à une opération de lecture solidaire pendant le confinement, je m'empresse de remercier les éditions le Belial pour cette chouette initiative.



Alors c'est clair, je pense que je n'aurais jamais lu ce bouquin en temps "normal". Du space opéra, genre que je n'ai plus lu depuis l'adolescence. J'ai pourtant apprécié même si j'ai un peu plané pendant ma lecture.



Une mention spéciale pour la splendide couverture que l'on doit à Aurélien Police.



Nous suivons une jeune fille Jalila qui a quitté sa région des hautes plaines de Tabuthal pour s'installer avec ses trois mères dans une ville cotière Al Janb très différente de l'endroit où elle a pu vivre.



Jalila vit sur la planète Habara mais il existe des portails et des planétoports qui permettent de voyager dans les dix mille et un mondes.



Beaucoup d'influences arabes dans ce récit qui incitent à la rêverie et au voyage. Le monde de Jalila est un monde de femmes. Les hommes ont presque disparu. La vie de famille s'organise dans un haremlek: une cellule qui regroupe plusieurs femmes.



La plume de l'auteur est pleine de sensibilité et de poésie. Il pousse l'expérience féminine jusqu'à changer la grammaire, le féminin l'emportant pour une fois sur le masculin. Ainsi lorsque Jalila se promène avec un des rares garçons de la planète, l'auteur dit "elles". Au début, j'ai cru que j'avais mal compris. Et puis finalement j'ai trouvé ça audacieux et cohérent.



Je regrette par contre que le récit soit aussi court car certains concepts ne sont pas développés. Le lecteur est obligé de tâtonner pour deviner ou comprendre de quoi il s'agit. J'aurais aimé qu'il développe davantage.



C'est tout de même une lecture très originale.
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Poumon vert

En 2003, « Poumon vert » de Ian MacLeod a été finaliste de plusieurs prix prestigieux dans la catégorie « roman court ». Ce n’est guère étonnant au vu de sa qualité, il aurait d’ailleurs mérité de remporter une de ces distinctions mais c’est Neil Gaiman qui lui a été préféré pour le Hugo et le Nebula avec son « Coraline ».



« Poumon vert » est un roman très singulier qui ne plaira sans doute pas à tout le monde. Il faut accepter de se laisser porter sans tout comprendre. Au début de ma lecture, j’ai été déroutée, je me sentais un peu perdue puis j’ai lâché prise, je me suis laissée aller et, là, j’ai apprécié. C’est un texte qui doit être ressenti plus que réfléchi, c’est une lecture sensorielle plus que cérébrale. Quand on accepte cette idée le roman devient véritablement envoûtant.



L’intrigue est très ténue. « Poumon vert » joue davantage sur le registre de l’atmosphère. Cela dit, l’histoire est très bien menée. C’est un beau récit d’apprentissage et aussi une superbe évocation de la découverte de l’amour. De nombreuses thématiques sont abordées, parfois juste effleurées, mais le récit reste avant tout centré sur un personnage, Jalila. C’est un personnage magnifique, très attachant, j’ai aimé la voir évoluer, grandir.

Le contexte SF est finalement peu utilisé et pourtant il ne manque pas de corps. Il façonne le récit, il en est l’ossature, tellement naturelle, tellement intrinsèque qu’il s’efface jusqu’à paraître invisible. Avec la planète Habara, MacLeod créé un monde riche et une société dans laquelle il est très intéressant d’être plongée. C’est un monde étrange et pourtant aussi assez familier avec son inspiration arabisante. L’aspect planet-opera de « poumon vert » est très réussi, très dépaysant.



Mais ce qui frappe le plus dans cette lecture, c’est l’écriture, finement ciselée. Il faut d’ailleurs saluer le travail remarquable du traducteur. « Poumon vert » est un récit très contemplatif mais aussi très vivant. Qu’il s’agisse d’un paysage, d’un personnage ou d’une fête, les descriptions sont superbement immersives. Comme je l’ai dit, c’est une lecture très sensorielle. L’écriture poétique et finement ciselée de MacLeod emmène le lecteur dans un tourbillon de couleurs et de senteurs d’une musicalité ensorcelante. Formellement, c’est absolument superbe, « Poumon vert » est un texte d’une beauté bouleversante.



« Poumon vert » est un peu court et aurait pu être étiré. J’aurais beaucoup aimé parcourir plus longuement les paysages enchanteurs d’Habara et rester davantage dans les pas de Jalila. Mais en l’état, c’est une très belle novella qui mérite vraiment le détour.



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Poumon vert

J'ai découvert Poumon vert grâce à un challenge pour lequel je devais lire un ouvrage contenant un homonyme du mot "verre" dans le titre.

Pourquoi mon choix s'est arrêté sur ce livre? le nom de l'auteur, tout d'abord, qui m'a tout de suite fait pensé à la fameuse série et au film Highlander.

La couverture ensuite m'a fait de l'oeil. Magnifique, sobre épurée. J'ai découvert ainsi la collection "Une heure lumière" des éditions le Bélial', que je ne connaissais pas du tout. Rien que pour la beauté des couvertures de cette collection, je me laisserai certainement à nouveau tenter par une nouvelle lecture.

Pour finir, la quatrième de couverture m'a intriguée.



Je me suis donc lancée dans la lecture de ce livre court. Lecture ô combien difficile au début. Beaucoup de mots inconnus, souvent des termes arabes que ma liseuse m'a aidé à comprendre, parfois des mots inventés qui ne me parlaient absolument pas. L'univers créé par l'auteur est également difficile à décrypter a départ. J'ai assez vite compris qu'il avait créé un monde majoritaire féminin mais il m'a fallu plus de temps pour réaliser que cet univers féminin se manifestait également dans les pronoms utilisés. En effet, ici, le féminin l'emporte sur le masculin. C'est profondément dérangeant alors qu'on est habitué à l'inverse, mais également complètement satisfaisant de voir écrire "Elles" lorsqu'on parle d'une femme et d'un homme.

Mais malgré le fait que ma compréhension de Poumon vert ait été assez compliquée, j'ai pourtant refermé ce livre en me disant : "Je n'ai pas tout compris, mais c'était beau".

Une belle découverte

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Poumon vert

"La folie s’empara des fleurs et des insectes. Les couleurs omniprésentes palpitaient en dévalant les falaises jusqu’à la mer étale, frangée de sel, énorme animal vautré au soleil – ou mort, peut-être. Une certaine fraîcheur régnait toujours dans la tentexplo de Jalila, le haremlek était devenu le royaume des hautes tours à vent malqaf, des ventilateurs tournoyants et des profondeurs de puits, mais quitter l’ombre zébrée des moucharabiehs à midi vous donnait l’impression qu’on vous frappait régulièrement sur la tête avec une casserole en fer brûlante. "



Jalila, le personnage principal de ce roman vient de descendre des hauteurs montagneuses et fraîches où elle a toujours vécu en compagnie de ses trois mères pour s'installer dans un petit port. J'ai tout d'abord été très intrigué par ce court roman, au point de relire le premier chapitre. Mon intérêt était grand mais j'avais la sensation de manquer l'essentiel, en partie à cause du vocabulaire inventé qui laissait trop de flou.



Rapidement j'ai pourtant compris que ce monde était décidément bien différent du nôtre : dans la narration le féminin l'emportait sur le masculin. Au point de me demander si le sexe masculin y était présent. En réalité, oui, deux hommes figurent bien dans le récit.Mais je ne souhaite pas en dire plus pour ne pas risquer de gâcher les impressions de lecture des Babélionautes qui liraient cette critique.



L'écriture est vraiment somptueuse. Une grande importance est accordée aux sensations, aux paysages de ce monde étrange. J'ai rarement lu sous une plume masculine un roman si "féminin". Il m'a fait beaucoup penser au meilleur de la SF d'Ursula K. Le Guin, c'est tout dire.
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Poumon vert

Dans Poumon vert, nous suivons Jalila, une jeune fille qui emménage avec ses mères sur une nouvelle planète, très différente de celle où elle est née. Elle croisera en ville des races extraterrestres et surtout un Homme, une espèce en voie de disparition…

Nous sommes dans un futur très lointain où l’humain masculin a presque disparu et la femme est pratiquement la seule représentante de l’espèce humaine. A tel point que le féminin est devenu la norme dans le langage. C’est une novella dont le récit pâtit un peu de ce format court. Il y a beaucoup trop de choses complexes qui ne sont pas expliquées et laisse donc un peu sur sa faim. C’est tout de même à saluer pour le travail de fond pour rendre l’univers crédible jusque dans son vocabulaire.
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Poumon vert

Ajouté à ma PAL lors d'une offre dont nous sommes nombreux a avoir profité durant le confinement, je me décide enfin à le lire.

Il est donné SF par les Babeliottes et c'est loin d'être mon genre de prédilection, mais parfois, il y a de bonnes surprises... ou pas. Là, malheureusement, c'est pour moi, pas bon du tout.

L'auteur utilise des termes inventés, soit. Sauf qu'il ne les explique pas ! Au lecteur de s'en faire sa propre vision. Ainsi nous avons : tentexplo, haremlek, tariqa, hayawans, qasr et le fameux poumon vert.

Ceci ajouté à l'histoire en elle-même. Un lieu où ne vit quasiment que des femmes entres elles. Et lorsqu'un homme, un des rares de l'histoire, est avec des femmes, l'auteur emploi le pronom personnel "elles". Déstabilisant ! Je m'y suis perdue avec les différentes mères de l'héroïne, son amie et les animaux qui s'y mêlent en plus.

Il faut vraiment être concentré sur sa lecture. J'ai du décrocher trop souvent tellement je ne suis jamais rentrée dans l'histoire. Je suis passée à côté ou plutôt à des centaines de kilomètres !

Du coup, je me sens comme E.T, je veux rentrer chez moi, pour passer au suivant.
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Poumon vert

MacLeod nous offre une courte histoire à l’écriture assez poétique.

Le rythme est assez lent.

Le monde dans lequel nous sommes entraînés est une société à la fois archaïque et moderne, tribale et multiculturelle, religieuse et scientifique, humaine et extraterrestre, mais quasi exclusivement féminine.

Nous suivrons donc les jeunes années de Jalila, de ses émois amoureux jusqu’aux choix(?) qui décideront de son avenir suite à la rencontre avec une vieille Tariqa, voyageuse entre les étoiles.

Tout est seulement ébauché, voire non précisé pour certains...du système matriarcal, des relations entre épouses, du polyamour, de la disparition des « monstres » (les mâles), de l'ajustement de la religion, du poumon vert, des portails (interstellaires, temporels, ...), de leur but et découvertes.

MacLeod nous fait miroiter un univers riche mais n’en révèle que peu d’éléments.

La fin est néanmoins bien trouvée même si on la subodore.



Lu dans la cadre du Challenge Mauvais Genre 2023

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