AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ingrid Thobois (178)


Dans les yeux de Lisette, on avait toujours lu la fierté d'avoir un fils pas comme les autres, tellement brillant, et qui se dirigeait dans l'existence avec une détermination hors du commun. Yann, c'était un phénomène...
Commenter  J’apprécie          00
Ce que je veux faire plus tard? Ce qui m'intéresse dans la vie? Disons que grandir, ce n'est pas exactement ce qui me fait vibrer. Devenir adulte, encore moins...
Commenter  J’apprécie          00
On t'a enterré le 20 août dernier dans le cimetière de Digne-les-bains, à côté de ton père, dans le caveau de famille. Et depuis, moi, je fais du sur-place. J'ai porté ton cercueil sur mes propres épaules, avec mon père et tes frères. Mais c'est comme si je n'avais toujours pas compris. C'est comme si j'attendais de me réveiller. Comme si tu allais ressusciter. Est-ce que tu entends ce que je te dis? Est-ce que tu sais à quel point c'est dur de vivre sans toi? A quel point tu n'avais pas le droit de me faire ça?
Commenter  J’apprécie          00
Le chagrin et la colère sont des sentiments parfois très proches l'un de l'autre, tu sais, et à certains moments ils peuvent même se confondre.
Commenter  J’apprécie          00
Ça devait faire environ mille ans que je n'étais pas entré dans une bibliothèque. Dans des cas extrêmes comme l'absence d'un prof un jour de fermeture du café d'en face, ou si j'étais trop fauché pour un expresso, il m'arrivait d'aller tuer une heure ou deux au CDI du lycée, qui était beaucoup mieux chauffé que la salle de permanence. Mais de là à regarder les livres.. sans même parler d'en emprunter un !
Commenter  J’apprécie          00
Ma tante, c'est la personne la plus forte du monde. Elle est comme les héros des jeux vidéo, qui se relèvent toujours de tout, du moment qu'une barre de vie s'affiche encore en haut de l'écran.
Commenter  J’apprécie          00
Aimer quelqu'un, c'est le laisser libre.
Commenter  J’apprécie          00
Ce n'est ni le courage ni la détermination qui auront guidé ses pas de pays en pays, de ville en ville, de conflit en conflit, de risques en risques, mais l'impossibilité de demeurer immobile avec le souvenir de Viviane et la nécessité de la rechercher de corps en visage, de terre en mer, de bruit en silence.
Commenter  J’apprécie          00
Le temps n'est qu'un drap jeté sur les souvenirs, qu'une saut de vent suffit à découvrir.
Commenter  J’apprécie          00
Le voyage, à vingt ans, est une éblouissante leçon d'humilité et l'école la plus formatrice. L'âge venant, il amène à poser sur le monde le constat de sa finitude.
Commenter  J’apprécie          00
Photographier, ce n'est pas raconter la vérité. C'est délimiter par un champ l'opération d'exister, et la fixer. C'est inventer un monde de gestes dépourvus de leurs conséquences: un éclair sans la foudre, une chute sans impact...
Commenter  J’apprécie          00
Ingrid Thobois
Pendant le siège, chaque personne se fabriquait ainsi ses propres règles, se racontait sa propre histoire. D'un écheveau de superstitions et de croyances, on construisait un socle. Les jours les plus dangereux étaient ceux où l'on sentait décliner cette énergie de croire, où faiblissait cette capacité d'inventer, où l'on n'avait plus le goût de raconter à ses enfants l'histoire d'un slalom possible entre les balles des snipers, de leur faire la promesse d'un lendemain. Ces signes d'épuisement laissaient présager le pire : la frontière se brouillait entre vivre et mourir. Alors, on ne voyait plus la nécessité de se mettre à courir.
Commenter  J’apprécie          00
Dans les vapeurs du révélateur, du bain d’arrêt et du fixateur, il travaille en écoutant la radio. Il aime comme le jour et la nuit passent indifféremment dans la lumière rouge, la seconde pour seule unité.
Commenter  J’apprécie          00
Aucun mot n'échappe au phénomène de satiété sémantique. A tout instant, tout peut disparaître. A tout instant, chacun peut se faire disparaître.
Commenter  J’apprécie          00
Le père de Joaquim et Viviane était cet homme à l'affût, posté en lisière d'une famille qu'il avait construite comme malgré lui, ou bien par accident (...).
Commenter  J’apprécie          00
Un cri aurait permis à ceux qui restaient d'imaginer une décision en place d'une décision. Mais non. L'effroi d'un regret. Mais non. Mais rien. Pas de cri pas de regret pas de haine pas de reproche pas de lien pas de revirement pas de pensée pour qui que ce soit, ni pour le frère ni pour la mère ni pour la père.
Viviane mourut seule, dans un bruit que nul ne devrait pouvoir imaginer.
Commenter  J’apprécie          00
Aussi longtemps que possible, Ludmilla le préserverait de ce qu'elle savait: une fois révolu, le plus grand amour peut finir par loger dans une boîte à souvenirs. Et lorsqu'on se recroise par hasard, cinq ans, dix ans, vingt ans plus tard, il se peut qu'on ne se reconnaisse pas, et la chose n'est pas si violente que l'on croit.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ingrid Thobois (362)Voir plus

Quiz Voir plus

Dur dur d'etre une star

Comment s'appelle le papa de Mathis ?

Fabrice Martin
Olivier Martin
Frédérique Louartin

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Dur dur d'être une star de Ingrid ThoboisCréer un quiz sur cet auteur

{* *}