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Critiques de Irina Teodorescu (97)
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Les étrangères

Deux pays pour se sentir nulle part...

aussi différent que la France et la Roumanie....

Deux femmes,...

l'une photographe,l'autre danseuse...un amour sensuel,fou

et l'auteure nous embarque dans une danse pleine de rires,de chants, d'émotions

Roman initiatique,sauvage ,libre comme Joséphine et Nadia.





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La Malédiction du Bandit Moustachu

Le roman d'Irina Teodorescu brille par son sens de l'humour et du burlesque, de l'ironie et du tragique. Il se caractérise aussi par une remarquable inventivité, sachant qu'outre l'imagination pure, doivent rôder sous le texte quelques souvenirs familiaux et légendes locales.

De plus, l'auteur use du français avec un art consommé, et cette maîtrise de la langue sert efficacement la narration. Chaque personnage est caractérisé par un vocabulaire et un niveau de langue qui lui sont propres, ce qui concert à lui donner de l'épaisseur, lorsqu'il est confronté aux autres. Monologues intérieurs, dialogues, discours rapportés s'enchevêtrent savamment, entre eux et avec le récit. L'ensemble est vif, drôle, efficace, et souvent cruel.
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La Malédiction du Bandit Moustachu

Une malédiction touche la famille Marinescu à cause de Gheorghe qui, au début du XXème, tue un bandit moustachu - croisé chez le babrier - et s'empare des trésors - destinés aux nécessiteux. Le roman présente l'histoire de cet ancêtre et de ses descendants dans une mini-saga fantasque et truculente, au rythme et à l'humour noir endiablés.

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Treize

Ce court recueil de nouvelles, dont chaque titre ou presque est un prénom de femme, raconte, de manière insolite et souvent inattendue, des instants de vie ordinaires, observés avec un sens du détail et une sensibilité toute personnelle, pleine d'audace et de fantaisie.
Lien : https://www.actualitte.com/c..
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La Malédiction du Bandit Moustachu

A part le titre, la couverture et les premières pages, ce livre m'a tellement ennuyé qu'au deux tiers j'ai arrêté de le lire.

La raison n'était pas tellement l'histoire, une sorte de saga sur plusieurs générations, mais plutôt à cause du style de l'auteur qui m'a lassé.

Utilisation excessive du présent de l'indicatif, absence de concordance des temps et longs paragraphes dans lesquels l'interlocuteur change d'une phrase à l'autre, parfois c'est le narrateur qui raconte, puis c'est un des personnages qui parle à la première personne et retour au narrateur. On finit par se perdre.
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La Malédiction du Bandit Moustachu

L'histoire commence au début du XIXème siècle, quelque part en Europe central. Le fils Marinescu enferme le bandit moustachu dans sa cave et le laisse mourir de faim et de soif. Ce dernier décède maudissant tous les premiers nés jusqu'à l'an 2000. Commence alors une fable épique des différentes générations, certaines tentant de rompre le sort, d'autres bravant la malédiction.

L'écriture est rapide, un peu comme un tir de mitraillette ; pas de dialogue. Les personnages sont campés en quelques mots, leur histoire narrée en quelques pages. On se ballade joyeusement de génération en génération, croisant les meilleurs comme les pires (et plutôt les pires).



Isabelle (Louveciennes)

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La Malédiction du Bandit Moustachu

Gheorge Marinescu se refait une beauté chez le barbier, rencontre un bandit de grand chemin, un homme à la moustache vigoureuse qui vole aux riches pour donner aux pauvres et qui cherche une lame bien aiguisée. Ni une ni deux, les deux hommes font affaire, mais Gheorge est avide, et le bandit bientôt mort. Une malédiction s’abat de fait sur la famille Marinescu qui n’en finit plus de connaître des épisodes dramatiques, et pourtant, ce ne sont pas les tentatives qui manquent pour se débarrasser du mauvais sort.



Irinia Teodorescu est née à Bucarest. Elle est arrivée en France il y a une quinzaine d’année alors qu’elle en avait à peine vingt. Pour ce premier roman, elle a choisi la langue française, langue qu’elle fait chanter et rouler avec une écriture très enlevée, originale et percutante.

La scène se joue quelque part dans les Balkans, avec une galerie de personnages hauts en couleur et des bonnes femmes au caractère bien trempé. Tel est le terreau de ce roman assez particulier, entre farce, fable et conte, emprunt de folklore et de superstition, à la fois loufoque et terriblement tragique, avec le portrait de cette famille qui se prend les pieds dans cette malédiction qui n’en finit pas, sombrant bien souvent dans l’aigreur, la folie ou la bouteille.



Un texte très riche et foisonnant, et qui se déroule si rapidement que l’on a parfois bien du mal à tout assimiler. L’auteure joue sur l’accumulation de personnages, les noms défilent ( j’ai d’ailleurs hésité à faire un arbre généalogique), au départ on ne sait pas où tout ça va nous mener, ça s’embrouille même un peu, on ne sait plus qui est qui, comme quand on vous évoque le petit-fils de l’arrière grand-tante. Finalement le mieux est de se laisser porter en gardant juste en tête un aperçu général de la situation, car l’effet est là, les catastrophes se succèdent, et l’on déroule le fil, avec l’impression de courir après une balle rebondissante qui dévale les escaliers.



Un roman ingénieux et original, court et intense, qui malgré quelques failles, mérite le détour. Laissez-vous tenter.
Lien : http://casentlebook.fr/la-ma..
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La forêt, désormais, de l'intérieur

La Forêt, désormais, de l'intérieur, c'est un peu un carnet de notes poétiques et oniriques d'une artiste quarantenaire qui a décidé de quitter la France pour s'installer un temps indéterminé dans la dernière forêt primaire d'Europe, sur un bout de terre polonaise. C'est une écriture singulière, libre des codes grammaticaux mais sans en faire trop, un peu irrévérencieuse, terriblement honnête. Ce sont des réflexions sur l'amour, le sexe, ce milieu un peu bobo et anticapitaliste où Irinia navigue, ces mécanismes qui font que ses proches s'aiment ou se sabotent, et puis surtout cette forêt, cette forêt qui écrase, surplombe, enveloppe, berce, dévore, une forêt pleinement vivante. La Forêt, désormais, de l'intérieur, c'est aussi une histoire racontée avec beaucoup d'humanité, quand le contexte politique rattrape l'autrice au fond de son ermitage : la militarisation face aux vagues migratoires, la bétonisation de la frontière, ces personnes qui fuient la guerre ou la misère et qu'on veut aider, malgré les risques - mais, avec toute l’ambiguïté humaine, qu'on veut aussi oublier pour retourner à sa normalité.



En somme, La Forêt, désormais, de l'intérieur, c'est un objet un peu hybride, une pensée libre, sensible et pleine de couleurs. Il s'agit du trente-cinquième titre de cet éditeur, à observer de près.





/Merci à Babelio et La Grange Batelière qui m'ont permis de découvrir ce livre dans le cadre de la Masse Critique/
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Ni poète ni animal

Révolution. En géométrie, « [m]ouvement périodique d'un corps mobile autour d'un axe ou d'un point central ». En astronomie, « [m]ouvement orbital périodique d'un astre autour d'un autre de masse supérieure ». En politique, « [c]hangement brusque et violent ». Une petite fille. Une mère. Une grand-mère. Toute trois en perpétuel mouvement. Toutes trois immobiles pourtant. Toutes trois au centre d'une histoire de révolution. Ce roman émouvant, sensible, raconte avec une relative légèreté, un regard d'enfant, 1989. La révolution en Roumanie, le mur de Berlin, la neige et le froid de décembre, et ce trou parfaitement rond au centre du drapeau. Magnifique.
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Ni poète ni animal

L’écrivaine a du rythme, se révélant juste tant par sa narration que par l’oralité des monologues d’Ema. L’idée d’explorer la latence révolutionnaire de l’intérieur était séduisante, mais le quotidien de ces femmes ne révèle que trop peu, sinon des vies dans leur plus simple appareil.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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Ni poète ni animal

D’Irina Teodorescu, on attend un nouveau titre comme on attendait de petits pains frais. Son écriture respire une fraîcheur inquiétante, sa marque de fabrique est cette étrangeté poétique, espiègle, qui surprenait déjà dans ces précédents titres.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Ni poète ni animal

Roman très intéressant qui revient sur la chute du mur de Berlin et la mort du couple Ceausescu. Vu par le peuple.
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Celui qui comptait être heureux longtemps

Que le lecteur soit informé ou non de la résonance autobiographique de cette histoire compte finalement assez peu ; sa force émotionnelle est ailleurs, notamment dans l’écriture si singulière de l’auteure, dans sa manière délicate de raconter les épreuves de la vie.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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La Malédiction du Bandit Moustachu

Bravo à cette auteure roumaine qui écrit en langue française. Le style dynamique et drôle est très bien maîtrisé tout au long du roman jusqu'à cette fin qui rompt quelque peu avec le reste.
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Les étrangères

Peu à peu, le livre glisse de la narration à la troisième personne centrée sur Joséphine à la narration à la première personne, du point de vue de Nadia. Les deux parties, à la coupure pas si nette, sont très différentes. Au début, le roman explore l’altérité, Joséphine ne se sent chez elle ni à Paris, ni à Bucarest, elle est différente, étrangère partout. Au centre, une folle passion, celle pour Nadia, celle pour la photographie surtout, où elle cherche à montrer ce que l’on ne voit pas, l’âme humaine, quatre ans de passion et de fusion, de recherche sur le corps – en amour, par la photographie, la danse, et l’argent qui arrive à flots, permet des cadeaux nombreux et coûteux sans vraiment renouer les liens avec les siens… Et enfin la rupture, la nouvelle vie de Nadia, un univers avec une écriture totalement différente, la disparition de Joséphine du roman (elle n’est plus citée qu’ici ou là), remplacée par Kahj, à Kalior, avec pour témoin la statue du dieu doré du temple qui fait face à sa chambre. Je n’ai pas totalement adhéré à cette dernière partie… mais je vous laisse découvrir ce roman par vous-même!
Lien : http://vdujardin.com/blog/te..
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La Malédiction du Bandit Moustachu

Un conte mené au galop à travers les siècles et une foule de personnages. On suvole tout. Je ne m 'attache à rien. Un peu drôle. Rapide et lassant à la fois.
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La Malédiction du Bandit Moustachu

Super ! Un roman baroque, loufoque, drôle, tragique et surtout très différent !
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