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Critiques de Irina Teodorescu (97)
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Ni poète ni animal

Carmen qui vit en France apprend la mort de celui qu'elle appelait le Poète. Sa Roumanie natale lui manque et est si loin que les souvenirs refont surface. La manifestation des gilets jaunes, la ramène des années en arrière avec les souvenirs de sa mère et de sa grand-mère. Elle qui a vécu entouré d'animaux sait que les humains sont d'une grande cruauté.

La narratrice nous emmène dans un chemin de pensée sur notre future si nous continuons ainsi.

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Ni poète ni animal

La romancière, française d’origine roumaine, signe un nouveau roman où éclate toute l’étrangeté de la Roumanie de 1989, à la chute du dictateur Ceausescu. [...] Les souvenirs submergent la protagoniste de Ni poète ni animal, quatrième et excellent roman d’Irina Teodorescu.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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Les étrangères

Quelque peu déçue par ce roman du fait du développement décousu de l’histoire. Certains passages sont développés mais n’apportent rien à l’histoire, d’autres manquent de profondeur.

Au regard du résumé, je pensais que cette relation avec Nadia aurait été racontée avec plus de sentiments, mais sonne creuse.

Seules les dernières pages vous plongent dans le récit, mais arrive la fin du roman, dommage.
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Celui qui comptait être heureux longtemps

Ce livre m'a été offert dans le cadre de la masse critique de janvier. Je remercie donc Babélio et les éditions Gaïa. C'est un immense plaisir de se voir offrir un livre.

Tout d'abord, ce fut une découverte pour moi, je ne connaissais pas du tout cet auteur roumaine. Et une mention spéciale pour la couverture du livre que je trouve vraiment jolie.

L'histoire débute avec la naissance de Bo au moment de la creation de la Nouvelle Société. Il y avait avant la guerre, maintenant la Nouvelle Société dont on comprend très vite qu'il s'agit d'un régime totalitaire où l'individu en tant que tel n'existe pas. La collectivité, le travail en équipe, sont superieurs à tout individualisme. Nous allons donc suivre Bo qui deviendra un ingénieur en physique spécialisé dans la télétransmission, compétence très utile pour la Nouvelle Société. Après plusieurs histoires, Bo aura un enfant avec Di. Un enfant malade... pour le sauver, il faut aller à l'étranger. Mais pas si simple de partir du pays. Les hautes autorités lui proposent un deal : partir mais devenir espion pour la Nouvelle Société. Voici L'histoire de ce livre.

J'ai bien aimé l'histoire de fond. le style d'écriture m'a un peu dérangé (l'auteur n'utilise pas toujours la ponctuation dans les dialogues). L'histoire évolue rapidement, les événements importants ne sont pas décrits longuement. A contrario, l'auteur s'attarde sur les sentiments ressentis par les personnages. Cette Nouvelle Société fait peur, elle dirige entièrement la vie des personnes, chacun ayant une mission bien déterminée afin d'être utile pour le régime. Avant, c'était la guerre et les morts par terre, maintenant c'est l'incessant contrôle du régime sur la vie quotidienne des personnes, enfermées dans ce pays. Sensation étrange ... Je ne regrette pas d'avoir lu ce livre, même s'il n'aura pas été un coup de coeur, une belle découverte tout de même.
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Les étrangères

L'une, Joséphine, est étrangère partout où elle vit. Ni Paris, le pays de son père, ni Bucarest, le pays de sa mère, ne la reconnaissent vraiment. Sa chance ? Son regard, son talent de photographe immédiatement reconnu au point de faire d'elle, l'adolescente espiègle, une vedette. L'autre, Nadia, une jeune adolescente roumaine, est surtout étrangère à elle-même. Son atout à elle, la danse. Lorsque les deux « étrangères », se rencontrent, c'est le coup de foudre immédiat, elles ne pourront plus se passer l'une de l'autre, même lorsqu'elles mettront des pays entiers entre elles. « LES ETRANGERES » donnent le récit de de cet amour brûlant, de cette passion qui aime et qui hait avec autant de force, de cette fragilité intrinsèque au talent artistique qui fait que l'acte de création n'existe que dans une situation d'extrême urgence. le lecteur partage tous les élans, les enthousiasmes et les peurs, les succès et les détresses. En fond de tableau, 1989, l'exécution des Ceausescu, quelques semaines après la chute du Mur de Berlin, la fin de l'empire communiste, une ère nouvelle pour la Roumanie, les Pays de l'Est, l'Europe entière. Au coeur de cette mutation, de « LES ETRANGERES » est à la fois un roman d'amour et un roman historique, une fiction palpitante et un documentaire éclairant. L'architecture de la narration est subtile, exigeante. Entre Paris, Bucarest et le refuge de Kalior où Nadia part à la recherche d'elle-même. L'écriture précise, sans artifices, directe, n'obéit qu'à une seule règle du jeu : « Cesse de croire qu'il y a à prouver ou à montrer ou à raconter quelque chose. Il n'y a rien. Il n'y a que ce que nous sommes. Il n'y a qu'à être ». Au sortir du livre, il n'y a plus qu'à y aller, vers soi !

« Là-bas, à Kalior, « on existe, tout simplement ». Et si « LES ETRANGERES », c'était aussi une philosophie de la vie ?



LES ETRANGERES a fait partie de la première sélection des livres nominés pour le PRIX LITTERAIRE 2017 DES MEDIATHEQUES DE L'AGGLOMERATION DE MANOSQUE "UNE TERRE, UN AILLEURS"

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La Malédiction du Bandit Moustachu

Ce premier roman de Irina Teodorescu commence très fort. La jeune roumaine, née à Bucarest en 1979, nous projette avec énergie dans une petite ville roumaine du début du XXème siècle, chez Gheorghe Marinescu, petit bourgeois ambitieux. Dès la première page, le lecteur se trouve introduit dans la longue généalogie des Marinescu, dont il sent qu'ils sont tout sauf des bourgeois "classiques". De Gheorghe à Ioan, en passant par Maria la Cadette, Maria la Cochonne, Ion, Sergueï, Ion-Aussi, Margot la Vipère ou Ada-Maria, le lecteur pressent dès la première page et l'arbre généalogique, l'emprise de la lignée familiale et de la malédiction qui pèse sur les épaules des Marinescu, génération après génération. Dès le début, le décor est posé : on se trouve dans une sorte de conte des Balkans, un peu ténébreux, où l'atmosphère devient vite pesante, lourde, où les personnages, obscurs, sont vils et manipulateurs. La malédiction est à l'œuvre.

Si, au début, le style et l'ambiance sont plaisants, décalés, j'ai fini par me lasser de cette histoire de famille où les méchants se succèdent à vive allure. Les portraits que l'auteur peint de ces personnages sont très réussis, mais le nombre fait que l'on se perd parfois et que, surtout, on s'ennuie de la construction du récit. Il m'a même semblé, à la fin, que l'auteur s'essoufflait : le rythme redevient plus soutenu, les personnages se succèdent plus rapidement, pour en arriver au dernier, Ioan Marinescu, qui s'éteindra, enfant, en même temps, peut-on supposer, que la malédiction. Si l'enchaînement des morts brutales en début de récit permettent d'entrer rapidement dans ce conte, celles des dernières pages donnent plutôt l'impression d'une difficulté à terminer le récit.
Lien : http://itzamna-librairie.blo..
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La Malédiction du Bandit Moustachu

C’est un conte complètement loufoque que nous offre Irina Teodorescu, d’origine roumaine, pour son tout premier roman.



Nous voilà en Roumanie, avant la seconde guerre mondiale et la montée du communisme. L’histoire relate la vie semée d’embûches de toute une lignée: la famille Marinescu, maudite sur plusieurs générations pour cause de cupidité.



Chez le barbier, Gheorghe Marinescu fait la rencontre d’un bandit moustachu qui vole l’argent des riches pour le donner aux pauvres, et qui, confiant, lui révèle tout de sa planque. Ni une ni deux, Gheorghe s’empresse de séquestrer ce voyou dans la cave en le laissant mourir de faim et de soif. Le bandit lance alors son fléau avant de rendre son dernier souffle: tous les futurs aînés masculins de la famille Marinescu mourront au cours de leur jeunesse, sans exception, et ce jusqu’à l’an 2000.



C’est avec une grande aisance narrative que l’auteure retient notre attention même si, à priori, l’histoire paraît un peu trop déviante et irréaliste. En mélangeant habilement le tragique et l’humour, cette lecture devient un vrai régal. A lire prochainement, le deuxième roman d’Irina: Les étrangères.
Lien : http://troisfillesetunlivre...
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Les étrangères

Là où Joséphine a besoin du filtre d'un appareil photo pour rester au bord du monde, en le fixant dans un instant immobile, Nadia, la danseuse, le pénètre de son corps en mouvements, en élans. Entre stagnation et déplacement, entre Roumanie et France, entre avant et après la chute du communisme, Joséphine et Nadia s'aiment, se brûlent, se cherchent et demeurent peut-être intimement étrangères. Un temps fusionnées dans la création artistique, elles se disjoignent sans se détacher. Art rebelle, art soumis, art docile, art cannibale... les personnages se frottent à chaque facette du pouvoir et de l'impuissance de l'Art. Le rythme de l'écriture épouse les trajectoires de ces corps en exil et entrelace les rêves inaboutis à ceux dont l'accomplissement laisse le goût amer de l'insatisfaction.

Un roman envoûtant qui trace d'impalpables arabesques entre réel et imaginaire, entre ici et ailleurs, entre les unes et les autres...
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La Malédiction du Bandit Moustachu

Un roman, conte populaire qui traverse au galop le siècle, riche de figures aux caractères bien trempés. Doux ou dévastés mais le plus souvent cruels, manipulateurs, sans reconnaissance ni attachement pour les êtres. Est-ce le poids de la malédiction du bandit moustachu ou les gènes de cette famille de sang bleu qui sont à l'origine d'un tel chatoiement de personnalités : hommes, femmes et même enfants. Un récit, un peu confus dans l'ordre chronologique il est vrai, mais qui vaut l'effort d'être lu jusqu'au bout, car peu conventionnel et d'un style endiablé.
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La Malédiction du Bandit Moustachu

Tranches de vies des membres de la "maudite" famille Marinescu racontées dans un style fluide, vivant à un rythme endiablé.

Bon moment de lecture, même s'il ne restera pas dans les annales.
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La Malédiction du Bandit Moustachu

Il y a bien longtemps, un Marinescu laisse mourir un bandit moustachu dans sa cave. C'est alors que s'abat sur la famille une terrible malédiction que nous suivons sur plusieurs générations.



Une saga familiale pleine de l'âme slave. Entre roman russe, Histoire d'O et littérature contemporaine. Une histoire atypique et plutôt plaisante.
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Celui qui comptait être heureux longtemps

Triste, tragique et touchant la vie de ce futur père. Une ecriture poetique. En résumé, Un joli ouvrage.

Attention toutefois, si comme moi la lecture vous touche facilement, evitez de lire cet ouvrage un jour de cafard ca vous retournera le coeur!!!!
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Ni poète ni animal

Entre conte onirique et témoignage, un livre rare où Carmen, alter égo de l’auteure, évoque après la mort de son ami le Grand Poète, son espoir, le destin tragique de sa grand-mère loufoque et la résistance de sa mère. Les souvenirs d’enfance se déroulent comme un fil d’Ariane emmêlé, la révolution advient avec la fin du régime dictatorial du couple Ceaușescu. La plume devient papillon et les animaux sauvages accompagnent le récit d’une façon inattendue.

Très belle écriture, où l’enfance est présente dans sa poésie et son regard naïf sur le monde. J’ai connu la Roumanie où l’on parlait français, où l’on a vécu une dictature paternaliste invraisemblable, où les paysans des Carpates fauchent encore à la main et où les jeunes sont hyper connectés à l’Europe. J’ai profondément aimé ce livre, sa poésie et sa profondeur dans l’inconscient d’un pays de l’est, meurtri mais fort de sa dissidence. Irina traduit magnifiquement ces contradictions, d’une façon très personnelle. Au lecteur d’en percer les secrets.

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Ni poète ni animal

🦊 Quand l’histoire se mêle à l’Histoire ...



🦊 Le grand poète, seule attache de la narratrice à sa Roumanie natale, est décédé ; alors qu’elle traverse un rond-point occupé par les gilets jaunes, des fragments de souvenirs, des ébauches de révolte lui reviennent en tête ... Quand les révolutions se croisent et que le destin s’emmêle ...



🦊 En 1989, Carmen a dix ans. Elle écrit des poèmes à sa maîtresse, son père produit des savons qu’il échange contre des vivres, sa mère enregistre des K7 pour son amie partie vivre aux États-Unis, et sa grand mère, Dina, sombre peu à peu dans la folie. Trois femmes, trois destins, et leurs voix qui se mêlent dans ce roman, hymne à la mémoire, à l’héritage et à l’histoire. Comment se rendre compte, à ce jeune âge, que l’avenir d’un peuple et d’un pays bascule ? En assistant sans comprendre à ce que son pays est en train de vivre, Carmen livre ses impressions, ses premières amitiés freinées dans leur naissance, son amour pour la littérature, son besoin d’écrire, les images de la révolution, ces gens qui se battent ... ce n’est que plus tard qu’elle assemblera toutes les pièces du puzzle. Entre une mère qui la protège et un père qui l’accule à la dureté de la vie, Carmen forge son caractère, insoumise et animale, en s’élevant par le biais de l’écriture, poétique et transcendante.



🦊 D’une plume acérée et touchante, Irina Teodorescu livre l’histoire de trois femmes à l’aube du plus grand changement de leur pays ; comment s’y préparer ? A travers plusieurs événements impliquant des cigognes, un hérisson et un renard, mais aussi par le biais de sa rencontre avec ce Grand Poète, la narratrice prouve que la révolution naît de deux concepts fondamentalement et intrinsèquement antagoniques ; la colère impulsive sublimée par le verbe. Alors parlez, dénoncez, hurlez, et surtout, ne taisez rien.
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Celui qui comptait être heureux longtemps

Une petite perle. Toujours à la recherche de livres aux styles particuliers, je ne pensais pas être aussi (agréablement) surprise en parcourant ces pages. Je ne saurais pas vraiment expliquer ce sentiment qui prend à la lecture de ce livre, ni le sentiment de perdition quand on me demande de le résumer. "Mais de quoi ça parle?"

d'amour? de peur? de la société? des sociétés? et là, je suis sensée répondre quoi. Prendre le courage à demain , et juste répondre, je ne sais pas, je ne pourrais pas t'expliquer.



Ce n'est pas, à mon goût, un roman que l'on lit, analyse, décortique, surinterprète. C'est un roman que l'on ressent, que l'on écoute, c'est tout. Sans trop rechercher de tours et de détours pour comprendre chaque mots, il faut juste l'apprécier, et apprécier comment il nous fait sentir, et je pense que c'est bien suffisant!
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Les étrangères

Quelle langue ! Et quel voyage... Certaines scènes restent gravées longtemps dans l'esprit, j'en reste baba. La lettre sous forme de photographie de la fin, décrite par l'autrice, m'a particulièrement touché.
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Celui qui comptait être heureux longtemps

Un excellent Teodorescu. Une écriture espiègle et audacieuse, un personnage attachant et une manière de parler de la mort - l'air de rien - avec une incroyable délicatesse... un must !
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Les étrangères

Beaucoup de clichés ...
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Celui qui comptait être heureux longtemps

Une écriture fraîche, imagée pour une histoire qui déchire le cœur.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Les étrangères

Fascinant roman,

que l'on dévore sans ménagement...



A lire !!
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