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3.87/5 (sur 647 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Trieste , le 19/12/1861
Mort(e) à : Motta di Livenza , le 13/09/1928
Biographie :

Italo Svevo, pseudonyme de Ettore Schmitz, né Aron Hector Schmitz, est un écrivain italien, considéré comme l'un des plus grands romanciers du XXe siècle.

Fils d'un père juif allemand et d'une mère italienne, issue de la communauté juive de Trieste, il est envoyé à l'âge de 12 ans, avec ses frères Adolfo et Elio dans un internat à Segnitz, près de Wurtzbourg, en Bavière. Il apprend la langue allemande, et découvre les penseurs allemands, notamment Arthur Schopenhauer.

Il interrompt des études de commerce en Allemagne pour revenir dans sa ville natale quand son père fait faillite. En 1880, il doit entrer comme employé à la succursale de la banque Union de Vienne, où il demeurera dix-huit années.

Ses deux premiers romans, "Una Vita" en 1892 et "Senilità" en 1896 passent relativement inaperçus. Déçu, Svevo abandonne ses velléités littéraires pendant près de vingt ans et se consacre à sa carrière. En 1896, il épouse une cousine éloignée, Livia Veneziani, qui restera la compagne de toute sa vie, et devient père.

En 1899, il abandonne son emploi à la banque pour entrer dans une firme qui fabrique des peintures pour coques de navire. Cette nouvelle situation l'amène à faire de nombreux voyages.
Il fait pendant cette période des rencontres d’une importance capitale. C'est en 1903, à Trieste, qu'il rencontre James Joyce, qui enseignait alors l'anglais à l'école Berlitz.

Au cours de la Première Guerre mondiale, il lit les œuvres de Sigmund Freud, dont il traduit "La Science des rêves", et s'intéresse de très près à la psychanalyse et à ses problèmes. Cette influence apparaît nettement dans son troisième roman, "La Conscience de Zeno" (1923), qui ne connaît également qu'un succès très limité à sa sortie.

Mais désormais le climat dans lequel se développe la littérature européenne s'est profondément modifié. Aussi la "découverte" de l'écrivain, son apparition soudaine sur la scène littéraire internationale, sont un fait accompli lorsque à la fin de 1925 et au début de 1926, Eugenio Montale en Italie et des italianisants distingués, tels que Benjamin Crémieux et Valéry Larbaud en France, conseillés tous deux par Joyce, parlent en termes hautement élogieux de son œuvre.

Les écrits plus anciens de Svevo sont réédités et enfin appréciés. Il s’attelle à la rédaction du "Vieillard", qu’il n’aura pas le temps d’achever. Il meurt des suites d'un accident d'automobile à Motta de Livenza (Trévise), à l'âge de 67 ans.
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Source : livres.fluctuat.net
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Italo Svevo
« il y a en ce monde des quantités de choses dont il est préférable, dont on a le devoir de rire. »
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Italo Svevo
« La religion véritable, c’est proprement celle qu’on n’a pas besoin de professer tout haut pour en obtenir le réconfort qui parfois – rarement – nous est indispensable. »
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« Le bruit élémentaire des vagues est un récit synthétique de la vie la plus intense. A peine né, il se modifie constamment jusqu’à l’instant où il meurt. »
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GIULIANO : Est-il besoin de parler pour offenser ? Il y a des silences plus offensants que les mots ou les gestes agressifs.

Scène 5.
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« maintenant que je suis vieux et que je me rapproche du genre « patriarche », je comprends à mon tour que prêcher l’immoralisme est plus répréhensible que commettre une action immorale. »
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« A chaque jour sa part de joie, sa petite part de remords. »
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GIULIANO : Ici, il y a des personnes qui ont des droits et d'autres qui ont des devoirs. Que chacun reste à sa place. Qui a des droits les revendique et qui a des devoirs les accomplisse. Mais moi, mon droit, je ne l'entends pas comme, peut-être, vous l'entendez, vous.

Scène 5.
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Quand une fille permet à un jeune homme de lui dire qu'il l'aime, elle est déjà sienne et elle n'est plus libre.
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ANNA : Les savants prétendent que si les parents se conduisent mal, les enfants se conduiront mal aussi. Mais moi, comment pourrais-je faire de fausses lettres de change quand je ne sais même pas en faire de vraies ? Quand je n'en ai même jamais vu.
LORENZO : Mais Alberto ne dit pas que si un membre d'une famille se conduit mal, il en résulte nécessairement que son descendant commettra la même mauvaise action. Il aura seulement la même tendance à faire le mal. Ce sont des théories fausses, qui servent à occuper les oisifs que sont les savants. Mais eux y croient.

Acte I, Scène 8.
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Un soir que Balli avait rendez-vous - avec une femme probablement - il résolut de rester avec sa sœur. Puis il trouva pénible ce tête à tête et ce silence qui régnait si souvent entre eux, condamnés qu'ils étaient à taire ce qui occupait le plus leur esprit. Il prit son chapeau pour sortir.
- Où vas-tu ? demanda-t-elle, sans cesser de tambouriner du bout de son couteau sur son assiette, la tête abandonnée sur un bras.
C'en fut assez pour que le courage de s'en aller lui manquât. Ces heures déjà si douloureuses à passer ensemble, que seraient-elles pour Amélie toute seule ?
Il jeta son chapeau et dit :
- Je voulais promener un peu mon désespoir.
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