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Citations de J. Courtney Sullivan (201)


Elles ne se parlaient jamais de vive voix il n’y avait ni bonjour ni au revoir, juste une conversation en cours qu’elle reprenait et arrêtait plusieurs fois dans une même journée. Si sa meilleure amie lui téléphonait, cela signifiait soit que quelqu’un était mort, soit, à l’époque où elles habitaient toutes les d’eux à Brooklyn qu’elle s’était enfermée dehors.
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Un jour, elle avait dit qu’elle croyait que le mouvement de libération des femmes des années 60 et 70 était en fait un stratagème inventé par les hommes pour rajouter du boulot aux femmes.
« je gagne autant d’argent que ton père et pourtant je fais environ 90 % des tâches ménagères dit-elle. Qui de lui ou de moi jouit d’une meilleure qualité de vie du fait que je travaille ? Je te donne un indice : ce n’est pas moi »
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« Il était étonnant qu’on ne devienne pas un chagrin ambulant, dégoulinant de peine. Il pouvait rester en sommeil pendant des jours, des semaines, des années. Vous aviez l’air d’une personne tout à fait normale aux yeux des autres. Sans prévenir, le chagrin pouvait vous transpercer les côtes, vous cogner l’estomac, vous couper la respiration. Mais même alors, vous faisiez bonne figure. La Terre continuait de tourner. »
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Il avait assez sensé pour ne pas avoir d'enfants, il ne connaissait donc pas cette sensation exaspérante qui consistait à s'inquiéter pour une personne sur laquelle on n'a aucun contrôle. Quelqu'un dont vous êtes responsable et qui, pourtant, n'a pas de comptes à rendre.
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Parent, quel métier bizarre. Si vous accomplissez parfaitement votre tâche, vous vous rendez du même coup inutile.
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Finalement, un prêtre était le sex-symbol ultime : toujours constant, gentil, heureux de vous voir et d'écouter vos problèmes. Totalement inoffensif et pourtant vaguement sexuel, son voeu de chasteté produisant finalement l'inverse de l'effet voulu : tout le monde ne pensait qu'au sexe en lui parlant.
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Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir, voilà ce que pensait Kathleen de la maternité. En tout cas, tout espoir d'une vie épanouie et indépendante. Et oui, évidemment le pays était en guerre, les terroristes pouvaient tout anéantir à tout moment, cela semblait le pire moment pour accoucher. Mais, honnêtement, le monde avait-il jamais été un endroit meilleur? Avait-il été une fois assez sûr pour qu'on puisse y donner la vie en toute confiance?
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C'était triste et pathétique de quêter du réconfort auprès de la personne la moins indiquée pour vous en donner. Un peu comme boire de l'eau salée pour se désaltérer.
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Même si vous étiez très proche de votre grand-mère, vous ne pouviez pas surmonter le fossé des générations : vous ne pouviez pas lui annoncer que votre petit ami prenait de la cocaïne, que vous aviez oublié votre pilule et que, par conséquent, vous étiez tombée enceinte. Pas à votre grand-mère. Donc, vous procédiez par euphémismes.
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Vous donnez la vie et les gens vous apportent d'adorables petits chaussons et de mignonnes couvertures roses. Mais, ensuite, vous vous retrouvez seule. Votre corps tente de guérir mais votre esprit, lui, part à la dérive. Un mélange de joie et d'amour le plus pur, mêlé à de l'ennui et de la colère occasionnelle.
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[...] Il était illusoire de se tourner vers les membres de sa famille. Ils étaient trop pris dans leurs propres histoires, trop proches, pour vous dire ce que vous aviez besoin d’entendre. Peut-être que c’était pour cette raison que sa mère avait fini par partir, pour qu’on la voie telle qu’elle était.
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[...] Elle finit par se redresser et appeler sa mère. Elle ne pouvait pas garder le secret plus longtemps. Cet enfant la rendait littéralement malade (était-il possible d’être allergique à son propre fœtus ? Non, cela paraissait ridicule).
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[...] - Toi, tu es leur mère. C’est ton boulot. Je ne peux pas te surveiller à chaque minute. Elle sanglotait.
- Je t’ai dit que je n’y arriverai pas, je te l’ai dit il y a des années.
- Mais non, ne dis pas n’importe quoi. Tu es une mère merveilleuse, dit-il, d’une voix un peu plus douce.
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[...] Elle savait qu’elle était enceinte, mais il était encore possible de ne pas y penser en permanence. Peut-être que ces femmes qui accouchaient à terme dans les toilettes du McDonald’s niaient comme elle la réalité le plus longtemps possible.
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[...] Quand elle était petite, sa mère l’avait traînée à de nombreuses réunions des Alcooliques anonymes, parce qu’elle ne trouvait pas de baby-sitter mais également parce qu’elle y voyait une sorte de traitement préventif.
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Un moment, Célia réfléchit au caractère étrange que recouvrait le simple fait de vivre - travailler, aller à la gym, faire ses courses et attendre le train - dans un endroit où il y avait tellement de touristes qui s'émerveillaient de tout ce qui les entourait.
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Les participants qui étaient dans une relation amoureuse à ce moment-là n'en étaient que plus heureux, leur amour en ressortait renforcé au contact d'un jeune couple plein d'espoirs. Pour ceux qui n'avaient pas eu cette chance, un mariage était comme la coupure qu'on se fait avec une feuille de papier : gênant, douloureux et impossible à ignorer.
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Ne pas oubliez : la prochaine fois, ne pas se reproduire avec un connard. Ou au moins se marier avant.
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Elles étaient prêtes à admettre qu'elles constituaient la première génération de femmes pour qui le choix n'était pas d'en avoir, ou pas, mais au contraire, d'en avoir trop : elles avaient tellement d'option que ça devenait impossible et épuisant de faire les bons choix
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Quand elles demandèrent à April pourquoi elle ne mettait jamais de photo au mur, elle se contenta d'un haussement d'épaule et répondit qu'elle était une solitaire au lycée. C'était une façon "James Dean" de dire qu'elle n'avait pas d'amis (...)
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