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Critiques de J. Michael Straczynski (241)
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Silver Surfer Requiem

Dites-moi pas que c'est pas vrai !

On m'avait déjà fait le coup, il y a quelques années de cela, avec Captain Marvel et voilà que le Surfer d'Argent est en passe de tirer également sa révérence. Heu, y aurait peut-être moyen de récupérer son surf, du coup, là?



Il existe autant de super-héros que de super-vilains, rien de plus normal que de s'attacher à quelques-uns tout particulièrement.

Etant gamin, je dévorais les X-Men (spéciale cacedédi à Wolverine), adorais voir évoluer Daredevil flanqué de sa Veuve Noire, et vouais une admiration sans bornes à ce héros solitaire et tourmenté qu'était le Surfer d'Argent, Norrin Radd pour les intimes.

Promu héraut de Galactus le dévoreur de mondes, il sauvera ainsi une planète qu'il abandonnera donc à jamais, tout comme Shalla-Bal, sa douce.



Le gars a déjà pas eu une vie facile et j'apprends ébaubi que ses jours sont désormais comptés. Les bras m'en tombent. Pourquoi tant de haine de la part des méchants scénaristes, hein, dites les gars, pourquoi ?

Si j'avais les idées mal placées, j'évoquerais un mercantilisme à tout crin mais ce serait faire offense à cet ultime Requiem.



N'escomptez pas d'épiques combats contre Bob l'Eponge, de légendaires passes d'armes avec Superdupont. Non, le temps est à l'introspection. Finir sur un ultime baroud. Espérer susciter un embryon de prise de conscience chez celui qu'il a souvent protégé, presque aimé et qui le lui a souvent bien mal rendu, l'humain. Laisser une trace illusoire avant de s'en aller. Puis s'éteindre là où tout a commencé, sereinement, entourés des siens, bercé d'un amour qui finalement le rattrape. Se retirer sans trop de regrets...



J'ai trouvé cet album juste. Sans pathos, ni misérabilisme.

Un bouleversant poème lyrique dédié à ce héros de mon enfance auquel je m'identifiais aisément passé minuit et 12 packs de Valstar, la bière des Dieux.

Salut l'ami, tu vas me manquer.

Et pour le surf, c'est toujours non ? Bon, sur un malentendu, c'eût pu...

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Marvel Comics - Amazing Spider-Man : Vocation

Voici le premier numéro de l’édition officielle de "Marvel Comics, la collection de référence" édité chez Hachette. Dans cette série, nous découvrirons les meilleures histoires de la Maison des Idées, couvrant les saga majeures des héros Marvel, des années 80 jusqu’à aujourd’hui.



La maison Hachette, a choisi de lancer sa nouvelle collection avec The Amazing Spider-Man : Vocation. On retrouve donc un Peter Parker adulte, seul et assez démotivé par la vie. De mémoire, celle-ci n’a pas été tendre avec lui, puisqu’après avoir cru Mary-Jane morte et l’avoir sauvé, celle-ci l’a quitté, laissant donc notre ami seul avec lui-même.



Ce volume nous plonge dans un combat épique, au prise avec un vilain très coriace, notre araignée préféré va devoir puiser dans ses dernière ressources, pour trouver comment ne pas se faire battre. Mais rassurez-vous, il n’y a pas que des combats. La première moitié du tome lance quelques idées sur l’origine des pouvoirs des Spider-Man. Idées intéressantes, qui remettraient beaucoup de choses en questions.



Hachette a ici effectué un très bon travail, car les couleurs sont ravivées, le tout est couché sur papier glacé et on a également droit a un petit récapitulatif sur les événements précédant Amazing Spider-Man : Vocation.



En fin de volume nous avons également la joie de lire un petit mot du scénariste J.Michael Straczynski et du dessinateur John Romita Jr. On retrouve également quelques pages de galeries et quelques croquis. Un premier tome de qualité a un prix abordable.
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The Twelve : Réveils

Excellente idée que ce The Twelve.



L’idée, bien sûr, a déjà été exploitée : prendre des héros Marvel d’avant la seconde Guerre Mondiale et les ramener dans notre présent. Captain America en est le représentant le plus connu, mais il ne faut pas oublier Submariner.



Dans cette mini-série, Straczynski & Weston déterrent des héros dont je n’avais jamais – mais alors jamais – entendu parler. Aucun des douze. Pourtant ils ont tous eu leur nom dans des comics à un moment donné.

On a des gars sans pouvoirs, affublés d’une cape, d’un chapeau de détective et d’un masque carnaval maniant des flingues, mais aussi des personnages bien plus inquiétants, comme une magnifique blonde qui semble avoir des accointances avec le Diable, ce type qui manipule le feu à loisir, et surtout ce Dynamics Man qui paraît aussi invulnérable que Superman.

Alors qu’ils envahissaient Berlin aux côtés des forces Américaines, ils se sont retrouvés isolés, gazés et cryogénisés. On ne les retrouve qu’au 21ème siècle.



Le thème principal est l’adaptation de ces hommes et femmes à une Amérique qui ne ressemble plus à celle qu’ils ont laissée. L’un ne parvient pas à admettre la mort de sa famille. Un autre retrouve sa femme encore en vie mais clouée dans un lit, son fils le culpabilise pour les avoir laissés pour jouer au héros. Certains sont rattrapés par la justice. D’autres reprennent immédiatement leur rôle de héros, sans états d’âme.

Et il y en a qui ont ramené avec eux leurs préjugés et s’étonnent qu’une femme blanche ait épousé un noir, ou que l’homosexualité ait pignon sur rue.

Tous, ou presque, se demandent quelle est leur place.



Les auteurs ajoutent un ingrédient de suspense supplémentaire : des meurtres dont des policiers intelligents remontent la piste jusqu’aux Twelve.

La mini-série finit sur des rebondissements surprenants. Une de ses forces est de conserver le même excellent dessinateur tout du long. Cela devient rare.



Je recommande pour ceux curieux de BD de super-héros qui veulent lire une histoire avec un début et une fin.

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Midnight Nation

Un comic sans superhéros écrit par Joe Michael Straczynski : une histoire de fantasy urbaine qui pourrait constituer un chaînon manquant entre les "Neverwhere" et les "American Gods" de Neil Gaiman (d’ailleurs les 2 auteurs de se connaissent).





Un roadmovie qui en mêlant action et réflexion s’inscrit dans la lignée des "Preacher", "Y le Dernier Homme" et autre "Walking Dead" :



- avec une dimension psychologique : les prises de bec entre les 2 protagonistes sont nombreuses car plus on avance et plus Laurel doute en revivant avec David ses multiples échecs antérieurs, et car plus on avance et plus David désespère d’échapper à sa lente et sombre transfiguration

Leurs angoisses se répondent et s’affrontent : pour tenir le coup David se défoule sur Laurel qui craint de s’attacher à lui par peur de souffrir à nouveau…



- avec une dimension religieuse et métaphysique :

De Lazare à Lucifer, la notion de libre arbitre est fondamentale dans un monde oublié de Dieu



- avec une dimension sociale : chaque étape du voyage est un combat contre les Marcheurs certes, mais d’abord et surtout et une rencontre avec les laissés pour compte de l’ultralibéralisme qui nous racontent leurs tristes déchéances

A l’image d’"Invasion Los Angeles" de John Carpenter, on nous montre un certain visage de l'Amérique moderne qui rend les gens en difficulté transparents aux yeux des gens normaux. Ces quasi-limbes dans lesquels déambulent les personnages sont ainsi engendrés par l'indifférence et l'égoïsme… Oubliés de tous, les paumés doivent lutter pour s'en sortir ou sombrer dans la violence subie ou infligée…

1 mec paumé, 1 mentor tordu, 1 univers parallèle : on retrouverait presque l’esprit des séries TV british "Life on Mars" et "Ashes to Ashes"...



Cette série bénéficie d’une unité graphique appréciable puisque que Gary Frank en signe tous les dessins. Son travail est d’une constance remarque avec moult ombres et détails, donc les personnages sont très expressifs.



Un récit sombre et sans concession, mais avec une lueur d’espoir et d’humanité. Nous nous élevons tous ensemble, nous tombons tous ensemble ; rejeter l’autre, c’est se rejette soi-même : alors pour se sauver il faut parfois savoir se sacrifier. Tel est le message humaniste de cette série courte mais intense (12 numéros seulement).
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Sidekick, tome 1 : Descente aux Enfers

Le concept (mettre l'accent sur le sidekick, c'est-à-dire l'assistant du super-héros, par exemple Robin pour Batman) m'avait attiré. Au final je suis déçu, essentiellement à cause des dessins. Si le scénario, assuré par Straczynski présente un intérêt certain, que dire du travail de Tom Mandrake, si ce n'est qu'il ne fera que donner du grain à moudre à ceux qui critiquent l'aspect graphique des comics en général ? Encrage à la truelle, arrière-plans qui vont de médiocres à inexistants, quelques erreurs de proportions anatomiques grossières....on se dit juste que le boulot est bâclé.



Inutile, donc, de rechercher le plaisir des yeux. L'histoire, néanmoins, n'est pas déplaisante. Flyboy, assistant du super-héros Red Cowl (protecteur de Sol City) assiste, impuissant, à l'assassinat de son mentor, d'une balle dans la tête, alors qu'il parade en ville dans une décapotable (ça ne vous rappelle rien ?). Dès lors, s'en suit une douloureuse descente aux enfers, le titre de ce premier tome n'est donc pas à prendre au deuxième degré. Straczynski, dans sa volonté de mettre à mal la relation héros/sidekick met en scène quelques moments savoureux, bien que noirs, très noirs. Usant de ses techniques narratives habituels (flashbacks, voix off très présente, faux-semblants), l'auteur ne présente aucun personnage bons ou mauvais et sous les masques on ne découvre, à défaut de héros, que des hommes, avec leurs lâchetés, leur faiblesse morale, leurs ambitions et leurs désirs. A l'image d'un roman noir, la ligne est toujours floue entre bien et mal. Le suspens n'est pas, semble-t-il, la clef de voute de ce comic puisque Straczinski commence déjà, à la fin, à lever le voile des faux-semblants (à moins que nous n'ayons affaire à de faux faux-semblants ?^^). J'ai l'impression que c'est davantage l'évolution des personnages, notamment de Flyboy, qui l'intéresse, à savoir jusqu’où est-il capable d'aller dans l'immoralité et dans la souffrance.



Une série au ton résolument adulte que je ne conseillerai, cependant, qu'aux inconditionnels de l'auteur.
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Spider-Man : Un jour de plus

J’avais entendu parler de ce récit qui avait été plutôt controversé à l’époque de sa parution dans les années 2000. À ce moment-là de l’histoire de Spider-Man, plusieurs choses sont à prendre en compte. L’intrigue se situe après Civil War puisque l’identité de Spider-Man est connue de tous. De plus il est marié avec Mary Jane Watson et semble filer le parfait amour.



Hélas, avoir une identité secrète est quelque chose de nécessaire si l’on veut veiller sur sa famille, chose à laquelle Peter Parker mets toujours un point d’honneur. Mais là, il se retrouve face aux conséquences de la divulgation de son identité secrète, et c’est tante May qui en paye le prix fort. Voulant blesser Peter Parker, Le Caïd envoi l’un de ses hommes le tuer. Mais malheureusement, c’est tante May qui est touchée, Peter sauvant de justesse Mary Jane.



Suite à cela, nous allons suivre un Spider-Man brisé, désemparé et impuissant face au fait que tante May soit cliniquement morte. De plus, il n’a pas d’argent pour essayer divers traitements expérimentaux ou tout simplement pour lui payer une chambre d’hôpital digne de ce nom. Prêt à tout, il va aller demander de l’aide à IronMan et au Dr Strange, bien décidé à tout tenter pour sauver sa très chère tante.



Il va faire face à de nombreux choix moraux, qui ne resterons pas sans conséquences, et c’est pour une raison bien précise qu’a été écrite cette histoire. Par soucis de continuité et afin de moderniser le personnage de Peter Parker, il fallait que Marvel fasse quelque chose. Effectivement, Joe Quesada le dessinateur de la série se trouvait à l’époque être le rédacteur en chef de La Maison des idées. Son idée était simple, à ses yeux, Peter Parker avait perdu son coté adolescent dès lors qu’il avait épousé Mary Jane. Il était devenu adulte et parlait moins aux jeunes lecteurs qui ne parvenaient pas à s’identifier au personnage, qui était devenu un « vieux ».



Ce cher Joe Quesada a donc imposé au scénariste J.Michael Straczynski d’écrire une courte histoire en 4 chapitres afin de mettre un terme à ce mariage. Il fallait toutefois ne pas tuer Mary Jane, ne pas les faire se séparer en divorçant, et c’est là que l’idée est vraiment bien trouvée. Je ne vous dévoilerais pas ce qui se passe exactement dans ce récit, soyez rassuré car ce que je vous ai dit ici, est rapidement expliqué dans l’édito du début du comics.



Personnellement j’ai beaucoup apprécié cette lecture, indépendamment de ce qu’elle représente. En elle-même l’histoire est plaisante, sombre, tragique et terriblement mature. Une très bonne lecture. Mais comme je vous l’ai dit en début de chronique, ce récit à été très controversé à l’époque, et je comprends pourquoi. Peter Parker et Mary Jane sont un si beau couple, leur bonheur est tellement communicatif, tellement rare dans l’univers des comics ! Je trouve que c’est du gâchis de faire cela pour soit-disant rajeunir le personnage.



Une chance qu’aujourd’hui, Marvel ait changé sa politique en créant plusieurs versions des mêmes héros, ainsi chaque lecteur y trouve son compte. Par exemple, dans la continuité la plus récente (All-New Marvel Now) Peter Parker est adulte et il à crée Parker Industries, qui rivalise sans aucun soucis avec Stark Industries. Et je trouve que c’est très bien ! Si on veut de l’adolescent on à Miles Morales qui vient de l’univers Ultimate (qui n’existe plus aujourd’hui suite à Secret Wars).



Moi qui suis fan de Spider-Man, je suis ravi d’avoir deux Spider-Héros, ça permet d’avoir des aventures différentes et intéressantes dans des styles opposés. Je comprend qu’à l’époque, certains fans furent mécontents face à ce qui était un retour en arrière dans la vie du Tisseur.



Vous l’aurez compris, « Spider-Man, un jour de plus » est un très bon récit, qui se suffit en lui-même si l’on ne prends pas en compte la politique éditoriale de l’époque. De plus, 15 ans après, il n’y a plus lieu de râler sur les choix effectués sur cette histoire, de l’eau a coulé sous les ponts, et puis les changement radicaux sont fréquents chez les super-héros.



Un mot sur la couverture, puisque cet ouvrage s’inscrit dans la collection « 20 ans Panini Comics » qui présente une sélection des meilleurs comics Marvel publiés au cours des vingt dernières années. La couverture est ici réalisée par Bastien Vivès, est je la trouve sublime. On comprends toute la profondeur et l’impact du comics, juste avec la couverture.



Il y a eu d’autres titres sortis pour les 20 ans de Panini Comics, et le résultat n’est pas le même…. Il en sortira d’ailleurs de nouveaux aux mois de juin et octobre. j’espère que les dessinateurs engagés seront du même niveau que Bastien Vivès et qu’on évitera de se retrouver avec des couvertures immondes comme celles qu’on a vu sur X-Men, Deadpool ou Miss Marvel.


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Spider-Man par J. Michael Straczynski, tome 1

Une fois n’est pas coutume, un saut de ma part du côté des publications Marvel récentes chez Panini Comics a été rendu possible par cette nouvelle édition du run de Joe Michael Straczynski sur le personnage de Spider-Man. Cette première intégrale volumineuse cherche à capitaliser sur le travail du scénariste, largement reconnu pour ses arcs concernant le Tisseur.



Joe Michael Straczynski démarre fort pour sa refonte du personnage, avec un nouvel antagoniste et une nouvelle mythologie. Les deux lui sont annoncés par le mystérieux Ezechiel qui vient nous raconter que l’étendue des pouvoirs de l’Homme-Araignée est bien différente de ce qui était théorisé jusqu’à maintenant. Sans être un spécialiste de Spider-Man, une telle histoire est motivante car les auteurs tentent de redéfinir des concepts originels du personnage et n’hésitent ni à mettre en danger son identité secrète, ni à le placer face à de la véritable violence physique. Peter Parker est un personnage jeune et désinvolte perdu dans un monde visiblement trop vaste pour ses capacités à mûrir, ce run de Joe Michael Straczynski montre bien qu’il a énormément de choses à apprendre encore, et le sortir de New York, au besoin, n’est pas un luxe.

Du côté du dessin, nous avons affaire à un John Romita Jr. très reconnaissable et plutôt en très bonne forme. Son style sied plutôt bien aux toiles et aux envolées du Tisseur. Il nous en fait un héros fun et attachant, comme il se doit. C’est sûrement ce que représente le plus Spider-Man : un personnage plein de jeunesse, qui saute partout et dont le graphisme doit faire transparaître sa fragilité mais aussi son amusement constant de situations tragiques pour les dédramatiser. L’absence de découpage gêne beaucoup moins l’appréhension des épisodes dans ce volume Marvel Icons du fait même que nous y trouvons la création d’un même scénariste et d’un même dessinateur tout du long.

Notons que se trouve également au sommaire un épisode marquant dans lequel Spider-Man fait face aux événements du 11 septembre 2001, épisode qui reste avant tout un hommage aux personnes ayant sauvé des vies ou perdu la leur pour en sauver, ce qui rentre tout à fait dans la dynamique de super-héros dont a, semble-t-il, besoin la civilisation occidentale au début des années 2000.



La collection Marvel Icons de Panini Comics se lançait avec ce Spider-Man par Joe Michael Straczynski, c’est un pari plutôt réussi car cet arc méritait d’être republié, vu qu’il nous narre l’essence même du personnage de Peter Parker, jeune et désinvolte, puissant mais perdu et, enfin, pourtant tellement bien entouré.



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Civil War, tome 2 : Vendetta

Ayant pris du retard sur ce méga cross-over de Marvel, je m’y suis remise avec un peu plus de rigueur.



La première histoire, consacrée à Spider-Man et son coming-out : il enlevé sa cagoule et donné son identité devant tout le monde, puisque la loi de recensement est passée et qu’il est obligatoire.



Ce que j’ai aimé, dans cette partie, c’est le parallèle qui est fait entre le recensement et les régimes fascistes, car, tout comme eux, le choix n’est pas possible : tu adhères ou tu seras pourchassé, tes comptes gelés, ta famille emmerdée…



Comme lors d’un conflit, vous devez choisir un camp et espérer que vous avez fait le bon choix. Si Peter Parker Spider-Man est, au départ, sûr d’être du bon côté, après avoir vu la prison dans laquelle on a enfermé les super-héros qui n’étaient pas d’accord (sans procès !), commence à se poser des questions et à penser rejoindre la résistance.



Cet épisode ne manque pas de profondeur et ont éveillé des échos en moi, me faisant penser à ces prisons, hors d’un état, où des gens sont emprisonnés, sans qu’il y ait eu de procès et qui peuvent être torturés (l’enfermement est une torture).



Si on comprend que la population ait envie de savoir qui se cache derrière les masques des super-héros, on comprend que ces derniers n’aient pas envie de divulguer leur identité, qu’ils soient des méchants ou des gentils. Je ne sais pas quel camp choisir, mais une chose est sûre, la manière dont se déroule le recensement n’est pas saine, pas éthique. C’est clairement de l’injustice et on sent que certains en profitent, de ces bagarres entre mutants.



Ce sera l’objet de la seconde partie, avec Wolverine, qui va mener son enquête et ce ne sera pas facile, même s’il est le meilleur dans sa partie. Si cette partie est hyper intéressante, j’ai détesté les dessins de Humberto Ramos qui transforment Wolverine en espèce de bourrin qui a un visage de Cro-Magnon (et une horrible silhouette).



Ce qui a foutu en l’air toute cette partie, alors que le scénario était des plus intéressants et qu’il mettait en scène un des X-Men et non un de l’écurie des Avengers. Et j’aime le personnage de Wolverine (surtout quand il est joué par Hugh Jackman), son animalité, son côté asocial,… Bref, le dessinateur a saqué mon plaisir de retrouver Serval.



Ce qui est bête, car cette seconde partie mettait en scène les sociétés qui se foutent plein de pognon dans leur poche, lors d’un conflit et qu’elles pourraient aussi jeter de l’huile sur le feu pour que les combats continuent et qu’ils puissent encore se faire des montagnes de fric… Et quand Wolverine enquête, c’est violent ! Autrement que lorsque c’est Holmes, Poirot ou Columbo…



Anybref, un excellent deuxième tome au niveau du scénario et des dessins foireux (ce n’est que mon avis) dans la deuxième moitié de l’album, ce qui a tout déséquilibré, surtout que j’avais eu de quoi ravir mes petits yeux dans l’épisode avec Spider-Man et Iron Man…



La perte de cotation est uniquement due à ces dessins qui ont fait saigner mes petits yeux de groupie…


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Superman - Terre-Un, tome 1

Superman, tout le monde connaît : un extra-terrestre de la planète Krypton, envoyé sur Terre (à Smalville, Texas) tout bébé car sa planète allait mourir et adopté par les Kent.



Superman, c’est le superhéros qui possède des pouvoirs phénoménaux comme celui de porter son slip rouge sur son collant bleu sans que cela fasse kitch, sans que Karl Lagerfeld ne hurle au mauvais goût ou que Cristina Cordula ne crie que ça le pépèrise.



Dans ce comics, ça le rend même super sexy, contrairement à sa tenue dans les premiers comics ou dans les anciens films (plus de slip rouge par-dessus le collant dans le film "Superman – Man of Steel").



Dans cet album, comme dans le Batman Terre-Un, le scénario de la genèse de Clark Kent, né Kal-L et devenu ensuite Superman n’est pas tout à fait le même que celui que l’on connait des comics ou des adaptations télés.



La première partie nous montre un jeune Clark Kent fort doué en toute matière (sport ou sciences) débarquant à Métropolis et cherchant à se faire engager au Daily Planet, sans y réussir.



On commence doucement, avant que tout explose ensuite dans une histoire bourrée d’action. Les humais découvrent la présence de Superman sur Terre, apprennent qu’il est aux États-Unis et évidemment, on parle de papiers, d’entrée illégale sur le territoire et on comprend que les Hommes ne veulent pas d’un toute puissance qui les aide…



Les dessins sont extras et les couleurs sont dans des tons chauds, des rouges, des jaunes, bref, c’est l’explosion pour les yeux, mais dans le bon sens.



Dans la seconde histoire, notre jeune Clark Kent (alias Superman pour les endormis du fond de la classe), va comprendre qu’il n’est pas toujours bien vu de sauver des vies et qu’essayer de faire le Bien, c’est paver de bonnes intentions la route vers l’enfer.



Il va aussi affronter un méchant badass, sorte de vampire qui te pompe toute ton énergie… Encore quelques belles planches à admirer, de l’action pure et dure et notre super héros va se rendre compte qu’il n’est pas tout puissant et que cette puissance, il peut la perdre et se retrouver tout nu, comme nous, les Hommes.



Je ressors de cette lecture enchantée, j’ai pris plaisir à suivre Superman qui n’était pas mon héros préféré du temps des vieux films avec Christopher Reeve (je les trouvais kitch et ils ont mal vieilli) et même si j’ai regardé des épisodes de la série Smalville, l’homme au slip rouge n’a jamais été mon préféré. Il avait fallu attendre des films comme "Man of steel" pour l’apprécier.



Avec ce comics, l’homme au slip rouge remonte dans mon palmarès même si mes préférences vont à l’homme chauve qui sourit…


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Before Watchmen - Intégrale, tome 8 : Dr Manh..

Malgré les critiques suscitées lors de sa sortie aux Etats-Unis (notamment parce qu' Alan Moore n'a pas voulu être associé au projet, ce qui est habituel,tant pour les bd que les films découlant de son oeuvre) la série Before Watchmen, initialement parue, dans nos contrées, en kiosque, avant d'être rééditée par Urban, personnage par personnage, fait néanmoins preuve de qualité. Il y a, en effet, quelques auteurs reconnus qui participent au projet, ne laissant pas passer l'occasion de nous montrer, et leur talent, et leur affection pour ce comic qui fit date dans l'histoire du neuvième art.



C'est le cas de J. M. Straczynski (Rising Stars, Midnight Nation,The Twelve, Spiderman...) qui, en plus des épisodes consacrés au Hibou, a également imaginé cette histoire traitant du Dr Manhattan,le plus puissant et énigmatique des Watchmen. Rappelons que,suite à un accident survenu dans un accélérateur de particules, le Dr Jon Osterman, physicien à la base de Gila Flats au Nouveau Mexique, est devenu cet être, quasi divin, connu sous le nom de Dr Manhattan. Quand je dis divin je veux dire que Superman, en comparaison, serait ce qu'est votre niveau ceinture verte de judo face à Teddy Riner. Manhattan peut, en effet, voir simultanément passé,présent et future, remodeler la matière à sa guise, courber l'espace-temps pour se téléporter, vivre sur Mars, se dédoubler à l'infini et adopter une taille allant du géant au microscopique. Il est, à lui tout seul, l'incarnation de la dissuasion nucléaire. Pourtant, comme ses collègues Gardiens, il a une faiblesse : il n'y entend rien à l'âme humaine, ses pouvoirs, engendrant une perception de la réalité particulière, le coupant peu à peu de tous sentiments humains.



Je n'en dirais pas trop, en ce qui concerne l'histoire, mais sachez qu'elle est basée sur l'expérience du chat de Schrödinger : celle-ci postule qu'en physique quantique un chat, placé dans une boîte avec un mécanisme ayant une chance sur deux de le tuer, n'est pas soit vivant, soit mort, mais vivant ET mort. La seule solution pour résoudre le paradoxe de l'expérience est d'admettre l'existence d'univers parallèles. Ainsi Straczynski ambitionne de nous mettre dans la peau du Dr Manhattan,au plus près de sa perception des choses (et quand on voit en même temps passé, présent et futur, c'est pas simple tous les jours). Là ou la bd est une vrai réussite c'est que le dessinateur, l'excellent Adam Hugues (super dessin au demeurant, même si les contours, au niveau de l'encrage, font parfois un peu bûcheron) en profite pour matérialiser, dans la composition des planches, la complexité de cette perception. Ne vous attendez pas à des pages linéaires, il faut parfois tourner la bd dans tous les sens afin de suivre le sens de lecture. Néanmoins cela ne nuit jamais à la compréhension de l'histoire mais, au contraire, la magnifie, dans une osmose parfaite entre aspect graphique et scénario (un peu l'essence de l'art quoi ).



Dr Manhattan est donc une bd très réussie à tous les niveaux. Il est néanmoins préférable d'avoir déjà lu Watchmen pour la savourer pleinement.
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Marvel Heroes (V2) N°7 : Zone verte

Ce septième opus de Marvel Heroes, titré Zone verte, est un numéro véritablement charnière de la revue.



En effet, non content de poursuivre le cross-over World War Hulk avec les séries Hulk et l'Escadron Gamma, toutes trois d'un niveau très inégal (j'adore Hulk, je découvre avec curiosité l'Escadron Gamma mais je ne supporte pas l'Initiative), ce numéro débute également la nouvelle série de Thor. Seul rescapé du dernier Ragnarök, Thor va tenter de reconstruire Asgard (et ses habitants par la même occasion !) en plein milieu des plaines américaines !

Une série novatrice donc qui se veut être en parallèle de l'action de World War Hulk, qui stagne un petit peu ici mais promet un beau final, et qui fait résonner plusieurs problèmes actuels autour de l'immigration et du droit des peuples.



Bref, rien que pour cette nouvelle série Thor, et même si le reste pêche un peu selon moi, ce numéro vaut le coup !
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Superman - Terre-Un, tome 1

Un magnifique Superman, on est dans le ton de d'habitude mais en plus moderne autant niveau histoire où cela tourne autour de l'histoire originale mais avec quelques petites nuances, et visuellement rien à dire c'est vraiment du bon travail.

Un très bon retour en enfance pour ma part, je n'avais pas lu de Superman depuis la primaire il y a un peu plus de trente ans de cela !!
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Superman - Terre-Un, tome 2

Le tome 1 m’avait emballé et malheureusement, j’ai mis 6 mois à lire le suivant… Honte à moi !



Pour rappel à ceux qui ne suivaient pas dans le fond de la classe, le concept « Earth-One » (Terre-un) est une relecture moderne de l’univers du super-héros.



On peut donc indépendamment les lire de la saga Superman, les récits sont complets en deux tomes et on revisite les origines, la genèse du super-héros à qui l’album est dédié.



Revisite ne veut pas dire hérésie, c’est revisité de manière intelligente et la genèse connue de tous n’a pas changée, sauf en ce qui concerne le personnage de Lex Luthor.



La version avec Batman était du tonnerre de Dieu et je peux y ajouter celle avec Superman. Tant au niveau du scénario que des dessins.



Le graphisme est magnifique, les visages sont bien réalisés, les couleurs sont lumineuses ou sombres, selon les cases, mais sans jamais devenir illisibles. Superman est hyper sexy et n’a pas son côté boyscout des premiers films. Il est plus humain, si je puis dire. Il doute, se pose des questions. Il a des faiblesses et se retrouve isolé.



L’ennemi qu’il affrontera sera à la hauteur. Pas un ennemi de pacotille en papier mâché. Les scènes de combat sont bien réalisées, elles sont dynamiques, sans pour autant n’être que de la baston pure et dure.



Loin des onomatopées du dessin animé Dragon Ball Z, nos deux combattants se parleront, sans que leurs discussions soient neuneu ou peu réalistes.



Cela tient aussi aux différents personnages qui ne sombrent jamais dans le manichéisme. Le Méchant n’est pas un tendre, loin de là, il voulait dominer aussi son Monde, mais il ne fait pas Méchant d’opérette comme c’est souvent le cas dans la littérature. Lex Luthor lui-même doute…



Un scénario intelligent, de l’action, du rythme, de la profondeur, des graphismes superbes, des personnages non manichéens…



Anybref, un excellent diptyque pour découvrir Superman sans s’engager dans une collection volumineuse ou tout simplement juste pour le plaisir de découvrir la relecture de la genèse de l’enfant de Krypton avec un scénario qui n’a rien de bancal !



Moi, j’ai pris mon pied avec Kal-El.


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Spider-Man, tome 6 : Révélations

Le tome 6 de l'intégrale Spiderman proposée par Panini débute par un émouvant episode spécial 11 Septembre 2001 où les super-héros Marvel s'associent aux vrais héros du quotidien pour sauver les victimes...Avec un beau message de tolérance à la clef!

Puis vient l'épisode où Tante May découvre le secret de Peter...

Tout ça agrémenté d'excellents graphismes !!!
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Midnight Nation

Une série intelligente, métaphysique, qui interroge sur la condition humaine, le bien et le mal, les choix de vie…

Ce qui commence doucement avec une simple enquête policière et un relent de fantastique se révèle petit à petit beaucoup plus dur et l’humour, très présent au début, se perd également au fil des pages, au fil du voyage de David et Laurel. Toute l’histoire se centre justement sur la relation entre ces 2 personnages et bien sûr l’inconnu de leur voyage. Et cela fonctionne très bien, puisqu’on s’attache très vite à nous héros, laissant de côté cette quête mystérieuse. Les informations sont disséminées au cours du récit, nous donnant à chaque fois un petit regain d’intérêt, nous dévoilant peu à peu l’inéluctable choix de David.

On sent une grande maîtrise dans la conduite de l’histoire de la part de Straczynski notamment au niveau de son découpage et du rythme. Et puis j’aime vraiment le dessin Gary Frank, avec ce trait fin et ces détails réalistes.



Un récit saisissant qui laisse une profonde empreinte après lecture. J'ai totalement adhéré, étant happé par cette histoire prenante.
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Before Watchmen - Intégrale, tome 8 : Dr Manh..

Malgré mon attachement très vif pour le Dr Manhattan en tant que seul réel super héros des Watchmen, je n’ai pas du tout accroché à « Before Watchmen, Minutemen volume 8 » qui constitue un véritable dédale incompréhensible de réalités alternatives superposées.



Straczynski se fait plaisir mais perd complètement le lecteur dans ses délires quantiques…au final de bien peu d’intérêt si ce n’est de comprendre le cheminement ayant mené le Dr maudit à tomber dans le piège tendu par l’habile Ozymandias.



Bien peu de plaisir donc dans l’histoire et dans le style froid et lugubre de Hughes.



Dommage !
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The Twelve : Réveils

Ce tome regroupe les épisodes 1 à 12 de la série et le numéro spécial Spearhead (parus entre 2008 et 2012), soit l'intégralité de la série. Il forme une histoire complète qui peut être lue indépendamment de toute autre. Le scénario est de JM Strasczynski, les dessins de Chris Weston et l'encrage de Garry Leach.



Le 25 avril 1945, les forces alliées pénètrent dans Berlin, accompagnées par les superhéros américain, Captain America en tête Le hasard veut que 12 superhéros qui ne se connaissaient pas ou peu investissent ensemble le quartier général de la Schutzstaffel (SS). Il tombe dans un piège qui a pour conséquence qu'ils se retrouvent en animation suspendue. Le 02 août 2008, une pelleteuse en train d'exécuter une excavation disparaît dans un fontis, ces 12 rescapés du passé sont découverts et ramenés à la vie. Le gouvernement des États-Unis s'engage à leur fournir le gîte et le couvert pendant un an, pour services rendus, le temps qu'ils reprennent contact avec le monde actuel et qu'ils se trouvent une situation. Suivant les individus les réactions sont différentes. Aux 2 extrémités des réactions, il y a d'un coté Dynamic Man (personnage créé en 1940) qui se met immédiatement à faire le superhéros pour le compte du gouvernement. À l'autre extrémité, Captain Wonder (Jeff Jordan - créé en 1943) apprend le décès de sa femme et de ses 2 enfants tués (comme soldats pendant la guerre du Vietnam). Outre ces 2 superhéros, l'équipe se compose de Blue Blade (Roy Chambers - 1942), Black Widow (Clair Voyant - 1940), Electro (contrôlé par le professeur Philo Zog - 1940), Fiery Mask (Jack Castle - 1940), Laughing Mask (Dennis Burton - 1941), Master Mind Excello (Earl Everett - 1940), Mister E (Victor J. Goldstein - 1941), Phantom Reporter (Richard Jones - 1941), Rockman (Daniel Rose - 1941) et Witness (inconnu - 1941).



En 2007, les éditeurs de Marvel Comics (toujours soucieux de faire fructifier leur catalogue de personnages) proposent à JM Straczynski d'écrire une histoire permettant de ramener dans le monde moderne 12 héros masqué oubliés créés dans les années 1940 (l'époque du Golden Age des comics), alors que Marvel s'appelait encore Timely Comics. Ce qui intéresse Straczynski dans le projet est de pouvoir jouer avec ces individus déplacés dans le temps et d'opposer leur système de valeur à celui de notre époque (les années 2000). En 10 pages, les 12 héros se retrouvent donc en 2008, et l'histoire peut commencer. Comme le lecteur peut s'en douter, Straczynski est son propre ennemi dans cette histoire : le défi narratif est de jongler avec 12 personnages quasi nouveaux, plus les autres qui leur permettent de réagir au monde moderne. Autant dire qu'il n'y a aucun espoir que l'un ou l'autre développe plus qu'un semblant de personnalité.



Straczynski et Weston proposent au lecteur une histoire qui sort de l'ordinaire de superhéros dans la mesure où ce sont les personnalités des héros et leur situation d'individus en dehors de leur époque qui fournissent le moteur de l'histoire (au lieu d'une opposition contre un supercriminel). Les dessins méticuleux de Weston permettent au lecteur de s'immerger dans le quotidien de ces 12 exilés de leur époque. Le nombre important de personnages offre à Straczynski la possibilité de multiplier les réactions au déplacement dans le temps, mais il l'empêche dans le même temps de développer l'une ou l'autre des situations.



Deuxième partie. Un nouveau meurtre vient d'être commis dans un bar gay : tous les clients ont été démembrés. La police a accepté que Phantom Reporter (Dick Jones) pénètre sur les lieux du crime pour se faire sa propre idée. Captain Wonder (Steve Jordan) reçoit la visite de Tim Mulrooney, qui dans les années 1940 était un adolescent qui combattait à ses cotés sous le surnom original de "Tim". Roy Chambers (Blue Blade) a du mal à conserver son public télévisuel et il cherche comment doper son audience. Elizabeth Zogolowski a obtenu le droit de récupérer Electro, l'invention de son père. Master Mind Excello invite Dick Jones dans son manoir pour lui faire part de ses doutes. Et Jones s'interroge sur les agissements de Black Widow (Claire Voyant). Il semble bien que le groupe des Twelve se dissolve de lui-même.



JM Straczynski et Chris Weston bouclent leur récit ramenant 12 personnages oubliés de Timely Comics à la période actuelle de Marvel Comics. Il s'agit d'un récit qui peut se lire sans connaissance particulière de l'univers partagé Marvel. Il se compose à la fois de la découverte du passé de ces 12 individus, de leur histoire, et d'une enquête sur plusieurs meurtres pour découvrir le coupable. En 12 épisodes, Straczynski n'a pas le temps de développer tous les personnages au même niveau. L'enquête se trouve parfois un peu ralentie par les retours en arrière qui, pour certains, servent plus les personnages que l'intrigue. Les dessins de Chris Weston sont très minutieux et donnent une densité impressionnante au récit en conférant une forte identité visuelle à chaque personnage et chaque endroit.
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Supreme Power, Tome 1 : Jeux de pouvoir

Excellent second tome de cette série qui nous réserve bien des surprises.

Les caractères s'affirment, les rapports entre les personnages se font plus étroits et les tensions s'avivent.

Straczynski se joue de ce que nous savons des personnages emblématiques de DC Comics et nous les magnifient pour en faire des individus très différents mais pourtant si proches, comme des versions moins 'gentilles' d'elles-mêmes.

Le dessin est toujours impeccable...à suivre!
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Before Watchmen - Intégrale, tome 2 : Compagnon

« Before Watchmen, Minutemen, volume 2 » est un album varié et hétérogène.



Les aventures de Bill Dollar sont d’un classicisme total et d’un intérêt limité, si ce n’est de provoquer une émotion vive au vu du destin de ce faux super héros crée de toute pièces, celles de Moloch sont plus sophistiquées et sombres, dans le plus pur esprit polar des Watchmen, quand au Corsaire sanglant, il se montre quelque peu décalé avec son mélange d’exotisme et d’horreur.



Malgré cette disparité, l’intérêt pour la démarche demeure intact avec des histoires de belles qualité portée par des artistes talentueux.
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Before Watchmen - Intégrale, tome 6 : Le hibou

« Before Watchmen, Minutemen, volume 6 » est une œuvre sombre, profonde et très bien maitrisée mettant à nue les fêlures de deux personnages clés des Watchmen, le Hibou adolescent mal dans sa peau, s’identifiant à un personnage masculin fort et Rorschach, au profil presque similaire, mais qui lui va s’orienter vers une action plus radicale et moraliste contre le crime.



Ce numéro aborde plusieurs thèmes intéressants malheureusement toujours d’actualité : les femmes battues et le traitement des prostitués, avec en toile de fond l’attirance trouble d’un homme pour une dominatrice sado-maso.



Malgré le trait un peu simpliste à mon gout de Kubert, un des meilleurs numéros donc de la série car plus intelligent et sensibles que les autres !
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