AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de JB. Leblanc (13)


sa grand-mère lui avait raconté qu’elle ressemblait à la petite fille attaquée par le loup. Elle ne voulait plus qu’on la compare à elle. Plus jamais ! Ça l’effrayait tant de savoir qu’une fillette avec les mêmes cheveux blonds et de grands yeux noirs avait été dévorée.

(L. Behra, Les entrailles du loup)
Commenter  J’apprécie          110
Nous sommes au bord du chaos. ... ... Et je suis la dernière solution de Dieu..
Commenter  J’apprécie          30
Cette enquête l’agaçait au plus haut point. Trop de pistes qui partaient dans tous les sens sans pour cela aboutir véritablement quelque part. Ses hommes éparpillés aux quatre coins du département sans résultat. Rien ne bougeait. Mais tout se compliquait.
Claton n’avait rien de plus à lui fournir pour le moment.
Son téléphone sonna à nouveau. Le commandant le considéra d’un œil mauvais. Il hésitait à décrocher.
Commenter  J’apprécie          20
Pendant que Denis Béresson dormait paisiblement sur le canapé de l’appartement de son collègue, que Louis Marchegiani l’imitait, dans son lit, aux côtés de sa femme, à la différence qu’il s’était endormi depuis peu et sans s’en rendre compte, que Cassandre cherchait le sommeil avec toute la force du désespoir, des langues de brouillard se formaient ci et là et se lovaient entre les sépultures du cimetière.
Commenter  J’apprécie          10
Grassi ne se sentait pas bien. Il n'était plus flic. Il n'était plus rien. Il ne représentait plus qu'un parasite dans la société. Il ne servait à rien.
Commenter  J’apprécie          00
JB. Leblanc
Bonjour,je tente volontiers au concours "the eden of books".J'ai trés envie de découvrir votre livre.Merci,trés bon weekend !!!!!
Commenter  J’apprécie          00
La jeune femme venait de la dépasser sans s'apercevoir de sa présence.

Le rythme cardiaque du tueur continuait d'accélérer. Il ne voyait qu'elle. Il ne percevait plus les bruits des péniches et es canards. Il revêtit la blouse blanche à la hâte, chaussa les lunettes de vue grand format et se coiffa du chapeau. Nouveau coup d'œil à gauche et à droite, puis de l'autre côté du fleuve? Personne sur la rive. En face, les rares promeneurs ne s'occupaient pas de lui. (page 9)
Commenter  J’apprécie          00
La phrase du grand noir résonnait dans sa tête : « Le Diable a pris les commandes du monde. » Et malheureusement, elle trouvait un écho chez lui. Elle prenait tout son sens avec le retour d’Hélène d’entre les morts. Ou l’animation d’Hélène, tel un marionnettiste, par un esprit accaparé par la chute de Dresde.
Marchegiani ne s’était jamais soucié de Dieu et du Diable, de leur existence et de leur influence sur la société. Il baignait dans le concret, dans l’hégémonie de la preuve, parmi les vicissitudes de l’homme et aucune divinité n’avait à voir, de près ou de loin, avec ça.
Commenter  J’apprécie          00
Nathaniel regardait à travers son pare-brise. La longue ligne droite bitumée qui traversait des champs à main droite et un bosquet à main gauche. Des sentiments contradictoires le traversaient. La colère, la surprise et la frustration prédominaient. On lui faisait assez confiance pour lui allouer une tâche, mais pas assez pour le mettre dans la confidence des plans d’action. Alors qu’il représentait un rouage important de la machine, pour ne pas dire essentiel. Il était le bras armé, celui qui se salissait les mains sur le terrain, celui qui prenait les risques. Mais on le tenait à l’écart des décisions. Il devenait un simple homme de main.
Mais quel était ce changement capital ?
Commenter  J’apprécie          00
Nathaniel resta assis encore de longues minutes devant son verre vide bien après le départ du chef de l’exorcistat. Il songeait aux rêves qui hantaient ces nuits. Ceux qui précédèrent la mort de Cassandre et ceux qui apparurent après la séance d’hypnose. Il repensa aux paroles de Fantino avant de franchir la porte. Tout prenait un sens.
Maintenant.
Commenter  J’apprécie          00
— Je ne plaisante pas malheureusement, reprit ce dernier. Il existe une réalité toute proche de nous, une essence maligne, une complexité que vous ne soupçonnez pas. Les démons existent, ils ont une dimension pas si éloignée de la nôtre. Ils savent tout de nous, de par les nombreux cas de possession que nous traitons, mais nous ne connaissons rien d’eux. Juste qu’ils sont très hiérarchisés.
Commenter  J’apprécie          00
Annibale le laissait progresser dans sa réflexion. Il but le reste de son verre en grimaçant. Il considérait cet homme qui représentait l’unique espoir de l’Église catholique romaine. Il savait qu’il ne se trompait pas. Ce policier, même sans être croyant pratiquant, savait beaucoup de choses. Détail important : il acceptait cette nouvelle vision du monde. Son incroyable complexité... ... Il songeait aux futurs coups de fil qu’il allait passer avant de s’envoler pour Utrecht. À ce qu’il allait dévoiler aux hautes instances et aux remous que la nouvelle allait causer.
Les démons étaient déjà parmi eux et un seul homme était au courant. Heureusement, il l’avait retrouvé. Heureusement...
Commenter  J’apprécie          00
Elle resta ainsi figée, debout à côté de son canapé, la main tendue. Elle réalisait qu’elle s’était fait réellement tirer dessus. Elle n’avait rien imaginé. Cet homme armé, ces femmes surgies de nulle part qui ne s’en prenaient qu’à lui, ces ombres étranges. Lui était venu pour elle. Pourquoi ? Elles étaient venues pour lui. Pourquoi ? Qu’est-ce que ça signifiait ? Tout paraissait si surréaliste, si invraisemblable. Cassandre ne savait que faire, comment réagir. Appeler la police ? Les secours ? Aller à l’hôpital ? Mais comment expliquer tout cela ? Elle en était incapable. Elle ne connaissait aucune de ces personnes. Comment étaient-elles rentrées chez elle ? Elle n’avait rien entendu. Peut-être n’avait-elle rien à voir dans cette histoire, qu’il s’agissait d’une lutte qui avait commencé ailleurs et s’était achevée chez elle. Mais pourquoi ici ? Le fruit du hasard ? Une foultitude de questions dansait dans sa tête, refoulant les effets de l’alcool et des médicaments.
Soudain, elle sursauta et se crispa. Elle sentait une présence à ses côtés, sur sa gauche.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de JB. Leblanc (99)Voir plus

Quiz Voir plus

l'oeil du loup

D'où vient le loup ?

De france
De chine
D'alaska

10 questions
227 lecteurs ont répondu
Thème : L'oeil du loup de Daniel PennacCréer un quiz sur cet auteur

{* *}