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Citations de J.M.G. Le Clézio (1823)


La littérature peut quelque chose quand elle prend les armes du journalisme pour faire ressentir les problèmes d'actualité.
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C'est peut-être un défaut propre aux écrivains, celui d'écrire sans cesse les mêmes choses, de remettre en scène ce qui les hante et ce qui les a motivés.
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Mon identité est là : cest une identité nomade. Il faut bouger pour apprendre. Je ne voyage pas pour écrire ce que j'écris, mais j'écris pour pouvoir voyager. Ce qui est un peu différent. P51
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Elle semblait un oiseau, légère, pétillante.
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je crois que si on veut définir ce qu'est la guerre, je dirais que c'est un crie contre les vieux et les enfants.
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L'idée de donner vie à ces récits m'est venue grâce à un marocain que j'ai connu en France parce que nous faisions refaire nos plafonds, or les Marocains savent faire des plafonds, c'est même l'art marocain par excellence.
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Sur tous les modes, avec toutes les ressources des langues vernaculaires, de l'héritage mythique, des amertumes et de l'espoir, la littérature africaine a porté son glaive dans la plaie de l'indifférence, a renversé les valeurs, a créé un nouvel essor loin des académies et des compromis.
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«Les hommes sont des coquilles, et le ventre des femmes est la coquille qui contient tous les hommes.»
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«Vous dites des choses, vous avez mal et vous pensez que vous pouvez en mourir, et quelques années plus tard ce n'est plus qu'un souvenir.»
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«Un roman n'est intéressant que si son auteur se remet en question et s'expose à ce qu'on lui dise : " C'est illisible”.»
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Le vent froid la brûle, le vent terrible qui n'aime pas la vie des hommes.
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La poésie, semble-t-il, existe déjà quelque part dans la nature, avant le poète et devant le poète : celui-ci ne fait que la retrouver. Retrouver la parole, comme retrouver la santé.
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Conservation sur la montagne

Tu demandes pourquoi je vis sur cette Montagne verte
Je souris sans répondre, mon cœur bien en paix
Les pétales du pêcher suivent la rivière qui s'en va loin
Il existe des mondes au-delà de celui des êtres humains

Li Bai
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Un jour viendra dans le grand vent et les fortes vagues
Je hisserai ma voile de nuage et naviguerai librement sur la mer !

Li Bai
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Chaque goutte de rosée est une parcelle de temps
qui emplit en la ployant la coupelle des fleurs
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Hommes, femmes, enfants marchent sous le soleil, le grand pâturage doit leur sembler merveilleux sous le ciel bleu. Ce doit être comme d'échapper à l'enfer des combats pour arriver dans un pays idéal où règne la paix. La Suisse en quelque sorte. Au détour du chemin, ils sont surpris par la patrouille allemande. Fusillés à la mitraillettes, tous, sans quartier, hommes, femmes, enfants. Dans les herbes. Les corps sont enterrés sommairement par les soldats (peut-être par des prisonniers) dans des tranchées, les tranchées sont recouvertes de terre, et l'herbe repousse sur les tombes. Quelqu'un l'a vu, un berger peut-être, ou un des fugitifs qui est parvenu à échapper au massacre. Et cela reste dans la mémoire de cette montagne, sans en sortir, la mémoire de l'herbe et des bories, des oiseaux que la fusillade a effrayés, dans les échos des détonations qui se sont répercutés sur la falaise vaine des montagnes, à la frontière. Si près de moi, que j'ai dû les entendre, un grondement d'orage, qui se mêle au bruit de l'eau qui cascade entre les rochers.
Est-ce qu'on est le même lorsqu'on a entendu cela dans son enfance. Est-ce qu'on peut oublier ? La mémoire, ce ne sont pas des mots, des histoires.
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Je ne peux pas dire que je me souviens de mon premier été. Je sais seulement qu'il y a au fond de moi un éblouissement, un éclair. La lumière du soleil au fond de la vallée, les champs de blé mûr, l'eau de la rivière, les rochers, le ciel nu.
J'ai trois ans.Est-ce qu'on peut mettre des mots sur ce qu'on ressent à cet âge ? Sans doute pas des mots, sauf ceux-ci : c'est la première fois.
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Il découvre que le médecin n'est qu'un autre acteur de la puissance coloniale
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A aucun autre endroit, je n'ai ressenti cette impression famille, de faire partie d'une cellule
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Yaya, elle, est restée là où elle appartenait. Elle n'a pas voyagé. Elle n'a pas construit sa vie. Seuls les grands dimounes peuvent vivre dans leur maison, au milieu de leurs souvenirs. Yaya, elle, n'a eu que le dehors. La hutte au bout du jardin, le petit carré où elle semait ses lalos et ses oignons, le feu sur lequel elle faisait cuire ses brèdes et son riz, ses gâteaux manioc. Un jour, elle est morte. Elle a disparu. Sur une autre photo, glissée par inadvertance, dans le copieux album de famille, elle est assise sur le même fauteuil de rotin, à l'ombre de la varangue, ses yeux éclaircis par la cataracte regardant droit devant elle, sans nous voir. A côté d'elle, il y a les enfants toujours, mon père, son frère, sa petite sœur. Les derniers qui se sont souvenus d'elle. Les derniers à l'avoir entendue chanter. [...] Un instant saisi dans un temps figé, qui n'existera plus. Qui connaît la tombe de Yaya ? Est-elle, elle aussi, comme son bébé mort en bas âge, sous la terre au fond du jardin, dans un endroit où personne ne va, près du petit bois de goyaves de Chine, un secret qui s'efface ?
Mais j'entends sa voix, portée par mon grand-père, reprise par ma grand-mère dans l'abri souterrain, pour traverser la guerre. Pour s'arrêter au bord de la rivière Taniers, encore une fois.
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