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Critiques de Jack Black (76)
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Personne ne gagne

Je découvre avec plaisir les éditions Les fondeurs de briques! Ce récit de vie est incroyable, passionnant, addictif, et fait ressortir en nous un côté brigand. On ne voit pas Jack Black comme le méchant mais comme un homme intelligent, parfois presque philosophe. Un grand voyage à travers l'ouest américain et bien plus loin encore vers le Canada, sur les essieux de wagons ou dans les trains de marchandises, de coffres forts en bijouteries...

On ne lâche se livre que quand il est fini !
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Personne ne gagne

Un garçon sans histoire, élève moyen, fils unique qui vit à l'hôtel avec son père veuf. Il hésite entre être curé parce que celui de l'école est bon, et hors-la-loi, parce qu'il a lu dans le journal les aventures de frères James. Le livre n'existerait sans doute pas si la première solution avait été retenue. Il est voleur avec passion, car une vie réglée lui aurait somme toute rapporté plus, et coûté moins de temps enfermé. Le voici parcourant les Etats-Unis en se cachant dans des wagons de marchandises, poussant jusqu'au Canada, à l'affût des bonnes affaires, rencontrant des amis avec lesquels il partage la route et les coups, les perdant de façon brutale, s'évadant autant que possible.
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Personne ne gagne

Livre autobiographique d’un voleur/cambrioleur/vagabond américain de la fin du 19e le siècle et du début du 20eme, ce livre est également un pan de l’histoire américaine.



Se lisant avec plaisir, il détaille les étapes successives et nécessaires à sa descente aux enfers avant sa rédemption. Un peu moralisateur sur la fin, mais cela traduit je pense la volonté éducative de l’auteur.



Encore une belle trouvaille des éditions Mr Toussaint Louverture.
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Personne ne gagne

Vous cherchez un bon roman de cowboys ?



Ou plutôt : vous voulez un bon bouquin ?



Parce que j’en ai trouvé un ! YOUPI



arton19453-50bb6-1Personne ne gagne nous raconte l’histoire de Jack Black, un cambrioleur devenu reporter (pour faire court, parce que ce serait vraiment dommage de faire un récit détaillé de l’histoire !). On le suit de son enfance à la fin de sa carrière de bandit de 1890 à 1910 à peu près. On est immergé dans la poussière et la chaleur quand il va au sud, dans le grand froid quand il passe au Canada, on plonge et on le suit. Il y a un véritable plaisir à errer sur les route et dans les trains.

On traine avec lui dans les prisons, pénitenciers, on rencontre bons et mauvais flics, mauvais traitements et rudesse des hommes. Passages aussi sombres que ceux sur la route sont solaires et heureux.



Je ne suis pas particulièrement familière de cet univers de bandits, je n’ai jamais été fan de western ni particulièrement intéressée par la littérature américaine.

Pourtant la lucidité du héros m’a beaucoup touchée il le dit lui même ce n’est pas une bonne idée. C’est même plutôt l’enfer comme vie, et ça ne va pas aller en s’arrangeant. C’est atrocement dur et violent, mais c’était SON choix, et ce sont ses décisions qu’il nous raconte.

Le tout enrobé dans une plume honnête, parfois un peu crue, mais prenante, simple et fluide. On voit bien ce qui l’entoure : on est dans sa tête pour visualiser ses souvenirs (qu’il est conscient d’avoir modifié avec le temps). L’introspection est excellente !



Ce roman est quasiment dépourvu de femmes, la seule qui a un véritable rôle est Mary, elle est forte, droite et juste. Elle assure et sauve la peau des uns et des autres : elle est toujours là pour tout un chacun. Elle déchire !

Comme la plupart des personnages elle a sa part de mystère et d’irrationnel, ses rapports avec les autres protagonistes sont évoqués, mais en douceur. Tout ce petit monde se croise, noue des liens, se déçoit ou se trahit, parfois brille et se rachète une conduite. Ils sont humains, profondément : ils font des erreurs, ils font surtout ce qu’ils peuvent. De bout en bout on entr’aperçoit les passifs de tout ces « hobos », et peu d’entre eux sont joyeux ! Pourtant l’auteur évite avec brillo l’écueil du tire-larme, ce sont des « bad guys » quelque soit leurs parcours ça ne change rien, ne légitime rien, et ne les excuse en rien.

On a un brin de moral, quand ils peuvent ils braquent les gens assurés, ou très riches, pas les simples ouvriers qui galèrent autant qu’eux… Quand ils peuvent.



Un autre petit point qui m’a touchée c’est la fascination du protagoniste pour les romans d’aventure/de cowboys, il nous en parle quand il parle de son enfance : il en est tombé amoureux et s’en est nourri. Au point de plonger à son tour dans cet univers ! C’est brillant !

La lecture ponctue son évolution : il retrouve les livres en prison, et comme il y passe souvent il en profite.



Ce livre est paru chez Toussaint Louverture en 2017, et qu’est ce que j’aime cette maison !



A la base je me suis offert ce livre pour son édition : la jaquette est travaillée à l’argent, la couverture est très épurée comme toutes celles de la collection des « grands animaux » qui rassurent monsieur Toussaint Louverture et nous offre un merveilleux écrin pour ce texte superbe. Je vais pas tarder à lire l’autre volume de cette collection : « et quelquefois j’ai comme une grande idée » de Ken Kesey, qui, lui, est doré à l’or rouge. La sobriété de cette collection, élégante, s’étend au corps du texte qui offre un rythme de lecture vraiment agréable, nous poussant à prendre notre temps sans nous ralentir outre mesure : c’est génial !

Bon j’ai un peu peur du coté kitsch que l’étagère bariolée de cette maison donnera a ma bibliothèque, mais j’ai le temps de voir venir.
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Personne ne gagne

Un storytelling très prenant qui aboutit à des recommandations concernant les conditions carcérales et les mesures judiciaires. Mais quelle vie ! Et une belle résilience au bout de la route, et un bouquin d'enfer !

Ce qui m'a déroutée c'est qu'on n'a aucun repère temporel: aucune date, pas d'âge. Et ce qui m'a vraiment interpellée c'est que l'auteur n'évoque jamais ses amours - à se demander s'il a aimé quelqu'un - il n'y a pas de figure féminine admirable (Salt Chunk Mary est plutôt un homme ...) , pas de relation sentimentale, pas de sexe ... C'est très étonnant dans la mesure où Jack Black se met à nu dans ce récit.

Un mystère dans la vie de l'auteur qui n'enlève rien au fait que j'ai adoré !
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Personne ne gagne

Enfant crédule, appel à l'aventure, mauvais choix et mauvaises (ou bonnes) rencontres... bref, un destin tout tracé que nous raconte l'auteur à travers un récit où l'on savoure chaque mots, lignes après lignes. Une histoire vrai poignante et passionnante sur la vie de vagabond, truand et parfois même meurtrier pour sauver sa peau.



Une belle découverte grâce à @unsoufflesurlatoile qui m'a présenter cela comme son "gros coup de coeur 2017. Ce bouquin qui a près d'un siècle est paradoxalement hyper moderne et frais. Jack Black est un bandit de grand chemin amoureux et ivre de liberté. Trop bon."


Lien : https://www.facebook.com/cel..
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Personne ne gagne

Jack Black a tout fait: enfuit de chez son père à 15 ans, sa vie est remplie de voyages, de vols spectaculaires ou pitoyables, de drogues, d'emprisonnements plus ou moins brutaux et plus ou moins longs. Son récit est touchant, vibrant d'honnêteté et de justesse. Et quelles aventures, quels retournements, quels personnages, il dépeint!

A croire qu'en écrivant son histoire, il a créé la légende des hobos et des misfits américains. En le lisant, on entend Robert Johnson, Johnny Cash et Jerry Lee Lewis, peut-être a-t-il aussi inspiré Folsom prison ? Et que dire de Kerouac et de son Dean Moriarty, sinon qu'ils ont suivi ses traces.
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Personne ne gagne

La vie d'un vaurien peut-elle se raconter si elle n'a pas été accompagnée d'une rédemption, d'un retour dans le droit chemin ?

Aucune glorification du bandit de grand chemin, juste une ode à la liberté, celle-ci sujette à caution par celui qui la porte aux nues. Ai-je eu le choix, poussé par les circonstances, mais pas seulement, le travail n'était pas pour moi, cette servitude de tous les jours m'horrifiait. Il admire ses aînés, se fabrique un code d'honneur, il existe d'honnêtes voleurs comme il existe d'honnêtes banquiers, comparaison ma foi assez croustillante. Il y a du Jack London dans ce récit sauf que nous sommes ici dans une réalité toute crue, nulle romance, une description par le menu d'un peuple d'errants dans un monde très brutal, où le travail ne manque pas dans ces régions de l'Ouest en construction, où les salaires ne suffisent pas à survivre. Etre travailleur et droit n'est pas une vertu mais un sacerdoce, les accrocs à la morale sont une des conditions de la survie d'une part non négligeable de la population. Notre homme, acteur-narrateur de sa propre existence n'a aucune illusion sur l'espèce humaine, ne tire de leçons que de l'expérience du jour, comprend vite mais garde sa fierté, ce qui lui vaut quelques séjours derrière les barreaux, fidèle en amitié, ce qui lui vaut le respect de ses frères de misère.

L'Amérique de l'Ouest est loin du western hollywoodien, plus proche d'un condensé d'histoire sociale sur la future première puissance économique planétaire, de Jack Black à Donald Trump, le chemin n'est pas très long, juste sinueux.
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Personne ne gagne

Un vagabond délinquant de la fin du 19 ème nous embarque à travers les États-Unis dans son sillage. Cambrioleur et homme d'honneur, nous partageons ses larcins, ses rencontres, ses errances... un regard sur cette société et sa justice... Un régal !
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Personne ne gagne

Personne ne gagne aurait pu s’appeler « Guide pour devenir un honnête voleur ». Jack Black nous raconte sa vie de hobo/ bandit de grand chemin dans l’Amérique de la toute fin du XIXe siècle. Il enchaîne rencontres éclairantes, mauvais coups et petits tours en prison, mais toujours avec un grand sens de l’honneur.

Ce livre est une succession de petites anecdotes assez fascinantes et très édifiantes sur la vie des Américains à cette époque.
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Personne ne gagne

Ce récit sous forme de confession nous relate les aventures d'un "hobo" doublé d'un cambrioleur, dans les États-Unis de la fin du XIXe siècle.



Jack Black nous raconte les circonstances qui l'ont conduit à "choisir" la vie qui fut la sienne, avec l'alternance des passages en liberté, consacrés à jouir de celle-ci ou à ourdir le prochain cambriolage, et des séjours en prison ou dans les pénitenciers. On y découvrira entre autres l'inhumanité des traitements réservés aux prisonniers, le fouet et la terrible camisole, l'isolement, les privations et autres inventions destinées à briser les hommes les plus durs.



Il s'agit là d'un petit livre marquant, qui n'est pas entièrement noir et est paradoxalement peut-être marqué d'une grande humanité.
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Personne ne gagne

Paru en 1926, "Personne ne gagne" est l'autobiographie de Thomas Gallaghan alias Jack Black.

A la fin de sa vie, une fois son baluchon raccroché, avec beaucoup d'humour et d'ironie, il nous raconte l'histoire d'un petit vaurien fuguant de chez son père à l'âge de 15 ans.

Le jeune Thomas est alors en pleine révolte adolescente, il refuse le conformisme d'une vie superficielle, molle et rangée. Il décide de vivre dans la marge. Biberonné au sirop de la rue et par le hasard des rencontres, il fait son apprentissage de vagabond entrant dans la confrérie des "hobos", peuple miséreux mais fier, nomades des routes et chemins de fers du début du 20ème siècle américain.

Cambrioleur, braqueur de coffre, escroc de haut vol, flambeur, loser, il alternera périodes de veine euphorique et séjours en prison de plus en plus durs. Héros au grand cœur, loyal et au code d'honneur irréprochable, Black ira au bout de son idéal, jusqu'à se fracasser sur la réalité du monde carcéral contre lequel il passera le reste de sa vie à lutter.

Touchés nous le sommes par sa capacité à décrire un monde disparu et ses personnages hors normes ; ce moment où les Etats-Unis basculent du 19ème siècle à l'imagerie très "Far West" sauvage et poétique au 20ème siècle industriel et sécuritaire.

Précurseur des écrivains de la « Beat Generation » qui lui doivent beaucoup, « Personne ne gagne » est à mettre dans les mains de tous ceux et celles qui ont été fascinés par la lecture des Burroughs, Kerouac, Fante, Bukowski. D’évidence palpite dans ce livre le cœur de l’Amérique, celle qui fait rêver, celle de « La Frontière ». Il est fait pour tous les enfants qui ont rêvé en lisant Fenimore Cooper, Jack London, James Oliver Curwood, Mark Twain. "Personne ne gagne" est enfin un hymne à la liberté, la vraie, celle qui se paie cher et ce livre est une grande œuvre parce qu'il parvient l'espace d'une lecture à nous procurer un peu de ce parfum des grands espaces.

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Personne ne gagne

L'autobiographie d'un vagabond-cambrioleur, entre chance et malchance. Une anti-histoire du rêve américain par un auteur épris de liberté. C’est un livre précurseur de la Beat Generation qui dépeint le portrait des américains qui n'ont rien.
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Personne ne gagne

Jack Black nous entraîne dans un mode de vie à jamais disparu. A l'aube du XXème siècle il nous fait voyager avec lui et les voleurs,vagabonds,hobos,"jonhson" du pays de l'oncle sam et du canada.

De ses divers séjours en prison et de sa vie de cambrioleur,un hors la loi avec un code, un "gentil", un repenti, un mec qui lit! Il raconte tout, sans pathos, sans jugements, sans victimisation. Un regard lucide sur la société,sur lui même.



un récit très doux, agréable, plein de bon sens et riche de sens,de culture hobo. Un texte intelligent et direct!
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Personne ne gagne

C’est le cœur palpitant et l’œil gourmand que j’ai ouvert « Personne ne gagne », de Jack Black, second ouvrage de la collection « les grands animaux » chez Toussaint Louverture.



Après « Et quelques fois j’ai comme une grande idée » de Ken Kesey – à lire absolument – l’éditeur remet le couvert avec, cette fois, un roman enveloppé d’ombre et d’argent.



Et c’est bien là le fil conducteur de ce récit autobiographique, situé en toute fin du XIX siècle, aux États-Unis.



Encore adolescent, Jack Black se lance dans une vie de vagabondage et de vol. Fasciné par les hors-la-loi, il parcourt l’Amérique en quête d’aventures.



Ainsi, au fil des rencontres, le jeune homme apprend la vie de débrouille, se forme à la cambriole sous l’égide de divers compagnons de route. C’est l’occasion pour l’auteur de dépeindre avec finesse des personnages attachants, la communauté des Johnsons, des Yeggs, des astres errants, perceurs de coffres, voyageurs clandestins et buveurs fidèles, hors-la-loi avides de liberté, et, paradoxalement, pourvus d’une loyauté inébranlable.



Ce parcours sinusoïdal, alterne entre la noirceur des années de prison, et la clarté des périodes fastes, diluées dans l’opium. L’une et l’autre mises en balance, on prend conscience avec l’auteur que les bénéfices de cette vie aventureuse sont bien dérisoires en comparaison des années perdues et des sévices subis.



Enfin, nourri de son expérience passée, il donne un point de vue qui mérite aujourd’hui encore d’être entendu :



« Multiplier les lois et durcir les peines ne peut conduire qu’à davantage de crimes et de violence… Il faut privilégier la prévention à la répression… Ce n’est qu’en découvrant les causes du crime que l’on pourra espérer en venir à bout… Les honnêtes gens prennent le problème à l’envers. S’ils s’intéressaient plus à l’éducation des enfants, ils se désintéresseraient vite de la chaise électrique. Ils ne voient que les crimes et jamais les raisons qui poussent les criminels à agir ; il ne voient que ce qu’ils sont devenus et jamais ce qui a fait d’eux ce qu’ils sont. »

En conclusion, je peux dire que j’ai adoré « Personne ne gagne », sa sincérité, son parfum de Western et d’Amérique, et sa profondeur. Je conseille à tous ce récit fluide, au style vif et enlevé, d’autant plus passionnant qu’il est authentique.
Lien : https://avoslivreschroniques..
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Personne ne gagne

Un récit d'une grande sincérité, dans lequel Jack Black ne cache rien de la misère, de la vie dans la rue et des combines pour survivre. Il ne cache rien de ses séjours en prison, de ses cambriolages...aucunement criminel, c'est un perceur de coffres qui a un charisme et a sa propre ligne de conduite.

Bien plus qu'un récit, une leçon de vie.
Lien : http://monstylovoyageur.cana..
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Personne ne gagne

Jack Black est un conteur hors-pair, on sent dans ce livre les longues soirées autour d'un feu dans les "jungles" de hobos américains, à raconter et écouter les histoires des uns et des autres. Dans un monde au tournant du XXème siècle, Jack Black nous évoque le petit garçon qu'il était, né dans ce qui relève pour nous de l'imaginaire de l'Amérique des cow-boys, et toute sa vie jusqu'à sa "retraite" paisible, dans un monde beaucoup plus proche de nous, le San Francisco de l'entre-deux guerres.



La vie des yegg, des Johnson, tout ce monde de petits et grands bandits, l'opium partout, les Chinois, les prostitués, les coffres-forts à faire sauter, on entend les trains de marchandises, on sent l'odeur des bars sordides de San Francisco, l'odeur de neige au Canada... Un voyage extraordinaire dans le monde souterrain de l'Amérique, mais pas le souterrain profond, non, juste sous la surface. Jack Black vit en parallèle de notre société, ses larcins sont l'interface entre son monde et le nôtre.

Extrêmement sincère dans son explication du "pourquoi" il est tombé dans la délinquance, il l'est tout autant sur les raisons qui le pousseront à finalement en sortir.

La majeure partie du roman relève du livre d'aventures (et pas étonnant quand on sait qu'il a été aidé dans l'écriture par Rose Wilder Lane -qui a rédigé une bonne partie des célèbres livres de sa mère, Laura Ingalls Wilder- le style est clair, et très proche du récit oral), mais la fin est un véritable plaidoyer sur le système carcéral. Là, on sent que personne n'a aidé Jack Black, qui écrit du fond du cœur, un cœur endurci par les châtiments corporels et la haine reçue en détention. Une réflexion juste et rarement entendue venant de l'intérieur du système, qui réclame un changement de paradigme pour sortir les délinquants du cercle vicieux dans lequel ils sont enfermés. Discours malheureusement toujours d'actualité, 100 ans plus tard, malgré toutes les évolutions positives mais insuffisantes...

Un livre magnifique, qui méritait bien sa réédition, à mettre entre toutes les mains à partir de 12 ans, je dirais.
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Personne ne gagne

Tout dans la découverte de ce livre m'a plu, de son achat par hasard aux lignes qui le composent. Je l'ai acheté un été , attiré par sa couverture noire et argentée posée sur une étagère miteuse d'un presse-tabac. Perdu entre une sélection de romans à l'eau de rose, sa description évasive mais enthousiaste suffit à me convaincre. L'ode à la liberté du résumé me prépare au mieux et je ne suis pas déçue.

L'écriture franche mais soignée de Jack Black permet de suivre avec facilité toutes ses péripéties et ne cesse de piquer notre curiosité. Je me suis laissée emporter par ce roman, souhaitant poser mille questions sur ce mode de vie, remplir les ellipses, voir plutôt qu'imaginer, et même parfois, vivre quelques moments d'adrénaline intenses avec lui.

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Personne ne gagne

Une belle histoire de gendarmes et de voleurs. Surtout de voleurs. Thomas Callaghan, alias Jack Black, raconte sa vie de « yegg ».

De petits larcins en opérations plus sophistiquées, de fuites en ratages et de vol domestiques à des perçages de coffres, Jack Black raconte sa vie de voleurs.

C’est fait avec l’objectivité qu’il veut bien avoir, c’est parfois humoristique, parfois dur ( ex. Le passage où il raconte son passage sous les coups de fouet).

Il raconte surtout la vie d’une personne qui ne veut pas s’inscrire dans les règles d’une société qu’il ne reconnaît pas. C’est un point de vue sans doute critiquable mais qui donne un livre bien agréable à lire. Une belle vraie histoire de gendarmes et de voleurs.

Bravo envoire une fois à Monsieur Toussaint Louverture d’avoir déniché cet auteur et bravo pour la couverture. Juste splendide !
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Personne ne gagne

J’ai beaucoup apprécié cette autobiographie de Jack Black. Même si le récit est un peu édulcoré et si l’ on a parfois l’impression que l'auteur est soucieux d’ atténuer la noirceur de certains épisodes, le récit est criant de vérité. J’apprécie beaucoup sa description empathique de la pauvreté aux É.-U. au début du XXe siècle. Cet autoportrait réaliste fut un livre culte des auteurs la Beat Generation, des Kerouac ou William S.Burroughs.
Lien : https://livre.fnac.com/a2167..
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