Vous m’avez alors appris que selon Einstein, le temps était comparable aux méandres d’une rivière où nous voguerions tous. Autour de nous, à mesure que nous avançons sur les flots, nous ne voyons que le présent. Mais au détour des méandres que nous avons laissés derrière nous, le passé continue d’exister. On ne le voit plus, mais il n’a pas disparu pour autant. Il est là, et bien là.
La vie c’est le travail, et le travail c’est la vie, voilà ce que je pense. C’est pour ça que nous sommes là ; la procréation n’existe que pour assurer la continuité.
J’aime les femmes ; et même beaucoup. Sexuellement, mais aussi pour elles-mêmes. Les femmes sont mieux que les hommes ; j’ai autour de moi des femmes qui sont mes amies, et en général elles le restent ; j’ai très souvent affaire à elles et je compte bien continuer. J’espère que cela règle la question. Mais ce que j’aime par-dessus tout – plus que les femmes, les hommes, les chats ou les chiens – c’est le travail.
Lisons les journaux d’époque, les magazines, les livres. Adoptons son style vestimentaire, son mode de vie, pensons comme lui – bref, imprégnons-nous de tout ce qui en fait le passé. Ensuite, cherchons un lieu qui existe maintenant, mais existait déjà dans le temps, et qui soit demeuré intact.
On a toujours conscience que le rêve n’était qu’un rêve. On ne confond jamais vraiment rêve et réalité.
Les vieux films qui n’ont pas très bien marché ont tendance à tomber dans l’oubli, voire à disparaître purement et simplement.