Ce recueil, trouvé d'occasion, date (1979) mais je constate que les éditions Folio Junior continuent à publier des poèmes, par exemple avec la thématique de l'arbre ou de la mer, ou présentant un(e) auteur(e) en particulier...Tant mieux! La poėsie touche beaucoup plus qu'on ne le croit les enfants et les adolescents.
🎶 Tiens, tout a changé ce matin,
Je n'y comprends rien,
C'est la fête, la fête!🎶
Michel Fugain aurait pu , avec cette chanson pétillante de vie, figurer dans ce livre, où l'on trouve d'ailleurs Guy Béart.
La fête est déclinée sous ses différents aspects. J'avoue que les premiers chapitres, consacrés au cirque, à la fête foraine, m'ont moins intéressée. Des textes trop attendus, de nombreuses anaphores un brin agaçantes, heureusement j'y ai retrouvé Prévert et le magnifique " Saltimbanques" d'Apollinaire .
Par contre, les thèmes de la danse, du rêve, du coeur en fête m'ont enchantée, à travers des poèmes très variés, et des découvertes d'auteur(e) s méconnus comme Marie-Madeleine Machet ou Jean Desmeuzes.
J'ai été heureuse aussi d'y relire le beau poème rythmé de Marceline Desbordes-Valmore, " La Danse de nuit":
" Ah! La danse! La danse
Qui fait battre le coeur!
C'est la vie en cadence
Enlacée au bonheur!"
Pour conclure , voici le début d'un poème de Norge que j'adore :
" Rien qu'un petit bonheur, Suzette,
Un petit bonheur qui se tait.
le bleu du ciel est de la fête.
Rien qu'un petit bonheur secret."...
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Ce recueil de poèmes est édité dans " Le livre de poche jeunesse", mais il s'adresse à tous ...
Comme l'explique Jacques Charpentreau dans son introduction " l'air, la terre, l'eau et le feu sont les éléments de la poésie du monde".C'est vrai qu'ils inspirent beaucoup les poètes, ils sont les battements du coeur de la vie. L'auteur a choisi de décliner chacun des quatre éléments en un chapitre. Ainsi se déroulent les caprices de l'air, les trésors de la terre, les paysages de l'eau et les mystères du feu...
Pas moins de 140 poèmes inédits nous sont présentés, des textes d'auteurs contemporains.Si j'en connaissais certains , comme Marc Alyn ou Claude Roy, Hélène Cadou, Andrée Chedid, j'en ai découvert avec grand plaisir et intérêt beaucoup d'autres.Et c'est une bonne idée de présenter leur biographie à la fin.
Découvrez le vent roux de l'automne, la terre qui a soif et qui" éclate pour boire le ciel" ( de circonstance!), la pluie angora, ou le volcan des mers chaudes...
Même si bien sûr quelques poèmes m'ont plus particulièrement plu, il y a , je trouve, une belle unité d'ensemble, des poèmes tous de qualité et porteurs d'images et de rêve, ce qui n'est pas toujours le cas dans les anthologies.
Le dernier chapitre fait fusionner les éléments de la nature. Et je conclus avec Pierre Boujut:
"Ivresse par quatre
Sois digne du regard
qui monte de la mer.
Sois digne du message
qui réchauffe la terre.
Sois digne de brûler
au plus bel incendie.
Mais saoûle- toi quand même
de la mer et de l'air.
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Qui dit que la poésie c'est difficile ? Que nini !
Preuve en est. Ouvrez ce livre de recettes, rassemblez vos ingrédients, vos ustensiles et c'est parti.
Un seul ingrédient principal : le mot
Deux ustensiles : papier, crayon (accessoirement avec une gomme au bout ç a peut servir)
la recette : votre imagination saupoudrée de fantaisie, d'humour, d'amour que sais-je, chacun son goût !
remuez le tout
et mettez au four
et le tour est joué !
Un recueil de 200 poèmes de 65 poètes différents, qui vous initient aux jeux poétiques afin d'un rien bâtir un tout.
C'est ludique, simple, et tellement surprenant.
A faire avec des enfants de préférence. On y apprend toutes les formes de construction en partant d'un secret mais chut ça il ne faut pas le dire.
Je finis par un texte que j'ai bien aimé et qui résume mon ressenti à cette lecture de recettes poétiques : N'oublie pas
Prends ton courage
Ouvre les yeux
Ecoute le monde
Suis ton idée
Invente-toi
Et n'oublie pas
Jacques Simonomis
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Voici ce que cela peut donner quand on met bout à bout des titres de poèmes de ce recueil. Poèmes connus ou moins connus. Retrouvailles exquises, trouvailles inattendues et même éblouissantes !
Bouquet de fleurs d'encre
Quand vient le soir
La ville s'endort
Après la bataille
Simplement
Le ciel est …
Poème trouvé en rêve
Le rêve de la lune
Pâle étoile du soir
Je te l'ai dit...
J'ose
Parce que c'était lui...
Le dormeur du val
Je suis une enfant des fées
Sans parents...
L'enfant qui battait la campagne
La demoiselle aux mains légères
Demain, dès l'aube...
Mignonne, allons voir si la rose...
Bascule …
Le bout du monde
Ma bohème
Au petit bonheur
Ritournelle
Fantaisie
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Très belle découverte au CDI de mon collège ! Jacques Charpentreau a demandé à de nombreux poètes contemporains d'écrire des textes pour ce recueil autour du thème des rêves et c'est pour moi une réussite! Encore une fois, ce livre est dédié à la jeunesse mais touche tous ceux qui aiment la poésie.
Je pars en nuage, déjà, quel beau titre! Et c'est aussi celui d'une chanson de Joël Sadeler. le recueil s'organise en chapitres tels que " La nature rêve aussi" ou " Les rencontres du rêve". L'ensemble est varié, riche , et incite tout à fait le lecteur à rêver... Des mots porteurs de songe étoilé, de magie au quotidien, d'ailleurs imaginaire...
Outre les poètes que je connaissais , comme Hélène Cadou, Christiane Barillon, Luce Guilbaud ou Pierre Gamarra, j'ai fait la connaissance d'autres enchanteurs de mots, notamment Marité Miccio ou Pierre Coran.
Une très intéressante initiative que cette collection " enfance heureuse" ! La poésie comme élan vital, comme source de joie... comme rêve éveillé...
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Livre publié en 1969 et qui n'a pris aucune ride. Quand bien même les tenants du pouvoir sont différents, quand bien même le virtuel, quand bien même les NTIC, quand bien même quand bien même. Il y a toujours des dominants écrasants qui se servent de tout pour asservir les petits, et c'est bien ceux-ci que défend "Caliban", dans ce livre.
Le contexte est évidemment français, et occidental, mais la globalisation rend et donne encore plus de poids-vérité-réalité des propos.
Critique du pouvoir, de la politique, de la culture, de la dérive pornographique méprisant la sexualité. Parfois avec des accents très réactionnaires, c'est important de le souligner.
(Je réalise qu'il ne parle pas de l'armée ou de la force légitime policière, de guerres... on est plus dans du subtil, une domination asservissante plus insidieuse, qui se construit, s'est construite en prenant le temps, de bien penser... Avec le fric comme dieu, bien sûr.)
Clairement positionné à gauche, on pourrait plutôt identifier une telle parole à celle des Gilets jaunes, pour prendre un exemple d'agitation récente. Il se veut non partisan, juste humaniste, replaçant l'humain et singulièrement "les pauvres" au coeur de tout.
Je cite : "Caliban n'a pas vocation pour conseiller aux autres d'adhérer à tel ou tel mouvement, de voter pour celui-ci plutôt que pour celui-là ; Caliban doit reconnaître qu'il n'a qu'une certitude : l'éminente dignité des pauvres. Cette petite phrase têtue, qui oserait l'oublier ? Elle est discrète pourtant, et les grosses caisses du moment voudraient bien la couvrir de leur tintamarre. Caliban n'est là que pour la répéter, pour arracher quand c'est possible le masque charmeur dont se parent les séducteurs, pour crier à la foule abusée que le roi est tout nu - et faire apparaître la réalité.
L'impression de contemporanéité du texte, écrit il y a pourtant longtemps, fait juste peur. Car cela donne une impression d'impuissance, de perdu d'avance. C'est ça, une impression de rage éperdue, sans cesse étouffée, tue, tuée.
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Dans ce livre,soixante-cinq poètes très différents présentent leurs poésies et montrent comment ils jouent avec les mots.
Chacun des poèmes renferme un petit secret de fabrication qui est expliqué à la fin du livre.
Ce livre vraiment très intéressant est une invitation à la création.
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Merveilleux recueil de poèmes qui rassemble enchantements, promenades hors du temps, loin du présent fulgurant et désolant parfois...
Robert Desnos, Claude Roy, Charles-Ferdinand Ramuz, Malcolm de Chazal, Paul Fort, Eugène Guillevic, Louis Aragon, sans oublier le grand Jacques ! et bien d'autres... nous prennent par la main pour toucher du doigt le bonheur d'être là à savourer les mots.
C'est universel, c'est beau, ça pétille, ça fait du bien.
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J'ai l'édition de 1979, présentée par Jacques CHARPENTREAU
"Dans la ville des poèmes,les boutiques offrent des paysages fabuleux,
les fenêtres regardent de tous leurs yeux,les voitures bondissent,les néons clignent de l'oeil,les mots jaillissent comme des tours qui chantent,et les statues font la causette d'un socle à l'autre.
La poésie court les rues.
Elle nous prend par la main et nous courons avec elle,les images dansent dans les vitrines,les affiches s'animent ,et dans la nuit la ville appareille et nous emmène,comme un grand vaisseau balancé à travers les espaces où rêvent les étoiles."
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Un recueil de poésie tout frais et joli comme tout. Lumineux en tout point, c'est un long voyage, pour les grands et les petits.
On y retrouve de grands poètes, et des poèmes très connus, qui ont accompagnés notre enfance ou notre vie quotidienne.
C'est mignon, c'est agréable ; ce n'est toutefois pas transcendant.
Une lecture qui arrête le temps et que je conseille vivement.
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L'édition a vieilli
moi aussi.
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Voilà un petit livre de poche bien rempli. Ce que j'apprécie c'est le choix de cette petite anthologie. Des poèmes lisibles il y a longtemps que je n'avais pas lu rassemblé en un seul volume autant de pépites. Je me suis régalée à cette eau rafraîchissante. On sent que l'on a affaire à de la poésie, car trop souvent la poésie moderne est bien indigeste, là rien de tout cela. Quel bonheur ! des auteurs que je chercherai à recroiser.
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Ce petit recueil de poèmes pour la jeunesse me suit et m’accompagne depuis plus d’une dizaine d’années maintenant. Même quand je ne l’ai pas sous la main, il m’accompagne par la pensée… J’ai associé un certain nombre de ces poèmes à des moments, des souvenirs de ces dernières années.
Ce recueil il s’agit d’un « bouquet de fleurs », comme le signale la préface « car ces poèmes ont été choisis un par un, avec passion, en tenant compte de leur beauté, comme on cueille une à une les fleurs d’un bouquet qu’on veut offrir à quelqu’un qu’on aime ». Ces cent poèmes ont été choisis par des poètes d’aujourd’hui qui souhaitaient rendre hommage à ces auteurs qu’ils admiraient et qui ont fait de la « poésie un jardin enchanté, d’une richesse et d’une diversité fabuleuses, où l’on voudrait vouloir tout cueillir ».
De Hugo, en passant par Rimbaud, Norge, Verlaine, Prévert, Baudelaire mais aussi La Fontaine et tant d'autres, ce recueil nous replonge dans les grands poèmes qui ont marqués nos vies. Plus ou moins regroupés par thèmes, sur le bonheur, la nature, l’évocation des sentiments, l’amour, l’oubli,…
Pour petits et grands, c’est l’occasion de se souvenir mais aussi de découvrir…
Pour ma part, les pages les plus lues et relues sont celles de La Fontaine, Apolinaire, Claude Roy (La nuit), Baudelaire (Harmonie du soir) mais aussi et surtout Demain dès l’aube de Victor Hugo, qui est d’ailleurs le titre de ce recueil, puisqu’il est considéré comme le plus beau de la poésie par les auteurs. Un poème indescriptible tant les impressions qui en découlent sont d’une force émotionnelle rare.
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Il y en a qui adorent la poésie et achètent les recueils de leurs poètes préférés. J'en connais, moi, par exemple...
Il y en a qui exècrent la poésie et regardent le plafond quand on évoque le sujet. J'en connais aussi, mais je ne donne pas de nom, je ne suis pas un délateur (Paulette, tu me rendras le bouquin que je t'ai prêté et qui retient la porte de ton cagibi, ne dis pas non, je l'ai vu).
Entre les deux, il y en a qui ne sont pas forcément contre, mais qui manquent de repères, de conseils éclairés, des gens qui "trouvent ça joli", qui se rappellent le temps béni des "récitations" qui voudraient en savoir plus, mais sans déranger...
Amis de la poésie-sans-le-savoir, j'ai votre affaire. Madame, monsieur, vous n'allez pas en croire vos yeux, je ne vous le donne pas en dix, je ne vous le donne pas en cent, je vous le donne, vous avez deviné, en mille, la solution à votre problème, c'est une anthologie poétique. Anthologie, nom féminin, du grec anthos qui veut dire fleur, et legein qui veut dire choisir, cueillir. C'est donc le même sens que florilège, du latin florilegus, qui choisit les fleurs. Vous me direz, tout dépend de qui choisit quoi. Je vous reconnais bien là, pertinent lecteur et sagace lectrice (à moins que ce ne soit le contraire). Je vous rassure tout de suite : ceux qui composent ces anthologies, sont des passionnés, souvent poètes eux-mêmes, et ils savent qu'ils s'adressent à un public qui, sans être tout à fait novice, cherche à améliorer ses connaissances.
Jacques Charpentreau (1928-2016), poète et écrivain, ("Demain dès l’aube. Les cent plus beaux poèmes pour l’enfance et la jeunesse, choisis par les poètes d’aujourd’hui", en Livre de poche) a l'habitude de composer des anthologies poétiques pour les jeunes. Avec celle-ci, il élargit un peu son panel et s'adresse à tous ; il propose ni plus ni moins une histoire de la poésie française du Moyen Age à nos jours, au travers de nombreux auteurs et autrices, et bien sûr d'une moisson de poèmes immortels, beaucoup sont connus, d'autres moins... Vous picorerez dans cette anthologie au creux de votre fauteuil du salon, avec autant de plaisir que dans votre cornet de popcorn au creux de votre fauteuil de cinéma.
Histoire de vous aguicher (je fais partie de la minorité aguichante) je vous mets quelques petites friandises en citation.
Il est possible que, malgré mes efforts, vous ne soyez pas convaincus. Dans le cas, peu probable (mais on ne sait jamais) où cette chronique ne toucherait pas son public, je vous autorise à ne pas la lire.
Si c’est déjà fait, tant pis pour vous.
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Jacques Charpentreau s'amuse, pour notre plus grand plaisir, à peigner la girafe, à laisser libre cours à sa poésie pour prendre les expressions au pied de la lettre ou à jouer des métaphores.
C'est un pur régal pour les enfants, plus ou moins vieux que nous sommes, que d'entrer avec lui dans le monde de la poésie et de l'imagination, de la poésie et du langage, avec en prime de belles images pour supporter tout ça !
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une anthologie de poésie destinée à la jeunesse, avec des choix plutôt modernes (un seul poème avant le 19e siècle, beaucoup de 20e - l'anthologie date de 1980, à l'époque c'était moderne) ; les poètes les plus représentés sont Jules Supervielle, Robert Desnos, Gérard de Nerval, Patrice de La Tour du Pin, Tristan Klingsor, Jacques Prévert. C'est parfois difficile de distinguer le fantastique à proprement dire des métaphores - dire qu'un coeur brisé fait de la musique, est-ce l'un ou l'autre ? - mais les poèmes réussissent leur objectif, à savoir créer une ambiance fantastique.
Un mélange de deux de mes thèmes préférés, forcément j'ai aimé - même si comme toujours dans les anthologies certains poèmes me parlent plus que d'autres.
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Moi qui ADORE la poésie, je n'ai pas été déçue !
Certain poèmes m'ont fait rire, (et oui surprenant non?) et d'autres m'ont laissé... disons perplexe!
C'est tout l'art de la poésie...
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J'étais petite la première fois que j'ai ouvert ce recueil, et j'ai souvent relu les poèmes qui le composent. Une jolie anthologie pour les grands comme les petits.
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Un recueil de posésie très sympathique, avec des choix de poèmes réussis. Bien sûr, je suis plus ou moins sensible à certains poèmes, mais dans l'ensemble ces derniers sont tous connus et/ou appréciés des écoliers. Que de souvenirs, à redécouvrir ces poèmes que je récitais à l'école primaire (ce qui fait à peine deux ans d'ailleurs, ce n'est pas si loin...) !
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