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Critiques de Jacques Côté (85)
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Requiem americain v 02 au nom du frere

Au nom du frère étant la suite de Requiem américain, mes commentaires sur la première partie de ce récit publiés antérieurement sont aussi valables. Comme l'indique son éditeur, Jacques Côté continue d'explorer « avec habileté les mécanismes complexes de la vengeance ».



Cette histoire romancée de la guerre des motards montréalais et de leurs relations troubles avec la mafia italienne met en scène des personnages aux dénominations trafiquées qu'on peut décoder.



Le récit rappelle des événements tragiques – bombes, évasion, jeune victime collatérale, attentat contre un journaliste, assassinats, gardiens de prison qui « enlèvent leur uniforme avant de quitter leur lieu de travail pour ne pas être la cible de tireurs »… – fort bien documentés par l'auteur. le tout campé à l'époque où allait éclater le scandale des commandites alors que « le gouvernement fédéral avait mis en place un système de ristournes pour faire de la propagande canadienne engageant des firmes de communication au Québec ». Ce dernier décrit le mécanisme mis en place à deux reprises (pages 46 et 244) dans le roman. Et aussi de l'objectif « déficit zéro » du gouvernement québécois avec ses conséquences sur la réduction des budgets d'intervention et de filature des forces de l'ordre.



J'ai noté au passage quelques belles descriptions imagées :



« … Smith ressemblait à la figurine en caoutchouc Gumby. Il avait le teint vert, un double menton et une bedaine de bière. »



« Des pigeons marchaient sur le tapis blanc laissant des traces comme un étrange alphabet. »



« Certaines séquences de vie sont des courtepointes d'anxiétés. »



« Son visage osseux aux angles obtus semblait sortir d'un manuel de géométrie cubiste. »



Le frère de l'auteur possédant un chien berger allemand, ce dernier était en mesure de glisser au passage que les spécimens de cette race « sont de grands anxieux qui n'aiment pas le changement. »



Il m'a aussi appris que l'archange Saint-Michel terrassant le dragon était le patron des policiers, « le Glock ayant remplacé la lance. »



J'ai cru déceler à quelques reprises une certaine forme d'acharnement de l'auteur à l'endroit du ministère de la Sécurité publique du Québec (MSPQ) de l'époque faisant dire, entre autres, à son enquêteur que « …c'est une méchante gang de bums ! C'est la pire mafia qui soit au Québec. »



À noter la description de l'ambiance du spectacle musical du groupe auquel appartient le fils du personnage principal dans un bar de l'avenue du Mont-Royal comme si on y était.



Lors d'une réédition, il faudrait probablement corriger une coquille qui s'est glissée au haut de la page 233 alors que Tom Hayden, le frère de Owen, associe ce dernier à la « SQ » (Sûreté du Québec) plutôt qu'au Service de police de la communauté urbaine de Montréal (SPCUM).



Rappelons que Jacques Côté enseigne la littérature au cégep de Sainte-Foy. Auteur de nombreux polars, dont les séries à succès Daniel Duval et Les cahiers noirs de l'aliéniste, il compose une oeuvre qui lui a valu une reconnaissance au Québec comme à l'étranger ainsi que de nombreuses récompenses, notamment le prix Arthur-Ellis à trois reprises. En 2003, il signe la biographie Wilfrid Derome, expert en homicides, qui deviendra un documentaire sur les ondes de Canal D. Conférencier recherché, il est souvent invité par des institutions comme le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal et l'École de criminologie de l'Université de Montréal. Il est aussi l'auteur de la série le voyeur pyromane, adaptation de son essai Autopsie d'un crime imparfait.



Merci aux éditions Flammarion Québec pour le service de presse.



Au Québec, vous pouvez commander votre exemplaire sur le site leslibraires.ca et le récupérer auprès de votre librairie indépendante.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : ****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : ****



Appréciation générale : ****


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Les cahiers noirs de l'aliéniste, tome 1 : Da..

Dans le Paris du XIXe, Georges-Antoine Villeneuve, jeune aliéniste, accompagne la délégation québecoise un congrès médical. À cette occasions, il effectue un stage qu'il n'oubliera pas de si tôt...

Voilà un polar comme on les aime ! Un meurtre sordide, de l'absinthe (et toute la misère sociale qui l'accompagne), un authentique asile (celui du progressiste Valentin Magnan), un peu de sciences (comment classifier la folie? peut-elle vraiment être guérie? quelles en sont les causes?) et des personnages secondaires incarnés ! ça fonctionne carrément bien, même s'il y a 50 pages de trop (Georges-Antoine étant trop mièvre à mon goût, les passages "sentiment" m'ont gonflée!)
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Daniel Duval, tome 2 : Le rouge idéal

J’ai lu le livre en secondaire 5 dans le cadre de mon cours de français. J’ai adoré le livre. Je ne suis pas du genre a aimé les livres policiers, mais ce livre m’a tenu en haleine et j’ai adoré les intrigues. Ça fait déjà quelques années que je l’ai lu et il reste un des romans que j’ai préféré lire dans mon cadre scolaire.
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Crimes à la librairie

Nouvelles



16 nouvelles. 16 écrivain(es) québécois. 16 crimes dans 16 librairies différentes. Ce recueil, publié en 2014, a été conçu par Richard Migneault qui voulait faire connaître le polars écrit au Québec. Il a donc demandé à plusieurs auteur(es) de nous écrire une nouvelle sur un crime, dans leur style propre à eux, qui se déroule dans une librairie.



Je suis québécoise. Je lis énormément et je me laisse tenter plusieurs fois par année par un roman, des nouvelles, de mes concitoyens. Mais ce recueil m’a fait découvrir des auteur(es) qui m'était complètement inconnu(es). Je vais donc m’empresser d'ajouter à ma Pile À Lire quelques livres de ces auteur(es). À vous de les découvrir maintenant …

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Requiem américain

La confrontation entre 2 frères de chaque côté de la loi dans un Montréal des années 1990 gangréné par la violence interpelle. Souvent les méthodes se ressemblent pour arriver au même but abattre son ennemi . Ici les frères Hayden s'affrontent jusque dans leur vie intime. La suite au prochain épisode, que je connaîtrai pas, car c'est un roman à suite et je déteste ce procédé.
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Requiem américain

Un bon mélange de polar, thriller et enquête. Des liens assez intéressants entre les personnages qui eux même manquent cependant de profondeur.

Pourquoi cette note ? Je trouve l'avancée de l'intrigue vraiment laborieuse, ce qui m'a beaucoup pesé. J'étais contente de le finir pour le finir : la fin quelle qu'elle soit m'importait peu.
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Les cahiers noirs de l'aliéniste, tome 3 : Et..

L'auteur met à nouveau en scène Georges Villeneuve, personnage réél oublié par l'Histoire et son collègue Wyatt Galt Johnston dans une affaire d'avortements clandestins.



La presse s’enflamme et la pression des politiques pour que soit arrêté le fou meurtrier devient intenable. Georges Villeneuve doit lutter car son devoir est de protéger à tout prix les personnes atteintes de maladie mentale.



Cet ouvrage, très bien documenté, décrit ce qu'était la médecine légale à l'époque ainsi que le travail d'aliéniste de Georges Villeneuve.
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Nébulosité croissante en fin de journée

Je sais pas pourquoi, j'arrive pas à trouver le bon mot ou le bon terme. l'idée générale est bonne, l'enquête est bonne. Ça finit avec un drame qu'on s'est pas qu'est-ce qui va se passer. Il y a des longueurs qui étirent l'histoire pour faire un livre plus gros, mais qui ne sont pas intéressants pour l'histoire générale. Peut-être que c'est moi qui le pas compris.
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Requiem américain



Début des années '90, j'étais déjà partie ailleurs. Poser mes pénates dans un autre coin de pays et délaissant la "grande ville". Mais rien de cette guerre des gangs, quand même assez montréalaise, ne nous était étrangère. Par la radio, la télévision et les journaux, je voyais bien tout ce qui se passait dans ma ville d'origine. Une guerre de pouvoir et de territoires entre gangs criminalisés qui n'a pas fait que des victimes dans leur rang mais collatérales aussi, il ne faut pas l'oublier. C’était assez troublant de voir, au grand jour, les Hell’s Angels , les Rock Machines, les clans mafieux, tout ces truands s’entretuer presque sans gêne dans la rue. La drogue, la prostitution c’est beaucoup beaucoup d’argent semble-t-il et Montréal était en voie de devenir une plaque tournante de ces trafics. C’était assez déconcertant de vivre ça dans notre paisible Québec.

Jacques Côté, sans nécessairement suivre une chronologie toute linéaire nous en fait le portrait dans Requiem Américain. Et il le dit très bien lui-même: " Ce roman est une interprétation très libre de la guerre des motards qui a eu lieu au milieu des années 1990 au Québec."

Un face à face confrontant entre les corps policiers et les corps criminalisés. Les premiers parfois impuissants, parce qu'empêtrés dans les procédures, le droit et la légalité et les autres puissants, riches et bien armés.

Ici deux frères que la vie a opposé, un policier dédié à la poursuite des criminels organisés et l'autre, bras droit d'un chef de gang, grand stratège dans l'organisation des trafics de toutes sortes. Abel et Caïn.

Ce qui plaît dans Requiem Américain c'est une narration qui ne s'essouffle pas, des dialogues animés et pas banals et un rythme enlevant avec ses chapitres courts. Sans oublier les petites pincées d'épices qui assaisonnent le tout: les médias fouineurs, les politiciens qui mettent parfois les policiers dans une situation plus qu'épineuse, les relations amoureuses tendres et douces et les ruptures difficiles plus houleuses, l'argent toujours, son pouvoir et ses effets qui parfois gangrènent tout. En plus d'être une vraie de vraie enquête policière, Requiem Américain ne se gêne pas pour mettre en lumière les aléas des relations entre les différents paliers de gouvernement. Le provincial et le fédéral confrontés, Québec et Canada toujours opposés.

Et je souligne la fin qui nous ouvre grand la porte à une suite. Owen et Tom Hayden, les frères dissemblables et rivaux nous reviendront c'est une certitude.

Bref, ça valait la peine d'attendre que Jacques Côté nous revienne et maintenant, je patiente, en tentant de ne pas trop trépigner, pour la suite des choses.



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Requiem américain

Au-delà du récit palpitant d’une lutte entre rivaux du crime organisé, Requiem américain montre le drame secret engendré par la rupture des liens entre deux frères et l’effritement inévitable du tissu familial.
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Requiem américain

La guerre des motards des années 1990 était en soi un roman noir. Jacques Côté y ajoute juste assez d’éléments pour en faire une histoire trépidante!
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Requiem américain

« Ce roman est une interprétation très libre de la guerre des motards qui a eu lieu au milieu des années 1990 au Québec. Celles et ceux qui voudront s'amuser à examiner à la loupe les liens directs et chronologiques avec les événements réels feront fausse route. Tout a été déformé intentionnellement pour les besoins de la fiction. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. »



Jacques Côté qui, après cinq ans, replonge dans la création romanesque pour notre grand plaisir, a beau lancer cet avertissement d'usage en page liminaire de Requiem américain, toutes celles et tous ceux qui ont vécu à l'époque des événements qui y sont décrits risquent de ne pas faire « fausse route ». Si ce n'est que ce récit est concentré sur une ligne du temps de 39 jours et qu'il cumule un enchaînement essoufflant d'événements ayant fait la manchette des médias québécois, canadiens et même américains pendant plusieurs mois à partir du milieu des années 1990. Incluant la convocation et la tenue d'une commission parlementaire ! Mettant en scène les principales têtes d'affiche des groupes de motards criminels, de la pègre et de la mafia italienne de Montréal ainsi que de certains politiciens véreux. Dans un climat de guerre de clans à finir qui s'est même transportée dans la capitale nationale.



Voilà pour le décor.



Mais Requiem américain, c'est aussi l'occasion que le genre littéraire « polardien » offre pour, comme ici, jeter la lumière sur des antagonismes quasi irréconciliables :



• deux frères aux parcours divergents : Owen, le lieutenant incorruptible et Tom, le criminel notoire et influent ;

• deux groupes criminalisés prêts à tout pour occuper le marché des produits de la drogue et de la prostitution : les Hells Angels et les Rock Machine, sans oublier leurs clubs-écoles ;

• la rivalité légendaire entre deux corps policiers qui se marchent sur les pieds en cours d'investigation : le Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM) et la Sûreté du Québec (SQ) ;

• les relations tendues, parfois à couteau tiré, entre les enquêteurs et les médias ;

• les inconforts entre les forces de l'ordre et le milieu politique ;

• le climat du respect des compétences des deux niveaux de gouvernement du Québec et du Canada ;

• l'incommunicabilité Owen Hayden et Annick, son ex-épouse.



Tous les ingrédients d'une recette qui dynamise cette fiction tourne-page jusqu'à la finale inattendue, précurseure d'une suite à venir.



Dès les premiers courts chapitres rédigés de main de maître – l'auteur est professeur de littérature il va sans dire –, nous sommes entraînés dans les différents quartiers de la métropole et de la couronne sud que l'auteur a dû lui-même parcourir en cours de recherche et d'écriture. Les descriptions des lieux et des protagonistes sont autant de repères visuels très crédibles. Certaines scènes rocambolesques, comme celle à la salle à manger du Ritz Carlton et à la sortie du stationnement de l'hôtel pour ne nommer que celle-là, sont jubilatoires. Et, comme dans plusieurs autres romans policiers, le quartier général des enquêtes spécialisées de place Versailles, dans l'est de Montréal, est la plaque tournante de la concertation et de la planification des opérations policières.



Requiem américain peut aussi être qualifié à sa manière de polar historique avec également ses allusions au référendum de 1995, les affinités entre un certain ministre du Travail et la pègre montréalaise, le scandale des commandites qui pointe, voire à la raison d'être de la future Commission Charbonneau sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction. Aussi par l'importante recherche préalable dans les sources de l'époque.



Jacques Côté nous offre aussi une palette de personnages colorés et bien campés tant du côté des forces de l'ordre que des criminels. Les dialogues sont des plus réalistes. Ce roman se lit également en s'offrant de courtes pauses pour visionner et écouter sur YouTube les nombreuses références musicales parsemées dans les 36 chapitres qui – je comprends que l'action se déroule dans les années 1990 – ne sont malheureusement que des pièces anglophones.



En résumé, l'année 2023 débute sur les chapeaux de roues de Harleys. Il semble qu'il faudra attendre l'an prochain pour la suite des choses. Et qui sait, une adaptation cinématographique !



Merci aux éditions Flammarion Québec pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : *****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****


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Crimes à la librairie

« Crimes à la librairie » est une belle découverte! Un recueil de nouvelles, écrites par 16 auteurs québécois, mettant en vedette une librairie. D’excellentes histoires qui m’ont permis de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas, et d’apprécier les œuvres d’auteurs que j’apprécie.



Une belle découverte! Je vais me procurer les autres livres de cette série!
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Crimes à la librairie

Directeur d'école à la retraite, fou de lecture depuis toujours, Richard Migneault s'est recyclé en amant du polar. Défenseur de la littérature québécoise et se définissant comme un passeur littéraire il s'est donné pour mission de faire connaitre les auteurs de polars du Québec, et ce, des deux côtés de l'Atlantique.

Et c'est avec ce recueil de 16 nouvelles qu'il nous propose de les découvrir

Mais alors « Crimes à la librairie, ça nous raconte quoi ?

Lieu de culture, d'échanges et de découvertes, la librairie n'est-elle pas le point de rencontre privilégié entre le livre, l'auteur et le lecteur ? de son atmosphère feutrée émane une impression de calme, presque de recueillement. Un sentiment de paix tout à fait étranger à la violence. Ainsi, c'est tout un défi qui a été posé aux seize auteurs des nouvelles de ce recueil : faire de la librairie, cet endroit paisible, une véritable scène de crime, dénaturer ce carrefour de tous les imaginaires en transformant chaque livre qui s'y trouve en témoin de l'énigme, du suspense, de l'insoutenable. Parions qu'après avoir lu cet ouvrage, vous ne verrez plus tout à faire librairie préférée du même oeil…

Richard Migneault réussi son pari car sur les 16 auteurs présents je n'en connaissais que 6. J'avoue j'ai même été étonnée d'en connaitre « autant » (Patrick Senécal ; Martin Michaud ; Chrystine Brouillet ; André Jacques ; Johanne Seymour ou encore Richard Ste-Marie) tant nos cousins écrivains québécois sont mal diffusés en France. du coup avec ses courtes histoires noires ou policières j'ai lu de nouvelles plumes, et j'adore ça ! Faire la connaissance de nouveaux auteurs, s'approprié leur style, leurs mots, partir vers de nouveaux horizons…même si j'ai trouvé que la qualité de toutes ces nouvelles n'était pas égale. J'en ai aimé vraiment certaines, beaucoup moins d'autres. Mais je ne vous dirais pas lesquelles, le mieux c'est que vous, vous fassiez votre propre opinion par vous-même en entrant dans toutes ces belles librairies !


Lien : https://collectifpolar.com
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Daniel Duval, tome 2 : Le rouge idéal

Très bon policier qui se passe à Québec au début du XXI ème siècle. La fascination de punks pour Baudelaire, Camus et Cioran initiés par un prof ambigu obsédé par la mort donne une saveur originale à cette enquête d’une équipe aux égos et héros classiques.
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Daniel Duval, tome 5 : Où le soleil s'éteint

On tombe ou on retombe sour le charme de l'auteur et de ses personnages. Le tout est sympathique et l'ensemble est romancée par en parallèle, l'histoire personnelle de ceux-ci. Parfois le côté des dialogues est cru, cela pimente un peu le tout et du coup on visualise très bien Louis, le collègue du lieutenant Duval. Ce livre, on y est suspendu d'un chapitre à l'autre, c'est un bon divertissement, une histoire salée et une belle romance. La fin nous laisse peut-être croire qu'il y aura un sixième de la série des Duval, je l'espère. J'aime beaucoup.
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Le Chemin des Brumes

On entre dans ce polar comme on rentre à la maison. J'ai aimé la plume, simple, efficace, une confortable suite avec le lieutenant Duval. L'histoire est prenante, surprenante en parallèle à l'enquête de police. Elle raconte l'histoire en autre, d'un brave (peut être trop), petit garçon mais pas seulement. Le récit nous tient en haleine, les descriptions sont fournies, si bien que nous suivons l'enquête pas à pas, longuement , à la recherche d'indices. S'en suivra une poursuite en forêt mémorable, on aimerait lire aussi vite que se déroulent les faits, comme si on regardait un film. Impossible de poser ce livre tant il occupe l'esprit. En prime le côté sympathique de la vie québécoise, un polar simple qui régale avec des personnages tous plus originaux les uns que les autres.
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Autopsie d'un crime imparfait

Un petit essai qui tente de remettre tous les éléments de l'enquête non élucidée du meurtre de France Lachapelle au clair. Un travail de moine et de fourmi très linéaire et loin d'être passionnant...

Le premier chapitre est assez pénible. Tous les acteurs se succèdent sur le lieu du crime et l’auteur nous rapportent systématiquement chaque découverte, ce qui implique des redondances : du point de vue de l’enquête c’est logique, du point de vue du lecteur ce n’est pas une partie de plaisir.

Jacques Côté a cependant réussi l’exploit de rencontrer tous les acteurs majeurs autour de cette enquête, spécialement Robert Lepage, metteur en scène qui est le dernier à avoir vu France Lachapelle et Jacques Simoneau.
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Daniel Duval, tome 2 : Le rouge idéal

Autant le premier tome de la série consacrée à Daniel Duval m'avait plu, autant celui-ci m'a déçu. Pourtant l'intrigue est bonne, articulée autour de penchants morbides, de nécrophilie et de courants philosophiques particuliers. Mais l'auteur s'éparpille par exemple en consacrant un chapitre entier à une partie de chasse qui n'a aucun rapport avec le reste de l'histoire. Le personnage de Louis avec ses grosses farces plates ad nauseam est lourd alors que d'autres comme Francis, intrigant, n'est pas développé du tout. Les personnages féminins ne sont que des faire-valoir. Le nombre d'invraisemblances est effarant rendant le tout absolument pas crédible. Bref fini pour moi cette série qui était pourtant bien partie.
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Nébulosité croissante en fin de journée

Un ex-taulard nourrit une haine obsédante envers un policier qui a tué un ami d'enfance. Tel est la trame principale de ce premier roman policier qui introduit la saga “Daniel Duval”. On y suit alternativement le malfrat et les deux principaux détectives; la violence mal contenue du premier est à peine moins sévère que la détermination des deuxièmes. Les personnages sont bien rendus, l'arrière-plan de la ville de Québec et des environs aussi, l'histoire soutient bien l'intérêt malgré une fin partiellement prévisible. Ce roman se lit vite, rien de compliqué mais l'action est omniprésente, pas de temps morts mais l'ensemble est un d'un réalisme certain. J'ai bien aimé ce style simple et ces personnages crédibles. Je lirai certainement le prochain tome.
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