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Citations de Jacques Mazeau (62)


Il voulut appeler au secours, mais les mots ne faisaient que raisonner à l'intérieur de sa tête.
Soudain, il perçut un bruit étouffé provenant du caveau.ça ressemblait à un choc sourd, mêlé de cris aigus et de halètements...
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Certaines métamorphoses de l’humain laissent désarmé quand on en ignore les ressorts. Comment comprendre qu’un homme, jusqu’ici admirable à tous points de vue devient soudain un tortionnaire sans foi ni loi ?
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Le trains s'immobilisa. Du revers de la main, Rachel effaça la buée sur la vitre. Nancy...Quelques lampes éclairaient le quai et se balançaient sous le vent. Une poignée de voyageurs grimpèrent en hâte dans la voiture. Le sifflet du chef de gare retentit quelque part dans l'obscurité. Le convoi s'ébranla à nouveau.Un homme entre deux âges, mal rasé, le regard vague, vint s'asseoir sur la même banquette que Rachel. Il grommela un bonjour, releva son col et se cala dans l'encoignure du compartiment, mâchouillant un mégot éteint.Rachel ramena les pans de sa gabardine sur ses genoux et s'intéressa aux lumières qui scintillaient au loin dans la nuit. Probablement celles de la ville. Elle ferma les yeux. Le balancement régulier du wagon, le choc répété des raccords de rails, le froid humide la ramenaient à son passé. Au vacarme des convois allemands charriant leur bétail humain vers les camps de la mort. Vers Auschwitz, Mauthausen, Dachau... Treblinka enfin, où son père et sa mère avaient terminé leur voyage, probablement un jour de décembre 1973. Il lui manquait un repère chronologique plus précis. Mais comment savoir ? A peine six mois que le cauchemar de la guerre avait pris fin. On en était encore à recenser les morts, pas à dater leur supplice.
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La vengeance du loup


De bons éléments d'histoire fantastique: une tombe profanée, des spectres querelleurs tout cela dans l'ambiance lozérienne de Mende.
Les décors sont assez peu esquissés et l'intrigue pourrait se situer n'importe où. L'histoire s'attache surtout à la description psychologique des personnages : lutte du bien contre le mal, sordide histoire de famille , situations fantastiques auxquelles l'auteur inclut de véritables anecdotes sur le paranormal. La célèbre bête du Gévaudan y tient même un rôle de figuration.
Un beau matin, les fantômes décident de revenir régler leurs comptes après des années de silence...
Ce roman mêle super pouvoirs et intrigue policière classique. Par contre, la victime d'un meurtre assez original, l'est pour des raisons que je trouve injustifiées.
Quitte à se venger, pourquoi sur le moins coupable de tous?



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après déception de ce livre, j'ai adoré la suite "le vent de la colère" à lire absolument!
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— C’est incroyable, dit-elle, on a l’impression que là-bas c’est un autre monde…
Face au panorama, Michel désigna les montagnes lointaines, auxteintes sombres, percées d’avens profonds.
— Là, à droite, ce sont les gorges de Kakouetta et, à gauche, celles d’Ujarra.
— Brrr… C’est beau, mais inquiétant, je trouve… C’est là qu’habite Malthus ?

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- D’après la légende, un trésor serait enfoui dans une grotte, pas loin de Sainte-Engrâce. Les Maures, les Arabes quoi, l’auraient
caché là, il y a très longtemps. C’est pour ça qu’ici, avec ce qui est arrivé
depuis, on l’appelle le trésor des morts… M-o-r-t-s ! Mais bon, c’est tout
ce que je sais… Si vous voulez en connaître davantage, allez donc voir le curé
de…
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C’est souvent facile pour vous, les femmes, de vous défausser de vos responsabilités en chargeant les hommes… Il y a d’ailleurs quelque chose de fascinant à vous entendre. Ce sont toujours les hommes qui sont égoïstes comme si vous étiez des modèles de désintéressement et de générosité…
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A cet instant, il les vit, là, juste derrière l'enclos. Edmond Lefort fichait une raclée à sa femme qui se défendait comme une tigresse ! Ils se refilaient des gifles, se tiraient les cheveux, s'invectivant comme deux pochards. Incapable d'en supporter davantage, Eugène s'évanouit
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Il ouvrit la porte de la cuisine avec précaution pour éviter qu’elle ne grince. Marguerite était là, lui tournant le dos. Il l’observa. Assise à la grande table de chêne, au centre de la pièce, elle beurrait les tartines qu’elle lui destinait en attendant que le sifflet de la cafetière retentisse. Elle était belle, malgré la vieillesse. Droite, le chignon impeccablement coiffé, on aurait dit une châtelaine. Il s’approcha, croyant avoir trompé sa vigilance, mais elle se retourna alors qu’il se trouvait à quelques pas d’elle.
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Quittant son siège, elle prit un léger recul et apprécia ce qu'elle venait de peindre. Si les nuances de couleur lui paraissaient satisfaisantes, le tout manquait d'animation. Elle ne retrouvait pas sur la toile la tension des ouvriers et des bêtes, qui constituait la beauté unique, quasi magique de cet instant. Elle n'avait pas su traduire cette violence - c'en était une, de son point de vue - qui opposait la terre et les hommes, ces derniers devant quasiment lui arracher leur subsistance.
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elle se réjouit de voir le soleil réapparaître. La route serait plus plaisante jusqu'à Pau. Mais son excitation n'était pas uniquement due aux conditions météorologiques. Elle était heureuse de retrouver Michel, elle ne l'avait croisé qu'à de rares reprises depuis leur dernière enquête dans les Cévennes. Elle se réjouissait aussi d'entamer de nouvelles recherches. Bien entendu, elle mélangeait sciemment les motifs de son euphorie pour ne pas admettre son trouble face à Michel.
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Coudre, c’était laisser libre cours à ses pensées. Tandis qu’elle bordait, crantait, fronçait, son cerveau reprenait sa liberté. C’était agréable, car la vie lui paraissait plus douce. Pour un temps, elle oubliait les soucis de la journée, ses frayeurs, ses doutes…
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On ne va pas cesser d’être surveillés, interrogés, suspectés. Nous devons donc tenir un langage identique aux Boches. On ne sait rien ! On n’a rien vu ! On n’est au courant de rien !
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Pour l’occupant, il n’était plus question de collaborer avec la population. Chaque Français était devenu un terroriste en puissance !
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C’était une simple grotte, comme il en existait des centaines dans le coin de Sainte-Engrâce. Mais celle-ci allait enfin leur offrir l’occasion de percer l’un des plus grands mystères de l’humanité.
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Déjà, Auguste descendait l'échelle avec Léone sur son épaule, Marcelline se lamentait. "Oh, mon Dieu ! Mon Dieu ! Comment c'est possible !" Parvenu au sol, le vieux se mit en colère. "Ferme-la donc ! Passe plutôt devant préparer ce qu'il faut !" Ils allongèrent Léone sur la table de la cuisine. Elle respirait. C'était l'essentiel ! Marcelline lui déboutonna son chemisier et retira les balles de blé qui lui emplissaient la bouche, Julia arriva quelques instants plus tard avec Anna et René. Ces derniers crurent que leur soeur était morte et se mirent à pleurer. "Foutez-les-moi dehors ! tonna Auguste, je veux rien entendre !" Marcelline lui prit le bras. "Calme-toi ! C'est pas ça qui va la faire revenir !" Julia s'approcha de Léone.
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«Emma rejoignit Émile, son grand-père, qui conduisait la moissonneuse. Elle l'observa un moment, admirative. Malgré ses soixante ans, l'homme portait encore beau. Pas très grand, musclé,
les épaules larges, bien campé sur ses jambes, il impressionnait toujours ses interlocuteurs, tant on le sentait enraciné dans sa terre, "sa femelle" comme il la désignait. De mémoire, Emma n'avait jamais vu homme lui tenir tête... Quant aux femmes, elle supposa qu'elles ne devaient pas résister longtemps à son charme...».
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Assise à sa place, Alouette attendait, les bras croisés, que Camille lui parlât. Celle-ci hésita sur l’attitude à adopter puis vint s’asseoir sur une table, proche de celle d’Alouette.
— Alors ? Ce mouchoir est bien à toi, n’est-ce pas ?
Occupée à dominer son inquiétude, Alouette ne parvenait pas à répondre. Reconnaître qu’elle en était la propriétaire, c’était admettre sa faute et risquer un scandale quand ses parents l’apprendraient.
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Si l'on part du présupposé , comme l'a décrit John W.Dunne à partir de la théorie de la relativité , qu'il n'existe pas un temps qui passe mais plutôt un temps immobile où coexisteraient passé , présent et futur , ce qu'il appelle le temps sériel , il peut arriver que certains individus puissent voir des choses dans le passè comme dans le futur...
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