Coloriste rompu à toutes les disciplines de l’encre à l’aquarelle, en passant par le fusain et le lavis, Loustal est un artiste qui se caractérise par une vision forte de l’art. Après avoir offert plus de cent dessins voilà dix ans pour composer le menu de « Dessins d’ailleurs », il cède ici plus de deux cents dessins pour permettre au lecteur de voyager aux antipodes, loin des lieux communs d’une France ou d’une Belgique somnolente, avec une immersion dans des milieux étrangers à nos habitudes, traversés par des paysages grandioses, des populations aux mœurs différentes et des langues qui fleurent l’exotisme. Les présentes huiles et aquarelles se veulent autant d’invitations au voyage, avec des arrêts au Brésil, aux Canaries et, parmi plusieurs autres, en Islande. Il s’agit d’œuvres épurées, qui lient la simplicité à l’efficacité, qui jouent avec les lignes et qui organisent les couleurs pour qu’elles deviennent chatoiements et régals pour les yeux. Il y a aussi un petit côté passéiste, loin des expositions modernes de certains dessinateurs contemporains, avec un traitement vintage qui renvoie aux magasines que nous lisions enfants et qui nous ont apporté du rêve dans la grisaille de l’automne et les gerçures de l’hiver. Un album qu’on feuillette sans modération …
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Coloriste rompu à toutes les disciplines de l’encre à l’aquarelle, en passant par le fusain et le lavis, Loustal est un artiste qui se caractérise par une vision forte de l’art. Après avoir offert plus de cent dessins voilà dix ans pour composer le menu de « Dessins d’ailleurs », il cède ici plus de deux cents dessins pour permettre au lecteur de voyager aux antipodes, loin des lieux communs d’une France ou d’une Belgique somnolente, avec une immersion dans des milieux étrangers à nos habitudes, traversés par des paysages grandioses, des populations aux mœurs différentes et des langues qui fleurent l’exotisme. Les présentes huiles et aquarelles se veulent autant d’invitations au voyage, avec des arrêts au Brésil, aux Canaries et, parmi plusieurs autres, en Islande. Il s’agit d’œuvres épurées, qui lient la simplicité à l’efficacité, qui jouent avec les lignes et qui organisent les couleurs pour qu’elles deviennent chatoiements et régals pour les yeux. Il y a aussi un petit côté passéiste, loin des expositions modernes de certains dessinateurs contemporains, avec un traitement vintage qui renvoie aux magasines que nous lisions enfants et qui nous ont apporté du rêve dans la grisaille de l’automne et les gerçures de l’hiver. Un album qu’on feuillette sans modération …
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Coloriste rompu à toutes les disciplines de l’encre à l’aquarelle, en passant par le fusain et le lavis, Loustal est un artiste qui se caractérise par une vision forte de l’art. Après avoir offert plus de cent dessins voilà dix ans pour composer le menu de « Dessins d’ailleurs », il cède ici plus de deux cents dessins pour permettre au lecteur de voyager aux antipodes, loin des lieux communs d’une France ou d’une Belgique somnolente, avec une immersion dans des milieux étrangers à nos habitudes, traversés par des paysages grandioses, des populations aux mœurs différentes et des langues qui fleurent l’exotisme. Les présentes huiles et aquarelles se veulent autant d’invitations au voyage, avec des arrêts au Brésil, aux Canaries et, parmi plusieurs autres, en Islande.
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Très intéressante cette bédé suivant la vie de Barney Wilen, un prodigieux musicien qui a eu une vie mouvementée et perturbée par sa consommation de drogue. Pas de bulle de dialogue, seulement une très belle narration. Alors que le début de la BD est fastidieux, quelques chapitres sont nécessaires pour mieux se mettre dans le bain et ainsi mieux comprendre le personnage tourmenté de Barney, présenté ici avec beaucoup de subtilité et de sensibilité. On présente ici une vie complètement destructrice avec un calme et une beauté impressionnante. Les illustrations sont d'une plaisante simplicité et ont l'allure d'un enchaînement cinématographique.
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"Barney et la note bleue" de Loustal & Paringaux (03p)
Ed. Casterman
Bonjour les fous de BD....
Voici l'histoire de Barney Wilen, saxophoniste génial, jazzman unique.
Barney est un génie mais comme tous les génie, il est fragile, instable et insatisfait.
Il brûle sa vie, survole le monde à la recherche de la note bleue.
Comme Icare, voulant trop s'approcher du soleil, il se brûlera les ailes et dur sera la chute.
Je n'ai pas été très emballée par cette BD.
Même si l'histoire de Barney a du être fascinante, j'ai trouvé la narration poussive, pesante ce qui fait que je n'ai éprouvé aucune empathie pour le personnage.
Grosse déception également au niveau du dessin qui présente comme un goût d'inachevé.
Bref, je referme cette BD déçue . C'est dommage car cet excellent jazzman aurait mérité d'être mieux mis en valeur.
Petite cerise sur le cake: dans la nouvelle version de cette BD est inclus un CD de jazz.
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Et bien ce n'est pas une bande dessinée ordinaire ! En effet, il n'y a pas de bulle.
Chaque image est accompagnée d'un texte et le narrateur raconte la vie romancée du saxophoniste de jazz français Barney Wilen. Ces textes sont comme une sorte de « voix off » qui fait ressembler cette histoire à film plus qu'à une BD.
D'ailleurs, il a une particularité car, écrite avant la mort du musicien, Barney Wilen a mis en musique son histoire : il rencontra le scénariste Philippe Paringaux et le dessinateur Jacques de Loustal et réalisa un album de Jazz chez IDA/Omd qui est la Bande Originale de la bande dessinée !
Barney Wilen (1937-1996) est mort pour la frime en 1962 dans « la Note Bleue » sorti en 1987 («ça m'a plutôt arrangé de mourir dans la bd» commentait-il alors) qui s'inspire librement de sa vie et de la carrière de l'un des rares jazzmen français de niveau international.
Il faut dire qu'à 20 ans seulement, Miles Davis l'appelle pour enregistrer la bande originale du film de Louis Malle, Ascenseur pour l'échafaud.
Cette bande dessinée raconte donc de façon romancée la grandeur et la déchéance d'un musicien de génie hanté par l'amour…
Le tout sur fond de "Besame Mucho", qu'il joue "comme personne ne l'a jamais joué", car "c'est son histoire à lui"...
Belle façon de lui rendre hommage.
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Voilà une expérience livresque qui me sort de mon ordinaire.
Tout d’abord, il s’agit d’une BD (sans bulle), genre vers lequel je ne vais pas de mon plein gré.
Ensuite, par le plus grand des hasards, j’ai écouté il y a une semaine ou deux une émission sur TSF Jazz qui évoquait justement le parcours de ce jazzman Barney Wilen dont les auteurs se sont inspirés.
Enfin, j’ai été conquise par l’objet, les couleurs de la couverture, la qualité du papier.
Ici, point de bulle donc mais d’élégants dessins servant et servis par une narration sensible qui créé une atmosphère pesante et plonge le lecteur dans le Paris de la fin des années 1950.
Cet album est un hommage à un musicien resté dans l’ombre mais qui m’apparaît deux fois en quelques semaines. Je crois que je vais passer à l’écoute de ses enregistrements.
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Je pensais en apprendre sur l'histoire du diamant, de sa découverte a nos jours et finalement je me retrouve à passer un délicieux moment, témoin des aventures rocambolesques du bellaciao qui, grâce à la providence, passe de main en main au fil du temps sans jamais se perdre.
Une prouesse technique !
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Antoine Laurain nous a fait suivre le parcours d’un objet avec ´Le chapeau de Mitterrand’. Dans cette BD c’est le cheminement, durant 102 ans, de ce diamant découvert en Afrique du Sud en 1907. Quel parcours incroyable ! Offert, perdu, volé, oublié, etc. Je ne sais pas ce qui est vrai. A découvrir pour son originalité et ses couleurs lumineuses. L’histoire prend fin sur la mort de Bashung que l’on aurait pu entendre chanter Bijou, bijou.
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En suivant le chemin d'une pierre précieuse, le diamant Bellaciao, le lecteur traverse le 20e siècle et croise de nombreuses tranches de vies.Idée de scénario originale. Mise en page aérée, alternant une demi page d'illustration (on y reconnaît bien la "patte" de Loustal) avec un bandeau de texte dessous, sans philactères, laissant la part belle aux images.
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Si on retraçait la vie de chaque grande pierre, je pense que l'on pourrait écrire plusieurs romans passionnants. Ici Loustal et Fred Bernard content "le bellaciao" et son itinéraire assez fantasque. Chaque épisode occupe un rectangle avec le style si vivant de LOUSTAL. On passe un petit moment de fantaisie très agréable en lisant "bijou".
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Voici une jolie surprise.
Tout d'abord le format qui n'est pas vraiment de la BD : deux dessins par planche, avec un texte en dessous racontant comme une voix off l'histoire du bijou.
Ensuite il y a le récit lui même, qui traverse plus d'un siècle d'histoire et comme la chanson "trois petits chats" revient au point de départ..
Une belle expérience de lecture
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Je me délecte toujours du graphisme de Loustal, en aquarelles vives et chaudes, au traits noirs et épais, avec une ambiance rétro, années 50. Cet album est une fresque historique racontant 111 ans de notre monde, on suit le périple d’une pierre précieuse trouvée en Afrique du sud en 1898, jusqu’en 2009 à Paris. Un texte en voix off, deux images par pages, le rythme est régulier, les évènements passent, les tourments du monde ne sont qu’un bruit de fond pour cette pierre. Le lecteur se laisse bercer par le temps qui passe, par les couleurs, les visages qui se suivent au fil des ans, les lieux, et on reste là, plus de 111 ans plus tard à méditer sur notre Histoire. C’est le genre de livre qui fait du bien, un moment d’insouciance, chaque lecteur est la pierre précieuse, et le tumulte du monde s’agite autour de lui sans le perturber, le temps de cette lecture. À savourer...
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