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Critiques de James Carlos Blake (102)
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Handsome Harry

Un récit qui a dû s'inspirer de "Ennemi public n°1".

En tout cas c'était un récit plutôt simple et sans distinction d'un autre livre du genre.

Je n'ai pas être très emballé par l'histoire ni par l'écriture, alors bon... il va vite partir de mon étagère, j'en suis désolé.
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Crépuscule sanglant

James Carlos Blake est un maître dans son genre ! Red Grass River, Handsome Harry, les amis de Pancho Villa etc etc … mais alors crépuscule sanglant restera son œuvre ultime ! Une histoire qui vous prend au tripes, vous révoltera, vous fera vous sentir mal, en bref vous passerez par toutes les émotions ! Mon livre préféré d’entres tous écrivains confondus !
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Crépuscule sanglant

Crépuscule sanglant de James Carlos Blake

Daddyjack avait épousé Lilith, elle avait 15 ans et vivait avec le pasteur et sa femme qui l’avaient recueillie. De leur union en Géorgie naquirent John, Edward et Maggie, ce que Daddyjack sut des années plus tard c’est que le pasteur avait violé Lilith à 12 ans pendant que sa femme agonisait puis qu’elle s’était prostituée avec tout le monde, quand il l’apprît, il la punit, depuis ce jour, elle ne parlait plus. Daddyjack planta son couteau dans le corps d’un homme qui osa inviter sa femme à danser et la famille déménagea en Floride. Il boit de plus en plus et frappe sa femme régulièrement, John proteste, Maggie les quitte. Un matin Lilith est défigurée, dit à ses fils que leur père violait Maggie, John l’abat d’un coup de revolver, Lilith sourit. Le temps de l’enterrer, Lilith a disparu, elle a l’air folle, Edward grave sur une souche PAT, parti au Texas, on est l’été 1845. En chemin ils retrouvent une des mules partie avec Lilith à Mobile puis passent par Dixie, la Nouvelle Orléans, gagnent un peu d’argent en travaillant le bois en jouant au poker ou en boxant. En allant dans un bordel John y trouve Maggie ivre morte. Des bagarres l’amèneront en prison et pendant ce temps le Texas avait été annexé, les États Unis avaient fixé la frontière au Rio Grande et les mexicains étaient furieux. Et John de nouveau pris dans une bagarre mortelle se retrouve enrôlé dans l’armée pour éviter la prison. C’est ainsi qu’il pénétra au Texas. De son côté son frère Edward rejoignit le Texas par une autre route toute aussi jalonnée de sang. Il était à Nacogdoches, on était le 17 janvier 1846 et il avait marché pendant plus d’un mois.



Épopée sanglante de la Géorgie au Texas au moment où le Texas se rattache aux États Unis au grand dam du Mexique. Un monde de violence où la loi du plus fort et du mieux armé règne, un monde qui a fasciné d’autres écrivains comme James Lee Burke et le grand McCarthy. On sort épuisé de cette lecture.
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Les amis de Pancho Villa

Comme avec Handsome Harry, c’est le bras droit du personnage principal qui narrate l’histoire, selon son point de vue. Cette fois, c’est Rodolfo Fierro, « le boucher », qui raconte l’histoire de Pancho Villa, à l’heure des premiers balbutiements de la révolution mexicaine.



Toujours avec son don pour conter une histoire, qui fait partie de l’Histoire, JCB nous instruit sur la révolution mexicaine tout en nous induisant en erreur. Mais où s’arrête la vérité et où commence la fiction?
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Handsome Harry

James Carlos Blake est attiré par les gangsters intelligents.



Il a retracé le parcours d'une bande qui a sévi dans les années 30 aux Etats-Unis. Il y avait entre autres John Dillinger et Harry « Pete » Pierpont aussi appelé « Handsome Harry » qui, s’il était plus discret que Dillinger était considéré comme le véritable leader du gang.



Il a choisi Harry comme personnage principal et narrateur de ce roman. Ce dernier avait un certain code de conduite. Il ne trahissait jamais un ami et ne maltraitait pas sa compagne.
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Handsome Harry

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Handsome Harry ?

"Une histoire de gangsters plus une couverture Gallmeister canon, il n'en fallait pas plus pour me faire craquer. Mais quand en plus les copines le conseillent, toute résistance s'avère inutile."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"L'histoire de Harry Pierpont, membre du célèbre gang Dillinger, peut-être même son réel chef, et d'une époque où les gens préféraient encore les braqueurs aux banquiers. Mais est-ce que ça a vraiment changé ?"



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"J'aime beaucoup les histoires de gangsters, c'est mon petit côté 'rebelle de salons'. J'aime d'autant plus lorsque l'histoire se basent sur une histoire vraie et nous propose un angle un peu différent de ce qui peut se faire d'habitude, en faisant parler ici Harry, plutôt que d'adopter le point de vue du bien plus populaire John Dillinger. J'ai aussi aimé l'écriture crue et incisive de l'auteur, même si je me serais bien passée de certains détails, mais ce genre de plume, sans mauvais jeu de mots, c'est à double tranchant. J'ai trouvé que ça nous tenait vraiment à distance des protagonistes. Difficile d'éprouver beaucoup d'empathie pour les héros, ou même de l'excitation à chaque nouveau casse, les descriptions sont trop propres, trop cliniques. J'ai quand même apprécié ce récit mais c'est vraiment l'élément qui m'a manqué pour entrer complètement dans l'histoire."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Ça s'arrange sur la fin et à chaque page tournée, la tension monte un peu, d'autant qu'on sait très bien comment tout ça va se terminer et qu'on ne peut s'empêche d'espérer, en vain."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Handsome Harry

J’avais déjà lu du James Carlos Blake mais ces lectures remontent à trop longtemps pour que j’en ai des souvenirs précis, je me rappelle juste que j’avais beaucoup aimé. C’est donc en toute confiance que je me suis lancée dans ce « Handsome Harry ».



Les américains ont cette force de savoir créer du mythe en s’emparant de figures réelles, qu’elles soient positives ou négatives. Ainsi, ils ont pu tour à tour ériger en héros les grandes figures de la loi et ceux qu’elles poursuivent. Ici, James Carlos Blake va s’intéresser à la fameuse bande de Dillinger, et plus particulièrement à Harry Pierpont, faisant de lui son personnage principal et narrateur. J’avais beau connaitre l’Histoire, j’avais beau avoir vu le film de Milius (formidable Warren Oates en Dillinger et un casting 5 étoiles pour les autres personnages), j’ai été happée par le roman de Blake. Peu importe qu’on sache comment ça finit, de toute façon l’auteur nous le rappelle dès le début, ce qui compte c’est le chemin, l’épopée de ces outlaws hors-norme. En effet, avec « Handsome Harry », Blake rend hommage à l’esprit de liberté qui anime certains êtres, les poussant à s’écarter du droit chemin. Il n’édulcore pas la violence de leur trajectoire, jonchée de cadavres, Harry et ses comparses n’hésitant pas à tirer, Blake ne leur cherche pas non plus de circonstances atténuantes mais glorifie leur volonté de ne jamais se mettre à genoux devant qui que ce soit. De plus, il rappelle qu’en ces temps de Grande Dépression, les petites gens avaient plus d’indulgence et de sympathie pour les hors-la-loi que pour les banquiers, vus comme les véritables salauds.

Blake narre cette épopée outlaw avec une maîtrise remarquable. Le récit est parfaitement mené, totalement addictif, j’ai dévoré le bouquin en 3 jours. Les scènes d’action sont pleines de tension, le contexte est remarquablement planté, on s’y croirait, les personnages sont formidablement caractérisés, il y a de l’émotion, de l’humour, bref c’est un régal.



Blake témoigne une nouvelle fois de sa tendresse envers les hors-la-loi à travers un récit enlevé, au rythme trépidant. Je conseille vivement « Handsome Harry » à ceux qui aiment ce genre de figures réelles devenues mythes, à ceux qui aiment les récits mêlant polar et aventure avec une touche de romantisme, à ceux qui sont attirés par le décor tellement cinégénique de l’Amérique des années 30. Si vous êtes de ceux-là, laissez-vous tenter, entrez dans le gang de Harry, vous ne serez pas déçus.

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Un monde de voleurs

Un livre vieux de 20 ans, qui n’est pourtant pas l’un de ses premiers, mais très inférieur à l’excellente série des Wolfe ou de « Red grass river). Beaucoup d’anecdotes et de blagues qui ne font rire que les personnages au lieu de donner dans l’action que sait si bien écrire Blake. Grosse déception. A la moitié du livre, la quête de vengeance du sinistre shérif surnommé Macabre n’a même pas débuté, et Blake ne fait qu’évoquer un trio de bandits braqueurs insouciants. Je continuerai malgré tout à suivre l’auteur dont la plupart des livres se situent dans l’Amérique des années 20.
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Vies et morts de Stanley Ketchel

Le livre que tout amateur de boxe se doit de lire, et que ça saute ! Une incroyable biographie romancée (on se doute que l'auteur compense les zones d'ombre en imaginant l'intime), qui nous plonge dans l'Amérique sportive des années 1905-1910, avec ce que cela comprend de lutte, de brutalité, de racisme, d'aventures et de liberté. En suivant le destin aussi bref que flamboyant du plus grand poids moyen de tous les temps, c'est à un portrait de l'Amérique profonde que nous convie l'auteur (adoubé par James Ellroy, même si on sait ce que ça veut dire...), celle des derniers aventuriers qui, sur le ring, se rêvent en bandits de westerns. On y croise un tas d'authentiques champions, mais aussi l'écrivain Jack London (passionné de boxe) et même le dernier frère Dalton, devenu plus tard scénariste à Hollywood. Bref, à lire impérativement...
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Crépuscule sanglant

J’ai lu ce roman dans le cadre du Challenge Gallmeister et du thème « Historique ».



Je viens de terminer ma lecture en apnée… Quelle claque… Quel western… Crépuscule sanglant qu’il s’appelle, et bien du sang il y en a, et pas qu’un peu. James Carlos Blake nous entraine dans une aventure grandiose de la Géorgie au Texas en passant par la Floride. Il nous embarque en pleine guerre Américano-Mexicaine avec ces deux frères, John et Edward encore adolescents quand commence leur épopée.



Il y a tout les ingrédients pour faire de ce roman un pur western, de longues chevauchées, des saloons, des bordels avec leurs filles de joie, des cowboys, des gringos, des colts et autres armes appréciées à cette époque, et bien sûr il y a un paquet de fusillades, de sang qui coule et de scalps. James Carlos Blake dépeint des territoires ultra violents où à chaque instant tout risque de péter. En effet, c’est la guerre entre le Mexique et les États-Unis pour savoir qui emportera le Texas et c’est sans compter sur les apaches et les commanches. De la violence donc, il y en a tout le long de ce roman.



On le sait dès le départ en lisant la quatrième de couverture, les deux frères vont rapidement être séparés et forcément nous avançons dans notre lecture en nous demandant si et quand ils vont être réunis. L’auteur a fait le choix de diviser son roman en plusieurs parties composées de plusieurs chapitres chacune. Dans chaque partie on suit l’un ou l’autre des frères, c’est intelligemment écrit, on reste sous tension tout le long de notre lecture.



Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est le fait que James Carlos Blake nous fait vivre le conflit autant du côté des mexicains que du côté des américains. Il nous décrit une guerre vraiment horrible dans laquelle sont entrainés malgré eux des milliers d’hommes et de femmes. Je pense la grande force de ce roman, c’est l’ambiance qu’il s’en dégage, ce côté où on sent que l’Histoire est en marche et qu’il n’y a qu’à suivre le mouvement.



Voilà donc un excellent roman qui aurait presque pu être un coup de coeur si par moment il n’y aurait pas eu quelques longueurs.
Lien : https://readlookhear.blog/20..
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Handsome Harry

Ce roman a été écrit d’après l’histoire vraie du clan Dillinger. On ne s'ennuie, ça bouge, ça s'enfuit, ça s'évade. Il y a des casses, des jolies femmes, de la répartie, du rythme. On sait dès le départ que ça finira mal et que tout ça n’est pas très moral.

J'ai aimé apprendre des choses sur cette époque américaine.
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Crépuscule sanglant

L'histoire d'un long périple de 2 frères d'un bord et de l'autre de la frontière mexicaine, ultra violent. Nous avons droit à une suite de massacres en tout genre. Au pays de la cruauté on est là dans le haut du panier. viols, scalps, tortures, mutilations, pendaisons, sang, poussière, page après page, un souffle incroyable! J'ai dû poser mon livre plusieurs fois pour digérer un peu. Un livre marquant comme tous ceux que j'ai lus de James Carlos Blake. Je laisse passer quelques années avant d'en ouvrir un autre, c'est trop éprouvant.
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Les amis de Pancho Villa

Les révolutions se sont bien souvent déroulées dans des bains de sang.

La Révolution mexicaine a été particulièrement sanglante et sanguinaire.

Pancho Villa est la figure principale de ce roman de James Carlos Blake, adapté en roman graphique par Léonard Chemineau.

Ce personnage, un hors-la-loi mexicain devenu général de l'armée fédérale lors de la

Révolution, a mené avec ses « amis » la révolution du bas contre les riches et éduqués.

Se sont joint à eux tous les truands, bandits et transfuges mercenaires prêts à en découdre pour le mouvement.



Considérés par les étrangers comme des métis ignorants, ils vont faire régner la terreur multipliant les boucheries et éliminant tous ceux qui osent entraver leur chemin.

Leur lutte désespéré adaptée en bande dessinée, est narrée d'une plume précise et engagée.



Les dessins de Léonard Chemineau possèdent une forte puissance évocatrice et allégorique qui secouent l'imaginaire.

La narration de la folie des boucheries d'une violence extrême, lui donne l'occasion d'illustrer un des symboles du Mexique, les têtes de mort du fameux Dia des muertos.



En bande dessinée la couleur est la bande-son de l'histoire.

Le traitement graphique et le travail très réussi des coloristes est à la croisée des ocres, rouges et bruns, retranscrivant à merveille l'atmosphère poisseuse de sang et de violence abrupte.



L'un des charmes du roman graphique c'est qu'il n'est pas interdit de prendre des libertés avec l'Histoire.

Apprendre et s'amuser en lisant : voilà un argument imparable !





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Les amis de Pancho Villa

Découverte en boîte à livres, cette biographie graphique de Fierro Les Amis de Pancho Villa de Leonard Chemineau et James Carlos Blake chez @editionsrivages @casterman_bd .

#lesamisdepanchovilla

Une plongée dans la révolution mexicaine violente, désespérée, idéaliste.

Ici la muerte est l'héroïne de cet univers de sang, de sueur, de vie et de mort. Une touche de western, une once de fantastique anime et colore cette œuvre graphique efficace.
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La loi des Wolfe

T'es un Wolfe c'est simple ; tu veux faire partie de la mafia ?passe ton bacho d'abord !



Enfin fait des études et obtiens ton diplôme. C'est comme ça depuis les années 30 et ça risque pas de bouger...



Jusqu'à ce qu'Eddie décide de se la jouer rebelle, 3 ans avant de pouvoir commencer à palper, c'est beaucoup trop long ! Ce qui l'empêche pas d'être futé pour autant.



Ayant décidé de gravir lui-même les échelons du grand banditisme mexicain, Eddie va se faire enrôler en tant que garde d'un grand manitou du cartel du côté muy loco de la frontière. Jamais avoir peur de mettre les mains dans la merde au début d'une carrière. Jamais.



Le seul problème, c'est quand tu tombes amoureux de la gonzesse du frère du Jefe et que tu butes ce dernier parce qu'il a été un peu trop violent avec ta nouvelle nana.



Courses poursuites de dingues, figurants présentés qu'on flingue deux pages plus tard, La Loi des Wolfe est un roman qui se lit à toute bourlingue, chaleur cuisante qui rend complètement frappé, le tout saupoudré d'une bonne dose d'excités du flingue et du fantôme d'Ernest Hemingway.



Du bon gros roman d'action façon série B ; on pense direct à Robert Rodriguez et Antonio Banderas avec la trilogie d'El Mariachi jusqu'au dernier Machete avec l'excellent Danny Trejo. Pour ceux qui connaissent y'a un côté intello/déjanté qu'on retrouve dans le surkiffant Cosmix Banditos d'Allan Weisbecker (en Folio Policier) et que je conseille sans modération (un truc de malade à base de physique cantique et de trafiquants de drogue).



Blake s'en sort haut la main pour décrire autant les scènes qui dépotent que la politique des réseaux de la mafia mexicaine et frontalière des États-Unis, jusqu'aux épreuves insoutenables par lesquelles les immigrés doivent passer pour accéder à une pseudo-liberté.



Du très TRÈS bon !
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Vies et morts de Stanley Ketchel

James Carlos Blake se tourne vers l'histoire flamboyante de Stanley Ketchel, champion de boxe au début du 20ème siècle. Considéré par de nombreux historiens de la boxe comme le meilleur poids moyen de tous les temps; Il affrontait les poids lourds aussi facilement que les poids moyens. Mais sa légende tient autant à ses coups de poing assassins qu’à sa vie brève et fulgurante.



L’auteur, qui nous avait déjà raconté le clan Dillinger, s’empare de ce destin hors norme pour nous transporter totalement dans l’Amérique de 1900. Ketchel fils d’immigré polonais, Ketchel hobo, Ketchel star du ring, Ketchel et les personnalités de son époque (on croise par exemple un certain Jack London). Le tableau ne serait pas complet sans quelques lieux mal famés, quelques bagarres de rues, quelques prostituées, des questions d’argent et beaucoup d’alcool.

C’est une véritable machine à remonter le temps, une peinture des années où ce sport était le plus important du pays, avec un héros imparfait, dur à cuire mais étonnamment émouvant.



Je dis toujours qu’il n’y a pas besoin d’aimer la boxe pour aimer la littérature sur la boxe. Je réitère. Il suffit d’aimer la tragédie. Ne dit-on pas que la boxe est « un raccourci de la vie » ?





Traduit par Elie Robert-Nicoud
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Vies et morts de Stanley Ketchel

Une biographie romancée d'un boxeur de légende, Stanislaus Kaicel (1886–1910), alias Stanley Ketchel.

Révéler ou imaginer l'intime, s'emparer du parcours d'un homme, peindre ses tranches de vies, le visiter, l'égratigner, retranscrire ses combats dans les moindres détails, ses multiples combats, ses K.O administrés avec une rare violence, ses douleurs, ses rages. Nous amener à comprendre comment Stanislaus est devenu Stan the Man aux yeux des plus grands boxeurs.

Stanley Ketchel avait un père pas simple, de ceux qui cognent. Il a rendu tous les coups sur le ring comme en dehors du ring. Et nous lecteurs, on en prend aussi des coups.

Si vous aimez la boxe et la violence inhérente à ce sport, les personnages aux vies multiples, aux morts multiples aussi, vagabonder, sauter de wagons en wagons, alors n'hésitez pas. La vie de Ketchel n'est pas des plus inspirante, peut-être ; elle est celle d'un écorché qui a utilisé comme langage, celui des poings.

J'ai profondément aimé marcher dans les pas de ce célèbre boxer, et avec lui, entrapercevoir Jack London. Et parce qu'en fond, c'est aussi l'Histoire et ses tendances, ses mœurs qui laissent une empreinte et donnent un puissant intérêt à ce roman.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Crépuscule sanglant

Si vous cherchez un roman d’action sans temps mort, alors ce roman est fait pour vous ! Si un petit côté historique n’est pas pour déplaire, et que le noir ne vous rebute pas, alors pas de doute ce livre est pour vous !



Nous parlons d’un temps où la frontière est une notion très relative, alors que les états Unis sont sur le point d’enter en conflit contre leur voisin mexicain.

Les frères Little n’ont plus rien à faire dans la maison familiale en Floride. Au sein de cette famille dysfonctionnelle, les choses comment très mal. Le père est tué par l’un des deux frères, alors que le premier s’apprêtait à tuer la mère.

La sœur prend la fuite, la mère disjoncte, et les frères Little prennent la direction de l’ouest, le Texas, plus précisément, présenté comme le nouvel Eldorado.



Arrivera un jour où les frères se perdent de vue. L’un est engagé dans l‘armée, l’autre s’engage du côté de l’ennemi, et des bandits mexicains chasseurs de scalps et tueurs d’indiens.



Cela va donc tambour battant dans cette épopée sans espoir de rédemption. Cette déroute est faite de violence, de sang, de meurtres. On y boit, fréquente hardi petit les femmes de petite vertu. D’ailleurs, c’est dans un de ces bordels que l’un des frères va croiser le regard de la petite sœur.



Admirablement construit, et superbement écrit, ce western croise astucieusement l’histoire et le romanesque. Les personnages y sont solidement et justement campés. On y trouve, ici ou là matière à entrevoir un peu de moins négatif dans les individus. Certes, cette épopée n’a rien d’une promenade enchantée, mais quel dépaysement !




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Les amis de Pancho Villa

Rodolfo Fierro était la bras droit de Pancho Villa. Un tueur sanguinaire et sans pitié.



Adapté d’un roman de James Carlos Blake, Léonard Chemineau propose ici bout de l’histoire de la révolution mexicaine – sa partie sanglante en tout cas – avec un graphisme particulièrement à propos.



Une histoire quand même un peu touffue pour être résumée dans une BD de 128 pages dans lesquelles la mort s’invite plus souvent qu’à son tour
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Crépuscule sanglant

La famille Little est pour le moins dysfonctionnelle lorsqu’elle explose de manière sanglante , les deux frères John et Edward partent à l’aventure : telle deux particules formidablement chargées de violence dévastatrice , ils vont semer le chaos sur leur route . Leur trajectoire se mêle au mouvement d’extension des jeunes Etats-unis . et son cortège de banditisme, massacre des indiens, des noirs, des Mexicains , d’exploitation des femmes , de guerre de conquête sous un ciel d’apocalypse Bourreaux et victimes, ils sont deux grenouilles du sanglant bénitier où se fait le baptême du nouvel état. Blake met en évidence la violence débridée qui présida à la naissance d’une nation qui se vanta (et se vante encore) d’apporter la morale au monde.
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