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Critiques de Jane Harper (446)
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Canicule

L'enquêteur de la police fédérale, Aaron Falk, revient pour la première fois en vingt ans à Kiewarra, pour les funérailles de son meilleur ami de jeunesse. Ce dernier, Luke Hadler, a tué sa femme et son fils et a ensuite retourné l’arme contre lui. Pourtant, Aaron n’a pas l’intention de rester plus longtemps que les quelques heures nécessaires dans cette ville où il sait ne pas être le bienvenu.



Kiewarra n'a pas beaucoup changé au cours des années. La sécheresse est intense, les agriculteurs sont inquiets et la ville semble mourir peu à peu. Après une tragédie choquante vingt ans auparavant, Falk a été forcé de fuir la région avec son père mais il est évident que les habitants n'ont pas oublié …



Aux funérailles, les parents de Luke prient néanmoins Aaron de faire la lumière sur cette tragédie.

Avec l’aide de l’officier de police local, le sergent Greg Raco, et malgré les menaces et actes d’intimidation qui pèsent sur lui, il commence à enquêter, faisant ressurgir des secrets du passé, et découvrant ainsi que l’accusation de meurtre et de suicide à l’encontre de Luke a peut-être été décidée trop rapidement.



***



Dans cette histoire, Jane Harper mélange habilement deux tragédies, celle du passé dont est accusé Aaron Falk, et celle du présent qui concerne la famille de Luke Hadler, sans que le lecteur ait la moindre difficulté à discerner l’une par rapport à l’autre. Les flash-backs en italique sont faciles à suivre et mettent lentement mais habilement toute l’histoire et le passé en perspective.



Tout aussi intéressante est la description de l’atmosphère de la ville, victime de la sécheresse qui sévit depuis des mois. La déprime liée à cette canicule touche tous les habitants. C’en est presque palpable.



La psychologie des personnages est recherchée. Aaron Falk, le personnage principal, est fascinant, humain, courageux, à peu près aussi confus que les autres, avec des faiblesses et des incertitudes.

Jane Harper prend plaisir à jouer avec nos sentiments. Elle nous fait aimer un personnage et détester un autre, orientant à dessein notre jugement, jugement ensuite remis en question, malmené par les nombreux rebondissements.



Canicule est un formidable premier roman qui a suscité mon intérêt du début à la fin, un roman d’atmosphère, de mystère et de suspense, que je classerais bien aussi dans la catégorie rurale noire, à dévorer sans modération.
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Canicule

Roman sympa mais sans surprise.



Un polar, un inspecteur, une enquête suite au meurtre d'une famille.

Rien d'extraordinaire en tout cas. Narration simple et efficace. les alternances passé / présent donnent du relief (heureusement).

On se croirait presque au far ouest, des hommes accoudés au bar qui finissent par se bastonner avant de rentrer à leur ferme dans leur gros range rover.

Cela créer une ambiance particulière assez agréable.

Une histoire bien pensée et une chute intéressante mais rien d'innovant.
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Canicule

bon thriller australien qui est parfois aussi chaud et pesant qu'un après-midi au fin fond du bush.

les personnages ont des rêves, des espoirs, des souvenirs bons et mauvais mais pour certains se qu'ils veulent c'est que les choses ne changent pas pendant que d'autres ne veulent que s'éloigner le plus loin de cet endroit.
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Canicule

"Canicule"… le genre de mot qui me donne envie de me lâcher et de faire des rimes peu catholiques, je vous le dis !



Le bush australien… Nom de Zeus, j'avais pourtant juré que je n'y remettrais plus les pieds car trop dangereux. Et j'y suis retournée…



Niveau page turner, ça le fait, car une fois entamé, je n'avais qu'une envie : arriver à la fin pour savoir ce qui avait bien pu se passer dans la ferme de Luke Hadler !



Imaginez la scène : vous êtes un livreur, vous finissez votre tournée par une livraison chez les Hadler et bardaf, vous finissez par vomir dans le bas-côté après avoir vu la corps de la maîtresse maison gisant dans une marre de sang, les mouches bourdonnantes autour de son corps froid, malgré les 40° à l'ombre.



Au premier, Billy, le gamin, mort lui aussi… Et le père ? Suicidé dans son pick-up d'une balle dans la bouche. Affaire simple et affaire classée ?? Pas si simple car pour les parents de Luke, admettre que leur fils a massacré sa famille n'est pas évident à avaler.



S'il y a une chose que j'ai adoré dans ce roman, c'est la description de tout ce qui fait la ruralité ainsi que la mentalité des gens qui vivent depuis des lustres à Kiewarra, trou paumé où règne une sécheresse canon depuis plus de deux ans.



Pas une seule goutte de pluie depuis 24 mois ! Les cultures crèvent, les bêtes aussi, les gens sont à sec, les fermiers n'ayant plus d'argent ne font plus tourner les commerces qui crèvent à leur tour… Un cercle vicieux qui est dépeint avec une exactitude qui fait fi des fioritures.



Le bush est sec, l'écriture aussi, elle ne s'embarrasse pas de chichis et le scénario est aussi précis qu'une opération chirurgicale. le tout étant réaliste, que ce soit les personnages, leur comportement débile, les dialogues et je tire mon chapeau à la scène d'introduction ! Magnifique, si j'ose dire, vu le sujet traité et décrit.



Pas le temps de savourer une bière au pub, les gars, car personne ne vous laissera la boire en paix !



Notre pauvre Aaron Falk, flic à Melbourne et revenu pour les obsèques de Luke, son pote d'enfance, traine derrière lui des ragots, de la médisance et de la suspicion : on l'accuse d'être le responsable de la mort de Ellie Deacon, survenue il y a 20 ans.



Et tout le monde le pense responsable et si ce n'est pas lui, alors c'est son père !



Tout est dépeint avec justesse et réalisme, dans ce roman : l'esprit de clocher, les petits esprits étriqués, les gens qui complotent dans votre dos, vos amis qui vous tournent le dos dès que la suspicion s'installe, le père de la fille qui monte tout le monde contre vous car il règne en maître, tel un seigneur sur ces terres ingrates où tous les fermiers lui doivent quelque chose.



Deux enquêtes : une contemporaine avec Luke qui aurait massacré sa famille avant de se suicider et le mystère de la mort d'Ellie, retrouvée noyée il y a 20 ans, dont Aaron voudrait bien laver son nom et celui de son père, eux qui ont dû fuir cette petite ville où tout le monde leur était devenu hostile.



Des flash-back afin de tout nous expliquer, mais petit à petit, sans brûler les étapes, car tout ce pays pourrait bien s'embraser, au propre comme au figuré.



Des personnages attachants, tels Aaron Falk et le policier Raco, qui enquêtent tout les deux, et ce n'est pas facile lorsque la populace vous est hostile; Gretchen, une ancienne amie d'Aaron, la seule qui ne lui soit pas hostile, le directeur d'école, un type qui n'accable par Aaron et qui lui tend la main.



Des personnages mystérieux tels Luke Hadler qui n'aimait que lui, ou carrément salopard, tel Mal Deacon, le père d'Ellie et son neveu, Don.



Des fausses pistes, des nuits blanches, des heures passées sous la chaleur accablante du soleil… du suspense savamment dosé, des mystères, des coups tordus, bref, un putain de roman qu'on dévore à toute berzingue tant on veut savoir si oui ou non Luke est coupable et si non, qui a fait ça alors ?



Un roman noir rural mené de main de maître, où rien n'est laissé au hasard. Un roman noir où règne une chaleur oppressante et une population aussi.



Des gens qui, telle une meute assoiffée de sang, regardent ce pauvre Aaron Falk mener son enquête en n'attendant qu'une chose : qu'il trébuche pour se ruer dessus et sonner l'hallali.



Un excellent roman qui m'a fait passer quelques heures angoissantes à cause de son suspense et de son réalisme.


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Canicule

Un sentiment plutôt mitigé pour ma part.



Déjà, problème avec l'écriture et le mode de narration. Ces flash back trop cinématographiques incessants qui sont insérés en italique dans le récit présent coupent la fluidité du récit. Sans transition, par bribes, et avec des détails parfois un peu inutiles, ça devient fatigant. Surtout qu'on ne sait pas vraiment ce dont il s'agit : ce qui s'est réellement passé ou les fantasmes et suggestions d'Aaron Falk ?



Quant au scénario... Eh bien oui, c'est pas mal, mais sans être extraordinaire. On est entre deux affaires qui ont vingt ans d'écart, et qui malheureusement ne se rejoignent pas. On a envie d'avoir le fin mot de l'histoire, et c'est long avant d'y arriver, mais finalement la résolution du meurtre de la famille de Luke est décevante. Celle de la mort d'Ellie l'est moins, si bien qu'on se dit que l'auteur aurait pu s'y concentrer davantage.



Niveau personnages, je ne suis pas convaincue. A l'exception du personnage principal qui est fade est insipide, les autres ne sont même pas développés. On n'est pas vraiment dans le ressenti, plus dans l'enquête comme un polar classique, dommage.



En revanche, si on peut trouver un point fort, c'est bien l'ambiance et l'atmosphère dépeinte : le décor australien est bien représenté, et la chaleur est suffocante, même pour nous lecteur, ce qui rend cette lecture particulièrement oppressante et immersive.
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Canicule

Canicule est un très bon polar qui vous conduit droit au but grâce à une intrigue qui tient très bien la route et dont on est vite happé et surtout par l’écriture fluide et pertinente.

Jane Harper ne se perd pas dans des détails inutiles et nous offre une écriture visuelle qui donne presque l’impression de vivre ces pages comme un film. En effet, certains passages sont très cinématographiques. L’auteure nous plonge avec forces dans le passé grâce aux flashbacks qui arrivent intelligemment en plein discours. Ainsi, plutôt que d’utiliser une narration trop lourde du personnage qui témoigne (et un point de vue interne limité), la scène est directement jouée sous nos yeux. Même si ça a pour effet de couper brutalement la narration principale, je trouve que ça apporte beaucoup de punch à l’intrigue et à la lecture. On se retrouve face aux évènements que l’on vit de manière plus forte............................
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Canicule

Voilà un bon polar australien, à l’ambiance étouffante ; ambiance bien plus liée aux relations compliquées qu’entretiennent les habitants d’une petite bourgade du bush qu’à la température extérieure.

Aaron Falk a du quitter il y a vingt ans avec son père Kiewarra, injustement accusé d’avoir trempé dans la disparition d’une condisciple, avec laquelle il entretenait une relation sentimentale. Il est devenu flic à Melbourne. La mort de son meilleur copain de jeunesse, Luke Hadler, l’oblige à y revenir. Le coin souffre d’une canicule historique, la rivière est à sec, le bush peut s’enflammer à tout moment. Les agriculteurs sont endettés et leurs exploitations périclitent. Et Luke, éleveur, a pété les plombs, liquidant sa propre famille avant de se suicider. Aaron revient donc dans un contexte hostile. Pourtant, avec Racco, le chef du petit poste de police, ils mettent en doute la version du suicide. Les petits secrets et les inimités d’un monde d’éleveurs parfois violents ressortent.

Les critiques Babelio ne s’y trompaient pas, ce roman policier réussi dépayse. Les fausses pistes se succèdent, ralentissant un peu le rythme au milieu du livre, mais Harper maîtrise son ouvrage. Le final est amené sans grosses ficelles.

L’essentiel du roman tournant autour des relations passées et présentes entre les habitants de Kiawarra, son adaptation annoncée pour le cinéma s’annonce compliquée.

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Canicule

Ce roman policier se situe dans le bush australien, il n'y pleut plus depuis très longtemps. Les habitants de la petite ville de Kiewarra sont à bout de ressources et de patience. Comme si cela ne suffisait pas, Luke s'est suicidé après avoir tué sa femme et son petit garçon. Charlotte, un an, est restée seule à hurler dans son berceau. Le père de Luke n'est pas convaincu par la version de la police du comté voisin.

Pour connaître la vérité, il envoie un petit mot laconique à Aaron Falk, l'ami d'enfance de Luke. Ce petit mot l'oblige à venir à assister aux obsèques de Luke et de sa famille. Pourquoi vient-il alors qu'ils se sont perdus de vue depuis des années ? Pourquoi a-t-il dû s'enfuir de Kiewarra vingt ans plus tôt avec son père ? Pourquoi tous ceux qui se souviennent de lui le haïssent ?

Tous les mystères s'enchainent à bon rythme et jusqu'à la dernière page.

Nous suivons Aaron Falk, au passé obscur, dans cette fournaise qui détraque les habitants. Il est un héros parfait, avec ses doutes et plein de bonté. Les descriptions sont très éloquentes, transpiration garantie, comme l'ambiance surchauffée du pub, avec le bruit des machines à sous, les mères de famille au bord de la crise de nerfs, la chasse au lapin et la rivière à sec.

Excellent polar « avalé » en deux jours, digestion parfaite.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Canicule

L’enquête se déroule en Australie. Ça change de l'atmosphère américaine. Et l'histoire est assez originale. Peut-être une auteure à suivre.
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Canicule

Kiewarra - Australie - Aaron Falk, enquêteur du FBI, a fui cette petite ville vingt ans plus tôt. Jusqu'au jour où il reçoit une lettre du père de son meilleur ami, Luke, lui annonçant que celui-ci a abattu sa femme et son fils et a retourné l'arme contre lui.

Préparez vos ventilateurs car l'ambiance est lourde et étouffante dans cette Australie écrasée par la canicule.

Entre passé et présent, l'auteur nous fait découvrir les secrets des protagonistes et brouille les pistes sur leur culpabilité ou leur innocence.

Jane Harper décrit parfaitement l'atmosphère de ce bled où les habitants sont au bout du rouleau et "légèrement" agressifs.

Avec une intrigue où tout n'est que doute et suspicion, "Canicule" est un très bon polar avec lequel vous ne risquez pas de vous ennuyer.
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Canicule

Aaron Falk vient aux funérailles de son ami Luke qui a été abattu avec sa femme Karen et son fils Billy ! La seule survivante est le bébé Charlotte qui va être gardée par ses grands parents paternels ( Gerry et Barb ).

Falk travaille au service de renseignement financier, mais il va aider Raco à mener un enquête sur les 3 meurtres.

Falk était comme un frère pour Luke et était aimé par Gerry et Barb car il était stable , mâture et apportait un complément au caractère fantasque, emporté de son ami Luke.

C'est Jamie Sullivan qui l'a vu en dernier lors d'une battue aux lapins, mais tous sont suspects y compris Aaron..il y a Mal Deacon : un "salaud" qui accusait Falk d'avoir tué sa fille Ellie 20 ans auparavant, Don Grant :" un connard de 1° " son neveu intéressé par l'héritage de la ferme , Scott Whitlam : enseignant et directeur d'école qui employait Karen aux comptes : un nouveau qui veut partir de Kiewarra car il n'est pas à son aise dans ce village !

Tous ont des mobiles, des emplois du temps qui finalement ne "collent" pas..quant à Falk, il est hanté par une phrase " Luke a menti.Tu as menti " et par la découverte dans un livre de Karen d'un papier avec la mention " Don.." + son numéro de téléphone ? !

" le passé lui colle à la peau comme une couche de crasse " et Mal Deacon le provoque , l'agresse , le menace car il le suspecte ( comme les habitants de Kiewarra ) d'avoir tué Ellie et, pourtant avec Gretchen, Luke puis Ellie ( dont il était timidement amoureux ) : ils formaient un groupe d'amis inséparables..et c'est l'occasion pour lui de se remémorer l'arbre Roc ou avec Ellie , ils avaient caché leurs secrets !

Mal Deavon est capable de tout, il a martyrisé , violé, battu sa fille pour se venger d'avoir été "largué" par sa femme !

Le docteur Leigh et Sullivan ont caché leurs relations homosexuelles, Whitlam a des dettes de jeu et les cache !

Jane Harper nous " embrouille" à souhait, nous mène sur des pistes qui s'avèrent fausses, nous donne des indices pour nous égarer ! La canicule, la sécheresse du Bush, l'étroitesse des esprits et la concupiscence des habitants de ce village du Sud australien vont nous conduire vers un dénouement ( que je suis obligée de taire ! ), mais qui va vous apporter de vraies surprises !
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Canicule

Canicule et sécheresse à Kiewarra , petite ville du sud est de l’Australie,. Tout le monde se connaît dans Kiewarra Une famille entière est massacrée. Pour tout le monde, c’est le père, Luke, qui a tué sa femme et son fils avant de se suicider.Histoire classée , même par la police

Aaron Falk, policier à Melbourne, est originaire de Kiewarra. Quand il reçoit l’étrange message : « Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles » . Falk va revenir dans sa ville de naissance. Le passé , une noyade étrange, l'obligation de fuir precipitamment Kiewarra pour Melbourne après le drame. Le temps a passé , les souvenirs les secrets sont toujours là. Falk n'est pas le bienvenu mais pourquoi?

Double enquête pour deux crimes qui n'en sont pas : une noyade accidentelle il y a vingt ans et un drame familial classique, le père qui dérape tue sa famille et se suicide. Mais ce n'est pas si simple

L'ambiance est pesante. Dans les fermes le bétail meurt, la faillite est proche et le désespoir aussi.

Le rythme est lent, on passe alternativement de l’enquête actuelle aux événements passés. Pour simplifier la lecture, l’auteur utilise l’écriture normale pour décrire le présent et une écriture en italique pour le passé.

Bonne idée.Tout cela donne un polar rudement bien ficelé pour un premier roman . Ambiance Australie profonde ( un petit clin d'oeil à Kenneth Cook).Un bon moment de lecture en attendant une probable adaptation cinématographique;
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Canicule

C'est en voyant une jeune fille à la chevelure flamboyante toute seule devant sa table que je me suis approchée. Difficile de rencontrer les auteur à succès à Quai du Polar à Lyon. Donc je donne une chance à Jane Harper venue d'Australie pour me présenter son premier roman.

Convaincue je le lis quelques temps plus tard.

Dans ce polar on tombe à pieds joints dans les fausses pistes où le passé et le présent s'entrecroisent

.Dans une ambiance étouffante une ville en colère regorge de mensonges et de secrets.

Les personnages sont finement décrits et le style est direct.

Un premier roman qui happe le lecteur dans cette ville fournaise. Ne pas lire les jours de canicule!
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Canicule

Reçu lors de la dernière Masse Critique de Babélio, j'ai passé un moment relativement sympa avec ce livre.



L'histoire est bien menée et relativement originale (perso je n'ai pas su trouver le tueur, j'ai bien eu un léger doute à un moment - qui s'est révélé correct en plus ! - mais pas de certitude), les personnages sont crédibles, bien construits et plutôt attachants, même si on peut retrouver quelques clichés...



Le style d'écriture est simple, mais fluide et agréable. J'ai beaucoup apprécié les flash-back que j'ai trouvés vraiment très intéressants et amenés de manière très subtile.



Par contre, j'ai trouvé que globalement, l'ambiance n'était pas aussi "sombre" qu'elle aurait pu l'être. Je n'ai pas non plus vraiment ressenti de réelle tension, et à mon sens, la fin est un peu vite expédiée. Elle aurait mérité d'être plus travaillée, plus approfondie.



En résumé, un thriller sympa mais pas non plus inoubliable. L'intrigue est bien menée mais l'ensemble reste un peu léger niveau tension et la fin est un peu précipitée.
Lien : http://asuna.eklablog.com/ca..
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Canicule

Bon bouquin. On est bien plongés dans l'ambiance...
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Canicule

Premier roman de Jane Harper où nous faisons la connaissance de son héros Aaron Falk , policier dans la brigade financière de Melbourne, mais l'ordre de lecture n'est pas essentiel car j'avais commencé par le suivant sans problème .



Il revient dans la localité de Kiewarra, où il a passé son enfance appelé par le père de son ami d'enfance Luke Hadler qui a été retrouvé mort après avoir tué sa femme et son fils de 6 ans. Monsieur Hadler père voudrait avoir la certitude que son fils n'était pas impliqué dans la mort d'une jeune fille, Ellie, vingt ans auparavant, une mort suspecte pour laquelle Aaron et son propre père ont été soupçonnés l'un et l'autre d'être à l'origine de la noyade d'Ellie et ont , pour cette raison , du quitter le pays .



Aaron Falk n'est pas le bienvenu dans le village, les habitants le tenant toujours pour le responsable de la disparition de la fille , ils ont la rancune tenace, excédés par cette canicule qui grille tout et les met à bout .



Avec le policier Raco, nouvellement nommé, ils vont tenter de comprendre ce qui a pu amener Luke à ce geste extrême : la sécheresse qui sévit depuis deux ans a mis tous les fermiers sur les genoux et Aaron explore la piste financière .



Les faits actuels sont entrecoupés par les souvenirs de l'époque de l'adolescence d'Aaron et de Luke et des circonstances de la mort d'Ellie .



La torpeur ralentit l'action du roman, effet voulu par l'auteur pour mieux nous faire ressentir toute la complexité de son personnage Aaron, tenté de repartir à Melbourne , rejeté de façon violente par tous ceux qu'il avait connu mais rivé dans ce lieu par la dette morale qu'il a contactée vis à vis des parents de Luke , et pour nous égarer sur les fausses pistes ...



Un excellent thriller !
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Canicule

Qu'est ce j'ai eu chaud en lisant ce roman. J'ai eu l'impression de sentir le souffle chaud sur ma peau, de griller sous un soleil de plomb. J'ai eu soif. J'ai senti mes lèvres se gercer.

Canicule est un roman que j'ai adoré. L'atmosphère et le décor sont tellement bien plantés, que j'avais l'impression de vivre à Kiewarra, une petite bourgade à 1h de Melbourne cernée de toute part par le bush australien. La canicule sévit. la sécheresse rend la vie des habitants et des animaux bien difficile. Le feu menace de prendre au moindre faux pas. Les animaux crèvent. Les gens n'ont plus d'argent. Les commerces ferment. La souffrance suinte de partout.

Est ce ce qui a poussé Luke Hadler, un fermier, à assassiner sa femme et son gosse puis à se tirer un coup de fusil dans la tête? Trop de dettes?

Les parents de Luke ne croient pas à la culpabilité de leur fils et réclament la présence d'Aaron Falk de toute urgence.

Aaron était l'ami d'enfance de Luke. Il a dû quitter Kiewarra en catastrophe 20 ans auparavant. Le moindre que l'on puisse dire c'est qu'il n' a aucune envie d'y remettre les pieds. Et on le comprend car l'accueil qu'il y reçoit est glacial malgré la canicule. Courageux, il accepte cependant de mener l'enquête (il est devenu policier) pour le père de Luke.

L'histoire est super bien menée. L'atmosphère bien retranscrite. Des personnages touchants. J'ai passé un très bon moment de lecture.

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Canicule

Un thriller haletant que vous ne pourrez plus lâcher une fois la première page tournée…



Nous suivons dans ce roman Aaron Falk, qui habite en ville, travaille dans la police au niveau des délits financiers et mène une vie ordinaire jusqu’à ce qu’il reçoive une certaine lettre… Alors qu’il découvre en regardant les informations le suicide altruiste de son meilleur ami d’enfance, il est sommé de se rendre à l’enterrement. Lui qui ne voulait jamais remettre les pieds dans le village qu’il a du quitter précipitamment décide pourtant d’y assister. C’est alors qu’il commence à douter malgré l’évidence à laquelle tout le monde s’est rendue. Et si Luke n’avait pas tué sa femme et son fils avant de se suicider ? Il décide alors de prolonger son séjour qu’il espérait très court pour mener l’enquête…



Ce roman m’avait déjà attiré rien que par sa couverture. Je la trouve vraiment très adaptée au sujet du roman et franchement belle !



J’ai tout de suite accroché au style d’écriture de Jane Harper. Elle sait clairement comment attirer le lecteur dans sa toile et l’y garder accroché jusqu’à la fin. J’ai énormément aimé le fait que cela se passe à la campagne, là où il ne se passe jamais rien, dans une région durement touchée par la canicule avec les mauvaises récoltes et le risque dépressif et donc suicidaire qui en découle pour les agriculteurs.



J’ai été totalement surprise par ce livre. Ce que l’on attend d’un thriller, c’est d’être happé par l’histoire, par l’enquête, d’être mené par le bout du nez par l’auteur jusqu’à la révélation finale que l’on n’avait pas vu venir… Et ça a été le cas pour moi ici. Je me suis crue très maligne tout du long, persuadée d’avoir trouvé la vérité… Eh bien non et je n’ai jamais autant aimé me tromper !



Ce thriller est envoûtant. Plusieurs enquêtes s’entremêlent et cela donne clairement un rythme au récit. Les chapitres sont plutôt courts, ce qui permet une lecture rapide. Le lecteur est happé par l’histoire, désirant trouver lui aussi le coupable des deux affaires et il ne peut pas lâcher ce livre avant d’avoir enfin lu la solution.



Côté personnages, ils sont tous très développés. En effet, nous les découvrons au fil de l’enquête, lorsque l’auteure décide de lâcher quelques informations supplémentaires ou lors de flash-back appropriés. J’ai énormément apprécié ce côté du récit et je me suis attachée à la plupart des personnages de ce roman ! J’ai aussi beaucoup aimé replonger dans l’enfance et l’adolescence d’Aaron car il a passé cette partie de sa vie dans ce village.



J’ai trouvé ce livre psychologiquement très bien pensé. Qui dit canicule, dit mauvaises récoltes, dépression et risque suicidaire. Le suicide altruiste ici est un très bon choix de l’auteure, c’est vraiment réaliste (pour ceux que je serais en train de perdre, le suicide altruiste, c’est le fait de se suicider après avoir tué d’autres personnes, souvent des proches mais pas forcément, estimant qu’on leur évite la souffrance future infligée par une vie dénuée d’espoir).



J’ai énormément aimé le fait que l’on évoque doucement la canicule sans qu’elle ne prenne une grosse place dans le récit avant la toute fin, la révélation, la chasse. C’est vraiment bien pensé !



J’ai aussi beaucoup apprécié le fait que l’on ne mène pas qu’une seule enquête comme le laisse présager le résumer. C’est un très bon point et je pense que cela joue énormément dans le fait que le lecteur soit happé par ce thriller.



Je ne peux que vous recommander chaudement ce roman. J’ai adoré être menée par le bout du nez par Jane Harper. Je suis passée par pas mal d’émotions différentes : la compassion, la peur, le dégoût, la colère, la joie, l’attendrissement, la tristesse… En bref, ce thriller ne peut vous laisser indifférent.
Lien : http://vibrationlitteraire.c..
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Canicule

Très bon premier roman. Tout est dans l'atmosphère étouffante et très chaude ! On y est. On vit dans ce village sous la canicule. Vraiment un auteur à suivre.
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Canicule

Qui a vraiment tué la famille Hadler ?

Un meurtre-suicide met en émoi une petite communauté rurale du sud-est de l’Australie. L’enquête va mettre à jour des secrets enfouis et rouvrir des blessures anciennes. Lorsque Aaron Falk apprend que Luke Hadler a assassiné sa femme et son fils aîné puis a retourné l’arme contre lui-même, il n’a aucune intention de revenir dans la petite ville de Kiewarra qu’il a fui avec son père, et peu importe si le meurtrier était son meilleur ami.

Puis arrive une lettre du père de Luke : “Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles”.

En effet, vingt ans auparavant, Aaron a quitté la ville dans des circonstances troubles, après la mort d’une jeune fille dont lui et Luke étaient proches tous les deux. Sous la pression de Gerry Hadler, Aaron se voit contraint de mener sa propre enquête, et plus il fouille, moins la théorie du meurtre-suicide paraît cohérente. Mais il y a beaucoup de monde à Kiewarra à qui le retour d’Aaron ne plaît pas, et ses questions encore moins. Dans une petite communauté mise à l'épreuve par une sécheresse sans précédent, pour qui les " gens de la ville " sont des intrus et qui a l’habitude de faire justice elle-même, les nerfs sont à vif et les comportements imprévisibles. Aaron aurait peut-être mieux fait de ne pas revenir sur sa promesse de ne plus jamais mettre les pieds à Kiewarra…

Honnêtement, je n'ai pas grand-chose à dire sur la première moitié du livre que j'ai trouvé un peu ennuyeuse et sans grand intérêt.

Par contre, dans la deuxième partie, les choses commencent à devenir intéressantes. Les rebondissements étaient au rendez-vous. De mon côté, je menais l'enquête mais je n'ai pas pu deviner qui a fait quoi, pourquoi, et je suis assez satisfaite de la direction que l'autrice a décidé de prendre. J'aime bien le style de Jane Harper, il y a quelque chose de différent, d'intriguant.

Et pourtant...je m'attendais à plus au vu des toutes les critiques positives que j'ai pu lire. Oui, il y a plus de bons côtés que de mauvais côtés, mais quand même, je suis restée sur ma faim.

En tout cas, je souhaite lire un autre roman de cette autrice donc, je me suis déjà procuré "Sauvage" .
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