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Citations de Jean-Baptiste Andrea (1613)


Je n'avais pas encore acquis cette sagesse des hommes mûrs, qui savent qu'en matière de susceptibilité, il en va des femmes comme de l’Église. Que l'on a forcément péché, en-pensée-en'parole-par-action-et-par omission, et qu'il faut savoir demander pardon même si l'on n'a rien fait, puisqu'il ne sert à rien de s'opposer à un décret divin.
pages 293-294.
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Sans passé, sans avenir, sans avant et sans après, un orphelin est une mélodie à une note. Et une mélodie à une note, ça n'existe pas.
page 248
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- Qu'est-ce que tu regardes comme ça, mon gars?
- L'abbé et Grenouille qui se disputent.
L'intendant se mit à rire.
-Les corbeaux ne crèvent pas les yeux aux corbeaux, comme disait ma grand-mère.
page 200.
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- Pourquoi son agent juif? demandai-je;
- J'en sais rien, moi, il est juif, c'est tout. T'as un problème avec ça? T'es juif?
- Non. Enfin un peu. Mon grand-père était juif. Je suis un quart juif, en quelque sort.
- Ça marche pas comme ça chez les juifs. Tu l'es ou tu l'es pas. De toute façon, si c'est un quart, ça fait à peu près quinze, vingt pour cent, c'est pas grave.
- C'est sûr que c'est mieux que d'être cent pour cent con.
pages 162-163.
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Nous l'avons aperçue en même temps que Peter : l'ouverture noire dans
la paroi à environ trois cents mètres. J'amorce un mouvement, Gio me retient. Il touche du pied l'étendue de neige, blanche et tendre comme un édredon – elle s'effondre dans un soupir. En-dessous le glacier ouvre sa gueule avide, un dégradé d'azur et d'aigue-marine qui donnerait presque envie, tant il est beau, de s'y jeter quand même. Gio m'a sauvé la vie.
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C’est un pays où les querelles durent mille ans. La vallée s’y enfonce, s’égare comme un sourire de vieillard. Tout au fond, pas loin de l’Italie, un cyprès immense cloue le hameau à la montagne. Les maisons font cercle, se bousculent et tendent leurs tuiles brûlantes pour le toucher. Les ruelles sont si étroites qu’on s’écorche les épaules à les parcourir. Ici, la place est rare et la pierre la convoite. A l’homme, elle ne laisse que des miettes.
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Elle m’avait trahi et c’était tout. Les filles, ça jacasse, ça trahit à tour de bras, on ne peut jamais leur faire confiance. D’ailleurs Zorro n’était pas marié, ni Superman, même si je l’aimais moins celui-là parce que son uniforme faisait des plis.
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Adieu les médailles. Oui, c’était peut-être mieux comme ça. J’avais beau crâner tout ce que je voulais, j’avais besoin de quelqu’un pour s’occuper de moi. Zorro avait bien Bernardo.
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Le soleil touchait le plateau quand on est sortis. J’avais passé le meilleur anniversaire de ma vie entière et comme ça n’était pas mon anniversaire, c’était encore mieux.
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Je le surprenait qui me regardait un peu bizarrement, de temps en temps, comme si il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire de moi. Un peu comme mes parents, finalement, sauf que lui il n'aurait jamais appelé quelqu'un en douce pour m'emmener. Matti ne m'a jamais grondé, jamais tapé, jamais parlé méchamment, et ça je ne l'oublierai pas.
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Avec elle je n'avais plus peur de rien, c'était un sentiment agréable qui m'avait rendu la vie plus facile.
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Elle était tellement belle que j'avais envie de me glisser dans sa peau et de devenir elle pour savoir ce que c'était. Puis j'ai pensé que je ne pourrais plus la voir si j'étais dans sa peau, sauf dans un miroir, et que ce serait peut-être mieux si c'était elle qui se glissait dans ma peau à moi. Je ne pourrais pas la voir non plus mais au moins, je pourrais l'emmener partout.
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Il était etroit, même de face il avait l air de profil.
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Je connaissais très bien l'hiver, je lui ai dit. L'hiver c'était blanc et gris et noir avec de bonnes odeurs de fumée, c'était la saison des mensonges, celle où les pistolets des pompes vous disent qu'ils sont brûlants alors qu'ils vous glacent les doigts, celle où on promet de faire les choses mais où on ne fait rien du tout parce qu'on est mieux à l'intérieur. J'aimais l'hiver mais on n'y était pas encore, alors j'avais du mal à en parler.
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Autrefois à l'école tout le monde était meilleurs amis sauf moi. C'était comme une grande boule d'amitié autour de laquelle je tournais sans jamais pouvoir entrer. Ca me faisait penser aux anneaux de saturne.
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J'ai fait attention à ne pas faire de bruit, comme ça, parce que chaque fois qu'on me remarquait, ça se terminait mal en général.
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J’aurais voulu qu’elle reste, c’était ma meilleure amie. Rien que de pouvoir dire ça, ça me faisait gonfler de fierté. Autrefois à l’école tout le monde était meilleurs amis sauf moi. C’était comme une grande boule d’amitié autour de laquelle je tournais sans jamais pouvoir entrer. Ça me faisait penser aux anneaux de Saturne, j’en avais trouvé une illustration dans une tablette de chocolat et je l’avais collée au-dessus de mon lit. Elle y était encore, juste un peu décolorée.
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Cette fois,pas besoin de traduction pour comprendre la loi de la montagne.
Les seuls monstres,là-haut,sont ceux que tu emmènes avec toi.
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C’est un pays où les querelles durent mille ans. La vallée s’y enfonce, s’égare comme un sourire de vieillard. Tout au fond, pas loin de l’Italie, un cyprès immense cloue le hameau à la montagne. Les maisons font cercle, se bousculent et tendent leurs tuiles brûlantes pour le toucher. Les ruelles sont si étroites qu’on s’écorche les épaules à les parcourir. Ici, la place est rare et la pierre la convoite. À l’homme, elle ne laisse que des miettes. p. 17
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Les seuls montres, là-haut, sont ceux que tu emmènes avec toi.
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