J'ai passé la majeure partie de l'après-midi à vider l'atelier de Viviane et à caser tant bien que mal ses affaires dans des boîtes de carton.
C'était éprouvant. C'était comme si j'effaçais à jamais nos deux années de vie commune, peut-être les plus paisibles de toutes celles que j'avais connues. Et, en même temps, il me semblait que j'attentais à l'intimité de Viviane, au-delà de sa mort.
Il neige, Clotilde te hante, la petite Maryse a disparu, le Vieux te remet le pied à l'étrier, Bridenne te traite de mec imprévisible, Audard te tape sur les nerfs, Bavet te fait pitié. Tout va mal et toi, tu vas plus mal que tout.
En parlant de la mer du nord:
"Chaque littoral est le bout du monde - le monde où on vit sa vie de tous les jours et où on rêve d'une autre, au-delà des flots, au-delà des longs voyages."
P 478.
Travailler? Jamais. Il a horreur de tous lees métiers, il les jugee ignobles. Il ne veut devenir ni maître, ni ouvrier, ni paysan. La main à la plume, la main à plume qui vaut la main à charrue, c'est tout ce qui importe. Tout ce qui lui importe.
Ce qui les rapproche le plus, c’est leur statut littéraire, Simenon et Cocteau ayant en commun d’avoir été longtemps boudés, et même méprisés, par les gardiens du temple et les prétendus « puristes » de la littérature, une race prétentieuse, ignare, et des plus nocives.