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Citations de Jean-Baptiste Baronian (46)


- Ah si je savais pour quelle raison tout le monde est si méchant avec moi ! dit la licorne. Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Tues différente, c'est tout, répond la Dame. Regarde-toi dans ce miroir, tu vas comprendre.
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Des bruits de pas.
Ils ont retenti pour la énième fois au-dessus de ma tête. Cela m'a distrait un moment, a passablement atténué le désarroi dans lequel je me débattais.
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Purgatoire ou pas, Maigret ne se plaint jamais, lui pour qui résoudre une énigme ne consiste pas à découvrir la méthode de l'assassin, mais à "vivre à l'essai la crise psychologique qui a provoqué le drame"
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L'idée de commettre un crime gratuit était venue à Frédéric Curtis à la lecture très attentive des Caves du Vatican d'André Gide. A cet assassin imaginaire, il ne reprochait en somme qu'une seule chose : ses remords, ses tourments après avoir, un jour, ôté la vie à un inconnu. Il était sûr que lui, il n'en aurait aucun lorsqu'il finirait, tôt ou tard, par passer aux actes. Le crime devait avoir lieu dans un train. Ce qui le surprit d'abord, c'est de se retrouver le seul homme en compagnie de cinq femmes. L'une d'entre elles, celle qui se tenait près de la fenêtre dans le sens de la marche était une grande brune, élégante, d'une trentaine d'années, et qu'elle avait un fort beau minois. Genre vierge de Caravage. Fort opportunément le peintre italien qu'il préférait. Un signe de la providence ?
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La licorne s'approche de l'une des vaches et lui demande:
-Est-ce que je pourrais manger avec vous ? J'ai tellement faim !

-Tu as une drôle de tête, dit la vache. je n'ai encore jamais vu un animal comme toi.Va-t'en !
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Poète préféré des Français, Arthur Rimbaud est aussi l'un de ceux sur lesquels on a le plus écrit. On ne compte plus les livres, brochures, articles qui ont été consacrés depuis la fin du XIXe siècle à cet " esprit impétueux ", selon la formule de son ami Paul Verlaine. Mais dans ce flot ininterrompu de commentaires, controverses et interprétations que sa vie et son oeuvre n'ont cessé de susciter, il n'existait à ce jour aucun ouvrage de cette ampleur. Une somme dont l'ambition est d'explorer le mythe rimbaldien sous tous ses aspects, de faire le tri entre vérités et légendes au sujet d'un homme dont le génie, la traversée fulgurante demeurent à bien des égards énigmatiques et ne cessent de nous fasciner.
Ce Dictionnaire permet d'approcher au plus près le poète dans sa vie intime comme dans ses écrits (y compris dans ses devoirs d'écolier et sa correspondance), d'en savoir davantage sur les personnes qui l'ont accompagné, les auteurs qui l'ont influencé, les lieux qui ont jalonné son itinéraire d'errances et d'aventures. Il propose aussi des angles inédits et parfois insolites tels que l'influence de Rimbaud sur la chanson française, le rock ou la bande dessinée, qui témoignent de son rayonnement à travers le temps et les modes.
Placé sous la direction de l'un des spécialistes rimbaldiens les plus réputés, Jean-Baptiste Baronian, qui s'est appuyé sur le concours de trente-six collaborateurs, cet ouvrage foisonnant de portraits et d'anecdotes fait le tour le plus exhaustif de l'univers du poète.
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Vers les cinq heures, je suis entré dans la chambre à coucher et je suis allé ouvrir sa garde-robe. Je ne l'avais encore jamais fait.
Ses boîtes de chaussures étaient alignées sur l'étagère du dessus. J'était si fébrile que trois d'entre elles me sont tout à coup tombées des mains et qu'en heurtant le parquet elles ont perdu leur couvercle. Les deux premières boîtes contenaient chacune une paire de mocassins noirs. Dans la troisième, en revanche, il n'y avait pas de souliers mais des photos, en noir et blanc et en couleurs. Jusqu'à cet instant, je ne les avais jamais vues et j'ignorais leur existence.
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En utilisant de façon constante le divorce entre la réalité et l'apparence - divorce que le déguisement exprime - Jean Ray s'insère dans une tradition ininterrompue de la littérature populaire, de Vidocq à Fantomas en passant par Eugène Sue, Rocambole et Nick Carter. Elle proclame que la modestie, la respectabilité, les fonctions honorifiques, la richesse ne sont que les masques rassurants revêtus par un mal protéiforme.
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A propos d'Arthème FAYARD:
En vain. Parce que de toute manières, le patron, comme disait Odette PANNETIER, ne pouvait pas s'être trompé.
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(...) la revue 'Lectures', l'organe officiel des Bibliothèques publiques dont elle était la rédactrice en chef et où elle s'était réservée, insigne privilège de sa fonction, la rubrique régulière dévolue aux polars italiens, espagnols, portugais et sud-américains.
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Je frémis d'horreur en voyant alors distinctement, à la lueur d'une longue torche et de deux cierges, que cette femme devait être récemment sortie d'un cimetière. Elle n'avait pas de cheveux. Je voulus fuir, elle fit mouvoir son bras de squelette et m'entoura d'un cercle de fer armé de pointes. A ce mouvement, un cri poussé par des millions de voix, le hurrah des morts retentit près de nous!
-- Je veux te rendre heureux à jamais, dit-elle. Tu es mon fils!

Honoré de Balzac : Jésus-Christ en Flandre
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Ne crains rien, Polo. Tu sais qu'une maman aime chacun de ses enfants pour toujours.
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Polo est de plus en plus intrigué. Il poursuit son chemin et aperçoit Victor, le petit loup blanc. Et aussitôt il l'interroge:
- Je sais que tu aimes ta maman, Victor, mais pourrais-tu me dire comment elle t'aime?
Victor est tout surpris.
- C'est une drôle de question, mais ce n'est pas difficile de te répondre: ma maman, elle me mordille, elle m'aime avec ses dents.
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Tu dis n'importe quoi. J'ai vieilli. Atrocement vieilli... Surtout, je t'assure, j'ai vieilli de l'intérieur !
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En parlant de Julos Beaucarne:
"Cette langue walonne qu'il aime passionément et qui serait, elle, selon sa délicieuse formulle, 'le latin venu à pied du fond des âges'.
p 82
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J’ai ralenti à hauteur de la place du Jeu de Balle. Il pleuvait toujours, par à-coups, et la plupart des biffins avaient déserté les lieux, la parcelle de territoire où, ce matin, ils avaient côte à côte installé leur bric-à-brac. Parfois, très tôt, le dimanche, mon père m’y conduisait et il n’avait à ces moments-là qu’un but : dénicher le livre auquel tout le monde rêvait, l’ouvrage rarissime qu’il vendrait très cher – si cher qu’avec la rançon nous pourrions tous les deux nous embarquer pour Londres et y séjourner de longues semaines, jusqu’à épuisement du magot, quitte à rentrer au pays, disait-il, «à la nage»!
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L'homme a dit qu'il s'appelait Vehaeren. Comme le poète. Qu'il n'avait rien à voir avec lui mais que d'habitude tout le monde lui posait la question. Puis qu'il n'avait aucun goût particulier pour la poésie, que les oeuvres de son homonyme le laissaient insensible. Sa voix était légèrement enrouée. Et moi, est-ce que j'aimais la poésie?
Je n'ai pas répondu tout de suite. L'interrogatoire commençait d'une étrange façon. Je me suis demandé ce qu'il signifiait au juste et où il pouvait me conduire.
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Ce n'était qu'une simple carte - et, avant même de la retourner pour en prendre connaissance, je me suis souvenu que, quelques mois plus tôt, j'en avais déjà reçu une, absolument pareille.
Pourquoi cette convocation à la police?
J'avais dû, par inadvertance, brûler un feu rouge. Ou m'être garé dans une rue où le stationnement était interdit. A moins que ce ne fût un problème de plaque minéralogique. Autre chose.
J'ai déposé la carte sur la petite table du vestibule et j'ai gagné mon atelier, tout au fond de l'appartement.
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1928
Tous feux éteints
Pierre Humbourg

Le récit maritime, le vrai, n'a en réalité qu'un seul et unique grand personnage, et c'est le bateau lui-même. (...)
Un des rares romanciers français à avoir perçu cette singularité est Pierre Humbourg. (...)
Ici, pas de croisières exotiques et parfumées comme chez Pierre Loti, pas farouches batailles au milieu des brumes arctiques comme chez Claude Farrère, pas d'aventures immobiles ni rêves d'îles lointaines bourrées de trésors enfouis comme chez Pierre Mac Orlan. (...) Non , seulement un vieux cargo, le Plata (...) juste taillé comme il faut, juste pour aller au bout du monde. (p. 83)
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Lire, c'est dévorer, c'est manger la pensée d'un autre, c'est un acte anthropophage.
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