Jean-Charles Gaudin

Un mystérieux bébé est recueilli par Randin et Telsi, mais le couple cache le visage de l’enfant pour la protéger.



J’avais commencé cette série il y a des années, avant de me décourager devant le nombre de tomes. D’après ce qu’on m’a dit, il semblerait qu’en fait les 5 1ers opus forment un cycle complet, donc j’ai décidé de reprendre depuis le début.



L’histoire est plutôt intéressante et bien menée. On est dans un univers fantasy assez riche, avec des mystères à résoudre et des créatures à affronter. Les personnages sont sympathiques et on a envie de savoir ce qui va leur arriver. L’intrigue avance un peu trop vite par moments, mais la lecture est agréable dans l’ensemble.



Les dessins sont sympas, notamment pour ce qui concerne les paysages et les décors. Le truc qui m’a ennuyée, par contre, c’est que les personnages féminins sont encore représentés à moitié nus, dans des tenues très suggestives, avec des poitrines défiant la gravité. Messieurs les dessinateurs, un peu de réalisme. Vu les lieux visités, aucune personne saine d’esprit ne voyagerait dans cette tenue de stripteaseuse siliconée… Rolling Eyes



Bon, c’était sympa quand même, j’ai lu le tome 2 dans la foulée.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

Marlysa est une bande dessinée dont on m'a prêté le tome un, et que j'ai aimé découvrir.

Le masque pose les bases de la série. Marlysa est encore un bébé quand elle est abandonnée devant la porte d'un couple, qui décide de l'adopter. Sa particularité : son visage. Jamais on ne voit celui-ci car il est couvert d'un masque.

Le bébé grandit, devient une petite fille puis une jeune fille.

C'est une aventurière, qui nous entraîne avec elle dans ses aventures, et ses combats.

J'ai bien aimé cette bande dessinée, que ce soit les dessins que les textes. Les personnages m'ont plu.

Marlysa est quand même assez peu couverte parfois, ça m'a fait sourire car à part son visage on voit beaucoup de chose d'elle :)

L'ensemble est plaisant à lire, et même si ce n'est pas un coup de cœur, j'ai aimé cette bande dessinée. Je mets quatre étoiles, et si j'en ai l'occasion je lirais les autres tomes avec plaisir.

Le vol 7114, équipe 12, doit cartographier la planète Dakoï. Une mission qui va vite virer au cauchemar sur une planète hostile.



Ce tome reviens sur le sergent Melvin O'Hara, plus connu sous le nom de Skullface. On savait qu'il devait sa peau brûlée à une mission catastrophe sur la planète Dakoi, on va en connaître désormais un peu plus.

La mission va donc virer en mode survie sur une planète hostile peuplée d'ennemis et de traîtres. Pas facile de survivre avec tout ça, c'est pour ça que les membres de l'équipe vont tous périr un par un. Un scénario assez classique mais une révélation de fin plutôt inattendue.



Les dessins sont assez moyens. Une ligne claire qu reste néanmoins dans le cahier des charges mais qui manque de caractère.

Complot clôt un chapitre entamé avec la deuxième partie de Kettricken et sublimé (pour cette série très moyenne) avec Molly. Il va être question d’intrigues de cour et de batailles. Si le sujet est plus dynamique que la plupart des albums précédents, son traitement laisse cruellement à désirer.



Nous savions déjà que les dessins n’étaient pas le point fort de la série. Le constat est une nouvelle fois confirmé. Si les personnages s’en sortent pas trop mal, certaines scènes viennent ruiner les efforts entrepris. Ainsi la scène de bataille (et surtout le cœur du combat) semble avoir été bâclé à la va vite. Kettricken en est une nouvelle fois pour ses frais. A plusieurs, le texte (ou la ponctuation) vient à manquer pénalisant l’immersion.



Le scénario donne aussi l’impression de peiner à tout raconter. Le résultat est assez consternant car plusieurs pans de l’histoire sont ainsi sacrifiés. Cette fois-ci, il s’agit de l’idylle entre Fitz et Molly. Cette histoire d’amour ne fait que remplir certaines cases, laissant entendre que ce point de passage obligé est dénigré. Dommage, car leur relation atteint un point critique. Il en est d’ailleurs de même pour les rapports entre Fitz et Œil-de-nuit : le compagnon de vif se limitant ici à l’intervenant arrivant toujours au bon moment pour sauver le héros d’une mort certaine.



Le coup de théâtre final est inquiétant mais il se résume à un réflexe trop commode pour conclure et donner envie de lire la suite. Les dernières planches sont désolantes, indisposant davantage qu’elles ne frustrent. Franchement, croit-on encore que c’est avec ce genre de pratiques que l’on peut fidéliser un lectorat (qui connaît fort probablement la suite) ?



Le travail éditorial laisse à désirer et le contenu n’est guère plus attractif. La déception est d’autant plus grande qu’elle intervient après un album assez réussi. Tout cela est bien vite oublié ici. La suite au prochain numéro ? Pas sûr que tout le monde soit encore de la partie…

Vérité part en quête des anciens, laissant derrière lui son épouse et Fitz. Mais une fois le roi-servant partit son frère, le prince Royal va en profiter pour comploter.



Ce tome voit donc le début de la quête des anciens de Vérité, laissant Castelcerf sans défense face aux manigances de Royal. Tout se bouscule et va assez vite. Le chateau et le royaume tombe vite sous la coupe de la mauvaise personne et ça ne sera pas sans conséquence pour le royaume...

Fitz est malmené par les événements. Il essaie d'agir mais n'arrive à rien face à Royal. Et à la fin rien ne se passe comme prévu. On rentre dans des heures sombres pour Castelcerf!

Kettricken est maintenant la reine de Castelcerf, mais Vérité s'occuper peu d'elle car il a son propre combat contre les pirates rouges à mener. Fitz tente d'aider tout le monde, tout en s'occupant de lui car il a retrouvé Molly la chandelière. Elle est désormais femme de chambre de dame Patience, et l'amour entre eux ne fait que grandir.



Les complots de Royal sont oubliés pour ce tome. L'histoire est très centrée sur Fitz et ses amours. Pour Molly tout d'abord. Les auteurs s'attachent à faire comprendre la passion qui les unit, mais qui semble compromise par les ascendances de Fitz. Puis pour le jeune loup que Fitz a recueilli. Le vif refait surface et le lien entre le bâtard et son loup est chaque jour un peu plus forte.

En fond nous avons le problème des forgisés qui devient préoccupante. Ces zombies relachés par les pirates rouges s'en prennent à tous les passants. Sans volonté, l'esprit vide, ses anciens proches sont devenus pire que des bêtes prêtes à mordre le premier bout de chair qu'ils voient.

Ce qui ressort au bout de quatre tomes, c'est que l'histoire fait un peu hachée. Pourtant l'on sait que chaque élément du début aura son importance pour la suite. Il faut donc toujours garder à l'esprit la totalité de l’œuvre pour avancer. Le tout reste fidèle au roman, à ce que je me souviens. Même si la retranscription peut pêcher par endroit. Pour la défense des auteurs, il n'est guère facile de s'attaquer au momument littéraire qu'est l'Assassin Royal de Robin Hobb.

Fitz est un l'enfant d'une aventure extraconjugale et son géniteur n'est autre que le prince Chevalerie. Ca mère l'a laissé à la porte du chateau et son père ne le réclamera jamais. C'est Burrich son fidèle homme de main qui s'occupera du petit garçon. Jusqu'au jour où il se fera remarquer par son grand-père, le roi Subtil, qui fera de lui une arme, un assassin royal.



Nous voici devant l'ambitieuse adaptation du célèbre roman de Robin Hobb, L'assassin royal.

Ce premier tome va nous raconter l'enfance de Fitz. Ses jours heureux en compagnie de Burrich et des animaux dont il s'occupe. Puis les années plus d'apprentissage, notamment celui de l'assassinat aux côtés d'Umbre.

Un premier tome introductif plutot bien construit mais un peu linéaire, les personnages paraissent pour le moment un peu trop lisses alors qu'on connait la complexité que leur donne Robin Hobb dans ses romans.

Le nœud central de l'histoire de L'assassin Royal, à savoir les attaques des pirates rouges et les forgisés, n'apparaissent qu'à la fin mais ne suffisent pas à donner du peps à ce premier tome.



Niveau dessin on est un peu déçu aussi. Pour une si grande saga on aurait aimé quelque chose de plus travaillé, un peu moins froid. Une présentation soignée de la première de couverture qui n'est pas le reflet du contenu puisque réalisé par un dessinateur différent.

Je trouvais qu'il y avait un coup de moins bien dans cette série mais ici je retrouve la bonne vieille recette des Arcanes du Midi-Minuit. Avec en plus les réponses aux questions qu'on se pose depuis le premier tome. Enfin presque^^

Une belle enquête sur la disparition étrange de Jim et Jenna, pas vite expédiée avec des explications et du mystère. Des débuts de résolution et une envie frénétique de lire la suite. Oui il faut dire que la fin tombe pile poil comme par hasard sur le pourquoi du comment des personnages de Jim et Jenna. De plus les dessins sont soignés et toujours appréciables.

Ravie de ce tome en totu cas !

J'ai voulu m'essayer à ce Garous, confiant dans l'idée que Jean Charles Gaudin était aux commandes. de cet auteur, j'ai pu apprécié quelques oeuvres, outre la série Marlysa, la trilogie le Feul m'avait agréablement marqué.

Ce coffret regroupe les trois premiers tomes de la série qui se veut fantastique et horrifique.

La série reprend le sempiternel mythe du loup garou à sa sauce, y apportant quelques éléments nouveaux, disséminés au fil des pages, et qui s'insèrent dans le récit. Malheureusement, c'est loin d'être suffisant pour renouveler le genre et apporter une quelconque originalité au mythe.

Cependant si l'on veut bien accorder à l'auteur le fait que son propos n'est pas dans l'originalité, et encore moins dans la nouveau, l'on peut alors se tourner vers le récit, qui lui aussi, n'apporte pas grand chose à qui connaît ce genre là. On assiste encore et toujours à la transformation progressive du héros, pris entre dégoût et horreur de lui même, puis l'acceptation de son état, qu'il va réussir à maîtriser de plus en plus pour finalement le mettre entièrement à son service. le tome 3 terminera ce récit dans une sort d'enquête au sein d'un couvent, au cours de laquelle, lecteur se perdra certainement au milieu de tous les revirements. Ah c'est lui le coupable, et ben non, c'est elle... Ah mais non je vous ai bien eu, c'est l'autre là qui sort d'on ne sait où, pour finalement en remettre une couche et tromper encore le lecteur... Faut bien remplir 48 pages après tout...

Oui c'est l'impression que j'ai en ressortant de cette lecture. Un remplissage inutile, des revirements aussi efficaces que surfaits, et des personnages sans grande ampleur. Car ce ne sont pas les quelques réflexions du personnage principal qui vont permettre au lecteur de s'attacher, de s'identifier, ou même de s'intéresser. Car jamais on ne s'inquiète de son sort.

Trop de rebondissements tue le rebondissement.

Le tome 3 de cette intégrale est tellement mal construit et désarticulé qu'on ne peut s'empêcher de penser que l'auteur a ramer pour espérer poursuivre sa série et accrocher quelques lecteurs. Quand on n'a plus rien à dire, il vaut peut être mieux ne rien dire.

Et ce ne sont pas les quelques tentatives visant à intégrer le récit dans une histoire plus vaste ( concernant cette fameuse "caste des ténèbres"), qui vont sauver la série à mes yeux.

Cette série n'est pas non plus mauvaise, et il est peut être judicieux de la replacer dans son époque ( elle a plus de 20 ans) pour l'apprécier à sa juste valeur. Mais si vous connaissez le mythe du loup garou, ne vous attardez pas.

Jean Charles Gaudin a produit bien mieux depuis. Je vous laisse le soin de découvrir ses écrits dans des séries comme le Feul, Marlysa ou encore Angor, et avec une réussite plus mitigée, ses participations aux séries Androïdes et Les Maîtres Inquisiteurs.

Quel beau projet des éditions Soleil ! Quatre équipes d’auteurs, quatre récits complets, un seul thème : l’androïde.

Une belle épigraphe d’Isaac Asimov, commune aux quatre tomes, sur les trois lois de la robotique…

Une superbe collection de BD dans laquelle je me suis plongée avec grand intérêt. Dans l’univers des intelligences artificielles, l’androïde est la seule machine à forme humaine, construite à l’image de l’homme avec un physique et des caractéristiques apparentées…



Le quatrième et dernier tome de la série nous plonge dans le ressenti d’un androïde et dans la manière dont il voit et considère les humains, ses propriétaires. Le titre de cet album de Jean-Charles Gaudin et Viska, Les Larmes de Kielko, annonce déjà une humanisation de la machine, les manifestations d’une émotion…



D’emblée, ce tome m’a plu par la qualité du texte et la beauté des graphismes. Le contraste est saisissant entre les planches dans les tons gris bleuté où le robot est seul en scènes et celles, beaucoup plus colorées, où évoluent les humains.

Kielko observe et raisonne tandis que le couple qui l’utilise ne voit de lui qu’un objet utilitaire, un « super ordinateur sur pattes » ; il se comporte pourtant et réagit presque mieux qu’un être humain tant il est empathique, discret, pédagogue, prévenant et responsable. Ses émotions, codifiées par des algorithmes, sont souvent plus vraies que nature. À ses côtés, l’humain paraît bien superficiel avec ses travers, ses trahisons, ses désirs, sa course après la réussite, ses pulsions non maîtrisées.

Kielko est cependant une I.A. hors normes, capable de se documenter par lui-même et de profiter des microfailles de son système de programmation pour combler des « vides structurels », braver les interdits et se créer une forme d’âme.



Le JE de Kielko devient de plus en plus éloquent ; les expériences vécues s’ajoutent automatiquement à ses données et diversifient sa programmation et il voit et analyse tout ce qui se passe autour de lui dans la famille de ses propriétaires, un couple et un garçonnet, que nous suivons dans toute son intimité et au-delà.

Puis le déroulement du récit se complique comme si un narrateur omniscient amenait son propre point de vue plus distancié ; une enquête policière est menée de façon plutôt classique.

Quand Kielko reprend enfin la parole, pour le dénouement, c’est pour une belle montée en puissance tant narrative que graphique.



Un magnifique album !



https://www.facebook.com/piratedespal/

Dans ce premier tome, nous assistons aux derniers jours de paix, la vie normale puis la tension qui monte pour finir avec la mobilisation. On nous présente les personnages, leur famille, leurs amours, les métiers... Ca doit être intéressant de connaitre le passé des personnages quand on a vu la série TV (ce qui n'est pas mon cas).

C'est une lecture sympathique avec des histoires de famille. Une bonne introduction, même si il y a beaucoup d'éléments à retenir. Pour l'instant il n'y a pas beaucoup de profondeur. Les personnages ne sont pas beaucoup détaillés.

Les dessins sont agréables, classiques.

Marlysa et ses amis tentent de retrouver un peu de paix à Tolden mais le répit et de courte durée. c'est d'abord le chef de la fondation qui se fait assassiné, puis le sage du village qui disparaît dans un incendie suspect.



Un nouveau tome sympathique, léger. Une petite aventure sans prise de tête en compagnie de Marlysa et des autres.

Le mystère n'est pas très épais, on connaît la tête du méchant dès la première page et les ficelles sont un peu grosses. Le dénouement un peu trop facile et rapide.

2037, Kielko est un androïde qui sert la famille Morgan depuis plusieurs années. Comme tout androïde, il n'a pas de sentiment et pourtant il est fasciné par ce mystère, par ses relations complexes entre humains. Jusqu'où ira-t-il pour comprendre ce qu'un Androïde ne peut pas ressentir?



Très bon tome de cette série Androïdes composée de 4 tomes indépendants réalisés par un couple d'auteur différent. A priori elle a l'air de se terminer par ce tome 4 puisque la quatrième de couverture nous promet "4 récits complets autour d'un seul thème : l'androïde".

Dans celui-ci on explore le sentiment humain, le ressenti, la passion qui différencie justement l'homme de la machine. Mais la frontière semble toujours ténue. C'est sur cette ambiguïté que joue le scénariste pour nous raconter l'histoire de Kielko et de la famille Morgan.



Le dessin reste classique mais très bien réalisé, dans les codes de ce qu'on attend pour ce genre de BD. La lecture y est fluide, les expressions facile à lire. C'est plaisant à regarder comme à lire.

Valnes, Jautry, Kaliam et les autres continuent leur périple. ils remontent le fleuve espérant trouver la cause du Feul. Mais la maladie semble toucher tout le monde...



Très belle histoire de tolérance netre peuples différents. J'ai aimé les rapprochements subtils qui se créaient entre les différents protagonistes. Au départ les relations étaient méfiante pour ne pas dire conflictuelles entre des hommes et des femmes qui ne partagent pas la même culture, qui ne se comprennent pas. Et puis petit à petit il y a l'acceptation, la compréhension, l'amitié, l'amour qui se forme... Quel plus beau message?

Le roi Subtil est mort et Royal a reporté la faute sur Fitz lui permettant de l'emprisonner, le torturer et le tuer. Maintenant c'est lui le roi, rien ne semble plus pouvoir contrecarrer ses rêves de gloire. Fitz pour survivre c'est réfugié dans le corps d'Oeil-de-nuit, son loup.



Nouveau tournant pour l'histoire. Royal a pris le pouvoir et déménagé la cour à Gué-de-négoce, plus protégé des pirates et des forgisés. Laissant les cotes sans défense.

Fitz quand a lui réapprend à vivre comme un homme puis reprend sa liberté, plantant là Burrich et Umbre. Ainsi que tout ce qui faisait sa vie. Mais pour être vraiment libre, il veut tuer Royal...

Dans ce tome Fitz est essentiellement seul avec son loup. Il s'ensuit beaucoup de monologue en voix off. Ca ralentit la cadence et le tout maque de rythme et de véritable action. Ce tome parait un peu longuet... On attend un peu mieux de Fitz!

Fitz accompagne la délégation royale dans à Jhaampe car il va se nouer en ce lieu une union décisive. Celle de la princesse du royaume des montagnes Kettricken, avec le roi-servant Vérité. Fitz, lui, est là en ses qualités d'assassin. Il est prévu qu'il accélère la mort du frère ainé de la future mariée, afin de nouer une alliance encore plus forte.



Si on avait pu reprocher une certaine lenteur et un certain manque d'action dans les deux premiers tomes, ce n'est pas le cas de ce tome-ci. Fitz va enchainer les mésaventures. Le prince Royal se révélera être un traitre ayant des vu sur le trône de son père. Comploteur et sournois, Fitz aura du mal à se faufiler entre les mailles des intrigues.

Une bonne partie se passe donc dans le royaume des montagnes avec l'apparition de la future reine Kettricken, sans qu'elle ait pour le moment une vraie place importante.

Encore une fois, on voit bien que les auteurs font des efforts pour retranscrire fidelement les moments du roman de Robin Hobb. C'est plus ou moins réussi selon les passages. Mais de ce que ma mémoire se souviens les événements collent plutot bien. Cela donne d'ailleurs une voix-off un peu bavarde.



Pour ce tome 3 nous avons un changement de dessinateur mais ce n'est toujours pas à la hauteur. la ligne est plus claire mais je ne trouve pas les visages très harmonieux. La colorisation manque parfois de nuance et de douceur. A la lecture du roman, le royaume des montagnes fait rêver, j'ai été déçu de la retranscription visuelle de celui-ci. Mais n'est-ce pas souvent le cas quand l'imagine quelque chose?

La couverture est superbe, elle attire le regard. Mais elle est complétement mensongère sur le trait que l'on va trouver à l'intérieur!

Je n'avais pas du tout été déçue des 2 premiers épisodes, mais j'avour que ce dernier tome est franchement géniallissime !!



Les auteurs arrivent a nous faire vivre une tonne de sentiments a travers leurs personnages et leur histoire. Mais surtout la fin est plus que suprenante ... en bref j'ai ADORE !!!

Le rêve de beaucoup de gamins : avoir des super pouvoirs. Cette BD combine ce rêve devenu réalité pour quatre copains et une enquête, le temps de l'enfance et les retrouvailles trente ans après. C'est drôle, enfin pas toujours, il y a du suspence, beaucoup de questions qu'on se pose. D'ailleurs on se demande comment le quatrième et dernier tome va pouvoir y répondre à tous.

En tout cas on se laisse vite entrainer dans ce monde aux dessins colorés. Un bon moment de lecture dont j'ai hâte de découvrir la fin.

Est-ce vraiment le dernier tome, cette fois-ci ?



Je l'espère car les scénarii ne s'améliorent pas au fur et à mesure des tomes. La Marlysa ressuscitée avec de nouveaux supers pouvoirs (elle peut désormais tout faire : d'arracher le métal à mains nues jusqu'à s'élancer sur des centaines de mètres voire respirer sous l'eau ?) ne convainc pas du tout. L'aventure, les combats, l'amitié, c'est bien mais à multiplier les personnages et les pouvoirs ça manque de profondeur.

En tout cas, l'histoire se termine franchement en queue de poisson. En une sorte de boucle temporelle, on efface tout on recommence en enfance...

Les arcanes du midi-minuit s'essouffle au fur et à mesure.

Ici il en résulte un tome sympathique, assez prenant, avec une lecture facile. Mais manquant d'envergure. En fait ce diptyque aurait besoin d'être plus développé pour être vraiment intéressant. Détaillé plus la politique, les évènements, les retournements de situation, les actions... Tout est rapide, trop. Ça se résoud trop vite, c'est trop facile, tout s'enchaîne. Je n'ai pas été transportée alors que la base est très bonne. Mais déjà cette guerre semble sortir de nulle part. Comme toutes les arrestations.

Les inspirations entre les deux guerres mondiales, Trump, ne fonctionnent pas toujours très bien. Trop d'éléments donc traités de façon superficielle.

Même les personnages se perdent. On les connait et on s'est attaché à eux depuis le début de la série, mais dans ce tome ils s'effacent, sans réel personnalité. Je ne les trouve plus si attachants que ça et on finit par les considérations comme des personnages lambda.

Les dessins sont agréables, jolis, avec une belle colorisation. Je ne sais pas si l'histoire n'accrut pas le phénomène, mais je trouve qu'ils manquent d'émotions.

Il reste encore des énigmes en suspens mais je ne suis pas sûre de continuer la série. Pas que le tome soit raté, mais je commence à m'en lasser et à être déçue. J'ai tellement aimé la série à ses débuts que je préfère m'arrêter avant de ne plus du tout apprécier.