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Critiques de Jean-Charles Gaudin (479)
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L'assassin royal, tome 6 : Oeil-de-nuit (BD)

Décidément l'adaptation BD de l'Assassin royal de Robin Hobb me déçoit beaucoup !

D'autant plus que pour cet album, j'avais beaucoup d'attentes. Titré "Oeil-de-nuit' avec une splendide première page de couverture, j'espérais y voir de magnifiques planches de Fitz et de son ami fidèle, le loup, Oeil de nuit, parcourant la forêt, longeant le fleuve? Que nenni ! Rien de tout ça !

Pour un album consacré à Oeil de nuit, je trouve qu'il s'y fait plutôt rare ( Il y est présent dans une quinzaine de pages sur quarante-cinq) et j'ai été surprise par la fin. J'aurais aimé que cet album soit beaucoup plus focalisé sur le loup et qu'il se termine au moment où ce dernier quitte Fitz pour rejoindre ses congénères.



Autre déception et non des moindres : les dessins ne sont pas du tout à la hauteur de ce petit bijou de littérature fantastique. Beaucoup trop d'aplats pour les visages et de couleurs trop tranchées pour les paysages nuisent au rendu final et n'enchantent guère le regard...

Quant au texte, il reprend énormément la narration de Fitz ans sans véritable dialogue. On a plutôt l'impression de relire le roman avec pour toute adaptation des illustrations pour chacune des phrases. C'est un parti pris, certes, mais quand les illustrations sont ternes, il en ressort une impression de travail médiocre !
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Dead Life, tome 1 : Crépuscule

Je n'imaginais pas que des histoires de zombies quasi identiques à "the walking dead" aient proliféré à ce point dans l'univers BD...

Bon, ici, point de virus, mais un artefact maudit, le "calice".

Sinon, c'est en tout point semblable.

Intérêt à priori limité donc...
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Androïdes, tome 4 : Les Larmes de Kielko

Los Angeles 2037.



Je m’appelle Kielko. Je suis un androïde au service de la famille Morgan qui comprend une femme, Dorothy, un homme, Grady, et leur enfant, Kylian.



Nous, les androïdes, bénéficions d’emblée de la sympathie des enfants. Nous faisons partie de leur univers.

Je suis très intrigué par les comportements humains et leurs phases émotionnelles. J’aime les observer pour en déduire leurs émotions ou leurs réactions. Je me sens bien (mais puis-je vraiment ressentir ?) lorsque je me trouve au milieu d’une foule des miens et des humains ? Le contact de tous ces gens crée une surcharge positive de mes circuits. Assister aux activités humaines est un spectacle de tous les instants, même si les exemples ne manquent pas quant à la fragilité de leur enveloppe corporelle. J’accompagne souvent monsieur Morgan lors de ses sorties. J’apprends beaucoup de choses, par exemple, lorsque Grady s’isole avec une autre femme que la sienne.

Je suis fasciné par le sang…



Critique :



Un livre qui laisse circonspect. Se pourrait-il qu’un jour, un jour prochain, un androïde ou une machine puisse éprouver des sentiments ? A force d’avoir une intelligence artificielle qui apprend par elle-même ne va-t-elle pas finir par découvrir quelque chose qui ressemble à des émotions humaines ?



Le scénario de Jean-Charles Gaudin peut complètement nous désarçonner par le côté très doux de Kielko qui ressemble à un membre de la famille Morgan, même si la même complicité n’existe pas entre l’androïde et Dorothy qui se méfie de cette machine et voudrait préserver son intimité alors que son mari n’éprouve aucune gêne dans les mêmes circonstances. Quant à l’enfant, il ne semble guère faire de différence entre l’androïde et une personne vivante. Pourtant, le robot dans ce récit ne ressemble pas à un humain physiquement même s’il a deux jambes, deux bras, deux yeux, etc. Il conserve sa carcasse métallique et même certains circuits électriques sont visibles.



Mais finalement, le plus « humain » de cette histoire n’est-ce pas Kielko, l’androïde ?



Comme je ne tiens pas à divulguer l’intrigue du récit, histoire de ne pas finir lapidé, crucifié ou balancé dans le canal les pieds pris dans un bloc de béton, je vous invite à découvrir l’aventure par vous-mêmes en mentionnant toutefois qu’il y a un côté polar sentimental affirmé.



Le dessin de l’Italien Viska est tout à fait convaincant, d’autant qu’il s’accompagne d’une mise en couleurs très douce effectuée par Bertrand Benoît et Digikore Studios (immense studio de dessin et de coloriage situé en Inde).

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Angor, tome 4 : Vilyana

Dans ce tome 4 intitulé "Vilyana" on part vers un game of thrones ado, donc attention SPOILER !



Donc Talinn, Evrane et Lorky accompagne le souverain et ses hommes de confiance, ce qui oblige Mansïouran et la Sombre à travaille conjointement tout en continuant leur course aux artefacts magiques. Voyage en dragons volants, voyage en bateau en remontant un fleuve, et pour la 4e fois en 4 tomes Evrane manque de se faire violer : que voilà du fanservice détourné complètement dispensable ! Toujours est-il qu'on a des péripéties pulpiennes, voire de remplissage, qui nous indique qu'il a un traître dans l'entourage du roi donc on a droit au twist et au cliffhanger qui vont bien à la fin...

La série est clairement adolescente, mais je dois avouer qu'ici les auteurs traitent de jolie manière les émois adolescents avec Lorky qui après avoir flirté avec Mylène dans sa peau d'adulte flirte avec Vilyana dans sa peau d'enfant, et Talinn et Evrane qui consomme leur amour après s'être avoué leurs sentiments.
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L'Assassin royal, Tome 2 : L'Art (BD)

Deuxième tome de l'adaptation en bande dessinée de la saga monumentale de Robin Hobb, L'Assassin Royal, "L'Art" poursuit les aventures de FitzChevalerie.



Les tomes de cette série sont, il est vrai, plutôt beaux à regarder (on paye les bandes dessinées souvent pour ça, quand même...) et leur intérêt est sûrement présent. Toutefois, de but en blanc, je perçois déjà deux énormes critiques à l'égard de la série et surtout de ce tome-ci. Tout d'abord, quand on a lu et adoré L'Assassin Royal, il doit être difficile de se conformer aux représentations parfois originales, mais peut-être étonnantes, de certaines personnages. D'un autre côté, aborder l’œuvre de référence de Robin Hobb que constitue L'Assassin Royal (elle se dispute sûrement la pôle avec Les Aventuriers de la Mer selon certains) est ô combien dangereux si on veut tenter le coup avec cette bande dessinée.

Je sais de quoi je parle, car moi-même je n'ai pas lu l’œuvre de Robin Hobb (pas assez de temps pour le moment, malheureusement, à part quelques nouvelles tout au plus), mais cette adaptation me tendait les bras : j'aurais dû me méfier dès ma première vision de ces tomes quand le nom de Robin Hobb apparaissait en gros mais pas en tant qu'auteur... Ce tome 2 sur l'Art, élément central de la saga L'Assassin Royal, est le plus symptomatique de ce problème. En effet, impossible de bien cerner l'intérêt d' "artiser" (je ne suis déjà pas bien sûr de bien utiliser ces termes, c'est pour dire !) sans un récit décrit et argumenté pour nous le faire comprendre ; et de même pour la différence entre l'Art et le Vif !



Difficile donc de critiquer le contenu même puisque l'intrigue part d'une œuvre depuis longtemps établie dans les mémoires, par contre l'édition (peut-être bien sans consultation de Robin Hobb elle-même) fait chuter l'intérêt pour cette série à un niveau incroyablement bas ! Bien dommage car ce que je vois et ce que je lis dans ce tome-ci ne me donnerait aucune envie de poursuivre l'aventure si je n'avais pas quelques connaissances annexes sur Robin Hobb et son œuvre.

Un pâle représentant du monde de Robin Hobb que cette BD !
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Dead Life, tome 2 : Les ténèbres de Galdercross

On reprend là où on a abandonné nos "survivants". Alors qu'ils sortaient de la forêt...

Bon, c'est rapidement fait et donc la "maladie" va pouvoir continuer sa progression. Vers Galdercross, une ville dans laquelle les habitants se protègent tant bien que mal des infestés...

L'originalité : les bestioles ! Ils n'y avaient pas trop pensé chez les walking dead ! Là, il y a donc les flying dead, les crawling dead etc...

C'est amusant. sans plus.
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L'Assassin royal, Tome 1 : Le Bâtard (BD)

Les éditions Soleil nous proposent de redécouvrir autrement les aventures de L’assassin royal, célèbre série de fantasy qui a contribué au succès de Robin Hoob. Avec Le bâtard, nous allons approcher le tout jeune Fitz mais aussi Molly, Burrich, Umbre, le Fou, Vérité, Royal et bien sûr le roi Subtil.



Cette première immersion dans le monde de Fitz colle à la trame générale du roman. Y a-t-il un intérêt à tenter cette lecture ? Oui ! Car voilà un bon moyen de réviser ses connaissances (un troisième cycle est en cours rappelons-le) sans avoir à relire la longue suite de romans. Voici également l’espérance d’avoir une version plus ramassé de certains romans plutôt longuets. Assurément ce premier tome nous laisse déjà avec de solides garanties.



L’album est riche, nous embarquant dans ce qui est une grande introduction : de l’arrivée du petit Fitz à Castelcerf à la découverte des premiers forgisés. Certains épisodes ont été passés sous silence, permettant de gagner en rapidité. L’album demeure riche. S’il se lit avec plaisir, il demandera un certain investissement en temps ce qui est un gage de qualité.



Le plus dur va toutefois être l’aspect graphique. Les dessins sont sympathiques, les couleurs chaleureuses dans l’ensemble. La mise en page et le recours à un fonds permettent de distinguer certaines scènes, leur donner un poids particulier. Mais il reste hélas, le problème des personnages. Ici il y a visiblement un petit problème car il est difficile de les distinguer : Burrich, Vérité, Royal et même Subtil semblent se ressembler comme deux gouttes d’eau. Seul Umbre est identifiable au premier coup d’œil.



Les choix qui ont été faits pourront également plaire ou déplaire aux lecteurs qui se seront déjà fait une image par le biais de leur imagination. Il faut dire que celle-ci sera doute plus durable. Il est difficile de s’avancer plus, car les traits peuvent gagner en précision avec les prochains albums.



Voici donc une adaptation plutôt réussie qui s’adresse directement aux adeptes. Ceux qui n’auront pas accroché aux romans (ah les ravages des longues descriptions du premier tome !) trouveront ici une approche qui pourra les séduire, tout comme les lecteurs des Aventuriers de la mer qui tiennent à découvrir cette autre série…
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Le Feul, tome 2 : Les Brohms

Nos héros sont toujours en quête : trouver l'origine du Feul qui décime la population. De nouveaux peuples se joignent à eux, avec des moeurs, coutumes et us toujours différents. Nos personnages se rapprochent doucement ....



Un tome que j'ai particulièrement apprécié. Les auteurs arrivent à nous toucher grâce a de petites choses, mais surtout à un scénario plein de sentiments. Ils arrivent à démontrer que même si nous sommes tous différents dans nos croyances, liberté sexuelle, respect de l'autre etc.... il y a toujours du bon dans chacun de nous ... et que nous pouvons toujours changer un jour ou l'autre.

La tolérance est sans doute l'une des plus grande qualité vis à vis des autres
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Les Maîtres Inquisiteurs, tome 10 : Habner

Place cette fois-ci à Habner, un maître inquisiteur accompagné de son Elfe Akyleen, qui sont envoyés par le juge Adrael pour aller lui récupérer quelques ouvrages à la bibliothèque du coin.



Bon, j’exagère un peu, ce n’est pas la biblio communale du coin, mais à Karnak… C’est ZE biblio où nous aimerions passer la nuit afin d’en faire le tour.



Comme un petit salopiot s’enfuit avec un livre de la biblio, cela permet à nos deux héros de nous dévoiler leurs talents respectifs et notamment, le pouvoir d’Habner.



Ce dixième tome commence gentiment, avant de prendre un virage sec avec des meurtres, dont un est particulièrement violent et dégueulasse ! Il y avait un livre qu'Aliénor (pas d’Aquitaine) étudiait et qui a disparu.



La course commence, l’enquête démarre sur les chapeaux de roue et les dessins emportent les lecteurs dans ce monde imaginaire, les scènes de combat étaient bien dessinées et pas statiques, comme je l’ai déjà vu dans d’autres séries.



Habner et Akyleen sont des personnages sympathiques, même si Habner n’est pas aussi marquant que Orlias ou Bakael. Il nous manque des informations sur ce maître inquisiteur, son portrait n’est pas assez travaillé, à mon humble avis.



Et puis, certains indices tombent un peu trop bien, comme ce papier dans la poche de l’assassiné, avec un bon de rationnement qui conduit Habner directement au bon endroit… Entre nous, si l’homme de l’ombre avait fermé sa gueule, notre inquisiteur aurait dû repartir et le duo de vilains méchants aurait été gagnant.



Cet album n’est pas mauvais, loin de là, j’ai apprécié cette lecture, c’est un page-turner aussi, mais avec son scénario boiteux et les trucs qui sortent des chapeaux au bon moment, comparé aux précédents, il fait un peu pâle figure.



Par contre, maintenant, on ne sait un petit peu plus sur ce qui pourrait se produire, si le Méchant derrière toute cette histoire arrive à ses fins…



Ça promet encore un beau combat à mort entre les Inquisiteurs et ce mage noir...

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Les Maîtres Inquisiteurs, tome 10 : Habner

Habner et son elfe ont pour mission de ramener de précieux ouvrages pour l'ordre des maîtres inquisiteurs. Le hasard fera que la bibliothécaire sera justement en contact avec un livre des plus précieux et qu'elle le payera de sa vie.



Une enquête sympathique à suivre même si je l'ai trouvé un peu en deçà des autres tomes de la série. Il y a quelques facilités scénaristiques pour la résolution notamment grâce au très pratique pouvoir de téléportation d'aaron sur nous avons déjà vu dans le premier cycle.

Les personnages sont sympas, attachants mais on sent également que leur personnalité et moins approfondie. Il en ressort quelque chose de parfois plus humoristique et plus léger.

On peut dans ce tome deviner un début de trame commune avec un lien entre le livre recherché et la découverte finale du précédent tome.

Les dessins sont bien réalisés.
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L'Assassin royal, Tome 3 : Kettricken (BD)

Malmené dans les deux premiers tomes, le lecteur débutant dans le monde des Six-Duchés que je suis fut mis une nouvelle fois à rude épreuve avec cet Assassin Royal, Tome 3, titré Kettricken. Personnellement, ce tome, encore moins que les autres, n’est pas passé : même cette Kettricken, raison d’une des missions du héros, ne m’a rien inspiré. C’est bien simple : le dessin (pourtant la couverture claque, mais les images à l'intérieur me laissent un goût amer...) comme l’enchaînement des péripéties de Fitz Chevalerie rendent impossible une lecture convenable de cette œuvre. D’où ma profonde déception comme Robin Hobb fait tout de même partie des grands auteurs de fantasy et j’ai la franche impression que cette adaptation en bande dessinée la dessert totalement. Impossible pour moi de dire si cela vient de l’adaptation proprement dite, du support qui n'est pas fait pour cela ou bien des choix faits par le scénariste et le dessinateur, mais personnellement persister est une mauvaise idée : et pourtant il y a déjà au moins cinq tomes de sortis !

Conclusion, si on veut aborder les aventures d’un des bâtards les plus populaires de la fantasy, ne pas le faire par la bande dessinée !



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Les contes de Brocéliande, tome 3 : Les Dames..

Après le tome un, j'ai enchaîné avec... le tome trois :) Pas logique certes, mais je n'avais pas le deux sous la main et comme ils ne se suivent pas je me suis dit que ce ne serait pas très gênant.

Les dames de Brocéliande nous ai conté par Pock, qui fait partie des korrigans. Avec lui et les siens nous découvrons deux histoires : Le Val aux fées ainsi que La fontaine de Baranton.

Ses deux histoires nous emmènent à la découverte des fées, mais là encore elles ne sont pas aussi gentilles que nous ne l'imaginons nous humains !

J'ai beaucoup aimé la première histoire, la rencontre de cet homme avec une louve, sa recherche de son fils. L'histoire est bien ficelée et est très réussie. J'ai un peu moins accroché avec La fontaine de Baranton. Par contre j'ai beaucoup aimé l'hommage des Korrigans à Merlin, à la fin du tome.

J'ai apprécié cette bande dessinée, les dessins sont toujours aussi réussies. Seul petit bémol : je trouve les couleurs un peu trop sombres par moment. En fait, la colorisation est moins réussie, c'est un peu fade et c'est dommage car du coup ce troisième tome est moins beau que le premier.

Malgré tout, je ne regrette pas ma lecture et je mets trois étoiles et demie à cette bande dessinée.
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L'Assassin royal, Tome 2 : L'Art (BD)

Après un premier album un peu décevant, ce second volume des aventures de Fitz Chevalerie en bande-dessinée continue sur la même lancée. L'histoire suit à nouveau à la lettre celle des fameux romans de Robin Hobb. On retrouve ainsi notre protagoniste en plein apprentissage de son nouveau métier d'assassin personnel du roi et surtout on assiste au commencement de sa formation à l'Art, pouvoir magique exceptionnel dont les descendants de la famille Loinvoyant ont hérité de façon plus ou moins marquée. La question du Vif, autre type de pouvoir mais cette fois illégal car permettant aux hommes de communiquer avec les animaux voire même de s'incarner en eux, est également abordée plus en détail, mais là encore on ne retrouve évidemment pas toute la richesse et la complexité présentes dans les romans. C'est malgré tout avec un certain plaisir et un petit pincement qu'on se replonge dans les aventures de cet attachant bâtard qui n'a pas fini d'en voir de toutes les couleurs.



On redécouvre ainsi avec un certain enthousiasme quelques uns des épisodes marquants qui ont fait le succès de la série : la première mission de Fitz hors du château, son entraînement intensif auprès du maître d'Art, les humiliations constantes du prince Royal, son amour naissant pour Molly.... Au nombre des déceptions notons encore une fois les graphismes qui, malheureusement, collent toujours assez mal à l'histoire (le traitement graphique du personnage de Fitz est notamment perturbant et m'a, en ce qui me concerne, un peu gâché le plaisir de lecture). En ce qui concerne les personnages, il est également dommage de voir des personnalités aussi complexes que celles de Fitz, Molly, Burich et surtout du Fou réduites ici à presque rien. Encore une fois, si les amateurs des romans de Robin Hobb pourront toujours trouver agréable de se replonger dans l'univers des Six Duchés, j'ai bien peur que ceux désireux de se lancer dans la bande dessinée sans rien connaître de l'univers ou des personnages ne trouvent que peu d'intérêt à cette lecture.
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Marlysa, tome 1 : Le Masque

Adoptée par un drôle de couple : le papa, blondinet moustachu bodybuildé qui semble échappé de derrière le zinc d'un bar homo de San Francisco (à vrai dire il ne lui manque que la casquette en cuir, un peu comme le papa de little Kevin pour ceux qui connaissent), la maman, madelon à la poitrine siliconée jusqu'à l'explosion présente en première ligne, avec enthousiasme, des obus à rendre jalouse la grosse Berta, faut-il s'étonner que le visage de cette pauvre enfant soit la seule chose qu'on ne voit pas de son anatomie d'un bout à l'autre de cet album car tout le reste est révélé par des échancrures diverses et variées dans les drôles de costumes abracadabrans que ses drôles de parents ont choisi de l'affubler... ou peut-être cherchent-ils vainement à attirer le regard sur des partie plus intimes pour détourner la curiosité des gens du village du masque blanc qu'elle porte en permanence. Ce qui n'a pas l'air de vraiment fonctionner tant, finalement, tout le monde semble trouver ces tenues normales voire une sorte de sommet dans l'art vestimentaire. Voilà, au-delà de la fiction, le récit, plutôt bien mené présente des cohérences qui lui donnent une certaine crédibilité finalement. Quand au dessin, si pendant les vingt premières pages, l'artiste cherche la bonne épaisseur de trait pour que celui-ci reste lisible après la réduction imposée par l'impression, on sent que visiblement il prend beaucoup de plaisir à représenter son personnage dans un équilibre dynamique entre les trois sommets du triangle : réalisme, beauté et expression.



Malheureusement, s'il y a une chose que Disney nous a appris, c'est qu'une bonne histoire ne tient souvent que par ses personnages négatifs : que valent Peter Pan sans le capitaine Crochet, les trois petits cochons sans le grand méchant loup, le poulpe sans le capitaine Nemo ? Ici, les grands méchants ne sont pas aussi bien soignés que les personnages centraux et on le ressent jusque dans le dessin qui reste mollasson. Les personnages cernés de vert en sont même quelquefois ridicules...
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Dead Life, tome 3 : Le calice

Comment clore une série lorsqu'elle ne pourrait jamais finir et qu'initialement, les couvertures nous parlent de quatre volumes ?

Boire le calice jusqu'à la lie...

Une tétralogie qui se mue en trilogie, ça pue...

Bon, c'est donc le fameux vase, anti-Graal (ou le vrai selon ce que vous en pensez) qui ouvre le bal. Un peu fouillis, on ne comprend pas grand chose à ses effets ni pourquoi ses effets. Il transforme tout le monde en zombie et puis basta. Et là il est réapparu et on l'avait gardé bien au chaud. Mais un guignol l'a sorti pour jouer avec. C'est dur à avaler.

Il faut donc le retrouver et le détruire. Une petite bombe pour le final.

Globalement donc rien d'intéressant dans cette série qu'on peut mettre aux oubliettes de l'histoire de la bande dessinée.
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Trains de légende, tome 2 : Le Transcontinental

Ce tome de la série Trains de légende chez Soleil tient ses promesses. Il se concentre sur le Transcontinental, cette ligne ferroviaire qui la première a relié l'est des États -Unis à la côte ouest. le récit fait revivre au lecteur, obstacle par obstacle, les longs et pénibles travaux qui se sont étalés entre 1863 à 1869.

D'autres livres et bandes dessinées (même Lucky Lucke) ont rappelé la concurrence entre les deux compagnies ferroviaires qui chacune de leur côté déployaient les rails toujours plus à l'ouest pour l'Union Pacific et à l'est pour la Central Pacific. L'un des enjeux était en effet d'obtenir des financements du gouvernement fédéral par mile de ligne construite. Les colons se voyaient offrir les terres à proximité de la voie nouvellement construite.

La Central Pacific a été la première confrontée au franchissement des rocheuses. Les conditions de travail étaient abominables : dénivelés nécessitant des ouvrages d'art considérables, tunnels et viaducs, grand froid en hiver, risques liés aux explosions des mines... Elle a recruté des milliers de chinois émigrés, bons ouvriers, disciplinés, qui ont payé un lourd tribut à cette construction.

A l'est, l'Union Pacific a progressé plus vite, mais elle a du affronter les tribus Cheyenne qui se sont révoltées face à cette intrusion sur leur territoire. le célèbre général Dodge va employer les grands moyens pour mettre fin aux révoltes indiennes. Les troupeaux de bisons, principale nourriture accompagnant la vie des indiens, ont été décimés.



La grande qualité de cette BD est son exactitude historique. Les auteurs ont accumulé une large documentation, qui permet au récit romancé d'avancer, tout en suivant les grands noms de cette entreprise. Les dessins sont réussis, les choix d'alternance entre les deux extrémités de la ligne sont judicieux et donnent du rythme.

Le dossier final vient approfondir le sujet, mais l'essentiel était déjà dit, et fort bien, dans les planches précédentes.

Pour une fois, le thème de cette série « trains de légende » est pleinement respecté

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Les Arcanes du midi-minuit, tome 2 : L'affa..

Un deuxième tome un peu plus recommandable que le premier !



Alors que l'on trouvait de nombreuses faiblesses, certes pardonnables, dans le premier tome, l'intrigue de cet album rehausse quelque peu le niveau de cette série.



Un vol important a été commis dans un train qui n'a pourtant fait aucun arrêt même si des événements surprenants ont eu lieu, comme ce cigare qui s'est consumé tout seul ou ce café qui a refroidit instantanément. Un point de départ intriguant pour qui aime les histoires de vol en huis clos.



Hélas, puisque tout n'est pas parfait, signalons tout de même que l'intrigue est résolue assez vite et laisse place, dans une seconde partie, à des scènes d'action assez pénibles car déjà lues ailleurs.

L'univers reste très intéressant et on ne doute pas que de surprenantes enquêtes puissent s'y dérouler.



Je ne suis pas hyper fan de l'utilisation des personnages principaux. Je sais que c'est le principe de la série mais l'alternance entre les deux héros me semble bien inutile et artificielle. Pourquoi ne pas avoir les deux héros tout simplement ? On devrait être accroché à la résolution de cette énigme mais moi, j'ai simplement envie que les auteurs passent à autre chose et nous donnent les deux héros en même temps, sans de fastidieuses explications pour rendre crédible leur histoire.



Une série qui a du charme, un tome plus réussi que le précédent mais toujours des petites choses qui coincent : l'alternance des héros, la facilité de la résolution d'une intrigue pourtant très prometteuse et des scènes d'action inutiles.



A voir ce que l'avenir réserve à nos héros !

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L'Assassin royal, Tome 2 : L'Art (BD)

Avec sa couverture aguicheuse, L’art, donne envie d’être lu. Les promesses ne sont pas toutes tenues mais nous laissent néanmoins avec un album de facture moyenne qui accordera un moment d’évasion.



Comme avec Le bâtard, la plus grande déception reste les dessins. Si le bénéfice du doute reste permis (s’agit-il d’hésitations ou de traits définitifs ?), la présentation des personnages est toujours aussi peu satisfaisante. A certains moments, toutefois l’on peut noter un effort, mais celui-ci est contrebalancé par d’autres scènes (notamment celles consacrées aux forgisés ou au sommet de la tour). La comparaison avec le style manga est à peine exagérée, tant les postures sont peu crédibles. Sujet principal de cet album, la magie de l’art n’en sort pas vraiment grandie. L’on en attendait bien davantage…



Le scénario poursuit sur sa lancée et suit le fil imposé par les romans. De nouveaux personnages apparaissent, notamment Patience, d’autres déjà croisés prennent une importance nouvelle. Ces jalons permettent d’amorcer la suite. Même si la formation de Fitz à l’art est un thème important, celle-ci tient davantage aux relations avec Gallen et l’apprentissage donne l’impression d’être passé au second plan.



Beaucoup de non-dits pourront gêner les non initiés. Cette impression de manque est par ailleurs renforcée par l’impression assez déroutante que Fitz grandit sans le lecteur et que nombre de passages sont passés sous silence, alors que l’on nous offre des allusions et des références à ces moments-là (notamment les rapports avec le Fou).



Assurément, titre et première de couverture sont mal choisis pour cet album qui s’attache davantage à la formation de l’assassin. Il fait donc partie d’un ensemble débuté avec le premier tome. Son dénouement, assez inquiétant, annonce des perspectives bien différentes.
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L'Assassin royal, Tome 3 : Kettricken (BD)

Avec ce troisième volume des aventures du jeune apprenti assassin Fitz Chevalerie, c'est un personnage féminin qui est, pour une fois, mis à l'honneur. Et pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit de Kettricken, future reine des Six Duchés et future épouse du prince Vérité dont notre héros se doit d'assurer la sécurité tout en veillant à ce que les négociations relevant des fiançailles se déroulent sans accroc. Délicate mission, surtout lorsqu'on connaît l'influence des ennemis de Fitz et le faible nombre de ses alliés... Malheureusement rien de bien révolutionnaire ici, cet album souffrant d'exactement les mêmes défauts que ses prédécesseurs. Les amateurs des romans de Robin Hobb seront ainsi probablement ravis de retrouver les personnages qu'ils ont appréciés et qui les ont marqués et se replongeront avec plaisir dans l'univers des Six Duchés avec ses intrigues de cour et ses mystères. Les autres, en revanche, risquent de trouver peu d'intérêt à ce troisième album qui, il faut l'avouer, ne fait pas grand chose pour nous accrocher.



Si l'intrigue suit, certes, à la lettre celle des romans, l'histoire peine malgré tout à éveiller la curiosité du lecteur qui suit les aventures de ce bâtard assassin avec un léger ennui (un comble quand on sait à quel point les romans deviennent vite addictifs!). Le respect des concepteurs de la bande dessinée à la série originale est louable, mais à vouloir coller au plus près aux romans, tout est traité de façon trop rapide ou trop superficielle. Les personnages, pour leur part, sont toujours aussi décevants, et malheureusement ceux qui font pour la première fois leur apparition dans ce troisième album n'échappent pas à la règle. Kettricken notamment, frappe par sa fadeur et sa naïveté (oserais-je dire sa sottise...?) alors que c'est avant tout la force se dégageant de sa personnalité qui m'avait, dès le départ, frappée et fait apprécier le personnage. Non, décidément, cette bande dessinée se révèle bien trop décevante, ses quelques qualités ne parvenant pas à contrebalancer les nombreux défauts dont elle souffre. A mon grand regret, je m'arrêterai donc là.
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Les contes de Brocéliande, tome 3 : Les Dames..

Voici le troisième et dernier tome qui compose cette série sur les contes de Brocéliande. Celui-ci m'a un peu moins plu que les deux précédents car je l'ai trouvé beaucoup plus terne, tant au niveau de la qualité de l'image que des histoires qui y sont racontées.



Cet ouvrage en comporte deux qui sont basées sur le même thème à savoir celui de la cupidité des hommes.

Notre guide ici se prénomme Pock et appartient à la race des korrigans. Il est accompagné de ses amis et entreprennent un long voyage pour aller rendre hommage au plus célèbre de tous les mages, Merlin, qui jadis libéra leur peuple.



La première histoire qu'il nous narre est celle d'une famille, Yvon, sa femme Lucie et leur bébé Haël. Menuisier de métier, Yvon, contre l'avis de sa femme, a accepté une étrange commande : celle de réaliser une sculpture de korrigan pour le seigneur du comté afin de gagner plus d'argent. Cependant, ce qu'il ignorait, c'est que cette sculpture s’avérerait maléfique et voudrait les plonger dans un grand malheur. Yvon a bien eu tord de ne pas écouter les conseils de sa femme qu'il prenait pour de la pure superstition. Si vous voulez savoir en quoi et comment un pauvre petit pantin taillé dans du bois pouvait nuire à ce gentil couple et leur enfant, je vous recommande la lecture de cet ouvrage.



La seconde histoire est encore plus moralisatrice puisque le lecteur découvre que si un homme fait une bonne action sans arrière pensée et en étant très humble, il mènera une vie heureuse et prospère contrairement à celui qui n'est intéressé que par l'argent, au point d'en oublier les choses essentielles de la vie.



Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas gâcher le suspense et même s'il est vrai que cette bande-dessinée m'a un peu moins enchantée que les deux précédentes, il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une lecture très agréable et aux dessins, bien que plus ternes, magnifiques. A découvrir !
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