Jean-Christophe Derrien

Très belle découverte que ce T1 de Fourquemin et Derrien. Nous sommes plongés dans un univers à la Dickens avec une pointe de fantastique en plus.

L'histoire : Londres, une jeune femme, Prudence Endicott a du revenir des Indes pour reprendre la mission de Conciliatrice de sa mère décédée. Afin de pouvoir assumer au mieux ses nouvelles responsabilités nocturnes, cette nouvelle justicière au service des pauvres gens, exerce le métier de gouvernante le jour auprès d'un petit garçon de riche famille.

C'est à l'occasion de sa première mission qu'elle va découvrir le monde fantastique des oubliés. Va lors s'engager une course contre la montre, le Maitre de ce monde parallèle voulant anéantir la ville dans 24h.

Le rythme, le dessin très travaillé inspiré de l'école de la ligne claire, les couleurs franches, la fraîcheur des personnages, tout est réuni pour nous faire passer un bon moment et surtout vouloir ouvrir immédiatement le T2.

(Ce ne sera pas un classique de la BD mais peut-être le début d'aventures à rebondissements multiples)

Dernier volet de la bande dessinée avec un dénouement qui m'a surpris. J'ai beaucoup apprécié cette BD

Je trouve cette bande dessinée très intéressante et très bien faite.

Ce tome 2 est aussi bien que le premier et donne envie de connaître la suite

Lors de ce deuxième tome, on retrouve André qui vient de débarquer en Angleterre pour rejoindre la résistance initiée par DE GAULE. Tandis que Sonia continue, malgré elle, à collaborer avec l'ennemi. C'est logiquement que la situation de Sonia et de ses amis va évoluer, mais comment ?!

J'ai ainsi un peu mieux aimé le deuxième tome que le précédant, car on est dans celui-ci, directement dans une suite logique des choses, ce qui provoque selon moi, plus de suspenses et plus d'envies de lectures qu’auparavant. Je recommande donc ce livre aux fans de la bande dessinée et aux fans de la résistance française ou encore, aux fans de la Seconde Guerre Mondiale.

Un premier tome particulièrement agréable et réussi.

Miss Endicott reprend le flambeau de sa mère, qui était une conciliatrice.

Son but aider la population. Le problème : elle travaille le jour comme nurse.

Alors, elle va exercer son second métier de conciliatrice…la nuit !

D’où quelques problèmes de sommeil…mais elle va s’accrocher !

Et une de ses enquêtes va la mener à la cité des oubliés….

Elle s’entoure de personnages assez étonnants, qui donnent un beau relief à ce premier tome.

On se surprend régulièrement à sourire, parfois à rire.

Gouvernante le jour, justicière la nuit, Miss Endicott a pris la relève de sa mère pour secourir le démunis. Et la petite ne s'en laisse pas compter : Dans son habit très strict de gouvernante, elle se bat tout en esquives et à l'aide de son parapluie-canne et de ses redoutables aiguilles à tricoter.

Très bon premier tome très sympathique, drôle grâce à Wallace, petit vieux, ancien aide de sa mère, bousculé dans ses habitudes par la jeunette, et les plat de la cuisinière « Évitez son cake aux olives si vous ne voulez pas perdre une dent », et malgré tout plein de mystère dans le Londres de la fin du 19ème. Et un petit coup de théâtre pour clôturer ce premier tome, je ne vais pas attendre pour aller contempler les grands yeux de notre héroïne. Une bonne BD pour ados.

1984, Big Brother gouverne la société et assujettit ses membres. Voilà un classique ….en bande dessinée. C’est assez froid voire glaçant. Ce noir et blanc instaure ce climat délétère tandis que la couleur, s’incrustant subrepticement, rappelle qu’un autre monde plus doux où les plaisirs simples de la vie pouvaient exister.



Comment résister, comment ne pas être sous l’emprise de ce totalitarisme, ne pas être broyé par la pensée unique. Winston Smith est sur ses gardes, il travaille aux archives. Il sait que tout est sans cesse remis en question par Big Brother qui fait la pluie et le beau temps. Tout le monde est manipulé continuellement et celui qui ne pense pas comme les autres est supprimé.

Un jour Julia l’aborde, il pense qu’elle veut le dénoncer…



Cette adaptation du roman de science-fiction, roman d’anticipation nous montre comment l’individu ne peut rien face à une puissante organisation qui annihile tout sur son passage en contrôlant la pensée et le langage.

Adapté d'une nouvelle de Kipling, celui-ci fait parti du récit.

Jeune journaliste, il rencontre en Inde deux aventuriers pétris d'ambition et les voit partir dans leur périple.

J'ai détesté ces deux aventuriers pur produit de l'Angleterre coloniale conquérante, ils sont pédants, irrespectueux, imbus, prétentieux bref détestables. Le talent de cette fable est sa chute moralisatrice qui remet le monde dans l'ordre des choses mais ils m'ont énervé tout le récit.

Le dessin et les couleurs chaudes nous illustrent parfaitement l'Inde et sa moiteur, le travail sur les vêtements et les tissus est très beau. Les habitants paraissent dociles et crédules, monsieur Kipling malgré les bonnes intentions est bien lui aussi de son époque et de culture anglaise victorienne!

Un classique de la littérature en version BD, je dis oui ! L'ambiance oppressante est très bien restituée avec des dessins en noir et blanc. Les dialogues minimalistes et les bulles de pensées (dangereuses évidemment) font passer les principaux éléments du livre. Un travail réussit qui permet pour ceux qui ne l'auraient pas lu d'entrer dans le monde de #bigbrother (et surtout d'essayer d'en sortir !).

Ce n’est pas ma première aventure avec le dessinateur Xavier Fourquemin. Ses dessins sont reconnaissables, j’ai retrouvé des traits de personnages découverts dans ses autres séries.



Bien des hommes ont des longs nez fins et des mentons en pointes. Cela aurait pu être dérangeant, mais ça ne le fut pas.



La ville de Londres est bien représentée, même si on ne la reconnaît pas de prime abord.



Miss Endicott est une conciliatrice, sorte de détective privé avant l’heure, sillonnera la ville pour résoudre les mystères que les gens sont venus lui soumettre.



Si les mystères que la première personne lui apporte semble bénin, il cache en réalité un problème bien plus conséquent qui entraînera notre miss Endicott dans une ville sous la ville. Les décors sont ceux des bas-fonds, à la Dikens ou à la Jack London dans "Le peuple des abysses"». C’est le royaume des Oubliés.



Les dialogues sont amusants, miss Endicott ne manquant pas de répartie, qu’elle soit verbale ou kung-fuesque. Non, elle ne jouera pas à un Van Damme croisé avec un Bruce Lee, mais elle sait se battre, sans arriver au niveau d’une Uma Thurman dans Kill Bill.



Miss Endicott est pleine de malice, tout comme le vieil homme ronchon qui tient la boutique lorsqu’elle joue à la gouvernante (il bossait déjà avant avec sa mère) et qui se retrouve obligé de faire le ménage, maintenant.



Le scénario apporte un peu de fraîcheur avec cette jeune dame qui joue à la conciliatrice la nuit et à la gouvernante le jour. C’est amusant, agréable à lire, on ne s’y ennuie pas une seule seconde et les dessins fourmille de détails.



Il n’est pas aisé de mettre en scène une héroïne qui a du courage (sans trop virer dans les exagérations), qui est sympathique, qui a des failles, alors, j’apprécie toujours de trouver une bédé qui en met une à l’honneur. Par certaines actions, elle m’a fait penser à Mary Poppins (son parapluie).



Ce premier volet (un diptyque) est une belle découverte et je n’espère qu’une seule chose, que le second soit de la même trempe, surtout après un final qui m’a laissé pantoise.


Lien : https://thecanniballecteur.w..

Cette BD adapte le roman du même nom, dont on parle beaucoup en ce moment (à juste titre ou non) pour son aspect prophétique.

On retrouve totalement le roman, la BD ne s'en écarte pas, mais apporte toutefois une vision intéressante, grâce notamment au travail de la couleur, qui n'apparait que lorsque le personnage principal vit, enfin. Le reste du temps, il évolue dans un quotidien morne et gris, étant aussi normal et insignifiant que les autres travailleurs.

Bien sûr, le format BD oblige à tailler dans le récit, mais dans l'ensemble, ce travail est fait avec cohérence, et le récit est expurgé des longueurs que j'ai pu déplorer dans le roman - je pense notamment aux très longs passages de lecture de Goldstein, ici réduit au minimum. Toutefois, et c'est le gros point négatif selon moi, si j'avais adoré la dernière partie du roman, et le final absolument grandiose, ici cette fin est précipitée, et on perd toute la perversion de l’œuvre originale. Par ailleurs, je me demande sincèrement si un lecteur qui n'a pas lu le roman peut comprendre la fin. Quel dommage ! Car outre ce raccourci (qui malheureusement nous fait terminer le récit sur cette déception), le reste est tout à fait intéressant.

Cette version de 1984 d’Orwell par Jean-Christophe Derrien et Rémi Torregrossa est une belle adaptation BD dont l’esthétique graphique en noir et blanc est fouillé et transmet formidablement l’ambiance si oppressante de cette société dystopique. Sans être une simple transposition de l’oeuvre originale, cette BD est une nouvelle version fidèle et complète très réussie. On aurait aimé plus d’approfondissements autour de la société de Big Brother mais il faut faire des choix pour adapter une telle oeuvre.



Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..

J'avoue que je suis un peu passée à côté de l'histoire. J'ai profité d'une expo autour des femmes dans la BD pour emprunter cet ouvrage dont les dessins m'ont tapé dans l'oeil. J'ai beaucoup aimé le début, la description du personnage principal, son arrivée dans la famille dont elle est gouvernante, son humour... Mais plus l'histoire avançait, plus je la trouvais alambiquée, voire tordue. Trop d'exagérations pour moi, trop de choses surréalistes plaquées là...



Ceci dit, le scénario est original: Miss Endicott est conciliatrice: un mot qu'on aurait remplacé aujourd'hui par détective privée ou ce qui s'en rapproche. Son travail est donc secret et doit se dérouler la nuit. Le jour, elle est gouvernante. Mais elle est emportée malgré elle dans le tourbillon des demandes et de la révolution que prépare le peuple des oubliés, sortes de "sous-hommes" mis au ban de la société et vivant dans les souterrains de la ville...

Il y a beaucoup d'actions; les dessins sont extrêmement soignés et je les trouve superbes, mais il m'a manqué un petit intérêt personnel.

Un BD sympathique mais dans laquelle je n'ai pas appris grand chose. Certes, c'est le 1er tome, mais je l'ai trouvé très légere quant au thème abordé.

Je n'ai ressenti que très peu d'empathie pour les personnages, voire même un peu de défiance quant a leur amitié naissante.

Je n'est pas non plus été très sensible au graphisme.

Elle ne restera pas en mémoire et je ne pense pas poursuivre avec les tomes suivants.

Lecture suivante...

Sonia et Louis se sont installés à Lyon et tout s'y déroule pour le mieux pour le jeune nouveau couple.



Sonia, enfin, désormais Simone depuis son départ précipité de Paris, donne des cours d'allemand et Louis continue ses petits traffics en tout genre.



Mais Sonia est aussi "Marianne" la muse des tracts qui innondent régulièrement la ville et prévient les Lyonnais de ce qui se passe dans leur ville.



Mais la poussée alliée au nord de l'Afrique a pour conséquence que les allemands envoient de plus en plus de troupes vers le sud, dont Lyon sera bientôt un passage obligé.



Pour la résistance, cette nouvelle de l'arrivée massive de troupes change tout et la décision est prise de passer à des actions plus... musclées.

Pour les aider, Londres leur envoie un expert... André.

André a rejoint le général de Gaulle en Angleterre et suit une formation dans les services de renseignements.



Louis est revenu sur Paris et n'a plus que Sonia en tête...



Sonia, à son retour dans la capitale, s'est vue contrainte et forcée de travailler comme traductrice pour le Colonel Schneider, responsable de l'autorité militaire d'occupation de Paris, un comble pour une jeune activiste juive et communiste.



Un parti communiste qui reste pour l'instant dans l"ombre, Hitler et Staline étant liés par un pacte de non-agression.

Mais personne n'est dupe, la seule véritable question est lequel trahira l'autre en premier.



En attendant, nos trois amis se retrouvent à Paris alors qu'en l'absence d'André, Sonia s'est fortement rapproché de Louis...

Frigiel est décidé à combattre l'Enderdragon. Avant de pouvoir le vaincre, il faut suivre un long chemin semé d'embûches, chaque erreur entraînera la mort.




Je ne suis pas fan de l'univers de Minecraft, mais j'ai apprécié le concept de la BD. Chaque vignette est numérotée de manière à pouvoir suivre l'histoire. Par exemple: la vignette n°4 dit: "une petite pause s'impose, allez en 62". Vous prenez donc la direction de la vignette indiquée. L'histoire s'écrit au fur et à mesure de votre avancement dans la bande dessinée.



Les illustrations sont fidèles à l'univers du jeu vidéo. Une BD accessible autant au petit qu'au grand fan de minecraft.



Une BD où l'histoire est différente à chaque lecture, pas mal non ?




Lien : https://leslecturesdelauryss..

Atmosphère... atmosphère

C'est certainement ce qui qualifie le mieux cette BD.

Nous sommes plongés dans des lieux d'hier avec des personnages d'autres époques, un peu à la Notre Dame de Paris au temps des misérables. On s'attend presque à apercevoir Victor Hugo à chaque coin de rue.

C'est plaisant, les couleurs pastel et sépia sont dans le ton.

Les personnages sont caricaturaux à la fois dans leurs allures, dans leurs gestes, l'utilisation du parapluie comme arme de défense presque invincible est drôle !

Le langage est digne de la culture de l'île voisine .. tout reste dans la mesure, dans l'élégance et la morale est sauve !

Le premier tome m'avait enthousiasmé.. mais le second beaucoup moins. On a certes deux miss Endicott au lieu d'une, mais je trouve que la réapparition de la mère est un peu capillo-tractée, et surtout son personnage est grotesque et gâche l'histoire racontée, qui jusque là se passait plutôt en finesse.

Et je me demande si un moment il n'était pas prévu de faire d'autres tomes : en effet il y a beaucoup de petits sujets laissés en suspend au cours de ces deux albums qui mériteraient d'être développés.