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Citations de Jean-Christophe Grangé (1617)


Un jour ... Gerhard lui avait dit : "Nous oeuvrons pour un autre Furher, ma chérie, beaucoup plus puissant que l'homme à la moustache. Un dieu qui dépasse toutes ces pathétiques tentatives pour changer le cours de l'histoire : l'argent. Le monde est fondé sur le premier capitaliste de l'histoire : l'homme. C'est la meilleure valeur, jamais en baisse, jamais déficiente : l'égoïsme forcené de l'être humain."
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Pour un ancien tox, les années d'abstinence sont comme une muraille patiemment construite qui reste en terre friable. Il suffit de la regarder d'un peu trop près pour qu'elle se réduise en poudre.
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"Mendez était un homme trapu, froissé dans un imper beige. Son visage avait la couleur d'un cigare, ses cheveux celle de sa cendre. il tenait toujours un vieux cartable d'instituteur sous le bras, à la manière d'un prof en retard à son cours." p20
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Quand on l’avait repêché dans le torrent, ouvert de bas en haut, exsangue, il était rempli de flotte comme une outre de trappeur. A ce moment là, il était encore conscient – conscient de quoi, on se le demande.
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Je pouvais remonter le fil de mon passé jusqu'à l'âge de six ans. En deçà, c'était le néant, l'absence, la mort. Mes mains étaient brûlées. mon âme aussi. Et ma chair et mon esprit avaient cicatrisé de la même façon - fondant leur guérison sur l'oubli et l'insensibilité.
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Nous sommes les maîtres, nous sommes les esclaves.
Nous sommes partout, nous sommes nulle part.
Nous sommes les arpenteurs.
Nous maîtrisons les rivières pourpres.
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J'avais beau me dire que la vraie vie commençait pour elle - l'éternité - et que je la retrouverais quand mon heure sonnerait, je ne pouvais admettre ce qu'on m'avait volé. Notre chance sur la Terre. Lorsque j'imaginais les années heureuses que nous aurions pu vivre, j'éprouvais la sensation physique qu'on m'avait arraché cette grâce. Comme un organe, un muscle, un morceau de chair, prélevé sans anesthésie.
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𝑽𝒐𝒖𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒆𝒛 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒆́𝒅𝒖𝒒𝒖𝒆𝒓 𝒖𝒏 𝒑𝒔𝒚𝒄𝒉𝒐𝒑𝒂𝒕𝒉𝒆. 𝑻𝒐𝒖𝒕 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒐𝒃𝒕𝒊𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆𝒛, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒑𝒔𝒚𝒄𝒉𝒐𝒑𝒂𝒕𝒉𝒆 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒆́𝒍𝒆𝒗𝒆́.
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Le brouhaha des élèves retentit soudain. On s’acheminait sous le préau. Comment avait-elle supporté ces bons à rien toutes ces années ? Une meute docile, antipathique. Un troupeau de sans-idées, de sans-cœur, grandissant dans l’égoïsme et la paresse, dans l’instinct du confort, de la facilité. Les enfants des autres. Qu’aurait-elle fait de plus si elle en avait eu ? (Sandrine)
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Il croisa quelques passagers sous leur parapluie, qui ne paraissaient ni choqués ni effrayés par la tourmente. Il avait déjà connu cette placidité en Inde, en Afrique : la mousson fait partie des meubles. Juste une source de fatigue parmi d’autres.
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Au Japon, on dit : « Les fleurs d’hier sont les rêves d’aujourd’hui. » Elle pouvait ajouter : « Les fautes d’hier sont les cauchemars d’aujourd’hui. »
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Il était habitué au stoïcisme des Japonais: si on ne peut rien faire face à un problème, c'est donc que, d'une certaine façon, il n'existe pas.
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Au fond, Passan et elle se ressemblaient: elle était fascinée par la France, il était fasciné par le Japon. Ils s'étaient croisés sur le tarmac des chimères.
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Surtout, Passan niait la décadence de l’archipel. Depuis son premier voyage, la situation n’avait cessé d’empirer. Crise économique. Endettement chronique. Désœuvrement des jeunes générations… Il cherchait toujours Toshiro Mifune, l’acteur fétiche de Kurosawa, et son sabre dans les rues, sans voir les androgynes efféminés, les geeks absorbés dans leurs mangas, les salariés ensommeillés dans le métro… Ces générations qui n’avaient pas hérité de la force de leurs ancêtres mais au contraire d’une fatigue accumulée, écrasante. Une société qui se relâchait enfin, gangrenée par la déliquescence occidentale.
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[…] son fond de Coca, tiède, ressemblait à de la résine de cannabis fondue. Il devait rester sur ses gardes, la vie lui avait appris qu’on découvre toujours un étron sous son paillasson.
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Le quartier de la rue de la Huchette ressemblait à un mauvais bilan de cholestérol. Des veines et des artères saturées de gras, où la populace avait bien du mal à circuler. Des ruelles dégoulinantes où des restaurants grecs et des stands de kebabs s'entassaient porte à porte. Cette petite zone surpeuplée avait réussi ce que deux mille ans d'histoire avaient échoué à réaliser : réconcilier les Grecs et les Turcs à force d'huile surchauffée et de menus touristiques.
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Paris croulait littéralement sous les décorations de Noël et on pouvait sentir dans l'air cette impatience mêlée de tristesse qui caractérise les fêtes de fin d'année. Une fois encore, on allait bâfrer, picoler s'offrir des cadeaux, mais c'était pour mieux oublier cet état de fait : une année de plus, une année de moins...
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Paris sous le soleil, c’est pas mal, mais Paris sous la pluie, c’est carrément l’apothéose. Ses ruisseaux vivants, ses trottoirs laqués, son ciel noir qui transforme chaque immeuble en bloc pâle, presque fluorescent, avec ses ornements de façade en guise de lignes de vie.
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Bompart fixa la Seine en direction du pont Saint-Michel. Le soir tombait et dans d'autres circonstances, la scène aurait pu être charmante. Corso, lui, regardait sa marraine : la reine des flics avait été jolie mais le temps était passé par là. Le temps et les crimes. Aux méfaits des années, s'étaient ajoutés les meurtres, les viols, les trafics... A force de sonder la noirceur humaine, Bompart avait perdu tout éclat, à l'extérieur comme à l'intérieur. Crispée sur ses désillusions, rongée par les déceptions, elle n'était plus qu'un noyau d'amertume qui votait Le Pen et souhaitait le retour de la peine de mort. Ravages de l'âge, ravages de l'âme...
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Il est facile de tuer. Il suffit d'accepter de mourir.
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