Jean-Claude Floc`h

Pourquoi l'avoir dessiner ainsi ? je n’ai rien contre le scenario (attention contre Floc'h non plus, je ne me le permettrais pas) mais ce dessin (Grosse cases, traits gras, personnages statiques) affligeant, consternant donc, de ce fait, j’ai été rechercher le HS du dernier Pharaon qui était déjà particulier en lui-même et le classique 8h à Berlin et là, ça ne souffre d’aucune comparaison d'où ma note de 5 pour le scenario et 0.5 pour le dessin, l’encre le papier parce qu'il en a fallu du papier en pleine période de crise et le prix 23€

Le résultat est un superbe album ambitieux aux cases amples et aux graphismes colorés qui n’hésite pas à transporter le lecteur au coeur d’un récit singulier tout en gardant l’esprit des aventures originales créées en 1946 par le Belge Edgar P. Jacobs.
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Une délicieuse aventure hitchcockienne.
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Résultat : chaque image est belle, expressive. La colorimétrie, en particulier, est parfaite. Le scénario, avec son plot bien profilé, est au diapason. Le charme agit : le Blake et Mortimer de Floc’h est à son image : dandy, élégant, cultivé (d’où la référence à Sun Tsu), un peu prétentieux mais charmant.
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Illustrateur et dessinateur fameux, l’auteur livre une version atypique du duo britannique, sur un scénario de Fromental et Bocquet. Superbe mais clivant.
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Les puristes crieront au sacrilège, mais les amateurs de Floc’h vont adorer.
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"L’art de la guerre" est […] un album étonnant et inclassable. Ni hommage, ni pastiche, ni copie, il montre une réappropriation des personnages dans un autre univers pas forcément différent tout en restant aux antipodes des canons d’une série entrée dans la légende.
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On ne boude pas son plaisir dû en très grande partie à Floc’h. Guest Stars, Roosevelt, le général Chennault, Howard Hughes, pour les amateurs et Mortimer n’aime pas le Bourbon.
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Jean-Claude Floc’h, José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental [...] excellent, dans ce vrai-faux canevas ligne claire, à mettre en abyme quelques conventions jacobsiennes attendues…
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Si le thème est intemporel, son traitement par Floc’h est très particulier.
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Réorganiser les cases et les planches, pourquoi pas. L’exercice est réussi, sans toutefois être essentiel, mais c’est un bon prétexte pour relire l’album.
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Jean-Claude Floc'h, illustrateur de tout premier ordre, s'est posé la question suivante : à quel événement récent ou ancien aurais-je aimé participer ?

Qui aurais-je aimé côtoyer ?

Le dessin lui permet de s’immiscer parmi les grands acteurs d'instants historiques de toute nature, qu'ils appartiennent à l'Histoire, au Cinéma, à la Littérature, à l'Art, etc.

Ici, point de mégalomanie, que des clins d’œil.

Très subtil, très anglais aussi, parfois très drôle.

Bien sûr que l'auteur se livre un peu dans cet exercice.

En fait, je crois qu'il nous invite à faire une démarche personnelle toute similaire.

Si vous tombez dessus, vous ne vous ferez pas mal, tout au contraire.

Biographie, livre d'art, bande dessinée ?

Cet ouvrage magnifique est tout à la fois.

Grâce à lui, après avoir quelque peu délaissé l'oeuvre magique de Floc'h, je m'y suis replongé avec délectation.

Cet ouvrage est un trésor, il a plein de tiroirs que je n'avais jamais explorés.

C'est grâce à lui que j'ai notamment découvert Sommerset Maugham, en passant par le livre génial qu'est la Villa Mauresque.

L'auteur pudique comme tout Britannique qu'il est tellement, bien que de nationalité française ou bretonne, se livre et commente son oeuvre. On pourrait le croire orgueilleux, je ne pense pas qu'il le soit. En revanche il est pleinement conscient de la valeur artistique de son oeuvre et on ne peut qu'être en accord avec lui.

Je pense que je prendrais ce livre sur une île déserte. Il fait tellement rêver ...

Le graphisme est superbe.

Comme tous les autres ouvrages de ce génie du graphisme, le lecteur de ce si beau livre doit prendre le temps de s'arrêter à chacune des stations proposées et s'interroger sur les messages subliminaux de Floc'h.

A chaque fois qu'on se pose cette même question sur une même image, les réponses sont différentes. C'est aussi une manière de s'interroger soi-même.

certes, le livre forme un tout, mais chacune des pages forme un univers.

C'est vraiment beau, très beau.

Un album proche de la BD par son graphisme et par les pages blanches

Je crains être (totalement ?) subjectif lorsqu'il s'agit de Floc'h (ici une fois encore associé à l'excellent François Rivière).

J'ai une telle admiration pour l'oeuvre de Floc'h que je manque peut-être de recul.

Ce petit bijou pourrait décevoir, paraître fade à un lecteur peu averti quant aux mondes des auteurs.

En effet, je pense qu'il faut aborder la lecture, la dégustation de ce Royal Cake, en ayant déjà un minimum "de culture floc'hienne". Alors, toutes les subtilités et saveurs sont mises en exergue, les papilles et cellules grises s'émoustillent.

Illustrations, construction et narration de l'histoire avec son incontournable "chute" sont là encore exceptionnelles.

Un grand album avec beaucoup de blanc, pour pouvoir s'inventer "une belle vie".

En effet, tout l'intérêt de cette histoire est de jouer, à l'instar de l'illustrateur, avec ses désirs et ce qu'on peut faire surgir sur la page blanche.

Mais, comme dans la critique précédente, je m'interroge sur les pages où "avoir la belle vie", c'est posséder des choses ou faire des choses qui nécessitent de l'argent...

Je sais bien que l'argent contribue au bonheur, mais bon... Il y a tant d'autres choses à transmettre...

L'illustration, jolie mais désuète, parlera surtout au troisième âge, les jeunes risquent d'y être moins sensibles...

Album lu pour la préparation de"1,2,3 albums" 2016, organisé par l'association Livralire. (http://livralire.org)

En grand amoureux de littérature anglaise, François Rivière a su restituer la vie mouvementée de l'auteur du Paravent chinois. Le trait de Floc'h épouse à merveille l'univers de cette jet-set intellectuelle de la Riviera.
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