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Citations de Jean Dufaux (1688)


Je ne peux plus attendre. Le mal qui me ronge aura bientôt raison de moi. Saria Asanti doit savoir. Je lui ai caché la vérité jusqu’à présent. Pour la protéger. Mais nous n’avons plus le choix. Ni elle ni moi…
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Nous sommes tous des monstres si nous acceptons ce pouvoir sans nous révolter.
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Il y a deux nuits, ton apparence n’avait rien d’humain. La Bête était en toi.
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Ne les dérangeons pas. Il est des forces qui n’appartiennent plus à ce monde. On croit qu’elles vous prêtent un pouvoir sans limites en réalité, elles vous détruisent.
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C’est la Luna, n’est-ce pas, qui a les clés ? Parle-moi d’elle… Nous ne lui voulons aucun mal, bien au contraire. Ne sommes-nous pas de la même famille ? C’est clés, elles sont à moi, autant qu’à elle. Mais je saurai en faire meilleur usage. L’Église, seule peut éviter les pièges de l’orgueil et de l’ambition.
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Il arrive toujours un moment où c'est dans la démence que l'on trouve le remède.
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La maison Usher. La mélancolique maison Usher. Imposante encore malgré le passage du temps qui n'épargne rien. Devant ses fenêtres qui vous regardent, on ressent comme un malaise. On dirait une présence qui attend. Qui attend quoi ? Ou qui ? Comment deviner ce que la maison recèle, cache, vit. Tout voyageur préfère passer son chemin lorsqu'il croise la maison Usher.
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Nous verrons si les hommes craignent davantage l’Enfer qu’ils ne souhaitent le Paradis.
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À présent, le Doge reçoit le représentant du Grand Cadi et son martyr, Ali Muslim Orfa. La rencontre est saluée par les vivats de la foule. De cette confrontation vont renaître les principes sacrés qui vont régenter la Cité pour les douze années à venir. La religion, les dogmes, le visage de Dieu. Le Doge va devoir convaincre à nouveau son peuple qu’il détient le pouvoir de faire respecter ces principes en exhibant l’anneau de Moloch, qu’il porte à son doigt. Ce pouvoir lui est contesté par le Grand Cadi. Pour la seconde fois de l’ère domitienne, son envoyé va tenter de s’en emparer, en lui opposant Ali Muslim Orfa, le martyr.
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Mes frères, en vérité, je vous le dis, hommes et femmes nous rejoindront pour danser la gigue du grand désespoir.
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Les clés !! Ouf, elles sont toujours là. Mais pourquoi m’inquiéter ? Je n’ai pas à me méfier d’Orlando. Si mon père m’a confié à lui, c’est qu’il avait ses raisons. Justement, lesquelles ? C’est vrai que, depuis sa mort, Orlando a veillé sur moi. Il m’a quasiment élevée. Mais mon père attendait certainement plus de lui. C’est lié aux trois clés ! Est-ce lui qui doit me mener à la Porte de l’Ange ? A-t-il découvert où elle se trouve ? Pourquoi ne m’en parle-t-il jamais ? On dirait qu’il a peur… Peur de ce qu’il connaît, ou de ce qu’il ignore ? Je dois trouver une cachette plus sûre et ne pas en parler. Je suis assez grande pour décider toute seule.
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Galadriel ! Il doit chercher ses clés, celles qui furent dérobées par mon ancêtre Mozo Asanti, et il a cru les retrouver parmi les Inquisiteurs assis à la droite. Mais qui donc a pu le pousser sur cette piste ? Mon frère ? C’est possible. Pour l’éloigner de son enfant. La petite Saria… Petite ? Elle doit être grande à présent. À quoi ressemblerait-elle ? Des cheveux rouges, je crois… C’est curieux… Qui m’a parlé dernièrement d’une femme aux cheveux rouges ? Elle portait un nom bien curieux… La Luna !
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Bah ! Le peuple gronde toujours ! Quand ce n’est pas de faim, c’est de rancœur. Ce sont là des plaintes auxquelles je ne prête plus guère attention.
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Au nom des Inquisiteurs, assis à la droite, je déclare la famille Avela coupable d’hérésie. Par le supplice de la sphère, nous saurons si Dieu leur pardonne. Bourreau, accomplis ton office ! Peuple de Venise, la sphère jugera par cinq fois. Cependant, il est donné à la famille Avela de racheter ses péchés.
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Six années ont passé. Nous sommes en 27 de l’ère domitienne. Le vaisseau de la Dyle des Forçats se prépare à entrer dans la cité.
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Mozo Asanti. Oui… Il n’y a qu’un homme d’église qui puisse jouer son âme avec Dieu, et lui ravir les clés qui ouvrent la porte. Pour cela, il fallait se sentir capable d’affronter le Ciel et l’Enfer. Les deux sont un abîme. C’est donc par Mozo Asanti que les trois clés sont apparues dans ma famille, sans jamais livrer leur secret. Mozo mourut fou. On ne frôle pas un tel pouvoir sans le dominer ou y succomber. Mais aucun Asanti, jusqu’à présent, n’a trouvé la Porte de l’Ange. À la mort de mon père, l’aîné hérita des clés. Mon frère n’en était pas digne. Il m’a fallu attendre jusqu’à ce jour, et semble-t-il pour rien !
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C’est toi, Saria ?! Approche. Je ne suis pas beau à voir, n’est-ce pas ? Je t’aurais bien épargné ce spectacle mais le temps presse. Ils peuvent surgir d’un instant à l’autre… Cette boîte, je te la confie. Ouvre-la. Des rois, des tyrans tomberaient à tes genoux pour posséder ces clés. Des familles ravageraient des continents entiers pour s’en emparer. L’une de ces clés peut t’emmener aux portes de l’Enfer, la deuxième au seuil des Paradis célestes, la troisième au néant. C’est la plus terrible, et j’ignore de laquelle il s’agit. C’est pour cela que je ne les ai jamais sorties de ce coffret. Le néant est pire que la mort. Tu devras te méfier de tout le monde. Le doge, mon frère, attend l’heure de ma mort pour s’emparer de cette boîte. Les lois de la Cité l’empêchent de verser le sang de sa famille. Mais toi… Tu es ma fille naturelle ! Mon frère doit continuer de l’ignorer. Il existe une porte qui accepte les trois clés, la porte de l’ange. Trouve la clé qui conduit au Paradis, à la puissance suprême. La boîte… Cherche la porte… Prends le pouvoir…
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Pour moi, tout pouvoir est fasciste, qu’il passe par des décrets ou par la force, qu’il soit de gauche ou de droite, religieux ou laïc. Pasolini a très bien parlé de tout cela. – Jean Dufaux, dans l’introduction de l’intégrale (janvier 2020)
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Véritable parcours du combattant qui vit deux éditeurs et deux dessinateurs se relayer pour mener à sa conclusion ce rêve éveillé que je voulais écrire sur la République de Venise, pendant cauchemardesque de ma série Giacomo C. – Jean Dufaux, dans l’introduction de l’intégrale (janvier 2020)
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La Croix et le Croissant repartirent en guerre. Il n’est pas donné de fin à notre histoire car elle parle de la folie des hommes… qui est éternelle. Et ainsi au soir des batailles vaines, passe toujours la lumière des martyrs. Sur son passage, crient les armures et les os. Comme s’ils répondaient à son appel : je cherche des martyrs. La guerre sainte. Encore. Et toujours.
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