AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Saria tome 1 sur 4
EAN : 9782756018942
64 pages
Delcourt (07/11/2012)
3.6/5   10 notes
Résumé :
Venise. Le prince Assanti se meurt. Il confie à sa fille naturelle, Saria, un coffret contenant trois clefs qui, utilisées sur la Porte de l'Ange, donnent accès, l'une au Paradis, l'autre aux Enfers, et la troisième, au Néant. Escortée par Orlando, un fidèle serviteur, la petite fuit loin du palais et de ses dangers. Six ans plus tard, défiant le pouvoir sous le nom de la Luna, Saria se prépare à affronter son destin...
Que lire après Saria, tome 1 : Les trois clésVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Tout pouvoir est fasciste.
-
Ce tome est le premier d'une trilogie, indépendante de toute autre. Sa première édition date de 2007. Il a été réalisé par Jean Dufaux pour le scénario, et par Paolo Eleuteri Serpieri pour les dessins et les couleurs. Cet artiste est également l'auteur de la série Druuna. Il comprend soixante-deux pages de bande dessinée. À la suite de problème de santé, Serpieri n'a pas pu réaliser les deux autres albums de la trilogie : Riccardo Federici lui a succédé. le premier tome avait été publié sous le titre de Les Enfers, tome un.

La ville de Venise : elle a vécu de meilleurs jours, certains bâtiments semblant abimés, d'autres parcourus par d'énormes câbles parfois rompus. Orlando, le serviteur de la famille, vient réveiller la jeune Saria avec une lanterne à la main. Elle doit le suivre car son père approche de la fin de sa vie : il va mourir. Elle doit se dépêcher, il a fait préparer une malle, et ils quittent le palais cette nuit-même. Parce qu'ils vont venir la chercher et lui poser des questions auxquelles elle ne pourra pas répondre, et cela peut lui coûter la vie. Il a déjà ordonné aux domestiques d'évacuer les lieux. Orlando conduit Saria à la chambre du prince Asanti. Celui-ci est couché nu dans son lit. Il s'excuse de ne pas être beau à voir. Il lui aurait bien épargné ce spectacle, mais le temps presse. Ils peuvent surgir d'un instant à l'autre. Il lui confie une boîte. À son invitation, elle l'ouvre et y découvre trois clés à l'intérieur. Il expose ce qu'elles sont. Des rois, des tyrans tomberaient aux genoux de Saria pour posséder ces clés. Des familles ravageraient des continents entiers pour s'en emparer. L'une de ces clés peut l'emmener aux portes de l'Enfer, la deuxième au seuil des Paradis célestes, la troisième au néant. C'est la plus terrible, et il ignore de laquelle il s'agit. C'est pour cela qu'il ne les a jamais sorties de ce coffret. le néant est pire que la mort. Elle devra se méfier de tout le monde. le doge, le frère du prince, attend l'heure de sa mort pour s'emparer de cette boîte. Les lois de la Cité l'empêchent de verser le sang de sa famille.

Orlando fait sortir Saria de la pièce car le temps presse. Après leur départ, l'ange Galadriel fait son entrée dans la chambre du mourant. Elle vient pour les clés. le prince Asanti lui rétorque qu'il n'allait pas les confier à sa fille naturelle. Désormais, les clés appartiennent à l'Église : il les a données à un prêtre car les pouvoirs de Galadriel s'effacent à la lumière de la sainte Croix. Contraint par Galadriel, il ajoute que ce prêtre n'a pas de nom, il porte un chiffre, celui de son ordre. Il appartient à l'ordre Sancti Aura, les Inquisiteurs assis à la droite. Jamais l'ange ne pourra les corrompre, elle doit abandonner toute idée de retrouver les clés. Elle le poignarde en indiquant que les clés lui appartiennent car elle est le gardien de la porte. Dans la barque sur le canal, Saria fait remarquer à Orlando qu'on dirait que la chambre de son père est en train de brûler. Il s'aperçoit qu'on les suit, il fait rentrer la barque dans une venelle discrète. le duc Amilcar passe dans la grande artère, avec ses troupes de fasci : ils se rendent au palais du prince Asanti. Sur place, un soldat localise la chambre du prince et appelle le duc : le corps du prince flotte à quelques centimètres au-dessus des draps, transpercé par la lumière des douleurs.

La page d'ouverture établit d'entrée un mélange de genres déconcertant. Dans son introduction, le scénariste évoque la République de Venise, ainsi qu'une histoire qui serait le pendant cauchemardesque de sa série Giacomo C. (15 tomes de 1988 à 2015, et deux tomes en 2017/2018 Retour à Venise) illustrés par Griffo (Werner Goelen). le lecteur en déduit que le récit se déroule dans le courant du XVIIIe siècle, ou peut-être un peu avant au vu des tenues vestimentaires et de quelques éléments technologiques. Dans le même temps, la première case présente ces câbles par endroit mis à nu, à d'autres sectionnés et tordus comme s'il existait un réseau distribuant de l'énergie. Plus loin dans le récit, il est question d'une ogive, et le doge semble bien s'apparenter à un cyborg. Les images véhiculent des éléments d'anticipation, comme si cette Venise correspondait à une version post apocalyptique, avec des vestiges incompris d'une science oubliée et un retour à une restauration d'une époque révolue. Dès la planche cinq, il apparaît également une ange, Galadriel, pas commode, symbolisant le Bien, mais aussi une partie du Mal, et le récit fait mention des Enfers (qui était le titre original de la série) et du Paradis. Un lecteur familier de la série Druuna en reconnaît plusieurs éléments constitutifs, l'érotisme et la pornographie en moins.

La narration visuelle porte la marque très forte de la personnalité graphique de l'artiste. le lecteur identifie au premier coup d'oeil son usage de petits traits secs pour donner de la texture et du relief à chaque élément détouré, et apposés en disposition de croisillon très dense en guise d'arrière-plan dans certaines cases. Cela donne des images semblant très solides, tout en restant immédiatement lisibles. Ses dessins s'inscrivent dans un registre descriptif et réaliste, apportant une consistance impressionnante tant aux décors qu'aux personnages. le lecteur se retrouve rapidement convaincu par la réalité de cette déclinaison fantasmagorique de Venise : l'architecture gothique et l'architecture de la Renaissance vénitiennes pour les façades et les intérieurs des bâtiments. Subjugué par les visuels, il effectue sciemment une pause pour savourer régulièrement une case : l'escalier monumental à l'intérieur du palais du prince Asanti avec ses grosses conduites et ses pierres effondrées, la façade dudit palais avec des tuyaux dessinant des formes évoquant une vulve, la grand place vue du dessus avec sa tour étayée tant bien que mal, un palais à la coupole éventrée, le grand bureau du Doge, et son mobilier, une autre vision de la grand place cette fois-ci à hauteur d'homme pour une exécution publique, un statuaire impressionnant devant l'entrée d'un autre palais, la présence parfois discrète parfois massive de machineries métalliques à l'arrêt, le pavage du quai où Ricardo emmène Saria pour un déplacement en barque, la vision apocalyptique du fourneau d'Hérodias, une structure métallique délabrée en pleine lagune avec des flammes s'échappant par le dessus, la vision dantesque de la base immergée de ce haut fourneau, l'échoppe très encombrée d'un fourgue, le peuple rassemblée sur la place pour assister à la cérémonie d'appel de Moloch par le Doge, etc.

Tout comme les environnements, les personnages présentent également une forte consistance visuelle, ce qui leur donne à la fois de l'épaisseur et de la présence. Orlando apparaît comme un beau jeune homme compétent et capable alors qu'il vient chercher Saria. le lecteur peut voir qu'il a pris de l'âge alors que six années ont passé entre la scène introductive et la suite du récit, et que sa santé s'est détériorée. La Luna correspond à une vision de la femme telle que l'affectionne le dessinateur : avec des rondeurs accentuées, un postérieur consistant, et elle se dénude entièrement pour plonger dans la lagune à la suite de Ricardo pour aller voir où il trouve des médaillons frappés du nombre XXVII. Les postures des soldats menés par le duc Amilcar attestent d'hommes de métier, sûrs de l'autorité que leur confère leur uniforme, ce comportement s'avère encore plus manifeste chez le duc. le lecteur scrute les détails apparents du corps du Doge, s'interrogeant comme Muredi d'Ispahan sur sa véritable nature. Galadriel en impose dès sa première apparition : ses ailes, ses cuissardes, ses bijoux en or et son poignard, ainsi que son visage dur et fermé. le lecteur ressent également la force des motivations et des émotions des personnages dans la structure des pages : l'artiste utilise des cases rectangulaires majoritairement avec une bordure, dont l'agencement s'adapte à chaque situation, et parfois à la morphologie ou au geste d'un personnage. Elles ne constituent que rarement une bande sagement rectiligne. Régulièrement, une tête dépasse sur la bande supérieure, ou un personnage représenté en pied dépasse sur la bande inférieure, les ailes de Galadriel nécessitent une plus grande largeur de case à cet endroit, le corps du prince Asanti transpercé par la lumière des douleurs occupe une case de la hauteur de deux bandes et demi, des pics qui transpercent un corps transpercent également la bordure de case adjacente, etc.

Dans la scène introductive, Saria reçoit un coffret contenant trois clés ouvrant une porte donnant sur trois lieux différents. Six années passent, et elle est devenue une jeune rebelle idéaliste luttant contre le pouvoir en place, grâce à l'aide d'Orlando. le scénariste en fait une jeune adulte sûre d'elle, n'hésitant pas à se mettre en danger pour sauver une famille injustement accusée. Elle lutte contre le pouvoir en place organisé dans un gouvernement militarisé, coupé du peuple, préoccupé par le maintien de l'ordre pour se maintenir en place, et certainement pas par le bien commun, une dictature fasciste. L'auteur évoque également des traditions qui ont perdu leur sens, un appareil d'Église déconnecté des valeurs religieuses. Lorsqu'est évoqué l'arrivée de la dyle des forçats, le lecteur identifie une opposition entre la religion De La Croix et celle du Croissant, que Dufaux développera dans sa série Croisade avec Philippe Xavier. En outre, Muredi d'Ispahan fait observer à Ali Muslim Orfa que le message du Doge au peuple est de craindre la colère de Dieu si on ne lui obéit pas, alors que Orfa parlera d'espérance, de pardon, de rachat. Ce à quoi son interlocuteur répond qu'ils verront si les hommes craignent davantage l'Enfer qu'ils ne souhaitent le Paradis. Lorsque le Doge fait apparaître Moloch au milieu de la place de Venise, le lecteur reconnaît un symbole éminemment phallique dans cette ogive commandée par le Doge, auquel s'oppose Saria une femme. Il rapproche ce symbole de celui de la vulve sur la façade du palais du prince Asanti.

A priori, l'association de deux créateurs à la personnalité si forte peut faire craindre un exercice de style entre surenchère et neutralisation de talents incompatibles. À la lecture, il apparaît que Jean Dufaux a écrit en fonction de la personnalité de Paolo Serpieri et que ce dernier s'est adapté aux caractéristiques du scénario. le lecteur savoure cette dystopie vénitienne, cette version fantasmagorique de la cité où une jeune femme résiste contre un pouvoir fasciste, dans une narration visuelle flamboyante et macabre, mettant en scène l'exercice du pouvoir totalitaire pour lui-même, déconnecté du peuple qu'il doit servir.
Commenter  J’apprécie          220
J'aime beaucoup ce que fait Jean Dufaux, j'ai notamment apprécié son oeuvre Barracuda mais là, grosse déception.



C'est une BD vraiment très sombre, laide, violente, des plus sinistres, avec des scènes de nu en prime (qui n'avaient aucune raison d'être). C'est un mélange entre historique, fantastique et steampunk très mal dosé, pas assez exploité, je trouve.

J'ai trouvé le tout très brouillon, ça n'a pas assez d'impact, c'était parfois incompréhensible et trop complexe. J'ai complètement décroché au bout d'un moment, n'ayant plus envie de comprendre.

Un graphisme vraiment très spécial qui ne m'a pas plu du tout. Je n'accroche vraiment pas avec le travail de Serpieri. Beaucoup de traits, plein de traits partout, je ne voyais que ça et ça a desservi la BD.

Comme vous l'aurez compris, ça avait pourtant tout pour me plaire, du moins le scénario. Je ne lirai certainement pas la suite même si apparemment, il n'y a qu'un second tome.
Commenter  J’apprécie          60
Jean Dufaux, allié au dessinateur d'origine italienne Paolo Serpieri débute avec le présent tome une série en trois volume intitulée Saria. Celle-ci et un mélange historico-fantastique et de steampunk.

L'intrigue se déroule à une époque non définie – dans une Venise sombre, angoissante et oppressante mais surtout tenue d'une main de maître par le pouvoir en place c'est-à-dire le doge qui devient sous la plume de Jean Dufaux et le stylet de Paolo Serpieri un véritable tyran de chair et de pièces métalliques sur certaine partie de son corps et dans laquelle on retrouve des références historiques comme par exemple Mussolini et ses chemises noires, qui deviennent dans le cas présent les gardes du corps du doges.

La lutte entre le bien et le mal se dégage dans cet univers bâtit de bric et de broc à l'aide de ferrailles (qui peut décontenancer certains) et dans laquelle Venise semble méconnaissable car détruite partiellement à certains endroits.

Outre les références à Mussolini et ses sbires, il y a également des références religieuses à travers les anges (destructeurs ou non, l'enfer et ses monstres, tous issus du lieu en question, et, dans lequel l'imagination est reine pour les représenter.

L'histoire en elle-même est toute simple, voire banale. Les illustrations, quant à elles, sont sublimes, et, réalistes à souhait. Seul petit bémol, les auteurs auraient pu se passer des scènes de nus et érotiques qui n'étaient vraiment pas nécessaires ni utiles pour la compréhension de l'histoire. A part ce tout petit point, une excellente BD qui laisse présager un deuxième et troisième tome dans la même veine.

Pour information, le steampunk est un mouvement culturel mêlant l'esthétique et la technologie du XIXe siècle à des éléments de science-fiction. Au cours des oeuvres littéraires, les faits se déroulent dans une réalité alternative où le progrès technologique se base, non pas sur l'énergie électrique, mais, sur les machines à vapeur.
Commenter  J’apprécie          30
Deux grands noms: Dufaux au scénario et Serpieri au dessin. le lecteur avait tout pour être heureux. Et pourtant, il manque quelque chose qui ferait véritablement décoller cette histoire. le manichéisme sera de mise. Bref, peu d'originalité dans le scénario. On était habitué à mieux.

Au second tome, on change le nom de la série et on remplace également le dessinateur de la sérié érotique des Druuna. le successeur se débrouillera fort bien avec des planches de bonne qualité. C'est un bel univers que cette Venise futuriste où le Doge s'accroche à son pouvoir.

En conclusion, c'est beau mais sans véritable saveur particulière.
Commenter  J’apprécie          60
A l'automne 2007 Robert lafont BD sort le premier tome des Enfers par Dufaux et Serpieri. Puis avec l'arrêt de l'activité BD de l'éditeur et les problèmes de santé du dessinateur italien, la série marque un coup d'arrêt. 5 ans plus tard, nouveau dessinateur, nouveau titre et ré-édition du tome 1 , le tout chez Delcourt. Dans une Venise décadente steampunk organique, une jeune fille se voit confier par son père mourant un coffre avec 3 clés, du Paradis, de l'enfer et du Néant. Coffre qui va être convoité par l'ange Galadriel et d'autres puissances en jeu. Inutile de dire que, si niveau dessin, l'un comme l'autre artiste italien fait des merveilles, niveau scénar c'est quand même un peu confus parfois, beaucoup de zones restant dans l'ombre. L'ensemble est baroque et flamboyant, une curiosité.
http://bobd.over-blog.com/
Lien : http://bobd.over-blog.com/
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Galadriel ! Il doit chercher ses clés, celles qui furent dérobées par mon ancêtre Mozo Asanti, et il a cru les retrouver parmi les Inquisiteurs assis à la droite. Mais qui donc a pu le pousser sur cette piste ? Mon frère ? C’est possible. Pour l’éloigner de son enfant. La petite Saria… Petite ? Elle doit être grande à présent. À quoi ressemblerait-elle ? Des cheveux rouges, je crois… C’est curieux… Qui m’a parlé dernièrement d’une femme aux cheveux rouges ? Elle portait un nom bien curieux… La Luna !
Commenter  J’apprécie          80
Mozo Asanti. Oui… Il n’y a qu’un homme d’église qui puisse jouer son âme avec Dieu, et lui ravir les clés qui ouvrent la porte. Pour cela, il fallait se sentir capable d’affronter le Ciel et l’Enfer. Les deux sont un abîme. C’est donc par Mozo Asanti que les trois clés sont apparues dans ma famille, sans jamais livrer leur secret. Mozo mourut fou. On ne frôle pas un tel pouvoir sans le dominer ou y succomber. Mais aucun Asanti, jusqu’à présent, n’a trouvé la Porte de l’Ange. À la mort de mon père, l’aîné hérita des clés. Mon frère n’en était pas digne. Il m’a fallu attendre jusqu’à ce jour, et semble-t-il pour rien !
Commenter  J’apprécie          60
C’est toi, Saria ?! Approche. Je ne suis pas beau à voir, n’est-ce pas ? Je t’aurais bien épargné ce spectacle mais le temps presse. Ils peuvent surgir d’un instant à l’autre… Cette boîte, je te la confie. Ouvre-la. Des rois, des tyrans tomberaient à tes genoux pour posséder ces clés. Des familles ravageraient des continents entiers pour s’en emparer. L’une de ces clés peut t’emmener aux portes de l’Enfer, la deuxième au seuil des Paradis célestes, la troisième au néant. C’est la plus terrible, et j’ignore de laquelle il s’agit. C’est pour cela que je ne les ai jamais sorties de ce coffret. Le néant est pire que la mort. Tu devras te méfier de tout le monde. Le doge, mon frère, attend l’heure de ma mort pour s’emparer de cette boîte. Les lois de la Cité l’empêchent de verser le sang de sa famille. Mais toi… Tu es ma fille naturelle ! Mon frère doit continuer de l’ignorer. Il existe une porte qui accepte les trois clés, la porte de l’ange. Trouve la clé qui conduit au Paradis, à la puissance suprême. La boîte… Cherche la porte… Prends le pouvoir…
Commenter  J’apprécie          30
À présent, le Doge reçoit le représentant du Grand Cadi et son martyr, Ali Muslim Orfa. La rencontre est saluée par les vivats de la foule. De cette confrontation vont renaître les principes sacrés qui vont régenter la Cité pour les douze années à venir. La religion, les dogmes, le visage de Dieu. Le Doge va devoir convaincre à nouveau son peuple qu’il détient le pouvoir de faire respecter ces principes en exhibant l’anneau de Moloch, qu’il porte à son doigt. Ce pouvoir lui est contesté par le Grand Cadi. Pour la seconde fois de l’ère domitienne, son envoyé va tenter de s’en emparer, en lui opposant Ali Muslim Orfa, le martyr.
Commenter  J’apprécie          40
"Des rois, des tyrans tomberaient à tes genoux pour les posséder. Des familles ravageraient des continents entiers pour s'en emparer. L'une de ces clés peut t'emmener aux portes de l'Enfer, la deuxième au seuil du Paradis célestes, la troisième au néant. C'est la plus terrible, et j'ignore de laquelle il s'agit."
Commenter  J’apprécie          70

Videos de Jean Dufaux (66) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Dufaux
Murena est une série de bande dessinée historique belge écrite par Jean Dufaux et dessinée par Philippe Delaby puis Theo. La narration décrit le règne de l'empereur Néron dans la Rome antique de 54 à 68 et, en parallèle, l'évolution du héros éponyme, Lucius Murena. La série est éditée par Dargaud depuis 1997. L'histoire se déroule dans la Rome antique, au Ier siècle, sous le règne des empereurs Claude puis Néron. Claude exprime des remords d'avoir négligé son fils biologique Britannicus au profit de son fils adoptif, Néron. de plus, il regrette d'avoir épousé Agrippine et il envisage de la répudier, car il souhaite se marier avec son amante Lollia Paulina. Devant cette double menace, l'impératrice intrigue pour assassiner sa rivale, avec l'accord passif de Néron. Or, Néron est ami avec Lucius Murena, fils de Lollia Paulina et héros éponyme de la série. Agrippine, par ailleurs, sollicite Locuste pour empoisonner Claude et installer Néron sur le trône. le récit met en parallèle l'évolution de Néron et celle de Lucius Murena, qui basculent progressivement dans la folie.
À la suite de l'assassinat de Claude, Néron monte sur le trône. Britannicus meurt à son tour dans des circonstances troubles et la rumeur attribue ce nouveau décès à Néron ; ce dernier devient la proie d'une folie, réelle ou supposée, qui le consume. À travers ces épisodes, nous voyons comment Néron sombre dans la cruauté, par un concours de circonstances, un jeu de manipulation et de vengeance…

HistoryBD est une chaîne consacrée à l'univers de la BD, des bandes dessinées classiques aux comics en passant par le manga, les dessins, planches originales, dédicaces, sérigraphie, tirages de tête et de luxe avec des éclairages sur les dernières nouveautés sorties.. A travers nos vidéos, vous retrouverez également des objets de collections comme des figurines et même vos jouets et heros d'enfance, comme Goldorak, Capitaine Flam, Albator, ou encore Candy, ainsi que diverses figurines de collections de chez Cartoon Kingdom, Sideshow, tsume, jnd, prime1 studio. Vous retrouverez également tous vos auteurs et dessinateurs favoris comme Hergé, Bloz, Uderzo, Franquin, Jéremy, Achdé, Cauvin, Goscinny, Carl Barks, Marini, Duchâteau, Van Hamme, Tibet et bien d'autres … et vos personnages: astérix , obélix, lucky luke, jolly jumper, tintin, milou, capitaine haddock, spirou et fantasio, marsupliami, thorgal, lanfeust avec la très jolie et sexy cixi, blake et mortimer, alix, gaston lagaffe, caporal blutch, le capitaine chesterfield dans les tuniques bleues, les schtroumfs, iznogoud, batman, largo winch, spider man, hulk , thor, iron man, wonder woman, Superman, Mickey, Donald, picsou, popeye, agent 212, Achille Talon, Blueberry, Durango, Blek le Roc, boule et bill, cedric, clifton, cubitus, robin dubois, ducobvu, ric hochet, gil jourden, litteul kevin, l'attaque des titans, pif, tetram, titeuf etc… Nous présentation aussi des affiches de film avec des grands acteurs comme Stallone , clint eastwood, arnold schwarzenegger.... On parlera aussi des prix de ventes, des enchères, et surtout des côtations et valeurs que peuvent avoir vos bandes dessinées ou objets de collections. --------------------------------------------------------------------------------------------------- Rejoignez cette chaîne pour bénéficier d'avantages exclusifs : https://www.youtube.com/channel/UCJFsqZrkiTLXpJac-jMMxFA/join **************************************************************************** La Page : https://www.facebook.com/Historybd-110788777713396 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- le groupe facebook le monde de la BANDE DESSINEES / https://www.facebook.com/groups/5020332754661322 ------------------------------------------------------------------------------------------------ Instagram : https://instagram.com/historybd1?utm_medium=copy_link ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Contact : historybd29@gmail.com ____________________________________________________________________ lien vers TIK TOK https://www.tiktok.com/@historybd1?lang=fr
Historybd achat /vente /échange de bandes dessinées, comics et figurines https://www.facebook.com/groups/550312513208044 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Lien vers le chaine YouTube du parrain de History BD, le monde d'Hillmick si v
+ Lire la suite
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (22) Voir plus



Quiz Voir plus

Murena, Premier Cycle : Le Cycle de la Mère

Les auteurs, Jean Dufaux et Philippe Delaby, sont...

Belges
Français
Suisses
Italiens

12 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Murena - Cycle 1 : Le Cycle de la Mère de Jean DufauxCréer un quiz sur ce livre

{* *}