Citations de Jean-Jacques Pelletier (146)
L’inspecteur Lefebvre m’a assuré qu’il n’y avait aucune inquiétude à y avoir à votre sujet. Il a ajouté que vous étiez presque aussi paranoïaque que nous le sommes, quoique de façon plus joviale.
Pour la première fois, il réalisait non seluement tout l'espoir que l'on peut mettre dans les livres, mais aussi toute l'impuissance qui leur est inhérente.
Le deuxième cerveau, est celui de la mémoire : seuls les mammifères en ont un suffisamment développé. Il permet le stockage de l’information. Autrement dit : les souvenirs, l’apprentissage, les sentiments.
Se vider de ses illusions pour être utile aux autres. S’alléger, n’être tenu par rien, pour accueillir l’immensité de la vie et trancher avec aisance dans les difficultés…
Tu as vraiment un don pour tomber sur des cas intéressants!
On ne savait pas d’où il venait.
On ne savait pas quand il partait.
Et on ne savait pas où il allait.
De lui, on ne connaissait rien.
Parce que ce n’est pas vraiment une méthode. Plutôt une attitude. Une propension à me méfier de la vérité autant que des mensonges. Particulièrement des évidences qui s’imposent trop facilement, des vérités partielles qui servent à masquer tout ce qu’elles ne disent pas…
Une ville où on peut vivre en anglais, avec des quartiers italiens, français, chinois, portugais…
Une référence à Montréal
Ceux qui prennent les décisions n'ont pas de sang sur les mains, mais sur le cerveau. Habits noirs! Têtes rouges!... Les banques sont le système sanguin mondial des exploiteurs, les mange-beignes sont leurs chiens de garde...
Pas besoin d'aller à Lamontagne, Lamontagne ira à vous. Votez Albert Lamontagne, le candidat du vrai monde.
Plus Théberge écoute le débat, plus il a l'impression d'entendre les réponses avant même qu'elles soient formulées. Comme si c'étaient des argumentations préfabriquées qui s'affrontaient par personnes interposées.
Les choses sont rendus trop loin. Il est trop tard pour parler.
Ça, c 'est ce que veulent nous faire croire les gens comme lui; que ça ne sert à rien de parler, qu’il faut cogner. Que même en paroles, il faut cogner.
L’augmentation du désir d’excès, chez les individus, renforce la demande de contrôle social et de sécurité, laquelle renforce à son tour le besoin des individus de s’affranchir des contrôles par des gestes excessifs et des comportements de transgression….
Je suis à peine assis que le serveur se matérialise à coté de nous.
- Monsieur désire?
- Bien sûr que monsieur désire! Monsieur est un être humain normalement constitué! Monsieur désire des tas de choses!
L’humanité se comporte comme un troupeau d’imbéciles qui aurait comme principal objectif de saccager ce qui lui permet de vivre.
Tonino me repère du coin de l’oeil.
- Dure journée? demanda-t-il.
On pourrait croire qu’il est psychologue, Tonino. Mais c’est la question qu’il pose à tout le monde. Parce que, d’abord et avant tout, c’est un vendeur. Il sait bien que, dans n’importe quelle vie, chaque journée apporte son lot de contrariétés, d’insatisfactions, de mauvaise température ou simplement d’ennui. Et que cela suffit, dans la plupart des cas, pour répondre par l’affirmative à sa question.
Une fois que le client a admis que la journée est dure, ou même pourrie, il suffit de peu d’encouragement pour le convaincre qu’il mérite une compensation: un ou deux verres de plus, un meilleur scotch...
L’attente c’est la possibilité imminente du chaos. P.367
La crucifixion de Mgr Feelgood et la décapitation de l’imam al-Shammari se répondent. Elles s’éclairent l’une l’autre. Ce sont des machines à broyer le ronron des préjugés et à forcer la réflexion. P. 276
La religion tue. On a tendance à l’oublier. Particulièrement dans le cas du christianisme. Sans doute parce que cette religion s’est assouplie au cours du dernier siècle.
Le christianisme à été inauguré par un meurtre. Celui de Dieu. Ce n’est pas rien. Et ça explique la suite. Une fois qu’on a tué Dieu, tuer de simple êtres humains ne pose guère de problèmes; surtout si on a l’excuse, une fois encore, d’une bonne cause. P. 153
On tolère les délires collectifs sur les médias sociaux. On subventionne les apprentis sorciers de la pédagogie. Résultat: on produit en série des crétins débordant d'autosatisfaction, qui ont une compétence minimale et qui sont susceptibles comme des islamistes aussitôt qu'on remet en cause ce qu'ils prennent pour leurs idées... C'est ce genre de choses qui met au pouvoir des bouffons et leur entourage de rapace! Ce genre de choses qui produit des sauveurs autoproclamés qui décident de nettoyer la planete parce qu'ils ont entendu Dieurleur ordonner de le faire!