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3.89/5 (sur 379 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal, Québec , 1947
Biographie :

Jean-Jacques Pelletier est un auteur de roman d'espionnage et de politique-fiction.

Il fait des études supérieures à l'Université Laval où il obtient un maîtrise en philosophie. Il est professeur de philosophie au Cégep de Lévis-Lauzon de 1970 à 2004 avant de se consacrer entièrement à l'écriture. Il siège également sur plusieurs comités de retraite et de placement.

Auteur d’un livre de référence sur la gestion financière des caisses de retraite (en collaboration avec Carmand Normand) et d’œuvres explorant l’univers du fantastique ("L’Homme à qui il poussait des bouches", 1994; "L’Assassiné de l’intérieur", 1997), il doit néanmoins sa réputation de ténor du thriller au Québec aux ambitieux romans d’intrigues internationales qu’il publie depuis 1987.

Écrivain aux horizons multiples, le thriller est pour lui un moyen d'intégrer de façon créative l'étonnante diversité de ses centres d'intérêt : mondialisation des mafias et de l'économie, histoire de l'art, gestion financière, zen, guerres informatiques, chamanisme, évolution des médias, progrès scientifiques, troubles de la personnalité, stratégies géopolitiques. Depuis "L'Homme trafiqué" (1987), son premier roman, c'est un véritable univers qui se met en place.

Il est surtout connu pour sa série de politique-fiction "Les Gestionnaires de l'apocalypse" (1998-2009), qui contient le diptyque "Le Bien des autres" (2003-2004) qui remporte le prix Saint-Pacôme du roman policier en 2004.

Son essai intitulé "La Fabrique de l’extrême : les pratiques ordinaires de l’excès", paru en 2012, est finaliste au prix du Gouverneur général 2013, dans la catégorie études et essais de langue française.

site officiel : http://jeanjacquespelletier.com/
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Source : www.alire.com
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Citations et extraits (146) Voir plus Ajouter une citation
— Pour neutraliser la capacité de nuisance des gens, il faut deux choses. La première est de les laisser s’exprimer, pour qu’ils puissent se défouler. Ils appellent ça se sentir libres.

— Et la deuxième? 

— Leur fournir des opinions simples et amusantes, qu’ils peuvent répéter sans même s’en rendre compte. C’est ce qu’ils appellent dire ce qu’ils pensent.
(p.23)
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Il ne pouvait se faire à l’idée qu’une société, par l’intermédiaire de son gouvernement, demande aux policiers de cogner sur la jeunesse. Jour après jour. Cette société avait quelque chose de détraqué. 
(p.34-35)
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— Ça sort d’où, ces remarques? On a été transporté dans un univers parallèle sans que je m’en aperçoive?

— On vit tous dans des univers parallèles. C’est juste que la plupart des gens ne le réalisent pas. Ils pensent naïvement que tout le monde vit dans le même monde qu’eux.

(Hurtubise, p. 343)
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— Même si on ne croit pas à une idée, quelle qu’elle soit, il faut tenir compte de ceux qui y croient. Et de ce qu’elle peut les pousser à faire. Ceux qui affirment qu’ils ne font pas de politique flirtent avec la débilité profonde. Quand on ne fait rien, on laisse toute la place à ceux qui ont des croyances, peu importent leurs croyances.
(p.369)
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C’est fou, la facilité avec laquelle on nous a dressés à répondre. À la moindre sonnerie, on se précipite. Ça me fait penser aux rats, dans les laboratoires. qu’on dresse à obéir à toutes sortes de signaux. On dirait que l’humanité est devenue un vaste laboratoire. Et gare à ceux qui ne répondent pas assez rapidement.

(Hurtubise, p. 265)
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COMME ÊTRES HUMAINS, NOUS SOMMES SOLIDAIRES DE TOUT LE TORT QUE NOTRE ESPÈCE FAIT À CETTE PLANÈTE. SI NOUS NOUS CONTENTIONS DE NOUS ENTRETUER, CE SERAIT UN MOINDRE MAL. MAIS ON EST EN TRAIN DE FAIRE DISPARAÎTRE TOUTE TRACE DE VIE SUR LA TERRE. L’EXEMPLE LE PLUS HORRIBLE, C’EST LE TRAITEMENT QUE NOUS INFLIGEONS AUX AUTRES VERTÉBRÉS, NOS PARENTS LES PLUS PROCHES. CHAQUE ANNÉE, ON TUE SOIXANTE MILLIARDS D’ANIMAUX POUR LES MANGER. IL S’AGIT D’UNE ESTIMATION CONSERVATRICE, D’AUTRES AVANCENT LE CHIFFRE DE CENT QUARANTE-DEUX MILLIARDS.C’EST SANS PARLER DES CENT NEUF MILLIONS DE VISONS TUÉS CHAQUE ANNÉE POUR LEUR FOURRURE. DES SEIZE MILLIONS DE RENARDS ET DES QUATORZE MILLIONS DE CHIENS ET DE RATONS LAVEURS. POUR LES VERTÉBRÉS MARINS, L’ÉVALUATION DU MASSACRE ANNUEL SE SITUE ENTRE NEUF CENT SOIXANTE-DIX MILLIARDS ET DEUX MILLE SEPT CENT QUARANTE MILLIARDS D’INDIVIDUS.
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L’affirmation péremptoire et la répétition était en train de devenir les arguments dominants. Si suffisamment de gens martelaient la même opinion, s’ils le faisaient avec suffisamment de conviction, si suffisamment de sites la reprenaient, elle devenait vraie. Sans que cela semble créer le moindre problème à qui que ce soit.

(Alire, p. 145)
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... La seule chose que je peux vous dire, sous le sceau de la confidentialité, c'est que l'ambassadeur américain a débarqué chez Hammer pour l'engueuler.
- Lequel a engueulé le PM, lequel vous a engueulé.... D'où votre appel pour maintenir vivante la chaîne des engueulades. P.841
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C’est comme une épidémie. Une quantité croissante de gens deviennent des missionnaires. Leurs croyances varient à l’infini, mais leur comportement est semblable. Partis répandre la bonne parole — la somme de leurs certitudes — et désireux de convertir tout le monde, ils n’hésitent jamais à soupçonner d’imbécillité, de mauvaise foi ou de perversité ceux qui ont le tort d’être réfractaires à leurs enseignements. L’insulte, l’agressivité et la calomnie virales leur tiennent lieu d’excommunication.

(Alire, p. 147)
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Moins d’une minute après être sortis, les clones rentraient dans le bureau.
— Qu’est-ce qu’il y a encore ? soupira Lefebvre. Je n’ai pas été assez clair ?
— Pas du tout, mon enchilada, répondit Rondeau. Tout était très clair.
[...] Depuis quelques semaines, c’étaient parfois des noms d’aliments qui surgissaient sporadiquement dans les phrases de Rondeau, à la place des propos orduriers. P. 271
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