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Emois du moi
Liste créée par Alzie le 14/05/2016
27 livres. Thèmes et genres : miroir , narcissisme , Autoportraits , peinture , littérature

La figure de Narcisse et la représentation du moi. Histoire d'un mythe. Images de soi, autoportraits et selfies. Thème du miroir en peinture ou en littérature. Liste ouverte aux inspirations des un(e)s et des autres.

Image : "La reproduction interdite", Magritte, 1937, in : Magritte, catalogue d'exposition, éditions du Jeu de paume, 2003.

Voir aussi, la liste "le mythe de Narcisse".



1. Je est un autre
Bruno Doucey
3.81★ (19)

" Qui suis-je, moi ? Un autre ?...", se demande Robert Sabatier dans le poème qui ouvre cette anthologie. Après lui, plus de soixante-dix poètes, français ou étrangers, classiques ou contemporains, prolongent cette interrogation. De François Villon à Guillevic, de Louise Labé à Maram al-Masri, d'Arthur Rimbaud à Henri Michaux, tous disent Je et tous s'adressent à l'autre. Mieux encore, tous laissent entendre, à leur manière, que " je est un autre ". Comme Andrée Chedid, ils évoquent la part d'inconnu, de mystère, d'altérité qui habite en chacun de nous : " A force de m'écrire Je me découvre un peu Et je retrouve l'Autre. "
2. La jeune fille au miroir de Titien
Sabine Melchior-Bonnet
La jeune fille au miroir, célèbre tableau du Louvre, impose à ceux qui la regardent sa beauté et son mystère ; un mystère fait pourtant de recettes dont la sensuelle Venise au XVIe siècle a le secret. Fille de pêcheur, courtisane ou aristocrate ? Image de jolie rêveuse ou de vaniteuse séductrice ? Titien joue avec les matières et les couleurs, avec la charge poétique des objets et les fantasmes de son temps pour interroger la part de l'amour et du beau dans la destinée humaine. Sabine Melchior-Bonnet s'attarde en amateur éclairé sur cette oeuvre de Titien qui mêle tradition et innovations ; elle nous invite à découvrir un moment d'histoire dans une cité où l'art est inséparable de la vie.
3. Histoire de moi : Histoire des autoportraits
Yves Calmejane
3.00★ (4)

L'autoportrait fascine et intrigue. Il révèle, provoque et exerce une indéniable séduction sur le public. Le fil rouge de cet ouvrage consiste à déterminer comment et pourquoi se réalise la prise de conscience de soi dans l'histoire grâce à l'art et aux autoportraits. Sous un titre un peu provocateur - et à la connotation volontairement enfantine - l'auteur nous propose un ouvrage qui s'apparente plus à un essai illustré, à la manière de Desmond Morris, qu'à une compilation systématique ou un docte exposé. Cet essai prend la forme d'un reportage dans le monde de l'histoire de l'art et allie la rigueur des informations et le plaisir de découvrir le sens caché des tableaux. Car il y a de la jubilation à découvrir ce que les auteurs des autoportraits cachent, ou se cachent, en voulant se montrer. Bien sûr, Rembrandt, Van Gogh ou Picasso sont évoqués mais des artistes méconnus comme Flicke et son ami Strangwish ; le Gentleman Pirate, Messerschmidt le sculpteur fou, la reine Victoria ou même Adolf Hitler sont également présents dans ce parcours, qui rend aussi justice à des artistes, comme Vigée-Lebrun, ou Marie-Suzanne Giroust-Roslin. Contrairement à ce que l'in pourrait penser, ce " Moi " qui s'exprime à travers ces ?uvres s'attache également à éclairer le sens des apparitions en " cameo ", que ce soit de van Eyck ou d'Hitchcock, dans leurs ?uvres.
4. Dans l'oeil du miroir
Françoise Frontisi-Ducroux
4.12★ (11)

Pourquoi, dans la Grèce ancienne, les hommes refusaient-ils de se regarder dans un miroir ? Et pourquoi en réservaient-ils l'usage aux femmes ? À partir d'un très riche matériau littéraire et artistique, Jean-Pierre Vernant et Françoise Frontisi-Ducroux montrent comment les Grecs se voyaient et comment ils voyaient leurs femmes, dégageant les premiers fondements de la représentation de soi. S'inscrivant dans l'histoire de l'imaginaire social, Dans l'?il du miroir nous invite à une promenade en Grèce ancienne qui nous éclaire, par la modernité de ses thèmes, sur ce que nous sommes et ne sommes plus, autrement dit, sur nous-mêmes et l'auteur.
5. Histoire du miroir
Sabine Melchior-Bonnet
3.50★ (9)

Qu'est-ce qu'un miroir ? Loin d'être un objet banal, il possède cette faculté inouïe d'être un médiateur essentiel de la sensibilité et de la subjectivité. Il dévoile les rapports conflictuels de l'homme à sa propre image, à son double, et y inscrit ses passions, ses peurs et ses fantasmes.Sabine Melchior-Bonnet retrace, avec beaucoup de brio, les étapes historiques de cette conquête, l'épopée de sa fabrication, de ses usages et de son statut social. Un essai brillant, remarquable par sa profondeur et son érudition.Préface de Jean DelumeauSabine Melchior-Bonnet est ingénieur d'études au Collège de France et attachée à la chaire de Jean Delumeau (Histoire des mentalités dans l'Occident).
6. Le vrai cul du diable
Percy Kemp
3.27★ (25)

Anna Bravo achète un petit meuble d'angle vénitien du début du XVIIIe siècle, avec son miroir de Murano. Elle entretient un rapport particulier avec les miroirs. Avec celui-ci, sa vie va basculer... Voici donc la curieuse histoire d'une femme et de son reflet, d'une femme et de son image. Le miroir, dit un proverbe du Moyen Age, est " le vrai cul du diable ". Dans ce roman subtil et surprenant, le troisième d'une trilogie sur les sens, Percy Kemp décrit le plus effroyable des regards. Non pas celui que nous portons sur nous-même, pas même celui que les autres portent sur nous, mais le regard, impitoyable, qui naît du décalage effarant entre la perception que nous avons de nous-même et celle que les autres ont de nous.
7. La Patrie de Narcisse
Denis Knoeplfer
Par un de nos plus grands érudits peut-être en matière d'Antiquité grecque, voici une étonnante enquête pour retrouver les traces bien réelles de la figure de Narcisse. On connaît le mythe, on sent sa présence dans l'art et la littérature à toutes les époques. Mais comment s'est-il construit ? Quel rôle jouait-il ? À quelle époque remonte-t-il ? Au bout du chemin, on y découvrira sa véritable patrie, en Grèce bien sûr, dans la region d'Érétrie, petite cité disparue de l'île d'Eubée, qui fait l'objet d'intenses recherches archéologiques. Et c'est le visage même de Narcisse qui sort modifié de cette exploration. Car derrière l'aimable jeune homme qu'ont fait connaître les poètes et les peintres de l'époque hellénistico-romaine, relayés par une foule d'écrivains et d'artistes à travers les âges, une puissante divinité de la nature se profile, née durant la protohistoire de la Grèce. La mythologie éclairée par l'archéologie et l'épigraphie.
8. Je selfie donc je suis
Elsa Godart
3.50★ (42)

Je selfie donc je suis. Au bout de ma perche, au bord d?une falaise, devant la Joconde ou les chutes du Niagara, auprès de mon acteur préféré? Et sur les clichés que je poste aussitôt sur le net, c'est : moi, et moi, et moi? Crise de narcissisme aigu ? Symptôme d'un égoïsme surdimensionné ? Jeu quelque peu névrotique avec son image ? L'auteur, en philosophe et en psychanalyste, y voit l'indice d'une modification radicale de notre perception du temps et de l'espace. Et surtout de notre rapport à la pensée et au langage au profit de la toute-puissance du virtuel et de l'image. Dans une société totalement bouleversée par le numérique, le selfie est le signe d'une crise d'identité. Que va-t-il ressortir de ce « stade du selfie » qui exprime les doutes existentiels d'un sujet en mal-être ? L'auteur nous incite à nous poser la question et, plus particulièrement, celle de notre rapport au virtuel.
9. La prison de l'urgence (précédé de) Les émois de Néo-Narcisse
Jean-Jacques Pelletier
Précédé de Les Émois de Néo-NarcisseNéo-Narcisse est la nouvelle forme sociale montante, la nouvelle figure qu'emprunte l'individu pour s'insérer ? et tenter de prospérer ? dans un monde de plus en plus extrême. Un monde où il lui est difficile d'inscrire des projets dans la durée, de s'ancrer dans des appartenances durables et de s'appuyer sur des représentations du monde qui font autorité pour comprendre son univers et faire face au déluge d'informations qui lui tient lieu de connaissancePour Néo-Narcisse, la situation est différente de celle où se trouvait son lointain prédécesseur, le Narcisse de la mythologie grecque. Ce dernier, prisonnier de l'amour de son reflet à la surface de l'eau, finissait par y tomber et se noyer.La noyade qui guette Néo-Narcisse est différente. Dans le monde industrialisé qu'il habite, le miroir pour ainsi dire naturel que constituait la surface de l'eau a été remplacé par des miroirs culturels et sociaux. Ce qui s'offre à Néo-Narcisse, quand il veut se rassurer sur son identité et sur le sens de sa présence dans le monde, c'est le double miroir de la consommation valorisante et du regard des autres. Et c'est là, dans cette consommation et dans ce regard, qu'il risque de se perdre.Spectateur anxieux de lui-même, voué à capturer le regard des autres, Néo-Narcisse est condamné à se donner en spectacle... dans un univers qui manifeste lui-même une dimension de plus en plus spectaculaire, et dans lequel une quantité croissante de spectacles s'offrent pour le divertir.C'est donc sur fond de spectacle permanent que s'orchestre le spectacle de sa vie... et qu'il tente de faire sa marque. Même si, pour cela, il doit établir ses quartiers dans la prison de l?urgence. Notes particulières : Grand public curieux de l?actualité et des phénomènes sociaux.
10. Qui veut la peau de Vénus ?
Bruno Nassim Aboudrar
4.00★ (37)

C'est une femme nue, allongée de dos, qui, dans le plus tranquille naturel, offre au regard ses courbes voluptueuses. Avec un sourire énigmatique, elle se contemple dans un miroir au cadre d'ébène, semblant à peine souffrir des sept entailles qui lacèrent son corps parfait, de la nuque jusques aux fesses. Nous sommes en 1914 : l'un des tableaux les plus célèbres de l'histoire de l'art, la Vénus au miroir de Velázquez, vient d'être vandalisé par la suffragette Mary Richardson. Pourquoi la féministe s'en est-elle prise à un tableau ? À celui-ci plutôt qu'à un autre ? C'est ce que cherche à comprendre Bruno Nassim Aboudrar en reconstituant minutieusement la « scène du crime », et en contant le destin hors norme d'une toile subversive, seul nu connu à ce jour dans la peinture espagnole du XVIIe siècle. Tour à tour passent sur l'oeuvre, pour mieux la révéler, les mains de la profanatrice, d'un restaurateur de tableaux, du conservateur en chef de la National Gallery ou encore d'un professeur de chimie interrogeant pigments et vernis. De l'Angleterre puritaine de 1914 à l?Espagne austère et pieuse de la cour de Philippe IV, c'est aussi à une méditation sur la représentation du corps féminin que ce voyage nous convie : un corps tour à tour sacralisé et mortifié ; à la fois caché, contraint, brimé, et célébré dans le secret des alcôves et des galeries bien gardées. Mêlant l'enquête à l'analyse érudite, Qui veut la peau de Vénus ? nous fait entrer dans l'intimité trouble d'un tableau : son aura de rêveries et de fantasmes qui fait de la puissance d'une oeuvre, aussi, la condition de sa vulnérabilité.
11. La femme au miroir
Éric-Emmanuel Schmitt
3.73★ (3094)

Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale du début du siècle, Anny Lee à Los Angeles de nos jours. Trois destins, trois aventures singulières, trois femmes infiniment proches tant elles se ressemblent par leur sentiment de différence et leur volonté d'échapper à l'image d'elles-mêmes que leur tend le miroir de leur époque. Tout les éloigne de ce que la société, leur entourage, les hommes ont décidé à leur place. Anne la Flamande ressent des élans mystiques qui l'entraînent vers le béguinage. Hanna, une des premières patientes d'un disciple de Sigmund Freud, enfreint tous les codes familiaux et moraux de son temps. Anny, dont le talent annonce une fulgurante carrière d'actrice, pourrait se révolter contre le modèle hollywoodien. Egalement insoumises et rebelles, laquelle trouvera, et au prix de quels combats, sa vérité et sa liberté ? Or, de manière inattendue et par une suite de hasards objectifs ménagés par l'auteur avec une habileté extrême, ces femmes vont devenir, par delà le temps, les héroïnes d'un seul et même roman.
12. Le miroir dans l'art, de Manet à Richter
Soko Phay-Vakalis
3.50★ (5)

Au-delà du désir d'établir une " histoire du miroir ", cet ouvrage répond à une ambition : attester que ce sujet joue doublement le rôle d'un emblème de la peinture. Emblème du processus de représentation adopté par le peintre et emblème du processus d'autoréflexivité du médium peinture. A travers Matisse, Magritte, Duchamp, Man Ray, Fabro, Lavier, Buren, Pistoletto ou Richter, il s'agit ici d'attirer l'attention sur la transformation de l'image au travers du miroir comme indice, de saisir les ruptures et les survivances, en particulier dans les arts visuels du XXè siècle.
13. Autoportraits, de Rembrandt au selfie
Sylvie Ramond
L'autoportrait constitue un thème transversal dans l'histoire de l'art européen. Depuis l'époque de la Renaissance, nombreux sont les artistes qui se sont volontairement mis en scène dans leurs propres créations, contribuant ainsi à construire leur image. S'appuyant sur une sélection d'oeuvres dans différents média, couvrant un champ chronologique de près de six siècles, de la Renaissance à l'époque contemporaine, ce catalogue s'attache à offrir une analyse de ces représentations des artistes par eux-mêmes. Des essais rédigés par James Hall, Pierre Vaisse et Wolfgang Ullrich apportent une mise en contexte de ce genre, qui plus que jamais rencontre une résonance particulière dans notre société contemporaine, au temps de Facebook et d'Instagram. Près de cent cinquante peintures, dessins, gravures, photographies, sculptures et vidéos sont ici réunis, provenant de trois grandes collections européennes : les National Galleries of Scotland, à Edimbourg, la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe et le musée des Beaux-Arts de Lyon, qui ont conçu ce projet d'exposition en partenariat.
14. Autoportraits de photographes
Marie Cordié Levy
4.00★ (5)

De Bayard à Mickael Ackerman, de Nadar à Nan Goldin, une grande majorité de photographes se sont représentés. D?où vient l?autoportrait et comment s?est-il développé depuis 1839 en photographie ? Reprenant à l?origine les codes de l?autoreprésentation picturale, l?autoportrait photographique s?en affranchit au XIXe siècle par une liberté de ton et parfois un point de vue ludique. Cultivant par la suite les nouvelles formes établies par le médium ? la superposition, la série, l?ombre ?, l?autoportrait se répand pour devenir, dans les années 1960, une expression en soi et constituer un véritable genre. Ce recueil montre à la fois la diversité des approches, les jeux et enjeux de l?intime et les liens avec les problématiques de chaque époque traversée. Grâce à une lecture empathique de chaque autoportrait, un nouveau paysage apparaît, celui d?artistes sensibles et libres qui signent leur passage dans le monde par ce qui les identifie le plus, leur style. Introduction et commentaires de Marie Cordié Levy 64 autoportraits photographiques reproduits en duotone et en couleurs notice bibliographique
15. Femmes au miroir : une histoire de l'autoportrait féminin
Frances Borzello
4.00★ (11)

Une sélection d'autoportraits féminins empruntés à toute l'histoire de l'art, de la religieuse anonyme qui glissa son effigie dans la lettrine d'un manuscrit du XIIe siècle à Cindy Sherman et ses photogrammes révélateurs des visions stéréotypées de la femme, en passant par Sofonisba Anguissola, Artemisia Gentileschi, Elisabeth Vigée-Lebrun, Frida Kahlo, Hannah Wilke, etc.
16. Les vertiges du miroir dans l'art contemporain
Soko Phay-Vakalis
Le miroir participe aux transformations de l'art contemporain en renouvelant les catégories esthétiques par-delà les genres et les médiums. L'ambition de cet ouvrage est d'interroger les fonctions du miroir dans notre culture visuelle, tout en donnant à penser notre coexistence avec l'Autre. Depuis qu'Alberti a déclaré en 1435 que le miroir est le juge de la peinture, le miroir plan s'est imposé comme un mode d'organisation du regard par le truchement de la perspectiva artificialis. Or, cette réflexion parfaite n'est plus de mise dans l'art du XXe siècle, en particulier depuis les années 1960. Les artistes comme Robert Morris, Robert Smithson, Michelangelo Pistoletto, Jeff Wall, Bill Viola, Yayoi Kusama, Larry Bell, Anish Kapoor, Vladimir Skoda, ou encore Carsten Höller, Jeppe Hein, David Altmejd, Olafur Eliasson, pour n'en citer que quelques uns, créent des surfaces et des dispositifs spéculaires qui font appel au vertige des sens. Leurs ?uvres témoignent d'une déréalisation du monde et d'une dépersonnalisation du sujet à travers des miroirs vides, fragmentés, déformés ou abyssaux... Le spectateur est invité à faire l'expérience du miroir qui n'est plus seulement à regarder sur le mode intimiste, mais sur le mode relationnel entre le corps, l'espace, la lumière et le temps.
18. Les Aventures d'Alice au pays des merveilles - Ce qu'Alice trouva de l'autre côté du miroir
Lewis Carroll
3.86★ (1200)

Cette édition présente les deux principaux récits de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles (1865) et De l'autre côté du miroir (1871), qui en est la suite. Le premier est l'histoire d'un rêve : animaux fantastiques, changements de taille, animation d'objets, toutes les ressources du merveilleux s'y déploient. Dans le second, plus moderne encore, la petite fille accomplit un voyage «derrière le miroir», dans un pays fabriqué comme un échiquier, et où elle devient une figure dans le rêve d'un rêveur, avant d'être la reine du jeu d'échecs. Alice est en vérité un voyage initiatique, qui permet de découvrir le monde, et soi-même.
19. Portrait dans un miroir
Charles Morgan
3.50★ (25)

Un jeune peintre à l'avenir prometteur est convié à faire le portrait de la jeune femme qu'il aime en secret. Un portrait qu'il n'arrivera jamais à achever... Plus qu'à l'oeuvre de Thomas Hardy, c'est à celle de Henry James que renvoie Portrait dans un miroir, aimanté de bout en bout par cette idée, profondément « jamesienne », que nos ratages sont à la fois la part la plus intime et la plus grande de ce que nous sommes, puisque c'est par eux que notre vie se mesure à la Mort.
20. Le Portrait de Dorian Gray
Oscar Wilde
4.14★ (48821)

Par la magie d'un voeu, Dorian Gray conserve la grâce et la beauté de la jeunesse. Seul son portrait vieillira. Le jeune dandy s'adonne alors à toutes les expériences, s'enivre de sensations et recherche les plaisirs secrets et raffinés. "Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais", "il faut guérir l'âme par les sens, guérir les sens par l'âme". Oscar Wilde voulut libérer l'homme en lui donnant comme modèle l'artiste. Pour se réaliser, il doit rechercher le plaisir et la beauté, sous toutes ses formes, bien ou mal. L'art n'a rien à voir avec la morale. Dans une langue raffinée, l'auteur remet en question la société, le mariage, la morale et l'art. Ses propos sont incisifs et humoristiques. Ce livre scandalisa l'Angleterre victorienne, Oscar Wilde fut mis en prison pour avoir vécu ce qu'il écrivait. Au siècle suivant, Proust, Gide, Montherlant, Malraux ont contribué à la célébrité du génial écrivain.
21. Images video, images de soi ou narcisse au travail
Monique Linard
L'extension des pratiques d'enregistrement de l'image de soi par vidéo soulève autant de problème qu'elle aide à en résoudre dans les champs de la formation et de la thérapie. En mettant directement en cause l'individu dans ce qu'il a de plus intime et de plus public, son image, la vidéo pose de façon particulièrement aiguë, les problèmes de l'articulation entre sujet et objet, être et paraître. Machine à représentation et à mise en scène réflexive de soi, la vidéo n'est-elle pas, par excellence, l'outil de Narcisse ? Alors qu'elle prétend n'avoir à faire qu'avec l'image objective des corps, cette machine ambiguë joue sur l'image de soi et le fantasme, et réactive, par ses relations circulaires inextricables, toute l'histoire du sujet. Depuis plus de dix ans, Monique Linard et Irène Prax on poursuivi, en collaboration, l'exploration des effets de l'autoscopie par vidéo sur l'individu et le groupe. Elles se sont interrogées sur les potentialités réelles, positives et négatives, d'un tel outil. Leurs réflexions s'adressent aux formateurs, aux travailleurs sociaux, aux thérapeutes..., à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, utilisent la vidéo dans leur pratique professionnelle.
22. Le bain et le miroir : Soins du corps et cosmétiques de l'Antiquité à la Renaissance
Isabelle Bardiès-Fronty
5.00★ (2)

Pyxides, fards, onguents, parfums, peignes, miroirs, ces accessoires de la toilette côtoient les ?uvres d'art de l'Antiquité à la Renaissance dans cette double exposition. Moment important de la vie quotidienne dans l'Antiquité, presque médical au Moyen Age, le bain devient une affaire esthétique et sociale à la Renaissance. Un reflet de la beauté à travers les âges...
23. L'art et l'autre
Yvonne Neyrat
De la querelle des icônes à Byzance aux interrogations sur la représentation à l'âge classique, en passant par la découverte de la perspective au Quattrocento, c'est toute l'histoire de la peinture occidentale qui concourt ici à préparer une approche sociologique nouvelle de l'art tel qu'il se fait sous nos yeux aujourd'hui. Ainsi, en s'appuyant sur le statut de l'image et de l'art en Occident - fortement influencé par la théologie de l'Incarnation - cette étude prend en compte l'importance du miroir dans la peinture comme mise en scène de soi et de l'autre. L'art contemporain est considéré comme une remise en question de la problématique du visible - qui n'est lui-même qu'une construction, une " façon de voir ". Partant de cette hypothèse, l'auteur aborde l'art d'aujourd'hui comme une forme métaphorique qui tendrait à redonner aux images une valeur symbolique : celle qui ouvre sur l'altérité. Dans cette démarche, l'art actuel nous rappelle les fondements anthropologiques de la représentation. L'image spéculaire permet l'identification à partir de cette altérité. L'auteur veut considérer cette mise en jeu de l'autre comme un thème récurrent de la création dans les arts plastiques.
25. L'éveil de Narcisse - L'éveil de la conscience
Luc Bigé
4.00★ (3)

En s'écartant radicalement de l'approche psychanalytique classique du mythe de Narcisse, l'auteur renouvelle la compréhension de cette histoire qui concerne la nature humaine. L'analyse symbolique des événements de la vie de Narcisse montre que le « narcissisme » n'est une pathologie que sur un très court moment du mythe. Le conte relate en réalité un processus d'évolution intérieure qui conduit vers l'éveil, vers la sortie de la narcose.
26. L'erreur de Narcisse
Louis Lavelle
3.00★ (24)

Narcisse ne veut connaître que lui-même ; il ne rencontre qu'une apparence. Il voudrait se voir comme un autre le voit, mais la fontaine ne lui présente qu'une image sans vie à laquelle il s'aliène. Il préférera cette image à lui-même ; l'amour qu'il lui porte l'en rendra captif, dans l'instant de sa contemplation. La véritable introspection demande d'être, au contraire, attentif à son activité même, à la mise en oeuvre des projets et à la réalisation de soi. Cette démarche s'effectue dans un univers qui est commun à tous ; dans cet univers nous rencontrerons donc d'autres personnes. Narcisse nous apprend, a contrario, qu'il ne suffit pas d'avoir un coeur pur ; la vie de l'esprit exige une action et d'abord sur soi-même. La destinée de chacun est bien à réaliser à travers des événements réels où l'imprévu a un rôle à jouer. Il ne suffit pas de se sentir exister ; il faut encore, même à travers ses propres tourments, s'engager dans l'action où là seulement on trouvera ce que l'on est. Le corps n'est pas à contempler, mais à nourrir de significations pour en faire l'instrument des conduites qui seules nous révéleront à nous-même. Ainsi le monde de l'esprit n'est pas le secret de chacun, mais le lieu d'un frémissement à partir duquel sont interrogés les chemins de la vie et les regards des personnes. La pureté de la conscience ne consiste pas à s'isoler de tout, mais à exprimer dans le monde l'unité de sa vie personnelle. Celle-ci est alors devenue la lumière qui éclaire toutes choses en ce monde.
27. Miroirs d'encre
Michel Beaujour
"L'autoportrait en littérature est un genre qui ne s'impose pas avec la même évidence que l'autobiographie, et les écrivains qui le pratiquent ne parlent pas eux-mêmes d'autoportrait au sujet de leur ?uvre, mais plutôt d'essai ou deméditation, ou encore de promenade ou d'antimémoire. C'est Michel Beaujour, dans un ouvrage théorique intituléMiroirs d'encre, qui postule l'existence en littérature d'un genre spécifique, regroupant aussi bien les Essais de Montaigne, les Rêveries de Rousseau que L'âge d'homme ou la Règle du jeu de Leiris, les Antimémoires de Malraux, Roland Barthes par Roland Barthes, et d'autres textes moins connus. Il choisit le terme d' autoportrait (qui le satisfait peu, à vrai dire, mais qu'il ne parvient pas non plus à remplacer) pour qualifier ce type particulier de discours auquel il reconnaît un certain nombre de caractéristiques, et une cohérence historique." Natacha Allet - département de Français moderne Université de Genève
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