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Citations de Jean Molla (162)


Je trouve se livre plien de mystère et puis après sa donne de plus en plus envie de lire de finir et c'est ce que j'ai fait c'est pour sa j'ai mis 5 étoiles 🌟 🌟 🌟 🌟 🌟.
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Le Reich ne pouvait finir avec l'écrasement de l'Allemagne. Sans entrer dans les détails, il m'a fait comprendre que les services secrets auxquels il appartenait commençaient à nouer des contacts un peu partout dans le monde afin de permettre la fuite de ceux qui contribueraient plus tard à la renaissance du Reich. (p.150)
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Le camp qui jouxte la gare de Sobibor, située elle-même en bordure d'un bois de sapins dont l'odeur parfume plaisamment l'atmosphère.
[...]
Je ne saisis pas en quoi ce qui se trame ici pourra avoir une quelconque répercussion sur l'histoire de l'humanité, comme l'a insinué mon mentor. (p.84-85)
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Personne ne remarquait les restes qui disparaissaient, les boîtes de conserves qui s'évaporaient, les paquets de gâteaux qui se volatilisaient. Dans le même temps, je maigrissais et mes vêtements amples dissimulaient à la perfection mes membres et mon corps décharnés. (p.70)
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J'ai le sentiment d'avoir retrouvé ici une seconde patrie. L'Allemagne nous montre la voie vers l'avenir. Comment ne pas être fasciné par l'ordre, la discipline, l'énergie incroyable de ce peuple ? Comment ignorer sa jeunesse , sa ferveur, son aptitude à se dominer, sa volonté de puissance ? J'ai repensé à cette phrase de Michelet que mon père aimait tant à mentionner : "Le monde germanique est dangereux pour moi. Il y a là un tout-puissant lotos qui fait oublier ma patrie".
[...]
Nous partageons le même idéal européen. Nous allons nous battre pour la régénérescence de nos peuples, pour une Europe nouvelle, guérie de ses lèpres. Peut-on imaginer cause plu noble ? (p.33)

Ségrégation, exclusion, expulsion : voilà les maîtres mots, la solution définitive! Il est hors de doute qu'il existe des abîmes mentaux entre la race sémite et les races européennes, et il ne nous sert à rien de cohabiter. Les Juifs n'inventent rien, ne créent rien. Ils se contentent de vivre en parasites sur le dos des races qu'ils colonisent. Autant les éloigner et leur influence délétère nous sera définitivement épargnée.
[...]
Ce pacte que vous signez aujourd'hui comporte des obligations. Nous exigeons obéissance, silence et fidélité absolue. (p.37-39)
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Il ne m'a pas interrogée. il n'a rien dit. Il regardait devant lui comme si la route était la chose la plus importante qui soit au monde. Il a fait comme il fait toujours, comme si ce qu'on a fait, même de pire, n'avait jamais existé... (p.19)
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Contre toute attente, les loups vinrent se coucher contre lui, comme si leur désir de chasser les avait abandonnés. Leur chaleur le ravit et, bercé par leur respiration, Colin s'endormit, savourant la présence de ces compagnons que le sort lui avait si opportunément envoyés.
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Ils formeraient un joli couple ces deux-là, se disait-il. Elle, avec son allure de reine de Saba, lui avec ses airs d'elfe blond, regardant le monde sans ciller de ses yeux de chat.
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Le jeune sorcier se sentait étonnamment faible. Il essaya de se libérer....en vain, ses liens devaient être enchantés. Il constata avec angoisse que l'amulette de Fulcanelli ne dispensait plus sa tiédeur rassurante sur sa poitrine.
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Gagnant la fenêtre, j'ai posé mon front contre la vitre. Elle était glacée. J'ai essayé de distinguer les lumières de la ville au travers mais on aurait dit qu'une coulée d'encre avait obscurci le paysage.
Dehors, c'était le néant. Notre maison était devenue une espèce de vaisseau fantôme naviguant sur un océan de noirceur. Obéissant à une impulsion brutale, j'ai tenté d'ouvrir la fenêtre. Elle était bloquée alors que j'étais certain de l'avoir vue entrebâillée la veille. J'ai regagné ma chambre. Derrière les carreaux, la nuit était impénétrable. Je n'ai même pas essayé de tourner la poignée de ma fenêtre. J'étais certain qu'elle me résisterait.
J'avais l'insupportable certitude à présent que je n'étais pas chez moi. J'étais dans un endroit qui en était la reproduction exacte, avec des gens qui avaient l'apparence de mes parents mais qui n'étaient pas eux. J'ai observé mon lit, mon bureau, ma bibliothèque. Soudain, ces objets familiers me semblaient inquiétants. Etrangers. Ils semblaient appartenir à un décor de théâtre.
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Un soir après les cours, alors que Georges-Louis rentrait chez lui, Antoine, qui l'avait suivi, trouva le courage de l'aborder.
- Ca te dérange si je fais un bout de chemin avec toi ? demanda-t-il en arrivant à sa hauteur.
Son camarade l'observa avec curiosité.
- Pas du tout. Mais il me semble que tu ne prends pas la route pour te rendre dans le centre. Tu habites bien place de la Mairie, non ?
- Oui, répondit Antoine, mais j'aime bien me promener avant de retourner chez moi. Ca m'inspire ! J'essaie d'imaginer des trucs.
- Des trucs ? s'étonna Georges-Louis. Quels trucs ?
Antoine rougit, conscient de son ridicule, et hocha le menton. Le mensonge était énorme mais il avait terriblement envie d'impressionner son interlocuteur.
- Des idées d'histoires, la trame de romans... J'aimerais en écrire, plus tard. Pas toi ?
- Non.
La sécheresse de cette réponse surprit Antoine. Il se tut un instant avant de reprendre :
- Mais tu aimes lire, au moins ?
Georges-Louis s'immobilisa. Ses yeux fixaient un point indéfini, très haut dans le ciel.
- Pas du tout ! Les livres mangent la vie, méfie-toi d'eux.
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Je secouai la tête. Une espèce de terreur incontrôlable venait de s'emparer de moi.
Victor prit la page, la froissa et se dirigea vers le tas d'herbes enflammées. Je voulus lui dire :"Ne fais pas ça ! Donne le moi !" mais les mots ne parvinrent pas à franchir le seuil de mes lèvres.
Il se pencha, laissa tomber le dessin dans les flammes puis revint vers moi. Ses yeux verts étincelaient et ses cheveux roux, dans le soleil de midi, lui tressaient une couronne écarlate. J'eus envie de me sauver mais mes jambes ne m'obéissaient plus. La boule de papier s'embrasa et un panache de fumée s'éleva vers le ciel.
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-Mamie, Camille, Louise, murmura-t-elle avant d'éclater en pleurs.
Ce n'était pas possible, un téléphone ne pouvait posséder ce monstrueux pouvoir. Il fallait vérifier encore ! ....
...- C'est moi qui les ai tuées, gémit-elle. Si je ne les avais pas appelées, elles seraient toujours vivantes et...
Cédant à la colère, elle se leva, courut chercher un marteau dans le garage et retourna dans sa chambre, bien décidée à réduire le portable en miettes. Elle le prit, le posa sur le plancher, leva le marteau et resta figée, le bras dressé, saisie par une crainte inexplicable.
L'objet recelait une puissance qui la dépassait. Il l'écoeurait et la fascinait à la fois.
Elle se sentait sans force, incapable de le pulvériser, alors qu'elle aurait dû le faire sans hésiter. Dans un état second, Pauline posa l'outil, saisit le téléphone du bout des doigts, comme si elle redoutait de les souiller, et le laissa tomber dans le tiroir de son bureau qu'elle referma d'un coup sec.
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Il ne m'a pas été difficile de lui répondre, puisque c'est moi qui collecte les chiffres transmis à Himmler. J'ai annoncé soixante-dix-sept mille Juifs traités. Elle m'a regardé, incrédule. Je n'ai pas été véritablement surpris de sa réaction. Konrad m'a prévenu : on ne croira pas les témoignages des survivants, si d'aventure il en réchappe. Notre entreprise est trop énorme, sans précédent dans l'histoire, pour qu'on prête l'oreille à ceux qui voudront en révéler l'existence. Les Alliés ne savent, m'a-t-on dit, que faire des informations contradictoires qui leur parviennent et accordent peu de crédit aux agences juives qui s'épuisent à les informer.
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Avec le poids, mes forces sont revenues progressivement. Et avec elles le souvenir.
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Je n'avais pas encore compris que ne plus manger signifie très exactement souhaiter se mette à l'écart. C'est une sorte de ghetto que l'on s'invente pour soi seul et dans lequel on s'enferme avec un mélange pervers d'aveuglement et de ravissement. C'est une forme de distinction absurde, pour se différencier à tout prix, se dessaisir du banal.
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Je ne sais pas si je dois essayer de suivre la chronologie des faits ou m'abandonner aux souvenirs. Peut-être ferai-je un peu des deux, jusqu'à ce que quelque chose jaillisse. Peut-être vais-je essayer de vomir en mots ce que j'ai des mois durant vomi en silence.
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L’apathie domine déjà ce monde, Alexis. Les humains ne connaissent que la liberté encadrée, ils sont dressés à obéir et accepteront leurs nouveaux maîtres avec la même indifférence que les anciens.

p. 296-297
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L’espoir est une forme de tromperie ! Il conduit à l’attente, à la résignation.

p. 133
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Vous êtes tellement habiles à faire le mal que nos sortilèges faisaient parfois pâle figure à côté de vos entreprises de destruction. Et puis, par hasard, je suis revenue voir ce que vous fabriquiez. J'ai été enthousiasmée. Votre internet est un merveilleux moyen d'ensorcellement de masse. Et le plus stupéfiant c'est que vous êtes prêts à payer pour ça....
page 58.
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