Jean-Philippe Arrou-Vignod

Jean-Philippe Arrou -Vignod est venu dans mes classes et j'avoue qu'il a séduit tout son auditoire par sa gentillesse , sa simplicité , son amour des familles nombreuses dont il fait partie , son amour des " gamins" , son humour ,sa joie de vivre ..

C'est un auteur qui s'adresse à son public avec humilité mais précision. Il sait toucher un auditoire exigeant , les enfants , par des histoires dont ces derniers peuvent se sentir proches , des aventures au collège, dans les familles , des aventures dont ils sont les héros. Ses livres sont bien écrits , une langue appropriée aussi bien à l'âge qu'à la situation , une langue travaillée ce qui permet à bien des enseignants de travailler plus sur les idées et sur le fond que sur la langue , celle-ci n'appelant que bien peu de remarques tant elle est travaillée et de qualité.

Le roman est également court ce qui est un vrai atout pour les lecteurs plus laborieux qui trouvent là un terrain tout à fait à même de provoquer des vocations de lecteurs , ce qui n'est pas un mince mérite. Comment ne pas s'identifier ( pour un enfant ...) à des héros qui ressemblent à tous les enfants du monde . PP Cul Vert....Que n'ai -je entendu ? C'était vraiment super de voir, de vivre les réactions des enfants. A ce titre là, vraiment , "chapeau ",monsieur Arrou -Vignod.Je conseille vraiment ce livre ,et , plus globalement , tous vos livres , aux enfants qui ont envie de trouver du plaisir à la lecture.

Voici un livre jeunesse comme je les aime.

Les personnages sont bien campés, l'histoire tient la route, et l'humour est bien présent, sans être trop lourd. Mais par-dessus tout : c'est bien écrit. De vraies phrases bien construites, un vocabulaire riche, un style familier quand il le faut mais recherché quand c'est nécessaire. Et là, j'approuve des deux mains... et des deux pieds pour faire bonne mesure. Ce n'est pas parce qu'on s'adresse à des enfants que la grammaire doit être inexistante et le vocabulaire minimaliste : il ne faut pas les prendre pour des idiots.

Pour ce qui est de l'histoire, nous suivons une enquête menée par des collégiens sympathiques et débrouillards, des gamins que le club des cinq n'aurait pas reniés. Le fait qu'ils soient internes leur permet, au prix de petites transgressions, de circuler de jour comme de nuit dans le collège, et donne beaucoup de liberté à l'auteur pour construire son récit.

Le livre est indiqué par l'éditeur à partir de huit ans : une de mes filles l'avait lu en lecture de classe en CM1, elle avait beaucoup aimé.

Jean-Philippe Arrou-Vignod et François Place rendent hommage aux feuilletons populaires et aux romans de cape et d’épée du 19ème siècle, mais en bousculant allègrement les codes puisque le premier rôle revient à une jeune fille, la bien-nommée Olympe !



Cette aventure moderne et féministe nous est donc offerte dans un écrin historique, avec ce qu’il faut de châteaux, de cavalcades, de tavernes, de bandits et de chasses aux sorcières. On s’y croit. C’est une époque où l’on dispose des jeunes filles comme du bétail, qu’il s’agisse de les jeter au couvent ou de les marier. Mais Olympe semble indomptable. Déterminée à échapper au destin que le compte de Saint-Mesme a tracé pour elle, la jeune marquise se cabre et ne recule devant aucun danger. Elle a plus d’un tour dans son sac. Et un don pour se faire les alliés les plus improbables – et les plus mystérieux…



Olympe est flamboyante. On s’attache immédiatement à elle, partageant son désarroi et sa lutte désespérée pour défendre sa liberté. Ses péripéties sont portées par la plume généreuse des deux auteurs. Il y a de l’action et de la liberté, du souffle et du mystère, des combats et de la subversion. Les dialogues sont plus vrais que nature, dignes de Molière ou Alexandre Dumas. Et le final juste parfait de notre point de vue.



Un brillant récit d’aventure dont nous n’avons fait qu’une bouchée. Touche !
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La série des Rita et Machin chez Gallimard Jeunesse est toujours bourrée d'humour et la synergie entre le texte truculent de Jean-Philippe Arrou-Vignod et les dessins minimalistes mais très réussis d'Olivier Tallec fonctionne à merveille.

Personnellement, je trouve que l'opus de la série dédié à Noël est l'un des plus réussis.

On y voit une Rita boudeuse, comme à son habitude et un Machin plus gaffeur que jamais.

Branle-bas de combat pour les deux acolytes car Noël c'est cette nuit et rien n'est encore prêt, ni sapin, ni bûche ni liste au père Noël, aïe, aïe, aïe !

La petite fille et le cabot font de leur mieux, mais leur mieux n'atteint pas forcément des sommets.

Ni la décoration, ni les pâtisseries ne sont très convaincantes... Sera-ce suffisant pour amadouer le père Noël et qu'il n'oublie pas de faire sa petite halte nocturne ?...

En somme, un petit album sans prétention mais très sympa pour aborder Noël sans se prendre la tête avec des enfants de 3 à 7 ans environ.

Mais ceci n'est qu'un avis, le mieux sera toujours que vous vous fassiez le vôtre.



P. S. : ... et Joyeux Noël à tous.

Faute de pouvoir voir Rita et Machin au cinéma (nous ne l’avons pas trouvé dans la programmation de notre cinéma préféré), nous avons emprunté à la médiathèque plusieurs numéros de la série. Celui-ci pourrait aussi s’intituler « L’arroseur arrosé ». Une lecture rafraîchissante à reprendre par temps de canicule.

Dans ce roman intitulé Le professeur a disparu, P. P. Culvert, Mathilde et Rémi, vainqueurs d'un concours municipal, partent en voyage à Venise avec un de leur professeur.

Mais, durant le trajet, leur professeur, Monsieur Coruscant, va mystérieusement disparaître.

Les trois jeunes gens vont alors jouer de toute leur ruse, leur bravoure et leur charme pour le retrouver et, en même temps, déjouer sans le savoir le cambriolage de Ca' Rezzonico.



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Humour, aventure, amitié, suspense, énigmes ... Jean-Philippe Arrou-Vignod est maître de l'écriture pour jeune public. Il sait mener l'intrigue, faire tenir le suspense, monter les scènes d'action ou de tension avec brio.

En plus de tout, cet épisode des enquêtes de nos trois jeunes héros les emmène (ainsi que le lecteur) à la découverte de Venise, de ses lieux mythiques, sa culture, son carnaval.



C'est donc une très bonne lecture pour les 8 - 12 ans que même les plus grands sauront apprécier...

Trois élèves enquêtent car il y a un rodeur qui ce promène la nuit

dans leur collège et qui aurait attaqué un de leurs professeurs. Cette personne les amène jusque dans le sous-sol de l’école. J’ai trouvé que ce livre n’est pas très captivant mais il est facile à lire et à comprendre. Je trouve que l’intrigue n’est pas intéressante.

Trois élèves de la même classe, la 4e2, ont été primés après un concours organisé par la mairie et bénéficient d’un voyage tous frais payés, en train de nuit, jusque Venise, en compagnie de leur éminent, et très distrait, professeur, monsieur Coruscant.

Bien entendu, il va de soi, que parmi les trois heureux élus se trouve P.P. Cul-Vert, en avance de deux années scolaires… Et premier de classe ! Bon, d’accord, P.P. Cul-Vert, ce n’est pas son vrai nom ! Mais tout le monde l’appelle comme cela à l’école. Lui, tient à ce qu’on l’appelle Pierre-Paul Louis de Culbert, une de ses particularités, c’est qu’il parle de lui à la troisième personne…

Justement, Cul-Vert se demande par quel miracle Pharamon se retrouve parmi l’élite de la classe, ceux qui participent à ce voyage, les vainqueurs du concours. Pharamon ce petit personnage un peu fruste, au demeurant sympathique qui lit des illustrés et qui rêvasse…

Et enfin, il y a Mathilde Blondin, qui, probablement issue d’un bon milieu (elle a des cahiers Clairefontaine) n’a tout de même pas la culture d’un Pierre-Paul Louis qui ne doute pas qu’elle soit incapable de mesurer son bonheur de découvrir la richesse d’une ville telle que Venise, d’autant que, comme la plupart des filles, elle est sujette à des accès de mélancolie…



Ce voyage qui s’annonce si prometteur connaît brutalement un soubresaut des plus inquiétants : monsieur Coruscant a disparu ! Nulle trace de lui dans le train… Même ses affaires se sont volatilisées… Ainsi que les passeports des trois enfants…



Critique :



Argh ! Trois enfants se retrouvant seuls en Italie, à Venise au moment du carnaval, leur professeur ayant mystérieusement disparu… Voilà une aventure qui commence bien mal. Trois caractères bien différents, seront-ils capables de s’en sortir ?

Ce petit roman, plein d’humour, permet, non seulement de suivre une enquête rapportée à tour de rôle par chacun des élèves, mais aussi de découvrir Venise.

Vraiment un roman très agréable à lire, même pour la vieille barbe que je suis et qui devrait sans doute plaire encore davantage aux 9-12 ans.

Un roman en forme de cadavre exquis, les stars de la littérature jeunesse française l’ont fait ! C’est Susie Morgenstern qui a pris la plume pour nouer l’intrigue autour de l’amitié d'Ambre, qui cohabite avec une ribambelle de frères et sœurs dans un petit appartement de la tour F, et de Louis-Edmond qui se sent bien seul dans l’immense villa de ses richissimes parents. Ce premier chapitre a été envoyé à Timothée de Fombelle, qui a passé le relai à Clémentine Beauvais… et ainsi de suite jusqu’au treizième et dernier chapitre, signé Jean-Philippe Arrou-Vignod. Imaginant les rebondissements rocambolesques déclenchés dans la vie de nos deux amis lorsque la mère d’Ambre disparaît avec un individu peu recommandable. Où l’on croise, entre autres, un digne majordome anglais, une armure, une madame Irma, des palmiers, une bétaillère et une flopée de fruits et légumes !



Cela aurait pu donner quelque chose de décousu, et bien pas du tout ! La mayonnaise prend parfaitement et j’aurais été incapable de deviner qui a écrit quoi. Les chapitres rebondissent les uns sur les autres avec force péripéties, clins d’œil et running gags. Impressionnant ! L’ensemble donne un roman joyeusement loufoque qui nous a tenus en haleine de bout en bout et fait hurler de rire. Cette solide dose de bonne humeur était bienvenue dans le contexte actuel. Ce roman n’en pointe pas moins le gouffre abyssal qui sépare riches et pauvres.



Et puisqu’on en parle : les bénéfices tirés des ventes de ce livre sont intégralement reversés au Secours populaire pour favoriser l’accès à la culture pour toutes et tous. Vos 7,90€ seront utilisés par l'association pour offrir des sorties culturelles à de très nombreuses familles. Faites-vous plaisir, c'est pour la bonne cause !



Pendant le confinement, vous pouvez écouter gratuitement les auteur.e.s lire chacun leur chapitre par ici (lien accessible via l'article de mon blog ci-dessous). N'hésitez pas !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

Je ne connaissais qu'un extrait de ce roman, que nous avons depuis la rentrée en série dans mon collège. J'étais impatiente de le lire, car l'auteur est connu et apprécié en littérature jeunesse et le passage que j'utilisais en classe laissait présager une lecture-plaisir.



Ce fut le cas! J'espère que mes sixièmes vont apprécier aussi. Même si certains détails révèlent que le livre date un peu pour eux ( il a été publié en 1991) , il ne peut que leur plaire: trois élèves de 4ème se trouvent confrontés à un mystérieux rôdeur, la nuit, dans leur établissement... Et ils doivent absolument résoudre cette enquête pour innocenter l'un des leurs. Mais n'en disons pas plus, préservons le suspens...



Le texte est très bien écrit, le ton humoristique apporte beaucoup de peps à cette histoire trépidante, aux rebondissements enthousiasmants. Je souhaite que ce livre donne envie à mes jeunes lecteurs de poursuivre l'aventure avec Rémi, Mathilde et Pierre-Paul, car il fait partie d'une série ...

Cela fait toujours plaisir de retrouver cette famille vraiment spéciale !

Une famille avec six enfants, six garçons qui s'appellent tous Jean.

Il y a donc Jean A, Jean B (le narrateur), Jean C, Jean D, Jean E et Jean F.

On les suit dans leur quotidien. C'est souvent drôle et en même tamps attendrissant. Depuis la virée à la bibliothèque, le jeu de l'aveugle, la fête des mères (mon épisode préféré), la semaine de vacances chez leur papi Jean, la virée à la plage... Les enfants ont tous leur caractère. J'aime bien Jean B qui écrit des romans ! mais les autres sont aussi attachants ! Ca se chamaille, ça rouspète, ça joue, ça boude... Bref c'est très vivifiant de retrouver nos six Jean.

Arrou-Vignod, auteur prolifique et animateur d’atelier d’écriture pour la prestigieuse maison d’éditions Gallimard, nous invite à une conversation sur le métier d’écrivain, en toute simplicité et en toute humilité, en déclarant en préambule qu’il n’y a pas d’école pour écrivains.



L’auteur ne nous dit pas comment reconnaitre une bonne idée de roman d’une mauvaise, ce qui est essentiel avant de se lancer dans un travail de rédaction de plusieurs mois voire de plusieurs années. Il ne donne pas non plus de conseils pour la relecture, étape ô combien fastidieuse et ô combien difficile quand il s’agit d’aborder son texte avec un regard neuf, et c’est fort dommage.



Vous n’y trouverez pas non plus de conseils pour vous faire édité, mais la plupart des grands aspects d’un roman sont abordés (bâtir son roman sur base d’un plan ou se laisser complétement guidé par l’inspiration, comment rendre ses personnages plausibles, comment dérouler le fil de l’intrigue, comment choisir les scènes, quel temps de la conjugaison utiliser … ), le tout est agrémenté d’exemples très illustratifs. Et puis, et surtout, l’auteur nous pose des questions susceptibles d’ouvrir de nouvelles routes, d’amener de nouvelles idées, d’engendrer de nouveaux projets.



Bon, il ne nous reste plus qu’une chose à faire : une feuille blanche et notre plus belle plume, et à nous de jouer …

Rémi est accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. Un mystérieux étranger entre dans le collège à la nuit tombée (il a même agressé un laborantin) et c'est sur les internes du pensionnat que ça retombe ! La menace du conseil de discipline va changer la donne, et Rémi et ses amis vont mener l'enquête au collège.



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Si les aventures jeunesse écrites par Jean-Philippe Arrou-Vignod sont une référence, j'ai tout de même trouvé que celle-ci avait un petit goût de périmé : le vocabulaire, les notions, les us et coutumes, les centres d'intérêts des élèves, tout est en décalage avec la situation actuelle. C'est bien normal puisque le livre a été écrit il y a presque vingt ans, mais c'est fort dommage car un public jeunesse pourrait y trouver son compte. L'enquête est facile d'accès, les événements d'une simplicité extrême (quitte à parfois verser dans l'absurde ou l'inconcevable) et les personnages singuliers (limite caricaturaux, certes). Aventure, suspense, action, rebondissements : cette enquête au collège pourra plaire à ceux qui ne seront pas déroutés par son caractère un peu désuet.

Mimsy Pocket..en voilà un drôle de nom !

C'est celui donné à une gamine de quatorze ans, une gosse des rues, orpheline, sans véritables attaches. Habile voleuse à la tire et monte-en-l'air, Mimsy parvient à subsister en grappillant par-ci, par-là.

Mimsy, c'est un de ces personnages qu'on affectionne et qui nous attendrissent.

A travers elle, j'ai revisité toutes les lectures de mon enfance, retrouvé tous ces petits héros, ces traîne-misère aventureux et si émouvants: Rémi sans famille, Huckleberry Finn, Fifi Brindacier, Oliver Twist... sans oublier bien sûr l'espiègle Gavroche. Et ça m'a fait un bien fou de me replonger dans cet univers !





Friecke, capitale du duché de Sillyrie, en plein hiver glacial. Mimsy et ses compagnons d'infortune sont kidnappés par des hommes-loups, trois gredins à la mine patibulaire qui les emmèneront à travers les forêts enneigées vers une destination inconnue.

Pendant ce temps, Magnus Million, fils de l'homme le plus riche du duché, est missionné auprès du très jeune grand-duc, Nikklas. Tous deux se retrouvent dans un monastère pour y conclure un pacte de paix avec leurs voisins de l'Illyrie. Mais là, rien ne se passera comme prévu.



Le lecteur est donc amené à suivre tour à tour les événements survenant à Mimsy et à Magnus. Bien sûr, ces deux-là se connaissent ! On comprend rapidement qu'ils se sont déjà rencontrés dans un roman précédent : Magnus et le dortoir des cauchemars. Devenus amis, ils ne se voient pourtant plus beaucoup, au grand regret de Magnus. Ce n'est pas faute d'avoir laissé à Mimsy une chambre rien que pour elle à l'hôtel particulier des Million. Mais Mimsy ne se sent bien que dans la rue. Parce qu' elle déteste les contraintes et pour tout l'or du monde, elle n'échangerait sa liberté contre des draps propres et un déjeuner à la table des notables.



C'est ça qui la rend attachante cette jeune délurée au caractère incommode. Et même si j'ai suivi avec attention les aventures périlleuses de Magnus, j'ai pris beaucoup plus de plaisir lors des chapitres concernant Mimsy. Son caractère bien trempé, ses allures de tigresse, son opiniâtreté et son franc parler en font un personnage digne d'intérêt et amusant à suivre.



On se laisse également charmée par d' autres personnages secondaires : Madame Spencer la gouvernante de la datcha, Brasho le chaton adopté par Mimsy, Anook et même la terrible dame en noir...



Mais il n'y a pas que les personnages qui sont attrayants dans ce roman !

Les descriptions, sans être trop présentes, peuvent donner libre cours à l'imagination et le lecteur se plaît à rêver à ces forêts immenses recouvertes d'un lourd et épais manteau neigeux, à ce monastère mystérieux niché au sommet d'un pic escarpé, tel un nid d'aigle inaccessible, à cette prison flirtant dangereusement avec un fleuve glacé au profond et traître remous, à cette datcha paisible demeure de brique dressant ses deux clochetons pointus au beau milieu d'un parc...





Voilà donc un très bon roman de littérature jeunesse, plaisant à lire dont l'intrigue, un peu cousue de fil blanc tout de même, n'est jamais ennuyeuse. Un roman où se mêlent habilement aventure, amitié, humour, suspense et même émotion. (Eh oui, j'ai encore versé ma petite larme ! )



Je remercie vivement les éditions Gallimard Jeunesse et bien sûr Babelio pour l'envoi de ce livre. Il m'a permis de redécouvrir avec plaisir Jean-Philippe Arrou-Vignoud , et retombé en enfance le temps de la lecture !

Olympe de Roquedor.

Un titre qui fleure bon le roman historique avec en première page de couverture une héroïne, vêtue d'un pantalon, l'épée en avant, prête à en découdre avec tous les ennemis qui viendront entraver son chemin.



Le tout couronné par deux auteurs de littérature de jeunesse de renom : François Place et Jean-Philippe Arrou-Vignod.



Franchement, il était difficile de résister et j'ai bien fait d'emprunter ce roman trouvé dans le rayon jeunesse de ma médiathèque préférée.



L'histoire relatée tient ses promesses.

Voilà un beau roman d'aventure porté par une héroïne qui n'a pas froid aux yeux et de ses deux acolytes, un vieux soldat borgne et un jeune homme bègue.

C'est bien écrit, c'est merveilleusement bien illustré, c'est trépidant...



A mettre dans les mains de nos jeunes lecteurs qui aiment les romans historiques et les petites marquises délurées !

Je commence à désespérer de trouver un bon roman pour les 10-12 ans qui me demandent conseil. Celui-ci, bien côté, ressemble dès les premières pages à Treize à la douzaine. 6 garçons et 6 filles remplacées par 5 garçons, idem père maladroit et bêtises. Une fratrie des années soixante (celles des claques) d’un humour ringard et limite. Un employé d’une télécabine qui raconte au père et à ses enfants que l’an passé son collègue s’est sacrifié, je cite :

- Il s’est écrasé trois cents mètres plus bas comme un vulgaire caca d’oiseau.

Ils se roulent dans la bouse de vache, caca de chiens dans les boules de neige, fument à dix ans, boivent alcool avec leur père médecin. Comme il me manque Luis Sepúlveda !

Ça faisait un petit moment que j’avais perdu de vue la famille des Jean-Quelque-Chose. Les Jean grandissent les deux ainés sont maintenant des adolescents et font connaissance avec cette espèce étrange qu’on nomme la gente féminine. Pour les garçons, c’est encore le grand inconnu et pas question d’avouer quelconque attirance pour elle ! Il y a toujours les décisions parentales plus ou moins fermes et les rébellions des plus jeunes. Ah, on ne s’ennuie pas avec les Jean Quelque Chose ! Et le côté caricatural des personnages est toujours plaisant : les menaces du père, le zézayement d’un frère… toujours le sourire aux lèvres ! Vivement la suite.

Olympe de Roquedor est un condensé de tout ce que j’apprécie dans un roman ! Destiné à un public adolescent, ce roman de cape et d’épée s’adresse en réalité à tout lecteur, par sa portée historique et les valeurs véhiculées. Dans ce roman éponyme, l’héroïne, tout juste sortie du couvent, est promise à un homme qu’elle n’aime pas, représentant d’une famille qu’elle exècre. Déterminée à ne pas se laisser marier de force, elle profite d’un évènement inattendu pour prendre la fuite. Se retrouvant sur ses terres natales, au cœur d’une forêt hostile et sauvage, elle est loin d’imaginer les nombreux obstacles sur son chemin ni qu’elle est sur le point de rencontrer deux êtres qui vont changer sa vie !



Aventure, sorcellerie, féminisme, amitié, enquête, famille, secrets du passé, reconquête, voilà les ingrédients de cette histoire magnifique qui regorge de trésors au fil de ses pages ! Olympe est une héroïne charmante, rebelle, courageuse, éduquée par un père ouvert d’esprit, orpheline depuis ses 12 ans, qui sait se débrouiller toute seule. Malgré tout, sa route va croiser celle de Décembre, un ancien soldat borgne qui a oublié son passé, et Oost, un jeune homme en fuite, marqué par des années difficiles. Ce trio atypique a su toucher mon cœur ; entre l’intrépidité d’Olympe, la douceur de Décembre et la naïveté d’Oost, je me suis régalée !! Les « méchants » sont également dépeints avec réalisme, à l’image des Saint-Mesme (le père en tête, véritable démon), mais aussi Hercule, Ulysse, ainsi que l’ensemble des habitants bornés qu’Olympe a la malchance d’affronter.



A cela s’ajoutent les superbes illustrations de François Place, une écriture élégante, un contexte fascinant (reconquête d’un domaine -celui de Roquedor- au 17ème siècle) ainsi qu’une fin parfaite, qui font d’Olympe de Roquedor une lecture marquante et envoûtante ! Quel panache !



A lire !!

Un vrai festival d'humour et de fantaisie réalisé grâce à 13 auteurs jeunesse dont le talent n'est plus à prouver, et qui tous figurent en bonne place dans la plupart des CDI. Je connaissais déjà "13 à table", un peu sur le même principe : 13 auteurs reconnus qui écrivent chacun une nouvelle sur un thème commun, le bénéfice tiré de la vente du recueil étant reversé aux Restaurants du Coeur.

Là l'exercice est plus compliqué pour les contributeurs, car il s'agit d'une histoire complète, chaque auteur recevant à son tour les chapitres précédemment écrits par ses pairs. A lui (ou elle) de se débrouiller pour tenir compte des éléments rajoutés par chacun pour que l'histoire soit cohérente, tout en y mettant sa "patte" personnelle. Ce qui donne un récit rocambolesque à souhait, et même carrément tiré par les cheveux par moment, et c'est totalement réjouissant !

C'est avant tout une histoire d'amitié entre Ambre et Louis-Edmond, 10 ans, qui un jour vont s'apercevoir par hasard qu'ils vivent dans des mondes bien différents, et pourtant ils se côtoient et s'apprécient depuis des années. L'un a des parents richissimes, l'autre vit dans 50 mètres carrés avec 7 frères et soeurs et une mère...insouciante, dirons-nous !

A l'occasion d'un exposé qu'ils doivent réaliser ensemble, chacun va découvrir le monde de l'autre, ce qui occasionnera des prises de conscience parfois surprenantes. Là-dessus va se greffer une aventure délirante, quand la mère d'Ambre va s'enticher d'un drôle de coco, qui sera soumis au test fatidique du canapé...

Je vous laisse découvrir la suite, et accomplir du même coup une bonne action, puisque les quelques euros dépensés pour lire ce condensé de talents tomberont dans l'escarcelle du Secours Populaire Français, dans le but de favoriser l'accès à la culture pour tous.

Si vous avez envie de passer un moment de franche rigolade avec (ou sans) vos enfants, petit-enfants, élèves ou autres, ce recueil de 228 pages s'y prête parfaitement. Il se lit vite, se prête bien à la lecture à voix haute, et chaque auteur y a apporté un petit plus avec son style personnel. Ils sont d'ailleurs répertoriés en fin d'ouvrage, avec pour chacun d'eux une courte biographie.

"Si on chantait", un vrai roman choral, à s'offrir et à offrir sans modération !

J'ai vraiment pas aimer ce livre il n'étais pas a mon gout ... Je ne vous conseille pas Grosse perte de temp ( Personellement)