Un immense plaisir à la lecture. Une expression pleine d'images et de poésie dans un vocabulaire qui correspond pour chaque mot à une image ... Nous sommes à chaque instant dans le paysage et dans la vie des pesonnages... Ils nous envoutent à chaque page..
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A la fin du 19ème Siècle, Berangère brave les interdits et les convenances pour vivre sa passion. Elle sera batelière, naviguera sur les fleuves, et à bord de sa sapinière, elle va vivre de nombreuses aventures, au cours desquelles elle fera preuve de courage, de témérité et de tenacité, ne reculant devant aucun obstacle , dans un monde ou il était bien difficile d'imaginer une femme à la tête d'un équipage.
Une belle lecture, un personnage de caractère, j'ai beaucoup aimé !
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Auvergne, 1938, Dès qu'il la vit, Martial Flora sut que Lucia, belle italienne triste et mère d'un enfant "attardé" prendrait toute la place, qu'il ne vivrait plus que pour la protéger. Lui, l'homme de forêts, géant dont tout le monde se méfie, comme si sa forte carrure était synonyme de violence, sait qu'il ne vivra plus que pour défendre cette femme, qui bien malgré elle, émousse le désir de tous les hommes du village. Et lorsqu'elle vient s'installer avec lui pour fuir les avances trop dangereuses de Guérin le marchand de grain, c'est sa vie qui va en être chamboulé, jusqu'à être soupçonné d'un crime qu'il n'a pas commis et qui causera sa perte.
Un très beau roman , qui parle des hommes dans leurs plus bas instincts comme dans leurs sentiments les plus nobles. Et la forêt d'Auvergne, si belle et vivante, personnage intégrante de cette belle histoire.
Un beau roman, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.
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Offert par une collègue car j'ai quelques similitudes avec l'héroïne de ce roman, je me suis laissée embarquer sur la sapinière avec Bérangère.
J'ai eu peur pour elle, j'ai admiré sa ténacité et son courage. J'ai navigué à ses côtés, au fil de l'eau et du roman.
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Ce livre n'a pas besoin de promotion, le lecteur qui en lira le résumé au dos aura envie de le lire, il aura bien raison.
Des années 20 jusqu'au Front Populaire, ce roman retrace de façon réaliste, sans pathos, avec intelligence la vie des gens du peuple, paysans, ouvriers.
A travers l'histoire de Louise, enfant abandonnée, fille intelligente et volontaire, c'est un peu d'histoire de France racontée dans un style fin, épuré, simple et percutant. Je ne vous raconte pas toutes les aventures qui parsème la vie de Louise, ce serait vous priver de la découverte de la trame romanesque et passionnante.
Beau livre, émouvant, sensible, le genre de livre que l'on est heureux de retrouver et triste de terminer.
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Je ne connaissais pas l'auteur.
Ce livre sans prétention tient toutes ses promesses. D'une écriture fluide, limpide, il se lit très vite et il est bien abordable.
L'histoire est attachante, ne manque pas d'intérêt, jamais lourde, jamais lassante.
Au contraire, on a parfois hâte de tourner les pages pour obtenir les réponses à nos questions.
Un bon roman pour un bon moment.
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Un livre qui retrace la vie de Martin entre déception, espoir, dans une région difficile avec des personnages au caractère bien trempé. Les descriptions des payages auvergnats, surtout en hiver au début du 20ème siècle sont intéressantes on s'imprégne de ces lieux si particuliers et l'on ressent l'atmosphère qui va très bien avec la narration. Je ne connaissais l'auteur mais il me fait penser à ANGLADE qui raconte si bien la vie des gens simples avec humanisme.
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Nous sommes en Auvergne en 1920, dans le massif du Cézalier battu par les vents. Les Toutin y sont nés. La Première Guerre mondiale est terminée, le bilan humain est terrible. Baptiste Toutin et Patience en ont fait les frais : leurs deux fils, Jean-Marie et Joseph, ne reviendront pas. Leur domaine de Basson-Seul peut péricliter, qu'importe, ils n'ont plus d'héritier. Quand le train a ramené les soldats, les familles en liesse sur le quai de la gare les ont accueillis. Les uns pleuraient de joie, les autres de tristesse. Jean-Marie et Joseph ne font pas partie du voyage. Les médailles que les Toutin recevront à la place de leurs fils ne les consoleront pas, Baptiste ne les regardera même pas. Le corps de Joseph sera rendu à sa famille, mais pas celui de Jean-Marie, mort quelque part, on ne sait où.
Si Patience pleure ses fils en silence, Baptiste exprime sa souffrance par des comportements plus ou moins suicidaires en affrontant la montagne jusqu'à l'épuisement. Il part le matin et ne rentre que le soir à bout de force. La folie le guette. Chaque jour, il entretient son chagrin. L'alcool l'aide et la déambulation dans les chemins escarpés et enneigés lui permet de crier sa douleur. Il n'a plus de goût à la vie, se détache de son domaine qui ne comprend plus que deux vaches et une douzaine de poules, et le chien Mariole, fidèle à ses maîtres. Basson-Seul est situé à l'écart des habitations, rattaché au hameau des Bassons qui dépend de la commune de Compains.
Patience est deux fois malheureuse : d'avoir perdu ses enfants et de voir son homme basculer dans une démence impossible à guérir malgré l'attention qu'elle lui porte comme le ferait une mère.
À la foire de Brion, à six kilomètres de chez eux, elle retrouve une amie d'école, Minette Bogelot, qu'elle n'a pas vue depuis deux ans, et son mari Antoine. Ils ont quatre enfants : Fernand travaille chez Michelin à Clermont-Ferrand ; Mauricette vit maritalement avec un magasinier des manufactures de Saint-Étienne dont elle attend un enfant ; François et Paul demeurent sur le domaine. Ce jour-là, Patience annonce à son homme qu'elle le quittera s'il ne change pas de comportement. « Même chez les autres, je serais moins malheureuse que dans ma propre maison », lui dit-elle. Il n'en croit rien, à tort. Elle part avec une vache et son chien. Un soir qu'il rentre de sa marche quotidienne, il ne trouve à la maison ni sa femme ni son chien, il a compris. Ce temps de solitude lui permet de faire le point sur ses biens. Les bâtiments sont une ruine envahie par la mauvaise herbe. Pourtant, l'arrière-grand-père Jean avait fait ce qu'il faut pour que le domaine soit solide. Joseph, le grand-père, l'avait entretenu et agrandi. Jean-Baptiste, le père, avait poursuivi sa mise en valeur malgré son décès prématuré. Et lui, qu'en faisait-il ? Rien, parce que ses fils sont morts et qu'il n'y a personne pour prendre sa succession, le domaine ira à des étrangers.
Pendant que Patience est réfugiée chez son amie, un inconnu d'environ 25 ans, garçon de ferme, se présente à Baptiste Toutin. Il a côtoyé Joseph au front et apporte la lettre qu'il avait sur lui et son casque. Les deux jeunes se sont fait une promesse mutuelle de rendre visite à la famille et de lui transmettre la dernière lettre de celui qui tomberait si l'autre restait vivant. Promesse dont s'acquitte Jean Lorlanges envers son camarade. Dans sa lettre à son père, Joseph lui recommande d'embaucher Jean après la guerre parce que le domaine ne manque pas d'ouvrage et Jean doit subvenir aux besoins de sa famille nombreuse et pauvre. Jean est le déclencheur du mieux-être de Baptiste qui demande à sa femme de revenir, car il sait où elle se trouve. Fidèle à la parole de son fils, il embauche Jean.
Ne dévoilons pas la suite...
Le roman est superbement écrit avec de magnifiques descriptions de la nature, des saisons, du travail de la terre et dans la ferme, du déroulement des journées à la campagne, des comportements de chacun. On ne peut qu'être touché de compassion pour tous les personnages. Il met l'accent sur les séquelles psychologiques de la guerre sur les combattants et leur famille. L'auteur nous révèle la personnalité de Jean par petites touches qui nous tiennent en haleine.
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Martin Seurrère revient au pays après cinq années difficiles à ruminer et essayer de comprendre pourquoi sa femme Margot, à peine mariée l'a trompé...... Margot est morte, Martin revient au domaine, sa belle-mère Marthe qui depuis bien longtemps est amoureuse de lui, elle a jalousé sa fille Magot, lui propose de s'occuper du domaine.......Un enfant un né Jérémie, 5 ans, fils de Martin ou de l'autre ...... Une jeune fille s'occupe de Jérémie, Martin a également une compagne...... Trop de femmes et peu de caractère chez cet homme. L'auteur est passé à côté de ce qui aurait pu être un très bon roman du terroir mais, l'écriture n'est pas à la hauteur et les rebondissements de l'histoire tiennent à peine debout ! C'est du sous Troyat
Dommage !
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A vrai dire, je n'aurai pas choisi ce livre par moi même, le titre ne m'interpellait pas mais, mon papa me l'a offert pour Noel et quelle idée judicieuse il a eu.
Je l'ai lu doucement et avec un énorme plaisir, je n'avais pas envie que l'histoire se termine, une histoire de vie très dure mais ho combien émouvante.
L'histoire d'une gamine attachante que l'on va suivre jusqu'à ce qu'elle devienne femme puis mère.
Louise m'a touchée dans son dur parcours de vie, touchée par ses blessures tout autant que par son engagement pour sa cause.
L'histoire commence dans les années 20 et c'est un bel hommage au féminisme naissant.
Un roman à ne surtout pas manquer !
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