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Critiques de Jean-Yves Ferri (1437)
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Astérix, tome 38 : La Fille de Vercingétorix

La nouvelle vient de tomber.

Les rotatives des plus grands journaux hexagonaux que sont Closer, Gala et Voili-Voilou mag' tournent à plein.

Vercingétorix aurait eu une fille : Adrénaline !

Histoire que César ne lui mette le grappin dessus, c'est tout naturellement au sein d'un village peuplé d'irréductibles gaulois résistant encore et toujours à l'envahisseur qu'elle fut ici confiée, transformant de facto Astérix et Obélix en nounous de luxe.

Mais attention, la gamine serait de nature fugueuse!



Si la lecture est rapide, le constat est bien amer.

Un héritage de plus en plus lourd à porter pour Ferri et Conrad au regard de ce dernier opus.

Rien à dire sur le coup de crayon étonnamment mimétique.

Tout à redire sur l'indigence abyssale d'un scénario aux abonnés absents.



Alors oui, l'on retrouve bien tous les codes qui firent leur succès.

Quelques personnages emblématiques se rappellent à notre bon souvenir.

Charles Aznavour, en guest, poussera sa p'tite complainte nostalgique.

Mais le ton n'y est pas. L'humour peine à dérider. le comique de répétition lasse. Les rares saillies afférentes à l'actualité du moment glissent sur mon humeur maussade comme un pet sur une toile cirée.

Ces aventures possèdent tout de la pub Canada Dry d'antan.

"Ça ressemble à...c'est doré comme… mais ce n'est pas l'Astérix que je chérissais alors.

Je n'y suis plus.

La potion magique ne fait plus effet.

Astérix et Obélix, c'est finix.

A la revoyure, les amix.

On aura quand même passé quelques bons moments...



Nonobstant ce vilain désagrément, sachons rester forts comme l'auroch, discrets comme la taupe!





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Astérix, tome 37 : Astérix et la Transitalique

Poussez pas, poussez pas ! Y'en aura pour tout le monde !



Le nouvel Astérix est arrivé et déjà c'est la ruée vers ce nouvel opus …



Je ne suis pas certaine qu'il vaille le détour mais c'est un Astérix tout de même et rien que pour ça, on ne va pas se priver d'aller aux courses et de le ramener à la maison tel un trophée bien mérité.



L'Astérix de compétition est un peu dépassé, ma foi, mais on ne s'en tire pas si mal avec cette version classique. Des jeux de mots bien huilés, des décors antiques pour ne pas s'ennuyer pendant le voyage, des têtes connues pour ne pas être trop dépaysé, un itinéraire simple et pas trop alambiqué, ou devrais-je dire pas trop "amphoré" …



Bref, un album qui se laisse parcourir, sans que ce soit non plus la franche rigolade, et qui réagit plutôt bien aux circonstances actuelles.



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Le sens de la vis, Tome 1 : La vacuité

Après avoir terminé sa bière, Demi-Lune, son carnet de croquis sous le bras, se dirige d'un pas alerte chez son Maître. Un gong retentissant avertit ce dernier d'une visite et c'est avec joie qu'il invite son hôte à entrer et lui demande la raison de sa venue. Demi-Lune vient tout simplement soumettre ses œuvres, qu'il qualifie d'indignes, à son œil expert. C'est ainsi que, assis l'un en face de l'autre, les deux hommes commentent ces planches. L'un tentant d'expliquer soit le contenu soit le titre, l'autre de lui poser des questions parfois naïves entrecoupées de pensées philosophiques...



Le duo Larcenet/Ferri se met en scène dans cet album au cœur duquel Demi-Lune, dessinateur qui veut en faire son métier, tente d'expliquer ses croquis, et parfois leurs titres, à son Maître. Des situations tantôt absurdes, tantôt drôles, des croquis pour le moins farfelus, des commentaires qui le sont tout autant et des dialogues savoureux et percutants. Graphiquement, Manu Larcenet se révèle original : tantôt des personnages croqués avec tendresse ; tantôt des croquis gribouillés et sombres.

Un album original plein de fraîcheur et d'humour...

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Astérix, tome 37 : Astérix et la Transitalique

Troisième aventure d'Astérix et Obélix prise en charge par le duo Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, " Astérix et la Transitalique" nous emmène, comme son nom l'indique, en Italie.

César, Jules de son prénom, valide l'idée du sénateur Lactus Bifidus , d'une course de chars qui traversera l'Italie de Modicia jusqu'à Neapolis ( ou Naples si vous préférez ). Cette course est ouverte à tout le monde et comme on pouvait s'y attendre, notre plus célèbre duo de gaulois va y participer.

J'ai bien aimé l'idée de départ, qui m' a un peu fait penser à Astérix aux jeux olympiques. Cette fois ci, nos gaulois n'ont pas besoin d'affirmer qu'ils sont romains, vu que cette course est ouverte à tous les barbares...Découvrir que l'Italie est peuplée de beaucoup de monde, mais finalement pas trop de romains est une grande surprise et presque une déception pour Obélix .

Les dessins sont sympathiques, l'histoire tient la route ( malgré les nombreux nids de poules) et les deux auteurs ont réussi à mettre un zeste d'actualité dans leurs jeux de mots...

Certes, je ne rit plus à gorge déployée comme pour certains anciens albums, mais franchement, je trouve que Ferri et Conrad ont bien repris les choses en main, surtout après les désastreux derniers albums d'Uderzo.

Et puis, voir Obélix en conducteur de char, ça vaut le coup, non ?

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Astérix, tome 35 : Astérix chez les Pictes

Ils sont fous ces Gaulois , nom d'un Pictie bonhomme !



Nos deux plus célèbres résistants à l'occupation Romaine reviennent sous les traits et la plume de Conrad et Ferri qui signent ici un album convaincant que n'aurait certainement pas renié Goscinny .



Difficile , pour moi , de comparer ce dernier opus aux albums précédents tant les souvenirs de lecture procèdent bien plus de plaisirs adolescents solitaires , n'y voyez aucune malice , que d'évocations beaucoup plus actuelles . A en croire les divers avis glanés ici et là , la franchise commençait sérieusement à s'essoufler . Que les amoureux de la première heure se rassurent , le greffe a bien pris , les convalescents se portent désormais à merveille !



Le paisible petit village Gaulois est en émoi . La découverte d'un étranger au corps musculeux , prisonnier des glaces , ravit les mirettes blasées de ses occupantes là où leurs maris n'y voient qu'un bellâtre en mal de concurrencer leur mâle suprématie .

La barrière de la langue difficilement surmontée , Mac Oloch , Picte de son état , leur narre sa bien triste épopée . Ni un , dos , tres ! Astérix et Obélix se proposent alors de le raccompagner sur ses terres ancestrales afin d'y combattre l'ignoble adversaire local - parfait sosie de Vincent Cassel - et accessoirement se frotter à leurs ennemis héréditaires que sont les Romains , toujours avides de complots foireux en vue d'étendre un peu plus leur suprématie . Chaud devant , ça va encore bastonner !



Un cahier des charges parfaitement respecté !

Le trait est immédiatement reconnaissable et les protagonistes habituels tous au rendez-vous , d'emblée le lecteur se retrouve en pays de connaissance .

Un récit qui se boit comme du petit lait tant les bons mots foisonnent . Chaque tirade fait mouche , la finesse prédomine , l'humour n'est jamais gratuit ni facile . Ajouter à cela une inventivité réjouissante et c'est un grand chelem qui se profile à l'horizon .

Seul petit bémol notoire , l'absence d'un Idéfix privé de sortie . Pour le reste , un agréable sentiment de bien-être prédomine au sortir de cette dernière aventure .



Astérix chez les Pictes : ô grammes ! ô jubilatoire ! ô liesse mon amie...

N'ai-je donc tant vécu que pour cette drôlerie ?
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Astérix, tome 38 : La Fille de Vercingétorix

La quatrième collaboration entre le scénariste Jean-Yves Ferri et le dessinateur Didier Conrad fait renaître la série Astérix avec bonheur. Dès les premières planches, nous découvrons l'histoire : une jeune adolescente accompagnée de deux chefs Arvernes débarque dans le village gaulois. Malheureusement, elle est recherchée par le grand César qui veut faire d'elle une vraie petite romaine : elle n'est autre que la fille de Vercingétorix. Ce trente-huitième tome m'a beaucoup fait rire et beaucoup étonné par les petites péripéties des personnages : la bagarre avec les Romains, les pirates, les bons mots et sans oublier le chouette clin d'oeil à Aznavour. Cependant, j'ai trouvé que les dialogues étaient plats par moments mais cela n'a pas altéré l'agréable moment que j'ai passé en la compagnie de ce tome. A lire !
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Astérix, tome 38 : La Fille de Vercingétorix

38 éme de la série, signé Ferri et Conrad. "La fille de Vercingétorix" est un bon Astérix. D'abord les dessins de Conrad sont toujours d'aussi bonne qualité et le trait d'Uderzo parfaitement maîtrisé...

Bon... Pour le scénario, n'est pas Goscinny qui veut...

Certes, par le passé, les tomes précédents présentaient quelques références à l'actualité, délicatement suggérées. Ici, on entre dans le domaine du pavé dans la marre : Adrénaline, ado, tient tête aux adultes, se préoccupe de petites fleurs et des îles paradisiaques qui les regardent pousser.

Un opus clairement destiné aux ados et à leurs préoccupations du moment : les adultes sont de gros picoleurs sexistes et "viandards" qui polluent les mers avec leurs bouteilles (amphores) vides ; des ados en apprentissage qui traversent la rue pour changer de métier...

Reste un bon moment, celui sur la mer où pour une fois les pirates disposent de plusieurs pages...

Les pirates : on se demande bien ce que Charles Aznavour fait sur leur pont...

On comprend mieux la présence de Letitbix Paul Mc Cartney et son bateau fleuri qui vient offrir une fin positive (quoiqu'un peu téléphonée) à l'ouvrage.

Bref. Je suis resté un peu sur ma faim tout en considérant que le succès de librairie qui s'annonce restera une performance : vendre cinq millions d'exemplaires d'un tome ou Astérix et Obélix sont relégués aux seconds rôles, où Idéfix fait de la figuration...

Un ouvrage bien frappé au politiquement correct ambiant.

Néanmoins, j'attends quand même avec impatience la date de sortie du tome 39 pour me précipiter chez mon libraire ...
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Le retour à la terre, Tome 1 : La Vraie Vie

Véritablement transporté – si , si , le mot n'est pas trop fort – par Le Combat Ordinaire , il était tout naturel de se pencher , non sans l'appréhension d'une éventuelle mais possible déception décevante toute pleine de dépit , sur Le Retour à la Terre .



Lorsque Manu Larcenet scénarise Manu Larcenet en appelant son héros Manu Larssinet pour tenter , vainement , de feinter un lecteur qui n'aurait pas la perspicacité toute naturelle d'un Derrcault - terrifiant croisement d'un Derrick avec une Lescault qui , je le rappelle pour ceux qui auraient séché le cours de Véronique Genest jeudi dernier , se pose en véritable étron libre là où électron eût été plus lumineux , sic - , le plaisir est encore et toujours au rendez-vous !

Prenez deux purs citadins de Juvisy que nous appellerons Manu et Mariette , voire M et M's dans un souci évident de concision , et transposez-les au fin fond de la campagne dans le bled le plus paumé qui soit , Ravenelles , afin d'y observer une mue aussi poussive que revigorante et vous obtenez de piquantes tranches de vie , véritables boîtes à bonheur ! Larcenet prend le pari de transformer tout lecteur en sérial sourieur et transforme l'essai haut les mains , peau de lapin !



Se basant sur sa propre expérience , Larcenet décline sa difficile acclimatation à un environnement aussi hostile , de prime abord , que ses autochtones , par le biais de moultes scénettes n'excédant jamais les six cases ! Scénettes qui , mises bout à bout , n'en constituent pas moins un récit magistralement construit sur le thème très actuel de ces néo-ruraux lâchant métro-boulot-dodo pour aller tâter de la rusticité potentiellement génératrice d'un bien-être retrouvé .

Alternant légèreté et profondeur , Larcenet s'en donne à coeur joie en égratignant joyeusement ces citadins déracinés , véritables Colomb en puissance découvrant un monde leur étant totalement étranger et occasionnant , du coup , d'infinies possibilités humoristiques !



Le Retour à la Terre , La Vraie Vie : possible mais ça sera pas pour tout de suite !

http://www.youtube.com/watch?v=srb0lAK5wbA
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De Gaulle à la plage (BD)

"A Londres, j'étais comme un roc que venait battre les vagues. Je me retrouve aujourd'hui dans la même situation mais, en face de moi, je n'ai plus que des vaguelettes. "

Charles de Gaulle.





Le Général, lassé du bouillonnement de Mai 68, est parti en vacances.

"Sous les pavés, la plage?"





Il dicte ses mémoires à son secrétaire, quand une jolie femme passe: " En ce mois d'août, la France relève enfin la tête..." Sa poitrine se gonfle, ses petites fesses...

Mais, sa femme Yvonne le surveille, depuis la plage, alors De Gaulle resta sage!





- Humez moi ce premier matin du monde, Lebornec, dit De Gaulle à son secrétaire.

Et regardez moi ces mouettes!

Quel paysage, sur cette plage abandonnée, coquillages et crustacés !

C'étaient des bretonnes en Bigoudènes...





Deux journalistes veulent l'interviewer sur la plage?

Un instant! Il revient avec son uniforme de Général, sans un grain de sable...





De Gaulle a attrapé le micro du poste de secours des nageurs sauveteurs:

- Bom, bom, bom bom!

L'oncle Oscar est parti à Bornéo. le singe se parfume à la naphtaline, je répète : le singe...





C'est très drôle, Jean Yves Ferri a osé croquer De Gaulle et c'est réussi !





De Gaulle chausse ses tongs et Winston Churchill est là, avec son infect cigare?

-Old friend, vieux pirate!

(Le Général avait reconnu la Chine communiste et mis un veto contre l'entrée du Royaume Uni dans la communauté européenne. Parce que De Gaulle était grand, il voyait jusqu'en 2019, le... Brexit!)



Rencontre du Général avec Brigitte Bardot en veste à brandebourgs, à l'Élysée :

- Quelle chance, Madame! Je suis en civil et vous êtes en uniforme.
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Le sens de la vis, Tome 2 : Tracer le cercle

Il a beau s'entrainer des heures, Demi-Lune n'arrive pas à tracer un cercle parfait. Pour l'aider, son maître lui conseille de devenir cercle lui-même. Mais, rien n'y fait. Demi-Lune finit même par dessiner un carré ! Le maître demande alors à voir son pinceau et comprend aussitôt le problème. Car ce pinceau ne véhicule que tristesse et solitude. Aussi propose-t-il à son disciple de réaliser son propre pinceau. C'est ainsi que Demi-Lune et le maître partent en forêt pour faire le pinceau idéal...



Manu Larcenet se met à nouveau en scène dans cet album. Demi-Lune, c'est lui et pour pouvoir fabriquer un pinceau parfait, il va devoir s'enfoncer dans la forêt avec son maître. Jean-Yves Ferri et Larcenet, ce duo attachant, nous offre un deuxième album du Sens de la vis à la fois drôle et touchant. Jeux de mots, situations décalées, personnages ô combien attendrissants, cet album tendre, subtil et poétique, dépeint, sans en avoir l'air, notre société. Les paroles du maître sont pleines de sagesse. Graphiquement, Larcenet fait montre d'une grande originalité usant aussi bien de l'aquarelle, du collage que du crayon, alternant planches dessinées et dialogues. Des planches magnifiques aux couleurs automnales ou d'un bleu profond.

Original et subtil !
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Astérix, tome 36 : Le Papyrus de César

Dans le palais de César... Celui-ci s'entretient avec Bonus Promoplus, son conseiller. A propos du manuscrit que César a écrit, il suggère de supprimer le chapitre XXIV intitulé "Revers subis face aux irréductibles gaulois d'Armorique", certain que cela ferait accroître sa popularité. Après tout, cela fait des années que ces gaulois ne font plus parler d'eux. Ça se trouve, ils ne savent même pas lire! Aussitôt, les scribes numides muets de Bonus Promoplus sont tenus de supprimer ce passage. Tous vont s'y soumettre, sauf un qui réussit à s'enfuir avec une copie de ce chapitre qui, en peu de temps, va se retrouver entre les mains de Doublepolémix, un colporteur gaulois sans frontière. Celui-ci, fuyant les Romains partis à se recherche pour le faire taire, tombent par hasard sur Astérix et Obélix, partis à la cueillette de champignons. Aussitôt, il les informe qu'il est en possession du chapitre manquant du livre de César et demande à s'entretenir avec Panoramix...



Quid de ce deuxième opus avec les nouveaux papas d'Astérix et Obélix ? L'on ne pourra pas reprocher à son auteur, Jean-Yves Ferri, d'être dans l'air du temps: information, communication, monde littéraire... Tout y passe, dans ce qu'il a de plus mesquin et l'auteur se moque gentiment de notre monde. Un scénario dynamique et plutôt bien vu, des jeux de mots à tout va et des personnages enlevés et très en forme(s), notamment Bonnemine. Sur la forme, le dessin de Didier Conrad ressemble à s'y méprendre à celui d'Uderzo. L'on savoure avec plaisir cette nouvelle recette de potion magique!
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De Gaulle à la plage (BD)

Le bermuda remonté jusqu'au torse, des tongs vert fluo, le seau et la pelle coordonnés.... y'a pas à dire, il a la classe ce Charles !

Eté 1956, le grand libérateur de la France décide d'aller prendre un peu l'air sur les côtes bretonnes. Une fois les tongs enfilées, le parasol installé, il peut laisser libre cours à ses pensées, ses idées... Et pourquoi pas aller plonger une tête, même si l'eau est un peu froide ? C'est flanqué de Lebornec, son aide de camp, venu recueillir ses mémoires, de sa femme Yvonne, du petit et de Wehrmacht, descendant direct du chien-loup d'Hitler, qu'il peut s'adonner aux joies de la plage...



Dès la première page, le ton est donné. L'on est certain de passer un agréable moment avec ce grand homme. Constitué de saynètes, toutes sur un ton ironique, politique ou drôle, elles se dégustent à l'envi. Des petits instants de solitude aux appels (en référence à l'appel du 18 juin) dans le micro, en passant par des événements plus historiques tels que la rencontre avec Churchill dans un restaurant, l'on se régale de ces anecdotes bien pensées, tout en simplicité et subtilité. le graphisme et la mise page sont en adéquation avec le ton : un trait fin et des couleurs claires. Jean-Yves Ferri nous livre un album pétillant, frais, enlevé et poétique.



De Gaulle à la plage... j'enfile mes tongs...
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Astérix, tome 37 : Astérix et la Transitalique

Le retour en force du petit gaulois et de son comparse (non, je n’ai pas dit « gros ») me met toujours en joie et j’ai foncé chez mon libraire préféré pour me le procurer (pour la petite anecdote, j’y étais même allée la veille, n’ayant pas bien imprimé la date dans mon cerveau rabougri).



Je le maintiens, ces derniers albums permettent de retrouver le plaisir que j’avais à lire les premiers Astérix. Les jeux de mots, les références, l’humour… tout est là pour faire passer un bon moment.



Allez, calez-vous bien dans votre fauteuil et préparez-vous à une course effrénée dans laquelle tous les coups seront permis !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Astérix, tome 39 : Astérix et le Griffon

Une parenthèse bien agréable entre deux lectures. On retombe avec plaisir en enfance, le coup de crayon est fidèle et les jeux de mots flirtant avec l’actualité sont au rendez-vous.

Dommage pour le scénario sommaire et la fin un peu bâclée, c’est probablement dû à l’absence de potion magique, qui aurait pu dynamiter cette histoire assez plate et sans surprise …

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Astérix, tome 39 : Astérix et le Griffon

Et voilà, je l'avoue : quand j'ai vu que le dernier Astérix etait sorti, il n'a pas fallu très longtemps pour que mes petites mains avides s'en emparent…

J'ai été surprise et ravie de découvrir que ce voyage d'Astérix nous emmène à la rencontre des Sarmates…les Sarmates, un peuple que j'ai découvert en lisant l'excellent « L'aigle et le dragon » de Gillian Bradshaw.

C'est ce peuple qui pourrait être à l'origine de la légende des amazones et Jean-Yves ferry et Didier Conrad ont utilisé cette théorie pour faire côtoyer ces guerrières mythiques avec nos gaulois les plus célèbres . Nos héros gaulois qui sont bien loin de chez eux et se composent en tout et pour tout des inséparables Asterix et Obélix qui servent d'escorte à leur druide Panoramix, qui est d ‘ailleurs bien enrhumé….

Au vu des allusions en lien avec la pandémie, on peut même se demander s'il n'a pas attrapé la Covid-19, mais bon, il a plus d'un tour dans son sac, donc pas trop d'inquiétudes à avoir à son sujet …

Un très bon épisode, ou j'ai suris à plusieurs reprises et je dois même avouer que pour l'instant c'est mon album préféré depuis que les deux auteurs sus-cités ont repris les rênes de cette série en main…





Challenge A travers l'Histoire 2021



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Astérix, tome 36 : Le Papyrus de César

Un album qualitatif côté dessin et côté texte mais un peu mou du genou côté action.



Le début était prometteur, avec pas mal d'allusions très drôles au monde de l'édition, des trouvailles sur les moyens de communication, des jeux de mots sympas - c'est juste un peu dommage que nombre d'entre eux soient expliqués par un astérisque, un comble ! - et un Jules César impérial mais... j'ai trouvé que l'histoire tournait assez vite en eau de boudin, le rythme faiblissant aux deux tiers de l'album, comme s'il lui manquait... un chapitre - là encore un comble quand on connaît le pitch !



Au final, plutôt un bon moment en compagnie de nos irréductibles Gaulois. Obélix supplante allègrement Astérix qui manque singulièrement de corps mais bon, face à un tel gabarit, qui n'en manquerait pas ?



PS : Je reste partagée quant au post-scriptum inédit de cet opus. Hommage ? Ultime ironie aux frais du monde de l'édition ? Ou simple réclame misant sur la nostalgie pour renvoyer fissa le lecteur en librairie ? Je ne saurais le dire, je ne suis pas dans le secret des dieux.





Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015
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Astérix, tome 39 : Astérix et le Griffon

Un Astérix nouveau , enfin pour moi !

Je suis content de cette lecture car les dessins , la dynamique du récit et la ballade de nos héros , offrent généreusement quelque chose qui rappelle bien la qualité et le ton des albums anciens où nos deux auteurs préférés sévissaient ensembles avec malice et gentillesse taquine.



Une belle balade dans le grand est européen nous est ici offerte , un peu sur les pas de Tacite dans sa géographie merveilleuse et dans son grand est à la limite du fantasque . Celui qu'il donne en tout cas dans sa Germanie pour parler de l'au-delà du pays des germains et des Estes.

C'est aussi un peu de Hérodote qui nous est livré avec les analogies avec son grand est au-delà des steppes Scythes , dans le nord où la terre est un autre monde et où avant le monde à l'envers vous trouvez le pays des amazones .



Une créature merveilleuses , des baffes , des complots , des dames costaudes à la limite du misogyne et avec un franc parler bien drôle et rude mais courageuses comme les gaulois.

Bien sûr il faut que les romains n'attrapent pas le griffon car c'est un animal mythique pour les Sarmates et prestigieux de facto , à Rome. Ce sera le prétexte pour le druide de côtoyer son amis et compère le chamane du cru , champion en magie , en contact à distance et en ballades virtuelles.



César veut donc un griffon qui l'aiderait bien à rehausser son prestige à Rome pour éblouir le peuple et le sénat , bien sur les émissaires de l'irréductible village s'efforceront de l'en empêcher .

Beaucoup de drôlerie et de beaux dessins bien froids où le blizzard souffle autour des feux et ou le vent est visible dans ces dessins de qualités .

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Astérix, tome 39 : Astérix et le Griffon

Deux Gaulois en paysage nordique fantastique

*

Etant une grande fan de ces 2 gaulois (comme bcp de monde ici d'ailleurs :), je suis toujours à l'affut de la prochaine sortie d'un album.

Croyez-moi, j'ai quand même beaucoup hésité à l'acheter. Les deux derniers tomes ne m'avaient pas convaincus (la preuve: je ne me souviens même plus de l'histoire, ça, c'est un mauvais signe...). Bref, je digresse.....

*

Alors, qu'en est-il de celui-ci? Ah , mais ils ont repris du poil de la bête, les dignes successeurs !

Une aventure assez dynamique même si la fin arrive trop vite (le dénouement est très simpliste, un peu comme si nos trois compères avaient envie de se mettre au chaud et de retrouver leur cher village).

J'ai toujours autant apprécié les jeux de mots, les calembours , essayant de deviner leur sens. Mais il y en a trop peu à mon goût...

Le dessin est très fidèle à celui de Mr Uderzo (du très bon travail de copiste, nickel chrome!).

*

Une lecture agréable qu'on a envie de relire dans quelques temps. Au gré des humeurs....
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Astérix, tome 39 : Astérix et le Griffon

Jules César rêve de l’exhiber dans un cirque, le griffon, mi-aigle, mi-lion avec des oreilles de cheval. Même si Terrinconnus a échoué dans sa recherche du cyclope, Jules César lui confie la mission d’en ramener un.

De leur côté, Astérix, Obélix, Panoramix et Idéfix traversent une steppe immense et glacée, le Barbaricum, pour se porter au secours de Cékankondine.

Les deux expéditions ont un lien, évidemment. C’est drôle et j’ai éclaté de rire à certaines facéties des auteurs.

Je le recommande à tous les amoureux des irréductibles Gaulois.

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Astérix, tome 39 : Astérix et le Griffon

Je ne sais pas si c’est le chaman mais après quelques albums décevant l’esprit des premiers volumes est de retour.



Des noms amusants et d’actualité, des clins d’œil, de super jeux de mots, de l’humour dans les textes et les images.



Un album aux thèmes d’actualité : girl power, amazon, rumeurs, vieille croyances, hommes au foyer…



Une incursion en barbaricum qui ne réussira pas à la potion et au druide par toutatis.



Idefix va renouer avec ses origines au grand dam d’Obélix.



Beaucoup de rumeurs, les légionnaires s’en donnent à cœur joie, leurs chefs sont incompétents et passent leur temps à se quereller.



La quête du griffon va s’avérer surprenante et la popularité de César va en prendre un coup.



Un bon moment de détente.

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