Jean-Yves Ferri

La vie n'est pas si calme qu'on pourrait le croire dans le Larzac. Aimé Lacapelle en fait les frais et se voue corps et âme à sa mission d'agent d'investigation agricole! Alors laissez-vous emporter par les aventures d'Aimé. Qu'elles soient à bases de poules, de courses de tracteur ou de superstition, une chose est sûre: l'humour sera au rendez-vous!

Excellent d'un point de vue graphique, ce livre est également totalement délirant. L'auteur semble s'être amusé comme un gosse en dessinant des personnages et des situations loufoques à souhait. C'est vraiment une BD d'anthologie, sur le plan visuel comme pour les gags. A part quelques marques de fabrique classiques (l'auteur semble préférer la campagne à la ville et l'Etat plutôt que l'initiative privée) qui ne sont pas du tout gênantes, ce livre contient beaucoup de poésie et une sacré caricature des moeurs actuels. Franquin et Pétillon ne sont jamais loin...

Aimé Lacapelle n'est pas seulement agriculteur, il fait surtout partie du BIT!

Le BIT, c'est le Bureau d'Investigation Tarnais, la police agricole, quoi, et il est bien utile lorsque les guêpes de Madagascar envahissent la commune ou que celle-ci reçoit des menaces anti-démocratiques.

Bref, le quotidien d'Aimé Lacapelle n'est pas de tout repos et bien souvent il doit faire preuve d'une grande force de caractère lorsque le devoir l'appelle: les pommes de terre rondes à la crème de mémé devront attendre...



Ce recueil d'histoires de Jean-Yves Ferri - le scénariste de Retour à la Terre, avec Manu Larcenet, et l'auteur de De Gaulle à la Plage - nous présente avec, oserai-je le dire, une grande authenticité, la campagne tarnaise, ses moeurs, et sa langue occitane si riche que la mémé d'Aimé roule parfaitement.



Bonzes, jeunes citadines et extra-terrestres s'invitent cordialement dans cette campagne pas si paisible que ça où poules et mémés dominent la scène.

Terminus le Tarn, tout le monde descend!

Cette série ressemble beaucoup au Bill Baroud de Manu Larcenet, tant au niveau du dessin que de l'histoire, sauf qu'au lieu de suivre les aventures d'un agent du FBI on a droit à un agriculteur membre de la Police Agricole et appartenant au BIT (Bureau d'Investigation du Tarn). Rajoutons à cela que cet agriculteur quiquagénaire vit avec sa Mémé... on a tous les ingrédients pour passer un très bon moment.

Une vue d'un monde agricole sympathique et drôle.

Les personnages sont taillés dans le vrai avec des dialogues assaisonnés au patois.

J'ai une préférence pour l'excellente histoire : "Aimé loupe la caille".

J'ai tellement aimé le tome 4 que j'ai été très déçue à la lecture de celui-ci. Il est plus faible. Le dessin est raide, guindé. Les scénarios sont assez convenus en même temps que fantasques. L'album s'assouplit passé les 2/3. L'arrivée de Coucarel marque un tournant où les lamas vélocipédistes s'engouffrent jusqu'au final carillonnant. Les trois dernières histoires m'ont amusée.

Aimé Lacapelle et les délires du B.I.T.* !

J.-Y. Ferri nous entraîne dans les arcanes secrets de la vie rurale vers le sud-ouest... de chez-nous... avec son langage particulier, et ses codes d'expressions bien spécifiques...

Le “mister bond” agricole accompagné des “bond-girls” mène moult enquêtes délirantes d'un monde parallèle insoupçonné dans nos campagnes... !

Sauf qu'à..., sauf qu'à St Léon sur … il s'en passe des choses... des événements bien mystérieux ! Et Ferri est au plus près du sujet, il doit y avoir des accointances, c'est sûr ! L’hilarité, en connaisseur de la chose, m'a saisie tout de bon !

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*(Bureau d'Investigation du Tarn) Police Agricole !
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La couverture est coquine et elle tient ses promesses. Point de publicité mensongère, de poitrines séduisantes affichées à dessein pour ensuite ne faire qu’une apparition furtive. Ferri nous promet des histoires affriolantes, il nous les donne. Après un premier album décevant, la série s’encanaille et s’envole.



Les esprits follets des plantes fourragères réjouissent l’œil. Clita et Pipa sont annoncées en grande pompe. Le lecteur, se sentant soudain des envies touristiques sort furtivement une carte routière Tarn-Aveyron pour localiser St Membrac (un indice : c’est sur la D29). Il n’oubliera point d’emporter dans son escapade un solide guide mycologique sous peine de surprise fatale. Car si dans le Tarn on aime l’amour, on affectionne aussi l’omelette aux champignons.

En fait de poules rebelles, c’est surtout la mémé qui carbure avec ses copines. Les gallinacés se passionnent plutôt pour les feuilletons télévisées à l’eau de rose. L’album est inégal mais recèle d’excellents passages. J’ai adoré Rude Boy et ses échanges linguistiques de haut vol avec Aimé. L’étude ornithologique autour des bergougnoux en goguette vaut aussi son pesant d’or. On passe un moment sympa dans la lignée des trois premiers albums.

Bienvenue dans le Tarn !

Ses petits déjeuners aux tripes, son cagadou qui courre dans les bois sur ses petites pattes, son clitorida penibla. On y rencontre des trognes et des caractères trempés, des poules qui manient un langage châtié (Romuald serait-il un clin d’œil à F'murr ?). Le Grand Charles pointe déjà son nez.

C'est original, sans temps morts. De l'intrigue, du suspens, du jeu de mots, des chutes qui tiennent leurs promesses. Je me suis beaucoup amusée.

Beaucoup d'humour et de tendresse dans ces pages de chroniques de la vie villageoise et rurale. Du compagnonnage, de bons coups de fourchette, de vieilles histoires, du cholestérol (du bon mais aussi du mauvais) et une autoroute et ses dégâts ("comment devient-on écolo lorsqu'on est Tarnais et agriculteur ?")

Malgré une réalisation rébarbative, Astérix & Obélix à l'épreuve de l'histoire devrait réjouir les bédéphiles et les apprentis archéologues en devenir.
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Astérix et Obélix sont des héros nationaux mais aussi des personnages 100% fictifs.



Dès lors, comment savoir à quel point la représentation de la Gaule en 50 avant Jésus-Christ que nous proposent Uderzo et Goscinny est exacte ?



Ce formidable documentaire multiforme, réalisé principalement à partir d'articles, d'interview et d'interventions de spécialistes, est passionnant et est à la portée de tout public. Les textes sont intelligemment entrecoupés d'images qui illustrent les propos.



L'ensemble, et c'est sa grande qualité, forme une enquête passionnante.



Tout commence avec Uderzo, lui-même, qui nous éclaire sur la genèse de l'oeuvre. Il présente Astérix comme un mélange de hasard mais aussi comme le fruit de sa précieuse collaboration avec Goscinny.



Il nous confie des anecdotes savoureuses comme le choix du prénom d'Idéfix ou son peu d'intérêt pour le sanglier rôti qu'on lui a beaucoup servi dans sa carrière !



Puis, le livre nous amène à nous pencher sur la structure narrative des Astérix et nous propose de nous intéresser à sa rythmique avec son nombre de personnages et son carrousel narratif qui me rappelle celui des séries télévisées actuelles.



Ensuite, nous nous intéressons à une approche plus psychologique de l'oeuvre avec "Eloge de l'enclave" et "de la résistance à l'utopie pavillonnaire".



Le coeur de cette oeuvre particulièrement bien construite et pensée nous offre un panorama varié et toujours intéressant sur la richesse de l'oeuvre. En voici les principaux thèmes :



Le mythe, La guerre des Gaules, Vercingétorix, gaulois ou gallo-romain, le guerrier gaulois, les légionnaires, la tortue, le banquet, les camps romains, le village gaulois, la bagarre, le chef, le druide, le barde, le forgeron, les dieux, le sanglier, la forêt, la mode.



Alors, sans trop révéler, il ressort de l'ouvrage que les auteurs n'ont pas cherché à atteindre la vérité historique mais plus à utiliser les codes attendus sur l'époque, avec parfois une certaine clairvoyance. Un bilan qui met en valeur le travail d'enquêteurs des spécialistes interrogés !



Le documentaire se termine par la question de la reprise de l'oeuvre par de nouveaux auteurs et par un portfolio qui est comme une cerise sur le gâteau !



Une mine pour tous les lecteurs d'Astérix !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

L'enjeu pour cet album était important : ne pas faire pire que "Le ciel lui tombe sur la tête". Et pour vous rassurez tout de suite, ça n'est pas le cas...



Mais néanmoins la potion magique n'a pas encore prise entièrement... C'est normal certainement, surtout pour une reprise de la série Astérix.



Pour le côté positif, les dessins sont vraiment très bien réalisés, il n'y a aucun soucis là-dessus.



L'histoire en elle-même m'a laissé parfois un peu perplexe dès le début (Mac Oloch en glaçon ?) et il m'a semblé que les auteurs n'aient pas été au bout de leurs capacités (peut être ?): gag mous, voire incompréhensibles ; très peu de références à notre société, à notre culture actuelle. Il m'a semblé reconnaître deux personnalités françaises (un des bardes semblait être Johnny Hallidat, et Mac Abbeh ne serait-il pas Vincent Cassel ??) mais ça ne va pas plus loin.



On va dire que c'est encourageant pour la suite, mais à force d'attendre L'ALBUM qui va me réconcilier avec la saga n'est pas encore arrivé ...

Il y avait des lustres que je n'avais acheté un album (neuf) d'Astérix.

Presque un achat compulsif...

Il faut dire que les quelques albums précédents avaient nuit à la série et je m'étais contenté de les feuilleter en médiathèque.

Le changement d'auteur et de dessinateur est heureux, bon choix, jolie association.

Ce tandem promet et même si ce premier opus peut aux yeux des puristes avoir quelques défauts de jeunesse, pour le touriste que je suis, je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai ri de bon coeur une bonne demi-douzaine de fois.

Les gags servis par des dialogues qui donnent une agréable sensation de modernité sont assez réussis et une seconde lecture plus attentive aux détails promet quelques surprises, j'espère.

Malgré un petit fond de "déjà vu", je trouve ce tome très réussi, vraiment très proche d'un retour aux sources complet, et ce nouvel Astérix chez les Pictes me rend impatiente de repartir en voyage avec mes deux Gaulois préférés dès que possible.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

C’est un vrai bon moment que l’on passe avec les deux Gaulois et leur nouvel ami Mac Oloch sur les rives du Loch Andloll. Quelque chose nous dit cependant que Ferri et Conrad en ont gardé sous la pédale, cherchant d’abord à apprivoiser les lecteurs gardiens du temple. On en déduit que le meilleur est encore à venir.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..

En somme voilà la recette: vous prenez un ensemble qui se tenait, ne manquait pas de sel ni de fantaisie, qui était inventif et faisait rire; vous le tirez loin, loin, vous l’enflez; vous accusez tous les traits; vous faites tout beaucoup plus. Des anachronismes par paquets de douze, des ficelles grosses comme des cordes, des calembours qui donnent envie de pleurer.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..

Un bon album ,même si l'histoire n'est pas très originale , j'ai aimé retrouver nos deux compères dans de nouvelles aventures.

Les jeux de mots et les blagues fusent ,seul petit regret : on ne voit pas grand chose des décors d'Ecosse ,à part beaucoup de brumes...

Un album d'Astérix c'est toujours un régal et les nouveaux auteurs sont vraiment dans la continuité ,ce qui promet encore de nombreuses aventures en perspective et c'est tant mieux !

ENFIN, un scénariste de retour dans cette saga pour redonner envie de lire les aventures du petit gaulois ... Il était grand temps qu'UDERZO, bon dessinateur mais piètre raconteur, passe la main à d'autres. Essai réussi !