Ayant déjà lu du même auteur " La saga des Romanov " , je me suis plongé dans l'histoire de la dynastie des Habsbourg qui régna sur l'Europe pendant près de 700 ans .
Jean des Cars nous retrace l'histoire de cette famille .
C'est très chronologique , didactique , mais pas pesant . J'aurais cependant aimé qu'il décrive un peu plus la personnalité des différents Empereurs , surtout ceux que l'on connaît peu ou pas du tout .
Livre intéressant qui permet de mieux comprendre l'Histoire européenne .
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J'ai plutôt apprécié cette galerie de portraits de reines de Catherine de Médicis à Elisabeth 2 d'Angleterre. En revanche, j'ai moins aimé le parti pris de l'auteur dans les dernières biographies notamment celle de l'impératrice Zita. Le texte devient trop subjectif. La maquette du livre est superbe, il est très bien illustré. C'est un ouvrage agréable à lire.
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ce livre est vraiment une pépite pour tous les amoureux de l'histoire. Un livre que j'ai adoré, que j'ai dévoré et que j'aurais plaisir a relire. La saga des reines devraient etre un livre de référence, tant par sa justesse que par ses détails. Les reines dont l'histoire est raconté dans cet ouvrage sont pour la plupart bien connu de nous tous, mais une piqure de rappel ne fait de mal a personne.
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Une rétrospective de l'Histoire européenne via le portrait de douze reines ou impératrices – mais avant tout femme, épouse, mère – ayant eu un rôle crucial dans les événements du vieux continent. De Catherine de Medicis à Elisabeth II, douze femmes, douze personnalités, douze destins pour certains tragiques comme celui de Marie-Antoinette, Sissie, Zita de Hasbourg ou Astrid, reine des Belges.
Jean des Cars nous offre dans cet ouvrage condensé la possibilité de suivre chronologiquement le destin de douze femmes au travers de portraits, certes sommaires et résumé mais qui permettent de découvrir l'Histoire sous un regard plus féminin.
Ces femmes notamment Catherine de Medicis, Marie-Thérèse de Hasbourg, Zita de Hasbourg se sont battues au milieu d'une société masculine avide, afin de préserver l'héritage familial et pouvoir le transmettre à leur descendant ou sauver leur patrie d'un démantèlement. Combat encore plus incroyable quand on découvre ces jeunes filles qui au départ arrivent très souvent en pays inconnu suite à des « alliances matrimoniales » et qui petit à petit mûrissent et prennent les rênes du royaume avec souvent une compréhension plus sensée que leurs époux. Sur elles, le pouvoir a des effets qui diffèrent : certaines deviennent plus humanistes, plus proches de leurs peuples (Sissie, Astrid, Zita) ; d'autres prennent plaisir au pouvoir et n'hésitent pas à assassiner pour le conserver (Elisabeth I).
Il va de soi que La saga des Reines n'est qu'une schématisation, une simplification de notre histoire racontée par moment de manière romancée mais il faut avouer que ce livre permet de découvrir ou redécouvrir des pans de la monarchie européenne oubliée… surtout à l'ère actuelle ou les magazines peoples ne véhiculent que des ragots sans intérêt basé uniquement sur leur titre alors qu'autrefois, ces personnalités royales jouaient un rôle important dans la société.
Personnellement, j'ai découvert l'histoire de Zita de Hasbourg que je ne connaissais pas, reine qui a succédé à Sissie mais qui ensuite à dû fuir son pays, voyagé de part le monde et subsistant avec ses huit enfants grâces aux aumônes du roi d'Espagne. Que dire également du destin tragique d'Astrid reine des belges qui fut pour ce royaume en quelque sorte une étoile filante… à peine couronnée, à peine rattrapée par son destin.
Jean des Cars propose ici une belle entrée en matière pour les non-initiés aux livres historiques. Des portraits courts (moins de 50 pages) relatés de manière fluide, sans fioritures et sans sentiment d'ennui. L'auteur ne nous assène pas ses connaissances mais se contente de nous décrire le vécu de ses femmes en toute simplicité. Cela donne envie de pousser plus loin la lecture avec des biographies plus détaillées.
Un vrai plaisir à lire.😊
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Les douze souveraines dont Jean des Cars a choisi de raconter les vies sont autant de mythes qui enflamment les mémoires : Catherine de Médicis, Elizabeth Ière d'Angleterre, Christine de Suède, Marie-Thérèse d'Autriche, Catherine II de Russie, Marie-Antoinette, Victoria, Eugénie, Sissi, Zita d'Autriche-Hongrie, Astrid reine des Belges et Elizabeth II du Royaume-Uni.
Leurs règnes, longs ou brefs, et la vie des peuples qu'elles conduisaient ou incarnaient furent jalonnés de grandeurs et de tragédies.
Reines en titre, épouses ou régentes, elles ont marqué leur époque, forgé des ententes, ourdi des complots, déclenché des guerres, travaillé à la paix, rayonné par leur intelligence ou leur charme. Sans elles, notre histoire eût été différente et, osons le prétendre, moins passionnante.
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Livre historique qui nous replonge dans nos souvenirs de cours d'histoire. Certaines reines étaient pour ma part inconnues comme la reine Zita, qui a succédé à Sissi. Certaines ont contribué à l'histoire de l'Europe. Très beau livre et très enrichissant.
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Ce petit livre est un portrait de douze reines, qui ont joué un rôle dans l'histoire de l'Europe: de Catherine de Medicis à Elisabeth II de l'Angleterre. Chaque histoire est un résumé court, concentré sur les faits, mais qui donne envie de découvrir d'avantage. J'ai aimé l’histoire de Christine de Suède - une femme libre, de l'archiduchesse Zita ou Astrid - la reine de Belges.
Une lecture très plaisante. Je pense que je vais continuer avec la Saga de Favorites...
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A lire sans modération si vous aimez l'Histoire. Belle lecture !
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J'ai lu cet ouvrage comme on lit un roman. J'ai beaucoup appris sur les tsars de russie. Entre autres qu'ils étaient souvent avant-gardistes et visionnaires mais qu'ils se butaient à la lenteur bureaucratique et à la corruption des différents paliers de l'état.
J'ai particulièrement apprécié l'analyse psychologique et sociale que Des cars fait de chaque souverain.
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Un excellent ouvrage qui retrace l'histoire (passionnante !) de la dynastie des Romanov de façon chronologique, en dressant un portrait complet de ses représentants évoquant tant les faits que la personnalité de chacun. Avec simplicité, précision et humour, Jean Des Cars présente cette famille dans toute sa grandeur, sa médiocrité aussi, son humanité en somme.
Un livre accessible et agréable qui se lit presque comme un roman ! Avis aux amateurs d'histoire de la Russie Impériale, et d'Histoire tout court...
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Le récit rocambolesque de la dynastie des Romanov, de Ivan le Terrible à Nicolas II, le dernier tsar assassiné par les bolchéviques.
Ecrit dans un style simple et fluide, l’essentiel y est dit sans que le lecteur soit perdu dans une profusion de détails. L’auteur, journaliste et écrivain spécialisé dans les grandes familles aristocrates, ne cherche pas à placer toutes ses connaissances (travers nuisible assez répandu), et arrive facilement à nous transmettre sa passion pour le sujet. Le livre se dévore comme un polar avec une intrigue addictive, et du suspense même si l’on connaît souvent l’issue des faits. J’y ai appris une quantité de choses et ce livre m’a donné envie de m’intéresser plus en profondeur à la Russie, notamment avec les ouvrages d’Hélène Carrère d’Encausse.
Je me suis précipitée sur « La saga des Habsbourg » et « La saga des Windsor »du même auteur qui occuperont prochainement mes longues soirées d’hiver !
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On connaît assez bien l'histoire du dernier tsar Romanov et surtout comment , coupé du peuple , sous l'emprise de Raspoutine , face à une tâche trop grande pour lui , Nicolas II a précipité la fin de la monarchie .
Mais on connaît moins bien l'histoire de ses prédécesseurs .
Jean des Cars nous relate dans les grandes lignes ce qu'ont été les règnes des tsars Romanov , de 1613 à 1917 . C'est clair , intéressant , ni lourd , ni pédant , ni ennuyeux ... à lire !
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C'est l'ouvrage idéal pour découvrir la romanesque histoire de la dynastie des Romanov. A travers l'écriture on sent toute la passion de l'auteur pour son sujet, passion communicative et enivrante. Le récit est clair et nous transmet l'essentiel de ce qu'il faut savoir pour connaitre un monarque et la période de son règne. Tout cela en ajoutant un rythme qui nous entraîne irrémédiablement sur les bords de la Néva pour découvrir le tableau de cette famille jusqu'à sa fin si tragiquement connue.
On ne peut pas lâcher l'ouvrage et c'est un excellent moment de lecture qui nous permet d'aborder avec plaisir l'histoire trop méconnue des tsars de la Russie Impériale.
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Une très bonne manière de découvrir l'histoire des Romanov, dynastie qui a régné sur la Russie entre 1613 et 1917. Jean des Cars raconte l'Histoire comme un roman, ce qui rend la lecture très fluide, facile et agréable.
L'auteur consacre un chapitre à chaque tsar(ine). Il s'intéresse ainsi autant aux grandes figures, comme Pierre le Grand ou Catherine II, sur lesquelles il nous permet d'approfondir nos connaissances de base, qu'aux dirigeants moins connus, qu'il nous fait découvrir. Le dernier chapitre, "La mémoire retrouvée", consacrée à la découverte des corps de la famille impériale fusillée en 1918 et aux hommages qui leur ont été rendus, est une bonne ouverture qui relie l'histoire impériale à la Russie actuelle.
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Aussi heureux et déçu qu'un gosse à qui on a révélé le secret de Saint Nicolas, fini pour moi le rêve et le mystère autour des Romanov;-)
C'est en 1016 sous le règne de Vladimir que la Russie de Kiev choisit la religion orthodoxe, écartant la musulmane qui interdit l'alcool.
Il y fait construire une basilique sur le modèle de Sainte Sophie de Constantinople et épouse la fille de Basile II . Sa petite fille, la jolie Anne de Kiev épousera Henri Ier.
A la prise de Constantinople par les Turcs en 1453, Moscou devient le dernier rempart de la religion orthodoxe et sera surnommée 'la troisième Rome'
Ivan III vainqueur des mongols en 1480 instaure le symbole de l'aigle à deux têtes, l'une tournée vers l'occident, l'autre vers l'Orient.
Son fils Ivan IV surnommé 'Le terrible' et dernier de la dynastie Rurikovitch laisse à sa mort en 1584 un empire dévasté par 25 années de guerre.
Suivent des années de troubles jusqu'en 1613, le premier Romanov, Michel Ier, petit neveu de l'épouse d'Ivan le terrible, que l'on va chercher dans un couvent où il croupissait avec sa mère.
La crise est résorbée en 1645 quand arrive son fils Alexis Ier qui poursuit l'expansion sibérienne, annexe l'Ukraine, légalise le servage.
Son aîné le maladif Féodor III, est rapidement suivi de son frêle frère Ivan V lui-même évincé en 1682 par un demi frère, Pierre Ier 'Le grand'.
Infatigable, Pierre le Grand veut rattraper le retard sur l'Occident. Il part travailler incognito dans les chantiers navals de Rotterdam, débauche les cerveaux occidentaux, crée une porte sur la Baltique en construisant Saint-Pétersbourg à l'occidentale sur une plaine de marais gelés la moitié de l'année.
Sa vie privée est également mouvementée car il condamnera à mort son fils Alexis, père du futur Pierre II ainsi que l'amant de sa deuxième épouse Catherine Ière, lituanienne de basse origine mais qui lui succède dès 1728 sous l'influence de Menchikov.
Les trois années de règne de Pierre II lui permettent d'envoyer Menchikov en Sibérie et de ramener le pouvoir chez les conservateurs moscovites.
On va chercher en Courlande la peu intelligente et paresseuse Anna Ivanovna, fille d'Ivan V ce qui ne plait pas aux filles de Catherine Ière, Elisabeth et sa soeur Anna, mère du futur Pierre III.
Entre son coup d'état en 1741 et sa mort 20 ans plus tard, Elisabeth Ière réhabilite la Saint Petersbourg de son père, humilie les Allemands et désigne l'idiot Pierre III à sa succession en comptant sur son épouse, l'allemande Catherine II qui avant six mois destitue et fait assassiner son mari!
Travailleuse, victorieuse de la Suède, de la Pologne, récupérant la Crimée, Catherine II collectionne les amants et les oeuvres d'art qu'elle fait venir par l'intermédiaire de Diderot et s'occupe elle même de l'éducation de son petit fils futur Alexandre Ier.
Lui succède en 1796 son fils Paul Ier fils présumé de Pierre III.
Maniaque il remet brutalement la discipline dans l'armée et l'administration, envoie son armée contre Napoléon puis finit par l'admirer , défie les Britanniques aux Indes.
En 1801 son fils Alexandre Ier le fait passer pour fou, l'emprisonne, le fait assassiner, arrête les campagnes contre les Anglais et les Indes et abroge les édits idiots de son père.
Il est défait à Austerlitz par Napoléon avec qui il négocie à Tilsit où il devient son allié contre l'Angleterre, mais se sentant plus vassal qu'allié, Alexandre Ier rompt le blocus contre l'Angleterre ce qui lance en 1812 la campagne de Russie qu'il remporte avec l'aide du général hiver et il entre à Paris en 1814.
Sa mort en 1825 loin de la capitale reste pleine de mystère puisque en 1926 Lénine fera exhumer un cercueil vide!
Un coup d'état rapidement réprimé inaugure le règne de son frère Nicolas Ier qui s'attelle à nettoyer et moderniser la Russie. Il libère la Grèce de la domination turque. La défaite de Sébastopol en 1855 sonne la fin de la guerre de Crimée qui opposait la Russie revendiquant la protection de sa communauté orthodoxe des Balkans à l'Empire Ottoman allié à la France et à l'Angleterre.
Nicolas Ier meurt déprimé en 1855, lui succède son fils Alexandre II le réformateur qui arrive enfin en 1861 à abolir le servage.
Malgré ces réformes, sous l'influence de Karl Marx, le huitième attentat des Nihilistes en 1881 aura raison du Tsar.
Son fils Alexandre III, nationnaliste surnommé 'Colosse de la paix' scelle en 1894 une alliance avec la France, lance le Trans-Sibérien mais de santé fragile s'éteint au profit de son fils en 1894.
Dernier Tsar, Nicolas II accumule les malchances, 1300 morts quand il offre un pot pour son mariage, une guerre catastrophique en 1905 avec le Japon et qui donne l'occasion à l'équipage du Potemkine de se mutiner, les 5000 victimes du 'dimanche rouge', manifestation pacifique sévèrement réprimée, un fils hémophile offrant l'opportunité au moine-guérisseur Raspoutine de prendre trop de pouvoir et qui, suspecté d'être un espion allemand dans la guerre 14 sera victime d'une tardive conspiration d'aristocrates.
Affamé par la guerre, le peuple se révolte en février 1917 et est rejoint par l'armée forçant le Tsar à abdiquer en faveur de son frère Michel qui abdiquera 24 heures plus tard.
Retour de Lénine qui signe la paix avec les Allemands qui l'avaient insidieusement laissé passer.
Le Tsar et sa famille sont assignés à résidence, pendant qu'en octobre éclate la guerre civile. Le 16 juillet 1918, les Bolcheviks aux abois devant l'avancée des contre-révolutionnaires massacrent le Tsar et son entourage et font disparaître les corps.
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Un peu long a certains moments, ce livre est un hommage a la famille Romanov. Pour les plus anciens, j'ai appris certaines choses, mais la dernière partie etait la plus interessante avec l'assasinat de Nicolas II et toutes les péripeties qui s'en suivirent.
A noter également que le recit du rapatriment des restes des corps de la famille imperiale est assez emouvant. J'ai egalement apprécié les illustrations au centre de l'ouvrage qui nous permettent de mettre des visages sur des noms (comme la Grande Catherine, tres connue dans l'histoire, mais dans je n'avais jamais vu d'illustration)
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Cela fait un moment que je voulais enrichir mes connaissances sur cette dynastie tout simplement car on connait tous le dernier tsar mais quid des précédents ?
Je ressorts de ma lecture avec beaucoup moins de lacunes, c'est sur. J'ai même pris mon temps car régulièrement, je tapais frénétiquement sur mon téléphone pour voir des tableaux des personnages concernés afin de mettre un visage sur ce que j'étais en train de lire.
Je suis vraiment contente de cette lecture qui m'a beaucoup apportée, mais j'avoue que les passages concernant les affaires militaires m'ont fatiguée. Mais c'est lié à mon aversion pour la guerre, et pas du tout à l'écriture.
Bref, un très bon moment en Russie en compagnie de ses dirigeants.
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