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Critiques de Jean des Cars (189)
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Au cœur des royautés

Jean des Cars est (on s’en doutait) le fils du romancier Guy des Cars. Journaliste pour divers grands quotidiens (Paris Match, Le Figaro, etc.), il est également réputé pour sa propension à vulgariser l’histoire et son admiration pour les royautés européennes, sans doute parce que les siens descendent d’une des plus vieilles familles de France, originaire du Limousin, et que le sujet fédère chez lui une admiration sans bornes. « Au cœur des royautés » nous propose un voyage à travers le temps pour tutoyer celles et ceux qui ont marqué leur époque d’un sceau indélébile, faisant entrer certains patronymes dans la légende. Avec sa verve de conteur, l’auteur brosse le portrait de visages prégnants tels que Cléopâtre, Théodora, le roi Arthur, Marie-Antoinette, Gabrielle d’Estrée, Sissi, etc. en soignant le style et le fond. Ici, pas de grandes démonstrations rhétoriques.
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Au cœur des royautés

Le lecteur est happé par la main et amené à suivre des destins condensés, mais qui permettent de découvrir l'Histoire sous un regard loin de tout ce qui est enseigné sur les bancs d’école. Les femmes y jouent une place prépondérante, obligées de se battre dans une société patriarcale afin de préserver l'héritage familial pour le transmettre à leur descendant ou sauver la patrie d'un démantèlement. Bien entendu, le choix des moyens usités diffère. Certaines savent faire preuve d’humanisme, tandis que d’autres s’accrochent aux rennes du pouvoir en se rendant coupables d’actes difficilement excusables aujourd’hui, n’hésitant jamais à pratiquer le meurtre, la trahison ou le sacrilège. Une galerie édifiante dressée par une plume aussi savante que vivante. Bravo aux editions Perrin !
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Au cœur des royautés

J'aime beaucoup la plume de Jean des Cars quand il s'agit de remonter le temps et de découvrir ou de redécouvrir le destin des têtes couronnées actuelles ou passées.

J'avais adoré la saga des reines et la saga des favorites. Ici c'est un condensé des deux.

La partie sur Elizabeth II ressemble beaucoup à la série The Crown.

J'ai passé tout de même un excellent moment de lecture.
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Charles, Camilla et Diana

Très agréablement surprise par la lecture de ce livre.



Depuis toujours, j'aime la monarchie Anglaise et j'aime me documenter sur le sujet. Néanmoins, ce n'est pas un ouvrage que j'aurais spontanément lu au regard de la couverture qui me faisait penser plus a un magazine people qu'autre chose.



Bon, maintenant qu'on me l'a offert, j'ai commencé la lecture...pour ne plus le lâcher !



Ce livre est vraiment riche et tellement intéressant. Ne jamais juger un livre à sa couverture, je devrais pourtant le savoir !



Il ne s'agit pas uniquement que du triangle amoureux, alors évidemment l'auteur en parle mais pas que, et merci !



Je le voit plutôt comme une chronologie de la vie de Charles. Le récit est plutôt bien documenté, on y apprend vraiment beaucoup et c'est ce que j'ai aimé, apprendre et non pas relire encore et encore, tout ce qu'on a déjà vu.

Il y a des témoignages inédit, provenant de personnes dans l'entourage proche des Windsor. (Une bibliographie en fin d'ouvrage appuie les anecdotes). On y découvre un peu l'envers du décor, ce qu'on a pas montré ou voulu montrer.

L'intérêt de la chronologie, se porte aussi sur les fils de Charles, William et Harry, jusqu'à (presque) aujourd'hui, puisque le livre se termine à l'aube du couronnement du roi Charles III.



Autant dire qu'il est vraiment intéressant. Mais attention, l'écriture est professionnelle et posée. On sent que l'auteur a beaucoup de respect pour les Windsor.

Une belle lecture donc, très agréable, à recommander bien volontiers.

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Charles, Camilla et Diana

Arrivé entre mes mains par hasard, mon intérêt pour la vie de la cour d'Angleterre étant limité, je me suis prise malgré tout à la lecture du livre relatant cette saga familiale..

J'y ai découvert que pour chacun des membres de la famille royale, depuis le roi jusqu'au moins titré, tous ont une mission plus ou moins contraignante mais réelle. l'immensité du Commonwealth y est pour beaucoup

Se démarquer de la tradition est un défi, pas vraiment conduit avec adresse par Harry et Meghan, loin s'en faut.

Comment de temps cette monarchie survivra ?

Entre tradition et modernité, cela semble fragile et désuet.

On peut s'interroger sur son avenir vu par les jeunes générations..

Ce livre est d'une lecture agréable, bien documenté.

Les sources apparaissent solides.



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Dictionnaire amoureux des monarchies

On connaît ces ouvrages des « dictionnaires amoureux ». Le format est intéressant puisqu’il permet de parcourir un thème, ici la monarchie, au gré du guide qui a rédigé l’ouvrage et nous promène d’une lettre à l’autre, d’un lieu à l’autre, d’un personnage à l’autre.

La subjectivité est évidente mais assumée : « La vie politique est plus simple que dans une république, puisque si le gouvernement et le Parlement changent de composition et d’orientation selon l’humeur de l’électorat »

On a de plus une évidente tentative d’ancrer cette vision dans une modernité revendiquée par la société sur des thèmes porteurs : « Ces nouvelles générations seront également accompagnées d’une importante féminisation ».

Sur le fond, c’est très documenté, d’une belle richesse historiographique.

En plus, c’est bien écrit, ce qui ne gâche rien. Cela m’a donné l’envie de proposer un petit quizz sans prétentions...

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Dictionnaire amoureux des trains

J'ai suivi avec un très grand plaisir Jean Des Cars dans ce livre qui nous entraîne dans le monde ferroviaire et le mythe même du train autour de l'histoire du fonctionnement au quotidien mais également autour de l'univers parallèle racontant l'ambiance si spécifique des trains mythiques dans le cinéma comme dans la littérature. Un livre qui donne envie d'aller plus loin dans ce monde si fascinant du train.
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Élisabeth d'Autriche ou La fatalité

Vers l’âge de 10 à 15 ans, j’étais en pension et certains jeudi après-midi nous sortions de l’enceinte de l’école, du pensionnat et allions au cinéma. J’ai le souvenir d’avoir vu à cette époque un des films du réalisateur Marischka où Romy Scheider tenait le rôle de Sissi. J’ai le souvenir d’une belle romance, les montagnes et la nature autrichienne, les beaux salons, les belles robes, mais de la vie à proprement parler de Sissi, ces épreuves, l’histoire de l’Autriche, rien. Je pense que ce n’est pas ces choses qu’on retient à cet âge.



Elisabeth est issue d’une famille bavaroise. Elle a cinq frères et deux sœurs. Elle est proche de son père qui comme elle ne s’attache pas aux conventions, à l’étiquette. Comme lui, elle aime la nature et l’équitation.



La Prusse se moque de vivre en harmonie avec l’Autriche. Pour des raisons stratégiques une alliance entre la famille de Witterbach de Bavière et les Habsbourg Lorraine d’Autriche consoliderait leur opposition à la Prusse. C’est ce que s’entendent à réaliser les mamans d’Elisabeth et de François-Joseph. Lors du mariage Elisabeth à quinze ans et demi. On attend d’elle de donner un fils à la couronne. Elle est enceinte à trois reprises sur les quatre premières années de son mariage pour donner naissance à trois filles. Elle est séparée de ses trois enfants par sa belle-mère l’Archiduchesse Sophie, qui a décidé de s’occuper de l’éducation de ses enfants sans tenir compte des souhaits de la mère.



Elisabeth ne sais pas se faire aux conventions de la famille impériale. Ne pas boire de bière, ne pas fumer, manger avec des gants, changer de chaussures après les avoir mi une fois, … .



Epoux et épouse s’apprécient mais François-Joseph se langui d’une épouse qui est régulièrement en voyage. Elle s’en va pour échapper à sa belle-mère qui s’occupe de tout et lui fait la leçon pour tout, ce qui lui rend la vie insupportable.



Elle voyage en Hongrie, en Angleterre, en France, en Suisse, en Grèce et bien entendu en Allemagne, plus particulièrement en Bavière d’où elle provient. Elle a pour dame de compagnie une comtesse hongroise qui lui apprend le hongrois. Elle a le souhait de se rendre sur les traces des récits d’Homère. Elle se fait construire un palais à Corfou qu’elle vendra plus tard. Elle apprend le grec ancien et moderne et arrive à le parler couramment.



Elle est très préoccupée par son poids qui ne peut dépasser cinquante kilo alors qu’elle mesure 1,72 mètre. Pour y arriver, la plupart du temps, elle se limite à consommer du lait, du jus de viande, et des jus de fruits. Elle est narcissique. Son image corporelle compte beaucoup. Elle a installé chez elle des agrès de gymnastique et pratique régulièrement du sport : chasse à courre, l’équitation, marche rapide.



Elisabeth prend le parti des minorités nationalistes tchèques, slovaques, croate en perpétuelle ébullition et le nationalisme magyar est le plus revendicatif. Face à la défaite de Sadowa face à la Prusse l’Autriche a besoin d’alliés ; les Hongrois sont incontournables et Sissi force l’empereur a écouter leurs revendications. Un an plus tard Sissi et l’empereur son couronné roi et reine de Hongrie et l’empire Autriche Hongrie naît. C’est une victoire politique pour Sissi. Sissi est fort aimée du peuple Hongrois.



Elle perd sa fille Sophie qui n’avait que deux ans. Elle perd son cousin Louis de Bavière qui lui était très cher. Son fils Rodolphe seul successeur du couple s’est suicidé suivant les premières informations de l’époque.



Jean des Cars est allé en Autriche pour lire des archives concernant l’impératrice Sissi et interroger des descendants de la famille. De ces recherches, qui ont duré cinq ans, et de ce qu’il a entendu recoupant les dires, il affirme que ce qui a été dit à la mort de Rodolphe est inexact. Il livre treize situations, longuement développées qui étayent une contre raison de la mort de Rodolphe.



Je n’en dirai pas plus pour ceux qui souhaitent lire le livre.



Sissi voulait prendre le bateau pour Montreux et a été tué sur l’embarcadère de Genève par un anarchiste qui lui a transpercé le cœur avec une lime tranchante, qui a pénétré le corps de 8 cm. L’assassin a cru tuer un personnage satisfait de son rôle officiel, friand des avantages de la vie publique, abusant d’un pouvoir capricieux et promenant une souveraineté insolente devant les plus défavorisés. Il était à 100% dans l’erreur, Sissi n’avait pas ce profil-là.



Récemment, j’ai fait la connaissance virtuelle de Arielle Dombasle. Eh oui, tout le monde n’est pas expert en cinéma ! Elle a été actrice dans un film télé sur Sissi. Elle a une taille de guêpe, est souple et monte à cheval. Bien que par habitue on ne voit que Romy Schneider dans ce rôle, Arielle Dombasle tenait bien le rôle du personnage.



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Élisabeth d'Autriche ou La fatalité

Il faut effacé de son esprit les films mièvres sur Sissi et se laisser porter par ce récit. Portrait d'une femme libre, moderne et brimée.

Fine politologue, anti raciste avant l'heure, un portrait d'une impératrice que l'on connaît mal.
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Élisabeth d'Autriche ou La fatalité

Une femme fascinante, attirante mais aussi inquiétante. Était-elle neurasthénique, fuyait-elle le monde de l'aristocratie pour mieux vivre ses passions dans des cadres enchanteurs, avec en plus une certaine bougeotte, car elle aimait beaucoup changer de lieu de séjour et finissait, semble-t-il, par s'ennuyer là où elle se trouvait ? Ayant le culte du corps pour lui-même et pour satisfaire son ego plus que par souci de la représentation au bras d'un époux auprès duquel elle n'était pas toujours ?

On a vénéré Elisabeth d'Autriche sous les traits un peu mièvres de la Sissi des contes de fée. Puis l'on a découvert la femme, avec ses qualités et défauts, sa personnalité, les répercussions des drames sur sa propre existence (folie de Louis II de Bavière, pour qui elle éprouvait de l'affection, car elle l'admirait ; drame de Mayerling où périt son fils Rodolphe de Habsbourg) ; intérêt qu'elle montra pour les destinées de la Hongrie dont elle contribua à faire un royaume associé à l'Empire d'Autriche, et dont les monarques furent son époux François-Joseph et elle-même ; ce que cette attention accordée de manière privilégiée à la Hongrie coûta aux autres peuples gouvernés depuis Vienne : tchèques, slovaques, yougoslaves, etc. plus ou moins ignorés ; et puis cette mort tragique en Suisse, à Genève, en 1898, sous les coups de poinçon d'un anarchiste excité.



Jean des Cars est un fervent admirateur de cette femme - et on le comprend - et il a su nous conter sa vie en nous faisant partager les coups de cœur qu'elle put avoir pour les êtres et les lieux qu'elle avait élus (passant sous silence toutefois les élans qu'elle eut pour d'autres femmes en qui elle cherchait peut-être un miroir où refléter sa propre image) et cette sorte de fatalité qui semblait la poursuivre et marquer sa destinée du sceau de la tragédie. Un très beau portrait, dont chaque page est belle. Un style limpide pour nous rendre sensible à l'histoire d'une femme qui eut à lutter pour se conquérir des espaces de liberté, pour se tenir loin d'une vie de cour qui l'ennuyait profondément. Elle préférait les relations interpersonnelles aux relations sociales imposées par les devoirs d'épouse d'un souverain, bien qu'elle s'y pliât parfois admirablement.



On est charmé et l'on compatit aux souffrances éprouvées par cette femme qui n'avait pas toujours les moyens d'affronter le malheur quand il se produisait dans sa vie. Ce livre est une réussite.



Francois Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)
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Elizabeth II : La Reine

Jean de Cars retrace la vie de SM la Reine de sa naissance à 2020 accompagné de photos officielles et personnelles 👑



J'ai beaucoup aimé cette biographie car Jean de Cars maîtrise son sujet, les familles royales sont sa spécialité. Il a vraiment un regard extérieur, il décrit les faits sans jugement. On ne s'attarde pas sur un événement qui a eu lieu, aucune paraphrase. Le livre est divisé en plusieurs chapitres dont les titres sont des événements marquants dans la vie de la Reine. La lecture de ce documentaire est fluide et agréable, j'ai dévoré ce livre ! 🤩



Elizabeth II n'était pas destinée à devenir Reine et pourtant elle a assumé cette charge sans se plaindre, elle s'est consacrée à son pays jusqu'à la fin 💜
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Elizabeth II : La Reine

Ce n'est pas vraiment une biographie historique de la reine Elisabeth II car, même si les événements nationaux du Royaume Uni et du monde sont énumérés, c'est plutôt une narration très people de style Paris-Match ou pire, surtout à partir des années 80.



Le texte est aéré, rendant la lecture très aisée bien sûr, agrémenté de très nombreuses photographies légendées assez intéressantes, mais les chapitres et leurs sous-chapitres, ne vont pas au fond de l'exploration historique.



A mesure que j'avançais dans la lecture, l'impression de lire vraiment les tabloïds britanniques a très vite pris la place du livre d'histoire attendu. L'auteur s'en tient à énumérer toutes les relations de la reine au fil de son règne, politiques, nationales et internationales, sportives, religieuses et surtout familiales avec force détails sur toutes ses tenues vestimentaires et celles de la famille royale ou de ses invités.



Les rares analyses des faits et des actes d'Elisabeth ne sont jamais approfondies et l'auteur n'apporte aucune patte personnelle dans sa narration.



Il commet même quelques erreurs, par exemple en mentionnant la présence de Pierre Mauroy, Premier Ministre, lors de l'inauguration du tunnel sous la Manche, alors que cette époque était celle de la cohabitation avec Balladur.



L'auteur n'hésite pas à se répéter, notamment sur le fait que la reine n'exprime pas ses émotions, sur les règles protocolaires des réceptions, voyages, discours, relations avec les différents locataires du 10 Downing Street, le lecteur n'oubliera pas les détails mais pour l'essence du règne d'Elisabeth, je crois qu'il restera sur sa faim...
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Elizabeth II : La Reine

Lire une biographie comme livre de vacances peut paraître un peu étrange mais je vous assure un peu de culture, ça fait du bien. "Le savoir, c'est le pouvoir", non ?

Après la première guerre mondiale, voici venu un temps plus contemporain, la vie d'Elizabeth II. Je suis la série The Crown et l'actualité anglaise depuis quelques temps déjà et j'adore ! J'ai d'ailleurs eu l'occasion d'aller à Londres en février et de passer devant Buckingham Palace.

Je connaissais les grandes lignes de sa vie avant de lire sa biographie donc ce ne fut pas une révélation mais cette biographie permet de remettre dans l'ordre l'ensemble et de placer les choses de manière assez précise. J'aurais aimé en savoir davantage mais je pense que je vais continuer grâce à la bibliographie fournie avec le livre.

Le style de Jean Des Cars est vraiment plaisant à suivre, j'ai dévoré les presque 500 pages de l'ouvrage en moins d'un week-end. De plus, chaque chapitre est illustré d'une ou deux photographies parfaitement bien choisies.

J'ai trouvé que Jean Des Cars avait réussi à trouver le bon ton pour concilier à la fois une histoire brute et de petites piques par-ci par-là.

Les dernières pages sont assez récentes et permettent à ce livre de donner une vision claire de la monarchie anglaise à un moment T.

Le livre-objet en lui-même est, de plus, de très bonne qualité et a un super design !



Résumé : Je recommande à tous ceux qui veulent apprendre à mieux connaître la monarchie britannique et Elizabeth II surtout. Un livre complet et concis sur chaque événement.
Lien : http://les-livres-de-zelie.b..
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Elizabeth II : La Reine

Avec les livres/biographies historiques, j'ai toujours peur que le style soit un peu pompeux et incompréhensible aux novices. Ici, la plume de Jean des Cars est fluide, le récit est simple, très bien écrit et documenté. Les chapitres sont courts et découpés par période, ce qui rend la lecture légère et dynamique.



L'historien développe avec facilité les très nombreuses années d'existance d'Elizabeth II, de son enfance à aujourd'hui, en revenant sur les petits et grands événements qui ont marqué ses 70 ans de règne. Ne vous attendez pas toutefois à une analyse détaillée et approfondie, ce n'est pas le cas ! Jean des Cars a trouvé le bon ton pour concilier faits historiques et anecdotes personnelles qui font le plaisir de la lecture.



Etant fascinée par la monarchie britannique, c'est vraiment un récit qui m'a passionné ! J'ai adoré découvrir la (longue et) riche vie d'Elizabeth II et je lirais avec plaisir les (nombreux) autres ouvrages de cet auteur. Une très belle découverte !


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Eugénie, la dernière impératrice ou les larmes de..

Jean des Cars retrace la vie d’Eugénie de Montijo, comtesse de Teba, Impératrice des Français. Née en Espagne en 1826, Eugénie est dès son plus jeune âge attachée à la France : elle effectue avec sa mère et sa sœur aînée de nombreux séjours à Paris où elle a pour mentor Stendhal et Mérimée. Sa rencontre en 1848 puis son mariage en 1853 avec Napoléon III font d’elle l’Impératrice des Français jusqu’en 1870 et la chute du Second Empire. Elle vivra alors de nombreux tourments : la mort de son époux, puis celle, tragique, de son fils unique, mais aussi les médisances de ses contemporains sur son rôle dans la guerre franco-prussienne de 1870. Son exil durera jusqu’à sa mort en 1920 à l’âge de quatre-vingt quatorze ans.



Jean des Cars suit une trame chronologique pour raconter l’histoire d’Eugénie. Il a consulté beaucoup de documents évoquant l’Impératrice (biographies antérieures, visite de lieux où elle a vécu…) et il cite régulièrement la correspondance d’Eugénie et de ses proches dans son ouvrage. Mais il ne se contente pas de faire une simple biographie, il fait également revivre les événements les plus importants de l’époque avant de nous livrer l’impact de ceux-ci sur Eugénie ou ses réactions. La contrepartie, c’est que certains passages m’ont paru un peu trop longs, notamment dans la vie d’Eugénie avant son mariage.



Le contenu est donc particulièrement dense mais la plume de Jean des Cars est fluide et facilite la digestion de toutes les informations exposées dans cette biographie. Par contre, j’ai eu du mal à me représenter Eugénie. Même après la lecture de cet essai, cette figure historique reste lointaine et certaines de ses réactions, notamment par rapport à la maladie de l’empereur, incompréhensibles.



Eugénie la dernière impératrice est une biographie qui non seulement tente restituer la personnalité d’une femme malmenée par l’Histoire et sa critique mais qui fait également revivre toute une époque et qui plaira à ceux qui s’intéressent ou veulent découvrir cette époque.
Lien : https://tassedeculture.com/2..
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Eugénie, la dernière impératrice ou les larmes de..

Un très bon livre pour s'intéresser à cette période...



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Eugénie, la dernière impératrice ou les larmes de..

Un très bon livre relatant la vie d'une personnalité méconnue : l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. De son enfance en Espagne à son départ pour la France, puis son amour qu'elle gardera toujours à son époux, on découvre une femme admirable, à la fois mère, épouse et femme d'état. Un livre très enrichissant et agréable à lire
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François-Joseph et Sissi : Le Devoir et la Rébe..

Une très belle biographie sur ce couple mythique.

Comme tous les livres de Jean des Cars, celui-ci est remarquablement documenté ce qui permet de nous retrouver au plus proche de François-Joseph et de Sissi à travers leur vie publique mais aussi privée.

De comprendre également leur caractère : l’indépendance pour Sissi, le devoir pour François-Joseph et leur attachement l’un à l’autre.

De nombreuses gravures mais aussi photos hors du contexte protocolaire viennent agrémenter ce livre. Ces photos donnent une autre dimension et il est toujours plus saisissant de découvrir le visage réel de personnages historiques autres qu’à travers des peintures ou des sculptures.
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François-Joseph et Sissi : Le Devoir et la Rébe..

Magnifique documentaire, qui se lit comme un roman grâce à la belle plume de Jean des Cars.

L'auteur retrace le parcours de Sissi, sa rencontre avec François-Joseph, les difficultés de la vie politique, de la vie familiale également. Son courage et sa force en font une belle héroïne, malgré quelques traits de caractère moins avenants.

Travail très documenté. Les chapitres sont clairs et courts, ce qui rend la lecture confortable. De belles gravures, peintures et photographies agrémentent la lecture.
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François-Joseph et Sissi : Le Devoir et la Rébe..

Une biographie croisée très intéressante des (presque) derniers empereur et impératrice d'Autriche Hongrie. Un duo d'opposés qui a malgré tout réussi la plupart du temps à conserver une certaine forme d'équilibre, quitte à défrayer la chronique. Beaucoup d'élégance de la part de ces 2 personnages, d'amour mais aussi de souffrance et de colère.

On apprend beaucoup, non seulement sur eux mais sur la géo politique européenne de la deuxième moitié du XIXième siècle. Qui plus est, la plume de Jean des Cars se lit facilement et avec plaisir.

Je n'ai juste pas aimé certaines notes de l'auteur du style "j'ai pu voir ça..." ou lisez mon autre livre pour en savoir plus sur la mort de Rodolphe l'archiduc héritier - même s'il faut avouer que j'ai bien envie de le lire ;)

Dernier aspect très appréciable : beaucoup de reproductions de photos et gravures dans ce livre, qui en font un beau livre que je garderai précieusement
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