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Citations de Jeanette Winterson (406)


Raconter une histoire permet d'exercer un contrôle tout en laissant de l'espace, une ouverture. C'est une version, mais qui n'est jamais définitive. On se prend à espérer que les silences seront entendus par quelqu'un d'autre, pour que l'histoire perdure, soit de nouveau racontée.
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Être adopté c'est être à l'extérieur. Vous incarnez celui ou celle qui n'a de place nulle part. Vous l'incarner en essayant de faire subir aux autres ce que vous avez subi. D'où l'impossbilité de croire que quelqu'un puisse vous aimer pour ce que vous êtes. Je n'ai jamais cru que mes parents m'aimaient. J'ai essayé de les aimer mais ça n'a pas marché. Il m'a fallu beaucoup de temps pour apprendre à aimer - à donner autant que recevoir. J'ai écrit sur l'amour de manière obsessionnelle, je l'ai disséqué et je l'ai considéré/ le considère comme la valeur suprême.
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Peu à peu, je me suis aperçue que j'avais de la compagnie. Les écrivains sont souvent des exilés, des marginaux, des fugueurs et des parias. Ces écrivains étaient mes amis. Chaque livre était une bouteille à la mer. Il fallait les ouvrir.
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Peu à peu, je me suis aperçue que j'avais de la compagnie. Les écrivains sont souvent des exilés, des marginaux, des fugueurs et des parias. Ces écrivains étaient mes amis. Chaque livre était une bouteille à la mer. Il fallait les ouvrir.
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La fiction est la poésie sont des médicaments, des remèdes. Elles guérissent l'entaille pratiquée par la réalité sur l'imagination.
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Jeanette Winterson
Il y a des gens qui ne pourraient jamais commettre de meurtres. Je ne suis pas de ceux-là.
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En naissant je suis devenue le coin visible d'une carte pliée.
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A l'intérieur, il y avait six sièges, pour que la chorale puisse voyager avec lui, avec suffisamment d'espace pour transporter les instruments de musique et une volumineuse trousse de matériel de secours au cas ou le démon tenterait de consumer quelqu'un.
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Elle trouverait un enfant, l'élèverait, le façonnerait, le dédierait au Seigneur :

un enfant missionnaire,
un serviteur de Dieu,
une bénédiction.
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Il aurait bien fait cuire le rôti lui-même si ma mère n'avait pas été convaincue qu'elle était la seule, à la maison, capable de distinguer une casserole d'un piano.
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L'insondabilité de mes désirs m'effraie. Je ne sais pas quelle est leur taille, ni quelle est leur hauteur, je sais seulement qu'ils ne sont pas comblés.
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Je savais que les démons se servent de nos points faibles pour s'emparer de nous. Si j'avais un démon, mon point faible serait Melanie, mais elle était belle et bonne et m'aimait.
L'amour peut-il réellement appartenir au démon ?
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J'ai parlé du rêve à ma mère et elle m'a dit que c'était parce que j'avais mangé des sardines au dîner. Le lendemain soir, j'ai mangé des saucisses mais j'ai encore fait ce rêve.
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Chaque fois qu'on lisait une histoire à propos d'un bâtard ou de quelqu'un qui avait eu les testicules écrasés, ma mère tournait la page et disait : "Laissons cela au Seigneur" ; mais quand elle était partie, je jetais un coup d’œil. J'étais contente de ne pas avoir de testicules. Ç’avait l'air de ressembler à des intestins, sauf que c'était à l'extérieur.
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Je vous raconte des histoires, faites-moi confiance.
Comment nous remettrions-nous d’une telle merveille ?
En oubliant. Nous sommes incapables de garder trop de choses présentes à l’esprit.
Seul existe le présent, et non les souvenirs. (p 65)
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J'adore la nuit. Dans le temps, à Venise, quand nous avions notre propre calendrier et que nous nous tenions à l'écart du monde, nous commencions à vivre la nuit. A quoi nous servait le soleil puisque notre commerce, nos secrets et notre diplomatie dépendaient de l'obscurité? Dans le noir on est comme déguisé, or c'est la ville des déguisements.
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"[...] le passé est si difficile à déplacer. Il nous suit comme un chaperon, s'élevant entre la nouveauté du présent et nous - la nouvelle chance."
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"Oui, le passé est un autre pays que l'on peut visiter et dont on peut rapporter ce dont on a besoin."
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Words are the part of silence that can be spoken
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...la vraie famille est celle qu`on s`invente ; ces gens avec qui se nouent, dans la durée, des liens d`affection profonds deviennent votre famille.
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Ma mère n'avait pas d'opinions nuancées. Il y avait ses amis et ses ennemis. Ses ennemis étaient: le Diable (sous toutes ses formes), les Voisins d'à côté, le sexe (sous toutes ses formes), les limaces. Ses amis étaient: Dieu, notre chienne, tante Madge, les romans de Charlotte Brontë, les granulés anti-limaces, et moi, au début.

Les fruits ne sont pas tous des oranges
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