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Critiques de Jenni Fagan (145)
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Les buveurs de lumière

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La fille du diable

C’est le troisième livre de Jenni Fagan que je lis et les deux premiers ayant été des coups de cœurs, je me suis ruée sur celui-ci. Je suis ressortie de cette lecture perplexe, un peu déboussolée, tellement on plonge dans l’étrange. On plonge dans le surnaturel, dans un joyeux foutoir, c’est totalement déjanté et pas facile à suivre…

Le titre du livre en français est « la fille du diable », mais je trouve que le titre original était mieux adapté ( le nom de l’immeuble). Car c’est bien l’histoire de l’immeuble qui est au cœur du roman et cela va couvrir un siècle. Alors, Bienvenue au 10 Luckenbooth Close…

Mis à part l’immeuble, il y a plusieurs personnages ; si la structure de l’immeuble évolue (de magnifique il devient ruine – tout comme la ville au XXème siècle), les rapports entre les personnages ne sont pas au rendez-vous… C’est un roman que je qualifie de roman gothique .

La fille du diable arrive à Edinbourg en cercueil après avoir tué son père en 1910. Elle a été vendue par son père à Mr.Udnam, propriétaire de l’immeuble et engagée en qualité de mère porteuse car sa fiancée Elise ne peut pas avoir d’enfant…elle est supposée accoucher et disparaître … mais la relation entre Elise et la fille du diable va changer la donne.

Au fil des décennies, on va faire la connaissance des personnages qui se succèdent dans les différents appartements. En 1920 on y rencontre Flora une trans, et Levi – un étudiant américain - qui se focalise sur la bibliotheque des ossements, et d’autres individus plus étranges les uns que les autres…

Puis dans les années 1940, on y retrouve des anti-nazis…

Plus les années passent et plus tout se déglingue… l’immeuble et ses habitants…Malheureusement, il a manqué la cohésion entre la vie des différents personnages et si leurs histoires se laissent lire, au final j’en suis ressortie avec une impression de récit non abouti mais avec la certitude que les livres de cette autrice ne ressemblent à aucun autre auteur. Mais curieusement je ne peux pas dire que j’ai été déçue, juste déstabilisée… Alors j’attends avec impatience le quatrième roman de Jenni Fagan, qui m’entrainera dans un autre univers…

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La fille du diable

je vous parle de ce roman de Jenni Fagan aux Editions Metailié.



1910. Une jeune femme arrive au port d’Édimbourg.

Elle est à bord d’une petite embarcation, elle rame sur un cercueil. Elle porte un bonnet qui cache deux petites cornes étincelantes. Elle doit se rendre au n°10 de l’allée Luckenbooth où se dresse l’un des plus hauts immeubles de la ville.

Son père l’a vendue au propriétaire, l’un des hommes plus riches de la ville, pour porter son enfant car sa femme est stérile.



Ce qu'il se passe ensuite, je ne sais pas trop. J'avoue avoir été perdue. Je n'ai pas réussi à trouver les clés de ce roman.
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La sauvage

Quand elle franchit les grilles du Panapticon, un centre pour adolescents difficiles pour avoir plongé dans le coma un officier de police, Anaïs 15 ans, a déjà une vie mal remplie derrière elle. Et pour cause, orpheline de naissance, elle est « passée par vingt-quatre familles d'accueil avant l'âge de sept ans, a été adoptée, est partie à onze ans, et a changé encore vingt-sept fois au cours des quatre dernières années ».



De quoi faire d’elle la sauvage au cœur tendre qu’elle est devenue, qui, lorsque le présent se fait trop lourd s’évade dans le jeu de l’anniversaire, celui qu’elle s’est crée pour se donner une naissance, une identité, une histoire, à chaque fois différentes, mais qui ont toutes qu’un seul objectif : ne plus faire d’elle, pour un court instant, l’orpheline aux origines inconnues qu’elle est.



Une lecture marquante pour ce premier roman d’une auteure anglaise. L’écriture est saisissante, crue et sans concessions et pourtant elle nous tient en haleine tant l’héroïne autour de laquelle est construit tout le récit, est attachante.

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Les buveurs de lumière

Dylan, un géant, débarque dans la région de Clachan Fells en Ecosse pour disperser les cendres de sa mère décédée.

Là-bas, il fait la connaissance de ses voisines : Constance, la cireuse de lune, et Stella, anciennement garçon.



Avec ce roman, plongez-vous dans un futur apocalyptique, dans ce désert glacé qu'est devenu le village entouré de sept montagnes.

Jenni Fagan nous invite dans cet univers certes magnifique, mais mortel.



Saurez-vous conserver votre lumière intérieure pour survivre sur ce manteau blanc dans lequel s'est emmitouflée notre planète ?



J'ai adoré le ton poétique de ce livre, il nous transporte vraiment dans une dimension insoupçonnée.
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Les buveurs de lumière

Des images, beaucoup d'images, romantiques et fantasmagoriques...
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La sauvage

C’est éprouvant d’être dans la tête d’Anaïs ! Pleine des fantasmes qu’elle crée pour justifier sa présence au monde , se donner une identité et masquer les horreurs de son environnement , constamment perturbée par les drogues , hantée par les fantômes du passé. Sauvage , elle l’est : une bombe constamment prête à exploser . Et comment ne pas l’être dans ces conditions ! Jenni Fagan à l’immense talent de nous faire partager sa volonté désespérée de liberté et de bonheur , son immense tendresse pour ses compagnes de misère . Un livre rude mais un grand livre.
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Les buveurs de lumière

Trop long a démarrer , glauque.
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La sauvage

Style rageur, brillant, plein d’énergie. L’héroïne est touchante et vibrante.

Le début du roman est un peu déroutant car la narratrice est Anaïs et l’auteur a réussi à retranscrire les émotions, la rage et la violence de l’héroïne.

Elle nous inspire des sentiments ambigus : la volonté de l’aider, de la secouer, de lui ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure. Mais, jamais de la pitié. Juste le désir de l’aider et de se mettre à son écoute. Tout Angus, l’éducateur sympa du Panopticon qui voit en Anaïs en sujet de thèse.

Ce roman est riche en émotions, en vérité. La rencontre violente entre deux mondes qui refuse de se comprendre, chacun étant persuadé d’avoir raison.

A lire absolument car terriblement magnifique.
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Les buveurs de lumière

Courrez vous acheter ce livre sans tarder : il est vraiment magnifique à tous égards.




Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Les buveurs de lumière

2020, le monde est surpris par une ère glaciaire. A Clachen Fells, au nord de l'Ecosse survit une communauté de marginaux: un géant en deuil, une petite fille ex petit garçon, une grand-mère qui distille son gin...d'attachants éclopés qui vivent malgré tout et choisissent de ne plus tricher.



Blottie au coin d'un feu, Jenni Fagan nous émerveille avec ce conte d'hiver, touchant et doux comme un verre de lait chaud avec du miel.

C'est la première fois que j'ai hâte d'être en hiver.

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Les buveurs de lumière

curiosité a lire
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La sauvage

La « Sauvage », Anais Hendricks, ado rebelle de 15 ans, intègre le Panopticon, un centre pour ados difficiles, suspectée d’avoir entraîné le coma d’une policière. Anais, la narratrice, est un personnage troublant, blessé, paranoïaque, psychotique, insoumis, drogué, tantôt violent, tantôt sensible. Son lourd passé l’accable : 51 placements et une liste interminable de délits. Elle risque le centre fermé jusqu’à ses 18 ans. « La sauvage », c’est aussi la vie dans les centres pour délinquants avec ses éducateurs, ses lois internes et la cohabitation avec d’autres adolescents difficiles, perturbés, déséquilibrés ou déstabilisés. Mais, que peut encore leur apporter la société pour les y intégrer? Roman « sensible » mais dur !
Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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La sauvage

Se dessine un portrait de jeune femme superbe, toujours digne. Sa révolte permanente, son énergie, sa violence la maintiennent en vie et se manifestent avec force et talent à travers le style vif et tonique de Jenni Fagan et le langage cru mais jamais vulgaire et parfois drôle qu'utilise son personnage.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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La fille du diable

Vraiment, je n'arrive pas entrer dans ce livre. une première tentative de lecture, on découvre les personnages, chapitre après chapître. le principe est plutôt séduisant : des histoires qui se croisent et se répondent à travers les décennies : les personnages ont tous un point commun, ils habitent le même immeuble. Mais je me perds dans le récit. Je laisse le livre de côté pendant quelques mois et reprends ma lecture. C'est obscure et sans attrait. J'abandonne.
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La fille du diable

Dans « la Fille du diable », la romancière écossaise raconte la vie d'un immeuble, d'Edimbourg et d'un siècle. Une « Vie mode d'emploi » grunge, un « SOS Fantômes » version Black Sabbath.
Lien : https://www.nouvelobs.com/ro..
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La fille du diable

La fille du diable de Jenni Fagan est un roman hanté, tout autant que l'est le n°10 Luckenbooth Close à Édimbourg.

Tout commence en 1910 lorsque le diable vend sa fille Jessie au propriétaire de l'immeuble, M. Udman, comme mère porteuse. Mais évidemment rien ne se passe normalement, et c'est le début d'une malédiction qui va poursuivre les habitants successifs de l'immeuble.

La narration est axée autour de cet immeuble de 9 étages sis au n°10 Luckenbooth Close, de décennies en décennies, on va gravir les étages et passer de logement en logement pour découvrir des moments clés de la vie de ses occupants.

Des occupants tantôt habités, tantôt maudits, tantôt illuminés, tantôt inspirés, tout comme les murs qui les abritent.

Car drogue, sexe, amour, et démon font très bon ménage au n°10 Luckenbooth Close.

On croise dans ses couloirs des gangsters, des fumeurs de joints, une hermaphrodite, des bisexuels, une medium, mais encore Levi un noir américain qui rêve de reconstituer le squelette d'une sirène en récupérant les ossements de l'école vétérinaire où il travaille, Ivy une jeune espionne en herbe en partance pour la Résistance prête à sacrifier sa vie pour venger celle de son frère mort dans un camps, Igor un phengophobe victime de violences conjugales et prêt à un nouveau départ pour sa petite nièce, et tant d'autres encore.

Ce roman rend un très bel hommage à la ville d'Édimbourg, et en particulier à tous ceux que l'on ignore bien souvent au coeur de la ville, les laissés pour compte, les défavorisés, les marginaux, les âmes brisées, les inadaptés, mais surtout les illuminés, les créatifs, les êtres de lumière, les idéalistes, les poètes, les artistes.

Une critique sociale dure et sans concession, de très belles fulgurances, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas noté autant de citations d'un livre.

Le passé, le présent et le futur se croisent dans la cage d'escalier du n°10 Luckenbooth Close et pourtant un seul coeur bat dans cet immeuble...

Une lecture dense et passionnante.
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La fille du diable

Le dernier roman de Jenni Fagan est porté par une ambition romanesque véritablement diabolique. Et ça marche. Diaboliquement !
Lien : https://www.transfuge.fr/202..
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La sauvage

La rage de vivre s'accroche à ce personnage d'Anaïs qui alterne sans le savoir intelligence et naïveté. Mais comment faire autrement quand on a seulement quinze ans et qu'on a connu surtout les foyers et les institutions, quand la mère adoptive qui malgré son activité de prostituée représente enfin une forme de stabilité se fait assassiner. Dans cette nouvelle institution où Anaïs arrive - seul asile avant le centre fermé - elle fait de belles rencontres mais de nouveau, la mort rode et de nouveau, il lui faut régler ses comptes et fuir. Ce roman est vraiment saisissant. Pourtant, au début, je me suis dit que je ne le finirai pas car le personnage me semblait trop prétentieux pour son jeune âge. Et pourtant, Anaïs a tant de points communs avec les jeunes filles de quinze ans que je côtoie depuis quelques années. Il est vrai que je ne les comprends pas comme j'ai eu du mal à accepter les excès d'Anaïs parce que ce sont constamment des excès auto-destructeurs. Tout cela, ne peut pas laisser indifférent au monde qui est le nôtre et qui produit de tels excès. Le titre est vraiment représentatif de cette quête d'identité impossible où l'instinct de survie est le seul flux positif qui traverse ce corps douloureux et bafoué.
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La sauvage

Ce n’est définitivement pas dans une partie de plaisir que Jenni Fagan nous entraîne tout au long de ce roman très dur [...] Et pourtant, c’est un livre poignant, sensible, à fleur de peau qui a le mérite de ressasser encore et encore la terrible question : pourquoi ?
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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